REPLAY - Les agriculteurs français maintiennent la pression en poursuivant leurs blocages. La commission européenne a promis des réponses.
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Stéphane Le Foll est allé plaider la cause des
agriculteurs français ce lundi 15 février devant la commission
européenne à Bruxelles. Phil Hogan, le commissaire européen délégué à ces questions a promis de se rendre à Paris d'ici une dizaine de jours et a demandé aux pays membres de lui faire des propositions. Les éleveurs étaient encore mobilisés un peu partout en France, à Vannes (Morbihan) et à Caen (Calvados)
notamment ce lundi. Pour José Bové, vice-président de la commission en
charge de l'agriculture, "Phil Hogan se moque de la situation des
paysans". "Il n'y a pas de pilote dans l'avion", déplore l'élu
écologiste. "Il ne comprend pas l'ampleur de la crise ni les raisons de
la crise", ajoute-t-il également.
Sur les dix dernières années, les agriculteurs ont perdu 30% des bénéfices de la valorisation de leurs produits au profit de la grande distribution. José Bové estime que la solution à cette crise est simple : "je crois qu'au niveau de la France, c'est à l'État de dire : 'on met en place des prix planchers et on ne peut pas acheter en dessous du prix de production', et après on négocie avec Bruxelles". José Bové appelle à la fermeté de la France sur ce dossier. "Quand les Anglais ne sont pas contents, ils savent se faire entendre. (...) Un chef d'État, un ministre de l'Agriculture, doit être en capacité de taper du poing sur la table", estime l'élu. Le vice-président de la commission milite aussi pour une régulation de l'offre et de la demande au niveau européen.
Sur les dix dernières années, les agriculteurs ont perdu 30% des bénéfices de la valorisation de leurs produits au profit de la grande distribution. José Bové estime que la solution à cette crise est simple : "je crois qu'au niveau de la France, c'est à l'État de dire : 'on met en place des prix planchers et on ne peut pas acheter en dessous du prix de production', et après on négocie avec Bruxelles". José Bové appelle à la fermeté de la France sur ce dossier. "Quand les Anglais ne sont pas contents, ils savent se faire entendre. (...) Un chef d'État, un ministre de l'Agriculture, doit être en capacité de taper du poing sur la table", estime l'élu. Le vice-président de la commission milite aussi pour une régulation de l'offre et de la demande au niveau européen.
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