mardi 26 août 2014

APPEL A OCCUPATION DE LA ZAD DU TESTET

Source : Tant qu'il y aura des bouilles.

 Parce  que nous n’acceptons pas d’être classifié-e-s, monétisé-e-s et déterminé-e-s par d’autres que nous mêmes, nous occupons clandestinement la zone et nous opposons à ce gigantisme destructeur. Anti-autoritaires, autogestionnaires nous nous  organisons en mettant en pratique les idées qui nous animent.
Aujourd’hui le temps nous est compté. La machine capitaliste est déterminée à faire dérailler les rouages de la  résistance. Depuis le 15 aôut, une forte répression est en mise en place, tentant de nous affaiblir.

MONTRONS LEUR QUE NOUS SOMMES NOMBREUX-SES
 
Ami-e-s Grimpeures, Pacifistes, Barricadièr-e-s, Pirates, Bâtisseures et tous les autres,
 
VIENDEZ!!!!

[Lundi 25 Août] Gros déploiement policier sur le site !


Un déploiement massif de forces de l’ordre (50 gendarmes au moins + qques PSIG et RG) a eu lieu aujourd’hui le long du Tescou.
Il apparait désormais que la préfecture avait organisé une opération « tout-en–un » sur le site :
-destruction de cabanes installées depuis le 15 aout,
-protection d’une petite opération de terrassement le long de la route n’ayant a priori pas de lien avec le projet,
-protection d’une nouvelle opération de déplacement d’espèces protégées par des naturalistes.
Nous avons craint un moment une expulsion illégale d’un nouveau campement installé depuis plus de 48 heures sur la parcelle initialement occupé en janvier dernier (jusqu’à son expulsion illégale le 27/02). Elle aurait peut-être eu lieu sans notre mobilisation.
Nous avons pu récupérer une partie du matériel embarqué au niveau des cabanes dans les camions de la DDE, en les bloquant sur la route. Quelques escarmouches ont eu lieu alentours. Deux copains au moins ont été interpelés dans la matinée ailleurs sur le site.
A noter : des vigiles privés sont positionnés au moins à un des accès de la zone. On dirait que la Préfecture manque déjà de troupes Par ailleurs, la maison de la forêt de Sivens était fermée aujourd’hui. Il n’est pas impossible que son accès soit tout bonnement interdit sous peu.
Cette journée confirme bel et bien que les grandes manoeuvres sont sur le point de commencer. Le déboisement peut commencer le 1er septembre et les informations dont nous disposons laissent penser que cela risque d’être le cas. 

Plus que jamais nous avons besoin de monde sur place ! Nous avons repris pied sur la Zone A Défendre. La mobilisation et l’occupation, c’est maintenant ! 


[Mardi 26 Août] 13h00

Résistance en cours !

2 milliards d'économie sur le dos des précaires: PRENDS TA MAIRIE

Ce vendredi 22 août, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans les rues d'Aurillac leur désaccord avec la politique d'austérité du gouvernement. Plusieurs centaines de personnes ont occupé l'hôtel de ville sans dégradations, redonnant son sens à la croix blanche, hypocritement arborée sur les murs de la municipalité par le maire et la direction du festival.

Depuis le mois de février, nous luttons contre la réforme de l'Unedic, signée le 22 mars 2014 par le medef et les syndicats à leurs bottes (FO, CFDT et CFTC),  laquelle concerne touTEs les travailleurs-euses avec ou sans emploi, avec ou sans papiers. Cette réforme s'inscrit dans le cadre du pacte d'austérité, cyniquement appelé pacte de responsabilité, visant à faire des économies sur le dos des précaires. Ces politiques néolibérales, capitalistes et racistes touchent d'abord les minorités, concentrées dans les quartiers populaires ou écartées dans des ghettos. Une fois de plus, on s'attaque aux précaires et non à la précarité, plutôt que d'aller prendre l'argent dans les banques, sauvées en 2008 avec nos sous. Aujourd'hui, 6 chômeurs-euses sur 10 ne sont pas indemniséEs et 86% des embauches sont des CDD. Ici comme ailleurs, cette austérité montre déjà son vrai visage avec la suppression progressive des RASED, l'augmentation du chômage subi, la dégradation des services publics (hopital d'ailleurs en grève depuis le mois d'avril).

La délégation élue cette après-midi composée à part égale de femmes, d'hommes, d'AurillacoisES, de genTEs d'ailleurs, portent les revendications votées en assemblée générale :
- demande par la mairie PS d'Aurillac de l'abrogation immédiate de l'accord du 22 mars auprès du gouvernement ;
- ré-instauration des cours de danse du conservatoire municipal tels qu'auparavant ;
- positionnement du maire contre les compressions de personnel de l'hôpital d'Aurillac ;
- annulation du projet de centre commercial à la Sablière, pourvoyeur de futurs emplois précaires et projet destructeur de la biodiversité ;
- engagement sur la préservation et la mise en valeur des vestiges archéologiques du site de Saint-Géraut.

La mobilisation est interprofessionnelle puisque le capital détourne les richesses produites par touTEs les travailleur-euse-s : services publics et secteurs privés, au chômage, retraitéEs avec ou sans papier, nous sommes touTEs broyéEs par la même machine capitaliste conduite par les gouvernements successifs, main dans la main avec le medef.
Si à Aurillac la mobilisation connait un franc succès, elle doit encore s'amplifier. Nous appelons donc touTEs les précaires et touTEs celles et ceux qui sont concernées et solidaires à se réunir et à agir partout pour sortir de cette austérité hypocrite et imposée.
Peu importe les votes qui se sont exprimés, les mandats pour lesquels les éluEs se sont présentéEs, n'ont pas été respectés. Il semble donc plus qu'urgent aujourd'hui de réinventer nos outils politiques et de redéfinir la démocratie!


Ensemble, solidaires, inversons la tendance !

L'assemblée générale d'occupation de la mairie d'Aurillac


Colloque sur la transition énergétique.


RAPPEL : Le Ceras vous invite au colloque international :

Quelle justice sociale à l'heure de la transition énergétique ?

3 jours pour comprendre et débattre - Voir le programme

Du 10 au 12 septembre 2014

Au Centre Sèvres, 35 bis, rue de Sèvres, 75006 Paris

Inscription obligatoire avant le 5 septembre

Attention : dans la limite des places disponibles

L’ère des énergies fossiles bon marché est révolue. Il en va de notre capacité à limiter le dérèglement climatique. Or notre système productif, notre mode de vie en dépendent. Et avec eux, notre système social. Déjà, le quart des Français subit directement le renchérissement des prix de l’énergie. Pourtant la loi sur la transition énergétique ne cesse d'être reportée. L'Europe de l'énergie avance à grand peine. Les pays du Sud comptent 1,5 milliard d'exclus de l'énergie. Partout, des initiatives émergent. Saura-t-on concilier souci des plus fragiles et préservation de la planète ? Quels enjeux pour l'Europe ?

Pendant trois jours, ce colloque fera dialoguer des acteurs souvent cloisonnés : militants associatifs et syndicaux, personnes en situation de grande pauvreté, chercheurs, cadres d’entreprises, responsables politiques français ou européens.
Une quarantaine d’intervenants, dont :
Nebojsa Nakicenovic, économiste, membre du Giec;
Dominique Méda, sociologue ;
Gaël Giraud, économiste ;
Pascal Canfin, ancien ministre délégué au Développement ;
Anabella Rosemberg, Confédération Syndicale Internationale ;
Pablo Solón, ancien ministre bolivien, directeur de "Focus on the Global South".
Michel Griffon, économiste et agronome
Cécile Renouard, philosophe...

Inscription obligatoire avant le 5 septembre dans la limite des places disponibles

En partenariat avec : l’Agence nationale de l’habitat (Anah), le Centre international de recherche sur l’environnement et le développement (Cired), l’Institut catholique d’arts et métiers (Icam), Humanité et Biodiversité, l’Institut Veblen, l’Université d’Anvers, le laboratoire CNRS Économie du développement durable et de l’énergie.
Avec le concours de : la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), la Croix-Rouge, le réseau Scribani, le Secours catholique, le Secrétariat général de l’enseignement catholique (Sgec).
Partenaires presse : Revue Projet, Altermondes, Basta !, Études, L’Usine nouvelle, La Croix et Mediapart.
 

Une Constituante, vite !


Les prises de position d’Arnaud Montebourg et Benoit Hamon, suivies par la démission du gouvernement, les luttes de pouvoir au sein de l’UMP, la démission de Jean-Luc Mélenchon de la coprésidence du Parti de Gauche, marquent cette rentrée politique. Nombreuses sont déjà les déclarations qui parlent d’une crise politique, feignant d’ignorer que la crise dure depuis longtemps déjà.

Car, si le système politique semble doté depuis des décennies d’une grande stabilité, c’est tout simplement parce que la légitimité de l’exécutif ne résulte que d’une élection particulière –la présidentielle-, donnant un pouvoir sans contrôle à une sorte de monarque électif. C’est aussi parce que le système européen détruit toute souveraineté populaire, ne laissant aux autorités nationales que le droit d’appliquer les orientations de Bruxelles, aux citoyens et à leurs élus que le droit de se soumettre à des obligations définies en dehors d’eux. Le phénomène est encore accentué, comme l’élection de Jean-Claude Junker à la tête de la Commission européenne l’a prouvé, par la tendance des groupes politiques européens à rechercher le consensus au détriment d’affrontements politiques pourtant bien normaux en démocratie. Où est alors la légitimité des élus ?


La vraie question politique aujourd’hui est celle de la démocratie. Dans un vrai système démocratique, les pouvoirs exécutif et législatif sont séparés et s’il y a solidarité gouvernementale, il y a aussi responsabilité de l’exécutif vis-à-vis du Parlement. Certes, si ce dernier principe est théoriquement en vigueur, chacun sait que les parlementaires de la majorité sont soumis aux diktats du Président, du gouvernement et du parti -l’ensemble des acteurs politiques l’étant par ailleurs désormais à une économie financiarisée sans contrôle - sans possibilité de contester sous peine d’être sanctionnés comme traitres.

La crise est donc bien celle du système politique et non celle créée par les agitations de tel ou tel. Les évènements économiques et sociaux lui donnent simplement plus de visibilité qu’auparavant. La sortie de crise demande de redonner sens à la liberté des citoyens et à la souveraineté populaire. C’est pourquoi nous demandons, depuis 2007, l’élection au suffrage universel d’une Assemblée Constituante en France. Celle-ci doit être l’expression de la dynamique collective des citoyens et non l’expression d’un parti ou d’un individu, quelle que soit sa valeur. Elle doit rassembler les démocrates autour d’un projet qui permet l’expression des aspirations sociales des citoyens. La survie même du pays et de nos libertés est à ce prix.