C’est officiel, Albi s’engage comme première ville pilote de France avec les Incroyables Comestibles pour se mettre en marche vers l’autosuffisance alimentaire en 2020 sur le modèle anglais Incredible Edible Todmorden. Le quotidien La Dépêche officialise l’événement dans ses colonnes le 1ier février 2015.
« Un jardin potager au pied des immeubles à Lapanouse »
La Dépêche – C’est une première dans le genre pour la ville et l’association des Incroyables Comestibles. Un espace public est mis à disposition par le biais d’une convention pour y cultiver des légumes
La ville aimerait bien viser l’autosuffisance alimentaire d’ici 2020 en favorisant l’agriculture urbaine. Jean-Michel Bouat, l’adjoint au maire, est même chargé de s’en occuper.
Bien loin d’une lubie de babas cool qui prônent le retour à la nature, l’idée fait son chemin. Ce n’est d’ailleurs plus une idée mais bien une réalité. Les jardins partagés fleurissent aux quatre coins de la ville. Et puis il y a ces Incroyables Comestibles, ces potagers où tout le monde peut participer, semer, planter et se servir gratuitement. Ils poussent partout. Même sur les plates-bandes de l’université Champollion qui a produit des tomates, des aubergines, des salades, des choux, des poireaux. Maintenant, c’est au pied des immeubles, sur les carrés de pelouse, qu’il faudra se rendre. Comme à Lapanouse. Hier matin, entre deux averses glaciales, les représentants de la ville et de l’association Les Incroyables Comestibles ont signé une convention d’un an pour utiliser la pelouse des immeubles. Avec des règles précises d’entretien et des obligations de résultat.
Un «Keyhole», sur le modèle de celui créé à l’école des Arts et de la matière, bâti par quatre apprentis maçons des Compagnons du devoir d’Albi, sera opérationnel à partir du 27 février pour les premiers semis.
«C’est un bon moyen de reconnecter les gens à la terre, confie Henri Bureau, de l’association. On contribue, aussi, à recréer du lien social et de la mixité.» Ce n’est pas ce procédé (qui vient d’Afrique) qui nourrira le quartier mais il contribue à enrichir la démarche, comme un bon engrais naturel. «Ce n’est pas du tout farfelu, c’est une vraie démarche positive qui permet de réorienter les productions et d’aller encore plus loin…», assure Jean-Michel Bouat.
Ce système très simple permettra de cultiver un jardin potager surélevé, au pied des immeubles. /Photo P. S.
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