tag:blogger.com,1999:blog-2698588963385040782024-03-13T10:17:46.071+01:00CnR en Midi Pyrénées et ailleurs...Le Conseil national de la Résistance fut réactivé l'été 2008. Le CNR en Midi-Pyrénées est la déclinaison régionale de ce réseau organisé pour mener une résistance créatrice d'alternatives. Nous contribuons ainsi par notre action politique coopérative à construire Un Autre Monde...
"Créer, c'est Résister. Résister, c'est créer."CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.comBlogger3009125tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-32522740640321704132020-03-02T14:00:00.003+01:002020-03-02T14:00:45.061+01:00Césars : «Désormais on se lève et on se barre», <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h1 class="article-headline">
<span style="font-size: small;">
par Virginie Despentes </span></h1>
<h1 class="article-headline">
<span style="font-size: small;">Diffusé dans <a href="https://www.liberation.fr/debats/2020/03/01/cesars-desormais-on-se-leve-et-on-se-barre_1780212?fbclid=IwAR0xd4m4nBQJqm8Zf1y-VAeloXQyuSAyDlYPrwVYpNmWHzf9lPSqBo_5GjA" target="_blank">Libération </a></span></h1>
<div class="article-head-metas">
<span class="authors">
Par
<span class="author">
<a href="https://www.liberation.fr/auteur/4203-virginie-despentes"><span>Virginie DESPENTES</span>, romancière</a>
</span>
</span>
—
<span class="date">
<time datetime="2020-03-01T20:41:24">1 mars 2020 à 20:41</time>
</span>
</div>
<div class="container-column clearfix">
<div class="wide-column width-padded-left">
<figure class="article-image article-header-image">
</figure></div>
</div>
<figure class="article-image article-header-image"><figcaption class="read-left-padding caption">
<span class="desc">Adèle Haenel a quitté la cérémonie des césars, vendredi salle Pleyel, à l’annonce de la récompense décernée à Roman Polanski.</span>
<span class="copy">Photo Nasser Berzane. ABACA</span>
<span class="share">
<div class="share-link">
<a class="js-share-facebook" href="https://www.facebook.com/sharer/sharer.php?u=https%3A%2F%2Fwww.liberation.fr%2Fdebats%2F2020%2F03%2F01%2Fcesars-desormais-on-se-leve-et-on-se-barre_1780212&t=C%C3%A9sars+%3A+%C2%ABD%C3%A9sormais+on%C2%A0se+l%C3%A8ve+et+on+se+barre%C2%BB%2C+par+Virginie+Despentes" rel="nofollow">
<svg class="icon share-link-fb" height="20" width="20">
<use xlink:href="https://www.liberation.fr/debats/2020/03/01/cesars-desormais-on-se-leve-et-on-se-barre_1780212?fbclid=IwAR0xd4m4nBQJqm8Zf1y-VAeloXQyuSAyDlYPrwVYpNmWHzf9lPSqBo_5GjA#icon-facebook"></use>
</svg>
</a>
<a class="js-share-twitter" href="https://twitter.com/intent/tweet?url=https%3A%2F%2Fwww.liberation.fr%2Fdebats%2F2020%2F03%2F01%2Fcesars-desormais-on-se-leve-et-on-se-barre_1780212&text=C%C3%A9sars+%3A+%C2%ABD%C3%A9sormais+on%C2%A0se+l%C3%A8ve+et+on+se+barre%C2%BB%2C+par+Virginie+Despentes&via=libe&related=libe" rel="nofollow">
<svg class="icon share-link-tw" height="20" width="20">
<use xlink:href="https://www.liberation.fr/debats/2020/03/01/cesars-desormais-on-se-leve-et-on-se-barre_1780212?fbclid=IwAR0xd4m4nBQJqm8Zf1y-VAeloXQyuSAyDlYPrwVYpNmWHzf9lPSqBo_5GjA#icon-twitter"></use>
</svg>
</a>
</div>
</span>
</figcaption>
</figure>
<h2 class="article-standfirst read-left-padding">
Que ça soit à
l’Assemblée nationale ou dans la culture, vous, les puissants, vous
exigez le respect entier et constant. Ça vaut pour le viol, les
exactions de votre police, les césars, votre réforme des retraites.
En prime, il vous faut le silence de victimes.</h2>
<ul class="article-rel-list">
<li class="article-rel-item">
<span class="share">
<div class="share-link">
<a class="js-share-facebook" href="https://www.facebook.com/sharer/sharer.php?u=https%3A%2F%2Fwww.liberation.fr%2Fdebats%2F2020%2F03%2F01%2Fcesars-desormais-on-se-leve-et-on-se-barre_1780212&t=C%C3%A9sars+%3A+%C2%ABD%C3%A9sormais+on%C2%A0se+l%C3%A8ve+et+on+se+barre%C2%BB%2C+par+Virginie+Despentes" rel="nofollow">
<svg class="icon share-link-fb" height="20" width="20">
<use xlink:href="https://www.liberation.fr/debats/2020/03/01/cesars-desormais-on-se-leve-et-on-se-barre_1780212?fbclid=IwAR0xd4m4nBQJqm8Zf1y-VAeloXQyuSAyDlYPrwVYpNmWHzf9lPSqBo_5GjA#icon-facebook"></use>
</svg>
</a>
<a class="js-share-twitter" href="https://twitter.com/intent/tweet?url=https%3A%2F%2Fwww.liberation.fr%2Fdebats%2F2020%2F03%2F01%2Fcesars-desormais-on-se-leve-et-on-se-barre_1780212&text=C%C3%A9sars+%3A+%C2%ABD%C3%A9sormais+on%C2%A0se+l%C3%A8ve+et+on+se+barre%C2%BB%2C+par+Virginie+Despentes&via=libe&related=libe" rel="nofollow">
<svg class="icon share-link-tw" height="20" width="20">
<use xlink:href="https://www.liberation.fr/debats/2020/03/01/cesars-desormais-on-se-leve-et-on-se-barre_1780212?fbclid=IwAR0xd4m4nBQJqm8Zf1y-VAeloXQyuSAyDlYPrwVYpNmWHzf9lPSqBo_5GjA#icon-twitter"></use>
</svg>
</a>
</div>
Césars : «Désormais on se lève et on se barre», par Virginie Despentes
</span>
</li>
</ul>
<div class="article-body read-left-padding">
<em><strong>TRIBUNE.</strong></em> Je vais commencer
comme ça : soyez rassurés, les puissants, les boss, les chefs, les gros
bonnets : ça fait mal. On a beau le savoir, on a beau vous connaître, on
a beau l’avoir pris des dizaines de fois votre gros pouvoir en travers
de la gueule, ça fait toujours aussi mal. Tout ce week-end à vous
écouter geindre et chialer, vous plaindre de ce qu’on vous oblige à
passer vos lois à coups de 49.3 et qu’on ne vous laisse pas célébrer
Polanski tranquilles et que ça vous gâche la fête mais derrière vos
jérémiades, ne vous en faites pas : on vous entend jouir de ce que vous
êtes les vrais patrons, les gros caïds, et le message passe cinq sur
cinq : cette notion de consentement, vous ne comptez pas la laisser
passer. Où serait le fun d’appartenir au clan des puissants s’il fallait
tenir compte du consentement des dominés ? Et je ne suis certainement
pas la seule à avoir envie de chialer de rage et d’impuissance depuis
votre belle démonstration de force, certainement pas la seule à me
sentir salie par le spectacle de votre orgie d’impunité.<br />
Il n’y a rien de surprenant à ce que l’académie des césars élise
Roman Polanski meilleur réalisateur de l’année 2020. C’est grotesque,
c’est insultant, c’est ignoble, mais ce n’est pas surprenant. Quand tu
confies un budget de plus de 25 millions à un mec pour faire un
téléfilm, le message est dans le budget. Si la lutte contre la montée de
l’antisémitisme intéressait le cinéma français, ça se verrait. Par
contre, la voix des opprimés qui prennent en charge le récit de leur
calvaire, on a compris que ça vous soûlait. Alors quand vous avez
entendu parler de cette subtile comparaison entre la problématique d’un
cinéaste chahuté par une centaine de féministes devant trois salles de
cinéma et Dreyfus, victime de l’antisémitisme français de la fin du
siècle dernier, vous avez sauté sur l’occasion. Vingt-cinq millions pour
ce parallèle. Superbe. On applaudit les investisseurs, puisque pour
rassembler un tel budget il a fallu que tout le monde joue le jeu :
Gaumont Distribution, les crédits d’impôts, France 2, France 3, OCS,
Canal +, la RAI… la main à la poche, et généreux, pour une fois. Vous
serrez les rangs, vous défendez l’un des vôtres. Les plus puissants
entendent défendre leurs prérogatives : ça fait partie de votre
élégance, le viol est même ce qui fonde votre style. La loi vous couvre,
les tribunaux sont votre domaine, les médias vous appartiennent. Et
c’est exactement à cela que ça sert, la puissance de vos grosses
fortunes : avoir le contrôle des corps déclarés subalternes. Les corps
qui se taisent, qui ne racontent pas l’histoire de leur point de vue. Le
temps est venu pour les plus riches de faire passer ce beau message :
le respect qu’on leur doit s’étendra désormais jusqu’à leurs bites
tachées du sang et de la merde des enfants qu’ils violent. Que ça soit à
l’Assemblée nationale ou dans la culture – marre de se cacher, de
simuler la gêne. Vous exigez le respect entier et constant. Ça vaut pour
le viol, ça vaut pour les exactions de votre police, ça vaut pour les
césars, ça vaut pour votre réforme des retraites. C’est votre
politique : exiger le silence des victimes. Ça fait partie du
territoire, et s’il faut nous transmettre le message par la terreur vous
ne voyez pas où est le problème. Votre jouissance morbide, avant tout.
Et vous ne tolérez autour de vous que les valets les plus dociles. Il
n’y a rien de surprenant à ce que vous ayez couronné Polanski : c’est
toujours l’argent qu’on célèbre, dans ces cérémonies, le cinéma on s’en
fout. Le public on s’en fout. C’est votre propre puissance de frappe
monétaire que vous venez aduler. C’est le gros budget que vous lui avez
octroyé en signe de soutien que vous saluez – à travers lui c’est votre
puissance qu’on doit respecter.<br />
<div class="others">
<span>A lire aussi</span><a href="https://www.liberation.fr/debats/2020/03/01/l-ancienne-academie-en-feu_1780215">L’ancienne académie en feu, par Paul B. Preciado</a></div>
Il serait inutile et déplacé, dans un commentaire sur cette
cérémonie, de séparer les corps de cis mecs aux corps de cis meufs. Je
ne vois aucune différence de comportements. Il est entendu que les
grands prix continuent d’être exclusivement le domaine des hommes,
puisque le message de fond est : rien ne doit changer. Les choses sont
très bien telles qu’elles sont. Quand Foresti se permet de quitter la
fête et de se déclarer <em>«écœurée»</em>, elle ne le fait pas en tant
que meuf – elle le fait en tant qu’individu qui prend le risque de se
mettre la profession à dos. Elle le fait en tant qu’individu qui n’est
pas entièrement assujetti à l’industrie cinématographique, parce qu’elle
sait que votre pouvoir n’ira pas jusqu’à vider ses salles. Elle est la
seule à oser faire une blague sur l’éléphant au milieu de la pièce, tous
les autres botteront en touche. Pas un mot sur Polanski, pas un mot sur
Adèle Haenel. On dîne tous ensemble, dans ce milieu, on connaît les
mots d’ordre : ça fait des mois que vous vous agacez de ce qu’une partie
du public se fasse entendre et ça fait des mois que vous souffrez de ce
qu’Adèle Haenel ait pris la parole pour raconter son histoire d’enfant
actrice, de son point de vue.<br />
<div class="others">
<span>A lire aussi</span> <a href="https://www.liberation.fr/france/2019/11/05/adele-haenel-une-parole-qui-change-la-donne_1761776">Adèle Haenel, une parole qui change la donne</a></div>
Alors tous les corps assis ce soir-là dans la salle sont convoqués
dans un seul but : vérifier le pouvoir absolu des puissants. Et les
puissants aiment les violeurs. Enfin, ceux qui leur ressemblent, ceux
qui sont puissants. On ne les aime pas malgré le viol et parce qu’ils
ont du talent. On leur trouve du talent et du style parce qu’ils sont
des violeurs. On les aime pour ça. Pour le courage qu’ils ont de
réclamer la morbidité de leur plaisir, leur pulsion débile et
systématique de destruction de l’autre, de destruction de tout ce qu’ils
touchent en vérité. Votre plaisir réside dans la prédation, c’est votre
seule compréhension du style. Vous savez très bien ce que vous faites
quand vous défendez Polanski : vous exigez qu’on vous admire jusque dans
votre délinquance. C’est cette exigence qui fait que lors de la
cérémonie tous les corps sont soumis à une même loi du silence. On
accuse le politiquement correct et les réseaux sociaux, comme si cette
omerta datait d’hier et que c’était la faute des féministes mais ça fait
des décennies que ça se goupille comme ça : pendant les cérémonies de
cinéma français, on ne blague jamais avec la susceptibilité des patrons.
Alors tout le monde se tait, tout le monde sourit. Si le violeur
d’enfant c’était l’homme de ménage alors là pas de quartier : police,
prison, déclarations tonitruantes, défense de la victime et condamnation
générale. Mais si le violeur est un puissant : respect et solidarité.
Ne jamais parler en public de ce qui se passe pendant les castings ni
pendant les prépas ni sur les tournages ni pendant les promos. Ça se
raconte, ça se sait. Tout le monde sait. C’est toujours la loi du
silence qui prévaut. C’est au respect de cette consigne qu’on
sélectionne les employés.<br />
Et bien qu’on sache tout ça depuis des années, la vérité c’est qu’on
est toujours surpris par l’outrecuidance du pouvoir. C’est ça qui est
beau, finalement, c’est que ça marche à tous les coups, vos saletés. Ça
reste humiliant de voir les participants se succéder au pupitre, que ce
soit pour annoncer ou pour recevoir un prix. On s’identifie forcément –
pas seulement moi qui fais partie de ce sérail mais n’importe qui
regardant la cérémonie, on s’identifie et on est humilié par
procuration. Tant de silence, tant de soumission, tant d’empressement
dans la servitude. On se reconnaît. On a envie de crever. Parce qu’à la
fin de l’exercice, on sait qu’on est tous les employés de ce grand
merdier. On est humilié par procuration quand on les regarde se taire
alors qu’ils savent que si <a href="https://next.liberation.fr/cinema/2019/09/17/celine-sciamma-peinture-sur-soi_1751876" target="_blank"><em>Portrait de la jeune fille en feu</em></a>
ne reçoit aucun des grands prix de la fin, c’est uniquement parce
qu’Adèle Haenel a parlé et qu’il s’agit de bien faire comprendre aux
victimes qui pourraient avoir envie de raconter leur histoire qu’elles
feraient bien de réfléchir avant de rompre la loi du silence. Humilié
par procuration que vous ayez osé convoquer deux réalisatrices qui n’ont
jamais reçu et ne recevront probablement jamais le prix de la meilleure
réalisation pour remettre le prix à Roman fucking Polanski. <em>Himself.</em> Dans nos gueules. Vous n’avez décidément honte de rien. Vingt-cinq millions, c’est-à-dire plus de quatorze fois le budget des <em>Misérables</em>,
et le mec n’est même pas foutu de classer son film dans le box-office
des cinq films les plus vus dans l’année. Et vous le récompensez. Et
vous savez très bien ce que vous faites – que l’humiliation subie par
toute une partie du public qui a très bien compris le message s’étendra
jusqu’au prix d’après, celui des <em>Misérables</em>, quand vous
convoquez sur la scène les corps les plus vulnérables de la salle, ceux
dont on sait qu’ils risquent leur peau au moindre contrôle de police, et
que si ça manque de meufs parmi eux, on voit bien que ça ne manque pas
d’intelligence et on sait qu’ils savent à quel point le lien est direct
entre l’impunité du violeur célébré ce soir-là et la situation du
quartier où ils vivent. Les réalisatrices qui décernent le prix de votre
impunité, les réalisateurs dont le prix est taché par votre ignominie –
même combat. Les uns les autres savent qu’en tant qu’employés de
l’industrie du cinéma, s’ils veulent bosser demain, ils doivent se
taire. Même pas une blague, même pas une vanne. Ça, c’est le spectacle
des césars. Et les hasards du calendrier font que le message vaut sur
tous les tableaux : trois mois de grève pour protester contre une <a href="https://www.liberation.fr/reforme-des-retraites,101176" target="_blank">réforme des retraites</a>
dont on ne veut pas et que vous allez faire passer en force. C’est le
même message venu des mêmes milieux adressé au même peuple : «Ta gueule,
tu la fermes, ton consentement tu te le carres dans ton cul, et tu
souris quand tu me croises parce que je suis puissant, parce que j’ai
toute la thune, parce que c’est moi le boss.»<br />
Alors quand Adèle Haenel s’est levée, c’était le sacrilège en marche.
Une employée récidiviste, qui ne se force pas à sourire quand on
l’éclabousse en public, qui ne se force pas à applaudir au spectacle de
sa propre humiliation. Adèle se lève comme elle s’est déjà levée pour
dire voilà comment je la vois votre histoire du réalisateur et son
actrice adolescente, voilà comment je l’ai vécue, voilà comment je la
porte, voilà comment ça me colle à la peau. Parce que vous pouvez nous
la décliner sur tous les tons, votre imbécillité de séparation entre
l’homme et l’artiste – toutes les victimes de viol d’artistes savent
qu’il n’y a pas de division miraculeuse entre le corps violé et le corps
créateur. On trimballe ce qu’on est et c’est tout. Venez m’expliquer
comment je devrais m’y prendre pour laisser la fille violée devant la
porte de mon bureau avant de me mettre à écrire, bande de bouffons.<br />
<div class="others">
<span>A lire aussi</span> <a href="https://next.liberation.fr/cinema/2020/02/29/cesars-le-changement-c-est-pas-maintenant_1780107">Césars : le changement, c’est pas maintenant</a></div>
Adèle se lève et elle se casse. Ce soir du 28 février on n’a pas
appris grand-chose qu’on ignorait sur la belle industrie du cinéma
français par contre on a appris comment ça se porte, la robe de soirée. A
la guerrière. Comme on marche sur des talons hauts : comme si on allait
démolir le bâtiment entier, comment on avance le dos droit et la nuque
raidie de colère et les épaules ouvertes. La plus belle image en
quarante-cinq ans de cérémonie – Adèle Haenel quand elle descend les
escaliers pour sortir et qu’elle vous applaudit et désormais on sait
comment ça marche, quelqu’un qui se casse et vous dit merde. Je donne
80% de ma bibliothèque féministe pour cette image-là. Cette leçon-là.
Adèle je sais pas si je te <em>male gaze</em> ou si je te <em>female gaze</em> mais je te <em>love gaze </em>en
boucle sur mon téléphone pour cette sortie-là. Ton corps, tes yeux, ton
dos, ta voix, tes gestes tout disait : oui on est les connasses, on est
les humiliées, oui on n’a qu’à fermer nos gueules et manger vos coups,
vous êtes les boss, vous avez le pouvoir et l’arrogance qui va avec mais
on ne restera pas assis sans rien dire. Vous n’aurez pas notre respect.
On se casse. Faites vos conneries entre vous. Célébrez-vous,
humiliez-vous les uns les autres tuez, violez, exploitez, défoncez tout
ce qui vous passe sous la main. On se lève et on se casse. C’est
probablement une image annonciatrice des jours à venir. La différence ne
se situe pas entre les hommes et les femmes, mais entre dominés et
dominants, entre ceux qui entendent confisquer la narration et imposer
leurs décisions et ceux qui vont se lever et se casser en gueulant.
C’est la seule réponse possible à vos politiques. Quand ça ne va pas,
quand ça va trop loin ; on se lève on se casse et on gueule et on vous
insulte et même si on est ceux d’en bas, même si on le prend pleine face
votre pouvoir de merde, on vous méprise on vous dégueule. Nous n’avons
aucun respect pour votre mascarade de respectabilité. Votre monde est
dégueulasse. Votre amour du plus fort est morbide. Votre puissance est
une puissance sinistre. Vous êtes une bande d’imbéciles funestes. Le
monde que vous avez créé pour régner dessus comme des minables est
irrespirable. On se lève et on se casse. C’est terminé. On se lève. On
se casse. On gueule. On vous emmerde.<br />
<span class="authors">
<span class="author">
<a href="https://www.liberation.fr/auteur/4203-virginie-despentes">Virginie DESPENTES romancière</a>
</span>
</span>
</div>
</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-30569289220926505092020-02-24T20:38:00.001+01:002020-02-24T20:38:11.007+01:00Municipales: citoyennisme, municipalisme ou communalisme? <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="col-left fractal-desktop fractal-10-desktop collapse-7-desktop fractal-tablet fractal-6-tablet collapse-4-tablet">
<h1 class="title">
<span style="font-size: small;"><a href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA" target="_blank">Blog Mediapart</a></span></h1>
Par <a class="subscriber" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier" rel="author">Pascale Fautrier</a><ul class="info">
<li>
Blog :
<a href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog">Les rouges maintenant</a>
</li>
</ul>
<div class="introduction">
Un article inédit de Floréal Roméro fait le point sur
les «listes citoyennes», dont certaines s'inspirent du municipalisme
libertaire de Murray Bookchin mis en oeuvre au Rojava. La Commune des
communes de Commercy a ouvert le débat le 18 janvier, et les 15-16
février un Institut communaliste a été fondé à Ste-Foy-la-Grande. Le
collectif Faire commune se réclame également du communalisme.
</div>
</div>
<div class="col-right aside-region fractal-desktop fractal-10-desktop collapse-3-desktop fractal-tablet fractal-6-tablet collapse-2-tablet tools-social is-on-top">
<div class="l-wrapper">
<div class="accur8-hidden-mobile tools-social-container" id="menuOutilsTopEl">
<ul class="l-45">
<li class="favorite" data-smarttag-chapter1="blog" data-smarttag-chapter2="municipales_citoyennisme_municipalisme_ou_communalisme" data-smarttag-name="favori_haut" data-smarttag-wait-for-programmatically-click="" data-smarttag=""><span>Favori</span></li>
<li class="recommend" data-smarttag-chapter1="blog" data-smarttag-chapter2="municipales_citoyennisme_municipalisme_ou_communalisme" data-smarttag-name="recommander_haut" data-smarttag-wait-for-programmatically-click="" data-smarttag="">
<span>Recommander</span></li>
<li class="alert" data-smarttag-chapter1="blog" data-smarttag-chapter2="municipales_citoyennisme_municipalisme_ou_communalisme" data-smarttag-name="alerter_haut" data-smarttag-type="action" data-smarttag-wait-for-programmatically-click="" data-smarttag="">
<a class="alert-content" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme/alerter" rel="nofollow">
Alerter
</a>
</li>
<li class="print" data-smarttag-chapter1="blog" data-smarttag-chapter2="municipales_citoyennisme_municipalisme_ou_communalisme" data-smarttag-name="impression_haut" data-smarttag-type="action" data-smarttag-wait-for-programmatically-click="" data-smarttag=""><a class="print-content" href="https://www.mediapart.fr/tools/print/856878" rel="noopener noreferrer" target="_blank">
Imprimer
</a></li>
</ul>
<ul class="l-55 share-social-box">
<li class="facebook" data-smarttag-chapter1="facebook" data-smarttag-name="partage_haut" data-smarttag-type="exit" data-smarttag-wait-for-programmatically-click="" data-smarttag="">
<a class="new-window" href="https://www.facebook.com/sharer.php?u=https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?utm_source=facebook%26utm_medium=social%26utm_campaign=Sharing%26xtor=CS3-66">
<svg aria-hidden="true" height="18" viewbox="0 0 18 18" width="18" xmlns="http://www.w3.org/2000/svg"></svg></a></li>
</ul>
</div>
</div>
</div>
<div class="sub-header-article accur8-desktop accur8-tablet">
<div class="col-right aside-region fractal-desktop fractal-10-desktop collapse-3-desktop fractal-tablet fractal-6-tablet collapse-2-tablet tools-social is-on-top">
<div class="l-wrapper">
<div class="accur8-hidden-mobile tools-social-container" id="menuOutilsTopEl">
<ul class="l-55 share-social-box">
<li class="twitter" data-smarttag-chapter1="twitter" data-smarttag-name="partage_haut" data-smarttag-type="exit" data-smarttag-wait-for-programmatically-click="" data-smarttag=""><a class="new-window" href="https://twitter.com/share?url=https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?utm_source=twitter%26utm_medium=social%26utm_campaign=Sharing%26xtor=CS3-67&text=Municipales%3A%20citoyennisme%2C%20municipalisme%20ou%20communalisme%3F,%20par%20@fautrier%20via%20@MediapartBlogs">
<span>Tweet</span>
</a>
</li>
</ul>
</div>
</div>
</div>
</div>
<ul class="sub-menu is-on-top js-typo-menu sub-menu-club">
<li class="comments">
<a href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme/commentaires">
<span>9 commentaires</span>
</a>
</li>
<li>
<span>11 recommandés</span>
</li>
<li><ul>
<li><br /></li>
</ul>
</li>
</ul>
<div class="accur8-desktop accur8-tablet accurWidth-desktop accurWidth-tablet">
<div class=" col-left fractal-desktop fractal-10-desktop collapse-7-desktop fractal-tablet fractal-6-tablet collapse-4-tablet ">
<div class="content-article">
<b>MUNICIPALES : citoyennisme, municipalisme et communalisme?</b><br />
<div class="right">
<b>« A rio revuelto, ganancia de pescadores »</b></div>
<div class="right">
<i>(Proverbe espagnol signifiant que les pêcheurs profitent toujours de l´eau trouble) </i></div>
<br />
Bien définir les termes va au-delà du simple exercice sémantique. La
confusion comme passage obligé, s´avère salutaire dans des situations
données, inattendues, à condition, l´éclairage venantt à manquer, de
prendre le temps d´ôter nos œillères et de comprendre. Pour peu qu´elle
soit entretenue voire alimentée, la confusion devient confusionnisme et
condamne toute lucidité. Les trois termes faisant l´objet de cet article
sont caractéristiques de la confusion qui règneà l´heure où en France
tous les regards politiques confondus se focalisent sur les prochaines
élections municipales des 15 et 22 mars 2020. Plus que jamais un nombre
important de « listes citoyennes » vont se présenter et nombre
d´entre-elles se revendiquant du municipalisme. Mais quel lien entre ces
listes citoyennes, ce municipalisme déjà mis en place dans certaines
villes comme Barcelone, et Murray Bookchin, le penseur de l´écologie
sociale et du municipalisme libertaire ou communalisme ? Difficile d´y
voir clair lorsqu´un éventail aussi large de trajectoires politiques
s´en réfère, allant du mensuel libertaire « Silence » aux « GAMES »
(Groupes d’Action Municipalistes Ecologistes et Sociaux), proches de
« Europe Ecologie – Les Verts » en passant par Pablo Servigne,
théoricien de la collapsologie, « Extinction Rebellion », et
l’« Institut de la Concertation et de la Participation Citoyenne ». Pour
bien comprendre il convient de prendre un certain recul historique.<br />
<b> I. Le rôle du citoyennisme </b><br />
La dernière contradiction du capitalisme, mettant en péril le monde
sur lequel il règne en maître a déclenché des luttes contre la prédation
généralisée du monde. Cette lutte écologique, tout comme la lutte de
classe qui la précède, contient tout un potentiel de prise de
conscience. Mais celle-ci ne débouche pas forcément sur un projet
collectif émancipateur : certains pensent qu’elle rend obsolète la
lutte des classes et la volonté d’abolir le capitalisme, d’autres non.
Ainsi les environnementalistes qui s´opposent à la dévastation sans en
chercher l´origine, ou des écologies carrément réactionnaires comme l´
« écologie profonde »<i>,</i> mystique, <span><a class="external" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Malthusianisme" target="_blank">malthusienne</a></span>,
misanthrope, et même au-delà, ou bien « localiste », qui exclut les
« nomades » et se base sur la devise « la terre ne ment pas » du
maréchal Pétain. D’autre part se coule à merveille dans l´idéologie
dominante, toute la mouvance du « New Green Deal »<i>, </i>soit du
capitalisme vert qui est à l’origine des COP et qui prétend arracher le
monopole aux multinationales de l´énergie carbonée. La devise resterait
la même : « croître ou mourir »<a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftn1" target="_blank"><sup>[1]</sup></a> mais avec des technologies soi-disant moins polluantes et avec davantage de « consentement populaire ».<br />
Mais voilà, à qui revient-il d´appliquer politiquement ces mesures ?
La droite néolibérale a trop de compromis avec les multinationales
« carbonées » et au nom d´une quelconque urgence, elle pourrait fort
bien passer la main à son extrême. La gauche sociale-démocrate n´en
finissant pas de ramer dans le sens du courant imprimé par la dynamique
du capital, sa crédibilité s´en trouve fort menacée. Arrivée un jour
dans la mer de la consommation, à bord du bateau Croissance, empêtrée
dans le marasme économicopolitique de ce siècle, sans aucun résultat
tangible quant à ses prétentions de redistribution des richesses et sans
horizon à courte, moyenne ou longue échéance, son cycle s´achève.<br />
La classe moyenne née de ses relations intimes avec le capital, se
voyant menacée dans sa position sociale, semble avoir pris le relai du
prolétariat avec le citoyennisme, comme force de pression dans la rue.
Ce fut le cas lors des printemps arabes, du 15M des Indignés en Espagne,
de Nuit Debout en France, d´Occupy Wall Street aux USA. Sans parvenir
encore à se « mobiliser comme si nous étions en état de guerre » comme
le suggère Stiglitz, ce mouvement fait toutefois écho à l´appel de ces
économistes « progressistes »<a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftn2" target="_blank"><sup>[2]</sup></a>.<br />
Frédéric Lordon va jusqu´à dire très justement que le citoyennisme «
débat pour débattre, mais ne tranche rien, ne décide rien et surtout ne
clive rien. Une sorte de rêve démocratique cotonneux précisément conçu
pour que rien n’en sorte. ». Il « condamne pour des décennies toute
expérience de gauche ». Mais pour ce même Lordon, refait alors surface
l´appel à l´insurrection et le mythe du « Grand Soir ». Renaît de ses
cendres le fantôme bolchévique affublé d’oripeaux citoyennistes ou
« souverainistes » , prônant unEtat fort, protectionniste et
nationaliste<a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftn3" target="_blank"><sup>[3]</sup></a>.<br />
Dans tous les cas, l´appel à la mobilisation citoyenne vise à la
constitution d´une masse critique, une pression pour forcer des
politiques réformistes ou révolutionnaires dans les institutions d´un
Etat plus ou moins fort selon le scénario.<br />
<br />
<b>II - Le Municipalisme, dernier avatar de la social-démocratie</b><br />
<ol>
<li>De la théorie municipaliste</li>
</ol>
Le Municipalisme pousse un peu plus loin la logique citoyenniste,
argumentant qu´être citoyen et citoyenne ne peut se limiter au simple
utilitarisme, celui de faire pression sur les élus. Le propos étant de
s´investir directement, de participer collectivement dans les
Institutions de l´Etat mais en les prenant à leur base, la Municipalité.
Pour bien comprendre ce municipalisme, à ne pas confondre avec le
« municipalisme libertaire » ou « communalisme », il convient d´aller
au-delà de ce qu´il affiche.<br />
Sans douter de la bonne foi des auteures, la préface du « Guide du Municipalisme<a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftn4" target="_blank"><sup>[4]</sup></a> »
annonce bien sa couleur…délavée. Il est rédigé par Elisabeth Dau –
Mouvement Utopia & Commons Polis et Charlotte Marchandise – Maire
adjointe à Rennes et candidate citoyenne à l’élection présidentielle en
2017 (LaPrimaire.org). (/Démarche pour le moins étonnante pour une
partisane du municipalisme). Il se réfère tour à tour à la Commune de
Paris, à l´anarchisme, au féminisme, au mouvement zapatiste, au
confédéralisme démocratique du Rojava, à la Zad de NDDL et même à Murray
Bookchin, tout en prenant bien soin de ne pas égratigner le cœur-même
du problème : l´économie capitaliste. Comment peut-on dans ces
conditions parler de « passer du je au nous » de la « réappropriation du
commun », de la « féminisation du politique » ? Comme s´il suffisait de
féminiser la politique et pourquoi pas l´économie ou l´armée… Au lieu
d´une remise en cause de l´économie il s´agit bien de mieux s´en servir.
Pour ce faire il sera fait appel aux citoyens pour un « budget
participatif » chargé de dynamiser tour à tour « l´économie circulaire »
du tout recyclable, « l´économie sociale et solidaire »<a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftn5" target="_blank"><sup>[5]</sup></a>. Nous sommes bien là dans une parfaite continuité citoyenniste et toujours en pleine utopie libérale.<br />
2. Tout commence à Barcelone<br />
Avant 2015 Ada Colau est salariée d´une ONG <b>(</b><b>Observatori de Drets Econòmics Socials i Culturals</b><b>)</b> financée par l´ancien maire de Barcelone Xavier Trias et porte-parole de la <span><a class="external" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Plateforme_des_victimes_du_cr%C3%A9dit_hypoth%C3%A9caire" target="_blank">Plateforme des victimes du crédit hypothécaire</a></span>
(PAH). Dans un contexte d’abstention électorale généralisée et de
défiance à l’égard de la politique, en tant que féministe, en pleine <span><a class="external" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulle_immobili%C3%A8re_espagnole" target="_blank">crise immobilière espagnole</a></span>,
elle incarne bien la figure populiste. Le manque de programme politique
propre des Indignés (15M), leur inconsistance et leur impatience
favorisèrent tout autant l´irruption de Podemos que celle du
Municipalisme. Avec l´appui des mouvements sociaux, Ada Colau remporte
les élections municipales à Barcelone et en devient Maire, en mai 2015.<br />
L´argument central de sa campagne électorale et de son parti,
« Barcelona en Comú », proche de Podemos, comme par la suite à Madrid,
Cádiz, Zaragoza, La Coruña, en Espagne et Grenoble en France, étant que
les dispositifs citoyens au niveau municipal, présentent un double
atout, celui de rompre avec la reproduction des élites tout en associant
des « profanes », préalablement formés, non pas simplement au processus
de décision, mais à l’élaboration des solutions. Sauf que ces solutions
sont circonscrites dans les institutions de l´Etat pour faire
fructifier le Capital, même tout au bas de sa pyramide car nous
sommes-là au cœur même du capitalisme. « Le capitalisme contemporain et
ses multinationales n´ont que faire de nos préoccupations communales,
départementales, régionales, voire nationales […] Voilà pourquoi dans ce
nouveau puzzle administratif, si approximatif et laborieux à première
vue, la pièce décisive, appelée à donner sa réelle cohésion à
l´ensemble, c´est la métropole. »<a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftn6" target="_blank"><sup>[6]</sup></a>
Autrement dit, comment gérer une ville voire une mégapole dans
l´efficience et la concurrence avec d´autres mégapoles, sans booster les
affaires, avec tout ce que cela entraine comme conséquences sociales
d´exclusion, de précarité, de gigantisme et centralisaltion et de
gestion des désastres écologiques ? Par ailleurs « Le pouvoir actuel ne
se définit pas par ses institutions politiques mais par ses
infrastructures » […] Contre ce pouvoir très matériel, il est devenu
sans conséquence de se tourner vers les symboles représentatifs. C´est
du côté de l´ingénierie, de l´aménagement du territoire, du design des
réseaux qu´il faut regarder pour comprendre ce à quoi nous avons à
faire. »<a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftn7" target="_blank"><sup>[7]</sup></a>
Dans ces conditions, parler d´élargir le cercle de sa gestion en
« rompant la reproduction des élites », ou de stimuler « la
participation citoyenne à l´élaboration des solutions », nous semble
pour le moins totalement déplacé.<br />
Que peut-on espérer de ce fourre-tout, de ce manque de cohérence
analytique ? A quoi bon s´engouffrer dans ce labyrinthe d´inconséquences
pratiques au point de nous ôter toute capacité constructive autonome
dans tous les domaines de la vie, voire toute espérance? A ces
questions, l´histoire récente et présente ne laisse aucun doute quant à
la réponse, malgré les mirages que l´on place tels des écrans de
l´illusion entre les aspirations personnelles et collectives et la
réalité que l´on s´obstine à ne pas voir.<br />
3. La pratique sociale et écologique du Municipalisme<br />
Aux élections municipales suivantes, le 19 Juin 2019 Ada Colau, est
réélue Maire grâce aux votes de Manuel Valls. A l´image de ce dernier
lorsqu´il exerça de Ministre de l´Intérieur en France, Ada Colau dans
cette « ville sans peur », cette « ville refuge », continue à réprimer
les revendeurs ambulants immigrés<a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftn8" target="_blank"><sup>[8]</sup></a>.
De même, les grèves sont réprimées, comme celle du métro en février
2016 ou contre la privatisation des services publics municipaux<a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftn9" target="_blank"><sup>[9]</sup></a>.
Nous pourrions ainsi continuer à épingler les contradictions du
Municipalisme dans le domaine du social mais nous relevons ces mêmes
contradictions en matière d´écologie. Repsol la multinationale du
pétrole en Espagne a reçu un prix d'une ONG britannique pour sa lutte
contre le changement climatique et c´est cette même ONG qui a placé le
gouvernement d'Ada Colau en tête d'un classement des villes dans la
lutte contre le changement climatique La "Zone à Faibles Émissions" de
Barcelone ne vise pas à changer le modèle prédominant de mobilité
privée, mais plutôt à constituer une première étape vers la
transformation du parc automobile à essence en un parc de voitures
électriques et renouvelables<a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftn10" target="_blank"><sup>[10]</sup></a>.
Cette mesure entrée en vigueur le 1er janvier interdit, selon les
calculs, l'entrée de quelque 50 000 véhicules considérés comme très
polluants. Si cette mesure ne suffit pas à réduire la pollution, Ada
Colau a l'intention d'appliquer un péage pour empêcher l´entrée de 125
000 véhicules dans Barcelone. Soit les voitures des moins fortunés. Et
dans le même temps l'état des trains locaux est assez lamentable, avec
des retards quotidiens et des fréquences très espacées aux heures de
pointe. L'entrée de Barcelone en Cómú dans le gouvernement de la mairie
n'a pas été un tournant dans l'augmentation du nombre des touristes
usagers des bateaux de croisière. Au contraire, au cours des cinq
dernières années, les chiffres ont continué à augmenter. Et ce, en
partie grâce à l'accord que Sixte Cámbra, l'ancien directeur du port de
Barcelone, et Ada Colau ont signé pour la construction de 3 nouveaux
terminaux de macro-croisières qui permettront d'atteindre 5 millions de
croisiéristes par an. Or, un bateau de croisière de luxe émet 10 fois
plus d'oxyde de soufre que les 260 millions de voitures qui existent
dans toute l'Europe. Et les 15 plus grands navires émettent à eux seuls
autant de pollution que 760 millions de voitures. L'année dernière, la
ville de Barcelone a reçu pas moins de 867 bateaux de croisière. Si l'on
ajoute à cela la précarité du travail des travailleuses dont le salaire
de misère est inférieur à 600 euros et les avantages fiscaux et les
aides des administrations publiques, on peut comprendre un peu mieux les
milliards de bénéfice dont les compagnies maritimes font état chaque
année et donc la ville d Barcelone. Mais « Barcelona en Comú » ne
détient pas à elle seule le monopole des contradictions du municipalisme
issu du citoyennisme en Espagne et dans le monde.<br />
Nous pourrions continuer égrener tous les échecs de ces
municipalismes affichés comme modèles dans ce guide. Ce fut le cas à
Cadix avec la décision prise par le Maire de vendre des corvettes
militaires à l´Arabie Saoudite, les scandales immobiliers et
anti-migrants à Madrid. En France, le guide du municipalisme nous fait
miroiter Paris et Grenoble. Pour la première, est-il besoin de s´y
attarder ? Pour la seconde, on ne peut nier l´efficience des politiques
exemplaires pour le New Green Deal qui vient, celles de son maire Eric
Piollé pour rendre sa ville plus propre et « écologique ». Ainsi
Grenoble joue un rôle pionnier et répond tout à fait aux critères de la
« green economy », avec une pépinière d´industries de pointe dans de
vastes domaines comme les nanotechnologies par exemple ou les
biotechnologies, au point de s´être gagné la qualification de « Silicon
Valley à la française ». Quant au municipalisme, l´échec y est flagrant
puisque les mouvements sociaux, qui appuyèrent la candidature
municipaliste, se sont vus totalement trahis. « Cette mairie a refusé le
rapport de force avec l’État et la préfecture en s’appuyant sur les
mouvements sociaux pour protester contre l’austérité. Ils ont préféré
faire de l’austérité. C’est une trahison comme en 1981 ou en Grèce avec
Tsipras »<a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftn11" target="_blank"><sup>[11]</sup></a>, tranche sans nuances Raphaël du DAL (Droit Au Logement).<br />
4. Alerte à l´échec<br />
D´après Isabelle Dau et Charlotte Marchandise :<i> « Gouverner en obéissant »,</i> est<i>
intitulé du code éthique de la plateforme citoyenne de Barcelona En
Comú, repris de la devise zapatiste [« Mandar obedeciendo »]. </i><br />
Un propos plutôt indignant que cette référence zapatiste, car á qui
obéit-on dans une Smart City ? Dans la liste de ces « villes
connectées », Barcelone y figure comme seconde « Ville intelligente »<a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftn12" target="_blank"><sup>[12]</sup></a>.<br />
Finalement le municipalisme à la « Barcelona en Comú » avec
l´extension de l´usage du numérique pour « les prises de décision en
commun »<a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftn13" target="_blank"><sup>[13]</sup></a>,
tout comme celui de Grenoble, est tout à fait soluble avec le
capitalisme moderne à la sauce Rifkin : « La gouvernance de la ville
multipolaire est complexe. Il s’agit maintenant de gouverner à distance,
d’influencer plutôt que diriger (Epstein, 2005). Le pouvoir y est
distribué entre au moins quatre types d’acteurs : les décideurs centraux
(de niveau étatique ou territorial), les décideurs locaux (élus), les
acteurs associatifs, et les acteurs privés détenteurs de capitaux ».<a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftn14" target="_blank"><sup>[14]</sup></a><br />
Plus que jamais un nombre important de « listes citoyennes » vont se
présenter pour les prochaines municipales et nombre d´entre-elles se
revendiqueront du municipalisme. Corinne Morel Darleux (voir site
Reporterre du 15 février 2020) ne devrait pas douter « des chances des
candidats sincères de percuter le système à travers les urnes et ses
règles du jeu édictées par les pouvoirs dominants. » ; pourtant il est
plus que temps de s´apercevoir que cette logique est une voie sans
issue. Pas plus qu´elle, nous ne voulons « hiberner » ; mais prétendre
vouloir « vider L´Etat » ; ou mobiliser les institutions municipales de
l´Etat contre lui-même est tout aussi vain que de vouloir qu’une
multinationale agisse contre la finance. Renouveler ces pratiques avec
de nouvelles fioritures rhétoriques du style « avoir un pied dedans et
un pied dehors » du système, c´est ne pas vouloir tirer le bilan des
expériences passées. Bien avant le municipalisme, et avec un potentiel
bien supérieur, « Die Grünen » en Allemagne et avant eux encore, le
« Rassemblement des Citoyens et Citoyennes de Montréal »<a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftn15" target="_blank"><sup>[15]</sup></a>,
nous ont montré l´échec de ces pratiques collaborationnistes. Ce n´est
assurément pas ainsi que l´on sortira du capitalisme. La seule fonction
à laquelle on peut aspirer dans le cadre parlementaire élargi des
municipalités de l´Etat, c'est bien celui de substitut à la
social-démocratie désormais révolue et de cogestion la catastrophe qui
vient.<br />
Je ferai volontairement abstraction de ces « mouches du coche », ces
noms qui reviennent partout au bas des multiples appels à s´emp<br />
<div class="media media-align-center media-image format-33-pcent">
<img alt="Commune des communes 18 janvier Commercy" class="preview" src="https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2020/02/23/a-commune-des-communes-18-janvier-commercy-82772105-178740390169742-4972122225118281728-o.jpg?width=547&height=208&width_format=pixel&height_format=pixel" title="Commune des communes 18 janvier Commercy" /> <span class="legend">Commune des communes 18 janvier Commercy</span> </div>
arer
du local et refondre la démocratie. Méfions-nous seulement de celles
et ceux qui vendent des solutions « clé en main » au nom de la
« belle », « heureuse » ou autre « curieuse démocratie ».
Tout au bout de ces échecs, comme nous le rappelle Pinar Selek,
« L´impuissance convertit l´expérience personnelle ou collective en
résignation ».<br />
<br />
<b>III- Le municipalisme libertaire ou communalisme</b><br />
Avoir une capacité analytique suffisance et une grande cohérence
telles que les présente Bookchin ne relève pas « du cynisme de la pureté
ou du <span><a class="external" href="https://expansive.info/Defaire-le-radicalisme-rigide-1364" target="_blank">radicalisme rigide</a></span>”,
comme le prétend Corinne Morel Darleux. Le cynisme consiste plutôt à
fragmenter et détourner la grande cohérence de la pensée de Bokkchin
tout en s´en réclamant.<br />
Pourtant, comme le souligne fort bien Elias Boisjean dans « Le moment
communaliste ? » (Ballast le 11/2/2019) : « L’entreprise communaliste
ne souffre d’aucune équivoque sitôt qu’on lit l’auteur avec le soin
nécessaire : abolition du capitalisme, des classes sociales, du
critérium de la croissance, de l’État, de la police, de l’armée, de la
propriété privée des moyens de production, des hiérarchies au sein de
l’espèce humaine (de genre et de race) et de la domination de cette
dernière sur l’ensemble du monde animal et végétal. Il y a fort à parier
que des espaces de dialogue « participatifs », « concertés » et, pour
les plus ambitieux d’entre eux, « éthiques » n’y suffiront pas. Pas plus
que l’économie sociale et solidaire, commerce équitable et les seuls
circuits courts coopératifs chers à nos municipalistes ».<br />
C´est pour cela que nous devons penser son œuvre, la poursuivre et
l´actualiser comme tout partisan de l´écologie sociale et du
communalisme. Le communalisme (ou municipalisme libertaire) propose par
un processus révolutionnaire social et écologique, de<i> « </i>remplacer l’État, l’urbanisation, la hiérarchie et le capitalisme par des institutions de démocratie directe et de coopération<i> </i>».
Oublier une seule de ces dimensions, ou se réclamer de Bookchin en
piochant de ci, de là dans son œuvre alors que l´on pratique le
parlementarisme, revient à usurper son nom et sa pensée, et à la mettre
au service de l´erreur persistante de la social-démocratie.<br />
Le pari auquel nous devons nous affronter exige de nous, bien plus de
courage et de réflexion que suivre des pistes toutes tracées par le
parlementarisme qu´il se situe dans des limites nationales et
internationales comme dans celles des villes-entreprises. <br />
Nous nous sommes face à un défi auquel jamais l´humanité ne s´est
trouvée confrontée auparavant. Il est essentiellement de nature sociale
et écologique à l´heure ou huit personnes sur la planète possèdent
autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale et que
nous sommes au bord d´un triple effondrement généralisé, écologique,
énergétique et alimentaire.<br />
Si nous considérons le capitalisme comme ce qu´il est : un
gigantesque incendie rampant qui ravage implacablement et
systématiquement le monde, aurait-on l´idée de l´éteindre avec un
vaporisateur en plastique ridiculement vert ? Et pourtant c´est bien ce
que se proposent ces municipalismes, ces auto-proclamées « villes
rebelles » qui n´ont de rebelles que le nom. Il suffit de s´y rendre, de
parler avec ses habitants pour se rendre compte que très peu de choses
ont changé et surtout, rien qui dénote le moindre enthousiasme
populaire.<br />
Un incendie de la taille de celui qui a ravagé l´Australie, ne se
combat pas dans et par le feu lui-même. C´est une tentative vouée à
l´échec que celle de demander aux citoyennes et citoyens de s´impliquer
pour diminuer l´ampleur des foyers (les métropoles) en essayant de les
contrôler. D´agir ainsi nous participerions bien plus à sa propagation.<br />
De là l´incohérence de ces initiatives qui confondent les citoyens en
les invitant à se rendre maîtres de leur destin par une participation,
voire une autogestion, du désastre nommé capitalisme.<br />
On ne construit pas dans un moule pas plus qu´on ne s´y construit.
Une fois dans le moule, on est obligé de s´y plier, de s´y conformer ;
au mieux on l´aménage avec plus ou moins de succès mais toujours pour
reproduire la même chose : de l´aliénation et de la destruction, ici ou
là-bas.<br />
Alors il nous revient de briser le moule. En excluant toute alliance
avec un quelconque parti, utilisons donc les élections, si l´on en voit
la nécessité pour développer nos assemblées décisionnelles en parallèle
de l´Etat. Soyons conscients qu´il n´existe pas de miracle électoral.
Son utilisation doit répondre non pas à une pratique systématique en
tout lieu mais à une stratégie locale réfléchie dans une construction
plus vaste d´un monde pluriel. <br />
Nous nous devons de construire autre chose de tout à fait différent,
dans le politique comme fédérateur du social dans ses luttes et ses
alternatives et avec le monde naturel dont nous sommes partie prenante.
Il nous revient, à nous d´ouvrir des brèches en créant d´autres modes de
vie, d´autres modes de relations entre nous et avec les autres êtres
vivants, qui soient déterminés non par la recherche du profit mais pour
nos besoins réels et par nos propres décisions collectives.<br />
Si notre lieu d´action est la ville il nous faudra établir tout de
suite des liens étroits avec la campagne et entamer stratégiquement une
décentralisation. Gardons toujours en vue l´objectif, celui de la mise
en œuvre d´un mouvement général d´écologie sociale, de collectivités
humaines fédérées et confédérées, intégrées dans nos milieux naturels.
Il s´agit bien de stimuler la confluence entre les luttes et les
alternatives, afin qu´elles se complémentent, se renforcent et se
saisissent du politique comme agent fédérateur en commençant par le
local, et en s´articulant territorialement et internationalement. Cette
tâche répond à une nécessité vitale et à la fois correspond à un immense
besoin enfoui en nous, celui de créer du politique et du social au-delà
du mur de la représentativité politique,qui bouche l´horizon de notre
imaginaire.<br />
Ce mur tombé, nous serons en mesure de développer ce qui importe le
plus comme créer de la valeur d´usage contre la valorisation de la
valeur, contre la marchandise. Nous allons construire du commun, ce
mouvement riche d´une culture nouvelle, capable de créer du faire, du
labeur contre le travail, de la diversité en empathie entre les humains
et de ces derniers avec le monde du vivant. Nous creuserons un pays
dans le pays et nous nous émanciperons collectivement car la lutte pour
arrêter de créer du capital est aussi une lutte contre notre dépendance
au capital et contre notre subordination àp ses politiques. C´est alors
que nous entrerons dans ce monde nouveau qui contient d´innombrable
mondes vibrants de diversités, de vie et de joie dans le partage.<br />
C´est cela l´essence du communalisme.<br />
<b>Floréal M. Romero, le 17-02-2020</b><br />
Auteur de « Agir ici et maintenant. Penser l´écologie sociale de
Murray Bookchin », Les éditions du Commun, Octobre 2019, et avec Vincent
Gerber : « Murray Bookchin et l´écologie sociale libertaire » Editions
du passager clandestin, collection les précurseurs de la décroissance.
Octobre 2019<br />
Page facebook de l’institut communaliste nouvellement créé : <span><a class="external" href="https://www.facebook.com/groups/2535759586491839/" target="_blank">https://www.facebook.com/groups/2535759586491839/</a></span><br />
Site de Faire commune : <span><a class="external" href="http://fairecommune.mystrikingly.com/" target="_blank">http://fairecommune.mystrikingly.com/</a></span><br />
Pour un reportage sur La Commune des communes qui s’est tenue à Commercy le 18 janvier sur le site de Faire commune : <span><a class="external" href="http://fairecommune.mystrikingly.com/blog/premiere-commune-des-communes-a-commercy?fbclid=IwAR15EulcMgsE7BbRQeZCGBuNl95pbiSkIhuv2vzP-t_mwwcCOjfuFDKDrwI" target="_blank">http://fairecommune.mystrikingly.com/blog/premiere-commune-des-communes-a-commercy?fbclid=IwAR15EulcMgsE7BbRQeZCGBuNl95pbiSkIhuv2vzP-t_mwwcCOjfuFDKDrwI</a></span><br />
Et également ce petit film : <span><a class="external" href="https://www.youtube.com/watch?v=NNSnt6Hzh-U&fbclid=IwAR3LiO3grL3Wh01pSTUd5_5Fe0E31pHwAfXVIT_yJ3HUWRxKBSS8ud83mnI" target="_blank">https://www.youtube.com/watch?v=NNSnt6Hzh-U&fbclid=IwAR3LiO3grL3Wh01pSTUd5_5Fe0E31pHwAfXVIT_yJ3HUWRxKBSS8ud83mnI</a></span><br />
Voir aussi : <span><a class="external" href="https://www.revue-ballast.fr/le-moment-communaliste/" target="_blank">https://www.revue-ballast.fr/le-moment-communaliste/</a></span><br />
NOTES :<br />
<span class="petite-police"><a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftnref1" target="_blank">[1]</a>
Voir dans Reporterre du 7 décembre 2019, l´intéressante entrevue
d’Hervé Kempf de 46 minutes autour des inégalités et des mesures
proposées par Piketty dans son livre « Capitalisme et idéologie » pour
les réduire, en tenant compte des enjeux écologiques.</span><br />
<span class="petite-police"><a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftnref2" target="_blank">[2]</a>
Si Thomas Piketty attend des réformes qu´il propose, un élargissement
des facultés de participation des couches populaires à la démocratie
représentative, Stiglitz en appelle directement à la mobilisation
citoyenne au point d´encourager les indignés du 15M .Voir article de El
País du 26 Juillet 201 : « …il a adressé un message de soutien
affectueux aux Indignés : " Je vois ici une énergie très réconfortante
et j'espère que vous l'utiliserez de manière constructive. Les mauvaises
idées ne peuvent pas être échangées pour rien, mais les bonnes idées
doivent être recherchées. Et pour les faire participer au débat public,
il faut beaucoup d'organisation et de leadership. Ce sera un combat
difficile car ces mauvaises idées sont profondément enracinées dans le
discours politique et économique dominant. En ce moment, nous avons une
grande occasion d'unir la science économique à l'engagement et à la
justice sociale et de créer une nouvelle économie. Je vous souhaite la
meilleure des chances.</span><br />
<span class="petite-police"><a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftnref3" target="_blank">[3]</a>
Voir Frédéric Lordon dans « Vivre sans » Ed. La fabrique 2019, P.
128 : il y fait référence au point L, (Lénine ou Lordon ?)</span><br />
<br />
<h2>
<span class="petite-police"><a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftnref4" target="_blank">[4]</a> Voir également <a class="external" href="https://www.eclm.fr/auteurs/ada-colau/" target="_blank">Ada Colau</a>, <a class="external" href="https://www.eclm.fr/auteurs/barcelona-en-comu-coord/" target="_blank">Barcelona En Comú (coord.)</a>, <a class="external" href="https://www.eclm.fr/auteurs/debbie-bookchin/" target="_blank">Debbie Bookchin</a>
« Guide du Municipalisme Pour une ville citoyenne, apaisée, ouverte »
Ed. Charles Lépold Mayer, 2019. A noter que les éditions Charles Léopold
Mayer sont issues de la fondation du même nom <a class="external" href="http://www.fph.ch/index_fr.html" target="_blank">http://www.fph.ch/index_fr.html</a>, fondation assez douteuse si l´on se reporte à cet article : http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article158548</span></h2>
<h2>
<span class="petite-police">La fondation appartient à la famille
Calame (le père est président honoraire et le fils en est le directeur).
Le fils est un contributeur de "La vie des idées", revue du think tank
"La République des idées" dirigé par Pierre Rosanvallon. On y retrouve
la fine fleur de la social-démocratie : Thomas Piketty, Jean
Peyrelevade, Pascal Lamy, Jean-Marc Fitoussi, Loic Blondiaux, Daniel
Cohen, Dominique Méda..</span></h2>
<br />
<span class="petite-police"><a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftnref5" target="_blank">[5]</a>
Il est certain que bien des souffrances dues à l´exploitation et
l´exclusion sociale se sont vues allégées par l´Economie Sociale et
Solidaire ou le Budget Participatif. Mais par ailleurs ces alternatives
atténuantes du “social-libéralisme”, masquent l´essence prédatrice du
capitalisme: “La « refondation sociale » vise, à travers la
substitution du contrat à la loi, à transformer des citoyens en sujets.
C’est la reféodalisation que dénonce Alain Supiot et non pas l’émergence
d’une entreprise citoyenne. Dans ces conditions, l’économie solidaire
serait un faux-fuyant ou le masque attendri d’une économie capitaliste
ayant achevé sa contrerévolution libérale, ramenant les conditions
sociales un siècle ou deux en arrière.” <i>L’économie sociale et solidaire, un appendice ou un faux-fuyant ?</i> Jean-Marie Harribey1 Mouvements, Sociétés, Politique, Culture, n° 19, janvier-février 2002, p. 42-49</span><br />
<span class="petite-police"><a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftnref6" target="_blank">[6]</a>
Dossier spécial: “Métropoles et Collectivités territoriales: le grand
chambardement”, Contretemps nº 26 printemps 2015, cité dans “Les
Métropoles barbares” de Guillaume Faburel, Ed. Du Passager clandestin
2019, page 24.</span><br />
<span class="petite-police"><a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftnref7" target="_blank">[7]</a> Page 26 du même ouvrage du livre de Jean Baptiste Vidalou : “Etres forêt”, p.7, Zones 2017</span><br />
<span class="petite-police"><a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftnref8" target="_blank">[8]</a>
90 ans plus tard, la même répression aux "manteros" (Vendeurs à la
sauvette) de Barcelone. De la même manière que la Seconde République n'a
pas mis fin à la répression de la pauvreté ou aux luttes des
travailleurs, le "maire du changement" (sic) poursuit les mêmes
politiques répressives que les gouvernements précédents de CiU et du
PSC-ICV. <a class="external" href="http://www.izquierdadiario.es/" target="_blank">www.izquierdadiario.es</a> le 14 de novembre 2019. </span><br />
<span class="petite-police"><a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftnref9" target="_blank">[9]</a>
Dans un tweet cinglant, la CNT de Barcelone a affirmé qu'Ada Colau et
Pablo Iglesias, lors de la dernière campagne électorale, "chantaient
Bella Ciao tout en accordant la vente des services sociaux, des
garderies et des services de soins à domicile aux entreprises de
Florentino Pérez". De plus, ils ont conclu, ironiquement: «Tout est en
ordre». <a class="external" href="https://www.google.es/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjM49-m1L7nAhWDx4UKHdJAB3kQFjAAegQIBhAB&url=https%3A%2F%2Fwww.larepublica.cat%2Fnoticies%2Fpolitica%2Fvideo-la-cnt-assenyala-la-hipocresia-de-barcelona-en-comu%2F&usg=AOvVaw2dqqG-4riAoODX_cLhatfr" target="_blank">www.larepublica.cat </a></span><br />
<br />
<span class="petite-police"><a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftnref11" target="_blank">[11]</a> <a class="external" href="https://rapportsdeforce.fr/pouvoir-et-contre-pouvoir/alternative-municipale-a-grenoble-le-pouvoir-est-il-maudit-08302140" target="_blank">https://rapportsdeforce.fr/pouvoir-et-contre-pouvoir/alternative-municipale-a-grenoble-le-pouvoir-est-il-maudit-08302140</a> <a class="external" href="https://rapportsdeforce.fr/pouvoir-et-contre-pouvoir/alternative-municipale-a-grenoble-le-pouvoir-est-il-maudit-08302140" target="_blank">30 août 2018</a> <a class="external" href="https://rapportsdeforce.fr/auteur/sortega" target="_blank">Stéphane Ortega</a></span><br />
<span class="petite-police"><a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftnref12" target="_blank">[12]</a> <a class="external" href="http://magazine.ouishare.net/fr/2017/02/la-smart-city-naime-pas-les-pauvres/" target="_blank">Comme le soulignait très bien Clément Pairot sur <i>Ouishare Mag</i></a>,
la tension que provoque une forme de technologisation de la ville
semble incompatible avec sa diversité sociale. En envisageant le citoyen
comme un produit et un consommateur, elle génère à la fois de la
dépendance et de l’exclusion.</span><br />
<span class="petite-police">Si la technologie a toujours modelé la
ville, à l’image de la voiture, cette intégration est toujours une
sur-intégration, comme si la technologie envahissait toujours tout le
réceptacle urbain. La Smart City pousse cette tendance encore plus loin
et génère en retour des critiques toujours plus nourries. Tant et si
bien que l’enjeu désormais est de savoir si celle-ci ne serait pas un
programme contre la démocratie et la diversité, visant à repousser les
pauvres toujours plus loin.
https://www.lemonde.fr/blog/internetactu/2017/02/25/</span><br />
<span class="petite-police"><a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftnref13" target="_blank">[13]</a> Selon un témoignage publié dans: <b>Asaltados y asaltantes: historia inmediata de cuatro años de municipalismo electoral </b>mai 2019 <a class="external" href="https://www.todoporhacer.org/asaltados-y-asaltantes/" target="_blank"><b>https://www.todoporhacer.org/asaltados-y-asaltantes/</b></a><b> référant à la soi-disant participation citoyenne : « </b>Et
maintenant que davantage de citoyens sont mobilisés, il me suffit
d'ouvrir le portail de participation citoyenne de mon conseil municipal,
qui compte quelque 200 000 personnes, et de constater que les
propositions n'atteignent même pas 400 voix »</span><br />
<span class="petite-police"><a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftnref14" target="_blank">[14]</a>
La ville, le SI et l'entreprise : du fonctionnel au multipolaire
Emmanuel Bertin et Sébastien Tran. Management Prospective Ed. | «
Management & Avenir » 2014/2 N° 68 | pages 54 à 72 Voir également
« Les métropoles barbares » de Guillaume Faburel aux éditions du
Passager Clandestin 2019.</span><br />
<br />
<span class="petite-police"><a class="external" href="https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?fbclid=IwAR0p4MpW3q6l71x76Zen-NsZIjhXHgeb-irVOMyobN2PZHKVMOyMN3c3PkA#_ftnref15" target="_blank">[15]</a>
Voir “Agir ici et maintenant. Penser l´écologie sociale de Murray
Bookchin » Floréal M. Romero Ed. du Commun Octobre 2019, P. 99 à 104.</span></div>
</div>
</div>
<li class="facebook" data-smarttag-chapter1="facebook" data-smarttag-name="partage_haut" data-smarttag-type="exit" data-smarttag-wait-for-programmatically-click="" data-smarttag=""><a class="new-window" href="https://www.facebook.com/sharer.php?u=https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?utm_source=facebook%26utm_medium=social%26utm_campaign=Sharing%26xtor=CS3-66">
<span>Partager</span>
</a>
</li>
<li class="twitter" data-smarttag-chapter1="twitter" data-smarttag-name="partage_haut" data-smarttag-type="exit" data-smarttag-wait-for-programmatically-click="" data-smarttag="">
<a class="new-window" href="https://twitter.com/share?url=https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/230220/municipales-citoyennisme-municipalisme-ou-communalisme?utm_source=twitter%26utm_medium=social%26utm_campaign=Sharing%26xtor=CS3-67&text=Municipales%3A%20citoyennisme%2C%20municipalisme%20ou%20communalisme%3F,%20par%20@fautrier%20via%20@MediapartBlogs">
<svg aria-hidden="true" height="14" viewbox="0 0 18 14" width="18" xmlns="http://www.w3.org/2000/svg"></svg></a></li>
<li><br /></li>
</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-3892027191646859802020-02-03T09:06:00.003+01:002020-02-03T09:06:37.722+01:00L’activisme pour les nuls : comment apprendre la désobéissance civile<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h1 class="article--title" itemprop="headline">
<span style="font-size: small;">Source : <a href="https://www.telerama.fr/monde/l-activisme-pour-les-nuls,127968.php?fbclid=IwAR14SKjHR1yq6HdnLtOTdwRsAeJkSKZki15aGuPVxOyFEeQ1nnwNBlLHh8A" target="_blank">Telerama</a></span></h1>
<h1 class="article--title" itemprop="headline">
<span style="font-size: small;"><i>Lire l'intégralité de l'article avec les vidéos en suivant le lien ci dessus. </i></span></h1>
<div class="article--meta">
<ul class="">
<li>
<a href="https://www.telerama.fr/recherche/recherche.php?auteur=379319&f%5B0%5D=tr_type%3AArticles">Hélène Marzolf</a>
</li>
<li><span content="02-07-2015" datetime="02-07-2015 14:30:00" itemprop="datePublished">Publié le 02/07/2015</span><span content="17-04-2019" datetime="17-04-2019 18:09:13" itemprop="dateModified">.</span></li>
</ul>
</div>
<div class="block block--white article--image article--image-cover">
<div class="block--container cover">
<figure class="with-legend article-media center" style="max-width: 825px;">
<img alt="Stage de d&eacute;sobeissance civile &agrave; l&#39;attention des militants. organis&eacute; par Xavier Renou, ici &agrave; Strasbourg.
" itemprop="image" src="https://www.telerama.fr/sites/tr_master/files/styles/simplecrop1000/public/medias/2015/06/media_127968/l-activisme-pour-les-nuls%2CM236110.jpg?itok=d0_lNTfb" title="© Jean-François Badias" /> </figure>
</div>
</div>
<div class="article--sidebar-right top" id="article--sidebar-right">
<div aria-hidden="true" class="dfp-slot dfp-unloaded" data-format="pave_haut" id="pave_haut">
</div>
<br /><aside><ul class="article--related">
<li>
<span class="related--category category">
Semaine internationale de la rébellion </span>
<span class="related--title">
<a href="https://www.telerama.fr/idees/faut-il-desobeir-pour-sauver-le-climat,n6214169.php">
<span class="item--subscribers">Abonné</span>
<span class="item--subscribers-title">Faut-il désobéir pour sauver le climat ?</span>
</a> </span>
</li>
<li>
<span class="related--category category">
Semaine internationale de la rébellion </span>
<span class="related--title">
<a href="https://www.telerama.fr/idees/si-nombre-de-militants-ecolos-choisissent-lillegalite,-cest-parce-que-le-temps-presse,n6214326.php">Si nombre de militants écolos choisissent l’illégalité, c’est “parce que le temps presse”</a> </span>
</li>
<li>
<span class="related--category category">
Semaine internationale de la rébellion </span>
<span class="related--title">
<a href="https://www.telerama.fr/monde/angleterre-mobiliser-autant-de-personnes-en-si-peu-de-temps,-cest-du-jamais-vu,n6205116.php">Climat : “En Angleterre, la montée en puissance d’Extinction Rebellion est impressionnante”</a> </span>
</li>
</ul>
</aside>
</div>
<div class="article--intro">
Tout s’apprend, même la désobéissance ! Un groupe militant, les
Désobéissants, propose au citoyen lambda des méthodes surfant aux
frontières de la légalité. En 2015, nous sommes allés suivre une
formation. A réviser dans le cadre de la Semaine internationale de la
Rébellion.<br />
</div>
<div class="article--wysiwyg wysiwyg ">
Sous les moulures du foyer des étudiants catholiques, deux groupes
se font face. En rang d’oignons, les manifestants s’avancent d’un pas
décidé, poing levé. <em>« Pas d’animaux dans les labos ! </em>»
scandent-ils, essayant de forcer le barrage d’ouvriers venus défendre
leur chantier. Empoignades. Invectives. Censés lutter contre la
construction d’un centre d’expérimentation sur les singes, les
défenseurs de la cause animale ne savent pas jusqu’où aller. <em>« Si vous foncez sur la partie adverse en lui braillant à la figure, peu de chance qu’il sympathise avec votre cause</em> », se marre alors le formateur, un peu en retrait. Tout le monde s’arrête, on refait le match. <em>« Il faut que vous expliquiez votre démarche, que vous traitiez l’autre avec empathie, sinon c’est là qu’il y a violence</em> ! »<br />
Ils sont une quarantaine à s’être déplacés pour ce stage de «
désobéissance civile » dans le centre de Strasbourg. Deux jours
d’initiation à l’action directe non-violente, dirigés par Xavier Renou,
du collectif <a href="http://www.desobeir.net/" target="_blank">Les Désobéissants</a>.
Tous les mois, cet ancien de Greenpeace se déplace en France ou à
l’étranger pour diffuser une méthode clé en main, destinée à ceux qui,
revenus des manifestations et des pétitions, cherchent des modes
d’action alternatifs. <em>« Il s’agit de revenir aux fondements du
combat syndical, à l’esprit de la première CGT, qui a défendu le droit
de grève au moment où il était interdit et qui a gagné tout ce dont nous
bénéficions aujourd’hui</em> », s’enflamme Renou. C’est en 2006 que
l’ex-« sciences potard » crée le collectif qui deviendra la matrice d’un
nouveau type de lutte. <em>« Nous étions quelques années après les
manifestations de Seattle, dans ce moment exaltant de développement de
l’altermondialisme et des mouvements de faucheurs volontaires. Cela m’a
donné envie d’adapter les méthodes de Greenpeace à tous les combats
contre les injustices. »</em> Aujourd’hui, l’association compte une
vingtaine de permanents, un réseau de 12 000 adhérents et se mobilise
tous azimuts : pour l’écologie, les droits de l’homme, le Tibet, les
sans-papiers…<br />
<div class="quote2">
“Il nous arrive d’avoir des patrons de PME ou des élus”</div>
Ce jour-là, c’est donc une association de défense des animaux,
Animalsace, qui a sollicité le stage. On est loin de l'image sulfureuse
des militants radicaux. Ce type de formation est squatté par monsieur et
madame Tout-le-Monde. Des jeunes, des vieux, aux profils très
contrastés: des Anonymous à peine sortis de l’enfance, des
antinucléaires baba-cool, un agent de sûreté aérienne, une avocate en
droit du travail, une famille entière de médecins – le père, la mère et
la fille encore étudiante...<em> « Il nous arrive d’avoir des patrons de PME ou des élus,</em> explique Xavier Renou. <em>Nous
avons par exemple été sollicités par le maire et les habitants d’un
village près d’Aurillac, qui voulaient défendre une forêt menacée par un
projet d’incinérateur. Nous les avons formés à l’occupation de la forêt
et, pour l’instant, celle-ci n’est toujours pas détruite</em>. » Chacun
ses motivations : un des stagiaires cherche des outils pour lutter
contre le projet de contournement autoroutier de Strasbourg. Fraîchement
exclue de la SPA locale pour avoir dénoncé les pratiques d’euthanasie
dans certains refuges, une jeune femme cherche un moyen de toucher
l'opinion publique. Plus largement, ici, on cherche à<em> « faire du
terrain », « connaître ses droits et savoir ce qu’on risque », «
apprendre à se défendre », « communiquer et agir de manière plus
efficace », « favoriser la convergence des luttes », « être non-violent
mais vraiment chiant ! ».</em><br />
<br />
<figure class="entity entity-asset asset-image with-legend article-media center" style="display: block;">
<img alt="" class="lazy" data-original="https://www.telerama.fr/sites/tr_master/files/styles/simplecrop1000/public/medias/2015/06/media_127968/l-activisme-pour-les-nuls%2CM236113.jpg?itok=p_hXWl04" height="425" itemprop="image" src="https://www.telerama.fr/sites/tr_master/files/styles/simplecrop1000/public/medias/2015/06/media_127968/l-activisme-pour-les-nuls%2CM236113.jpg?itok=p_hXWl04" style="display: inline;" title="© Jean-François Badias" width="640" /> <figcaption style="display: block; margin: 0px auto; max-width: 654px;">
</figcaption>
</figure>
<br />
<div class="quote2">
“Etre non-violent mais vraiment chiant !”</div>
Premier exercice : Xavier Renou scotche aux murs de la salle des
feuilles griffonnées (« je le ferais/je ne le ferais pas », « c’est
violent/ce n’est pas violent ») et demande à chacun de se positionner
dans l’espace en fonction de son adhésion ou non aux actions proposées.
Il s’agit de faucher des pommes de terres transgéniques plantées dans un
champ. La majorité se positionne dans le coin « je le ferais/ce n’est
pas violent ». Les minoritaires s’expliquent : <em>« C’est agressif, ce serait comme arracher un portable des mains d’une personne ! » </em>estime une dame. <em>« Pour moi, c’est du vandalisme », </em>dit
une autre. Deuxième proposition: se rendre sur un chantier, en pleine
nuit, pour mettre du sucre dans le réservoir d’un bulldozer. L’idée
amuse la majorité, qui ne réalise pas qu’au-delà du geste, supposé
potache, <em>« les bulldozers risquent d’exploser, ce qui ferait des blessés !</em> »<em>,</em> comme prévient le formateur. De la même manière, plusieurs stagiaires ne verraient pas d’objection à <em>« retenir un patron dans son bureau, en vue d’obtenir des documents sur un licenciement collectif »</em>. Le hic ? <em>« Ce serait de la séquestration pure et simple »,</em> prévient l’avocate en droit du travail.<br />
Mine de rien, cette simulation permet de confronter les ressentis, de
faire réfléchir aux conséquences morales et matérielles des actions. <em>« La bataille pour la légitimité passe par la conquête de l’opinion, qui ne doit pas nous assimiler à des casseurs »,</em> rappelle Xavier Renou. D’où la nécessité <em>« d’agir pacifiquement, et à visage découvert »</em>.
Et d’utiliser des méthodes spectaculaires, ludiques, propices aux
reprises médiatiques. En la matière, le désobéissant en chef fourmille
d’idées : organiser des happenings devant des magasins, bloquer les
caisses des supermarchés, égarer et disperser les documents du service
financier d’une entreprise. On a vu les Désobéissants, déguisés en
abeilles, mener des actions anti-Roundup (herbicide produit par
Monsanto) dans les magasins Castorama ou orchestrer des pique-niques
sauvages dans les supermarchés, chacun se servant dans les rayons sans
passer à la caisse.<br />
<br />
<figure class="video-captioned">
<div class="player">
<div class="media-dailymotion-outer-wrapper" id="media-dailymotion-1" style="height: 100%; width: 100%;">
<div class="media-dailymotion-preview-wrapper" id="media_dailymotion_xza06r_1">
</div>
</div>
</div>
</figure>
<br />
<h2 class="h4">
La parfaite panoplie du désobéissant</h2>
Tout un panel d’interventions qui, pour ne pas dégénérer, nécessitent
le respect de certaines règles. Pour former les novices, Xavier Renou
organise des mises en situation concrètes : une occupation de mairie,
chacun se répartissant des missions, puis une simulation de garde à vue,
pour <em>« éviter les pièges de l’intimidation policière et connaître les risques juridiques réels »</em>. En bonus, le stage prévoit tout un tas de trucs et d'astuces pour asticoter la maréchaussée <em>« sans se faire démonter la tête »,</em> car, rappelle Renou<em>, « l’idée n’est pas de jouer aux martyrs</em>
». C’est parti pour l’exercice du « corps mort qui bouge encore » (ou
comment glisser entre les pattes de la police en se faisant traîner en
même temps), suivi des figures du « petit train » ou de la « tortue »
(stagiaires encastrés les uns derrière les autres ou imbriqués en
cercle, de manière à ce que personne n’arrive à les déplacer). Sans
compter de précieux conseils pratiques: <em>« Pour vous enchaîner aux
grilles, vous pouvez utiliser des menottes de sexshop. Le problème,
c’est qu’elles sont généralement agrémentées de moumoute rose »,</em> rigole Renou. Une fois enchaîné, surtout <em>« penser à mettre les clés dans sa culotte</em> ». Et si on a envie de faire pipi ?<em> « La combinaison de surf ou de plongée, la couche pour adulte, ou tout simplement se faire dessus ! »</em><br />
<div class="quote2">
“L’idée, c’est de redevenir des sales gosses, avec une visée politique !”</div>
Ces techniques de « harcèlement démocratique » ne fonctionnent que si
le message est clair. Le stage s’achève donc sur un atelier médias.
Comment « vendre » les actions auprès des journalistes ? <em>« Il faut leur proposer de l’inventif, du sexy</em> ! » explique Xavier Renou. Pour lui, le monde de la presse se scinde en deux camps : « <em>les journalistes amis</em> » et « <em>les journaliste hostiles</em> ». Et, dans les deux cas, ce sont des feignasses : <em>«
Comme tous les travailleurs, le journaliste peut aimer son métier, mais
aussi sa famille, ses loisirs. Plus vous lui mâchez le boulot, plus il
est content. Si on écrit nous-mêmes l’article, si notre communiqué
comprend déjà tous les éléments de langage, ce sera dans notre intérêt.
Bon, je dis pas ça pour </em>Télérama<em>, hein !</em> » Une approche
subtile comme les entrechats d’un mammouth en tutu, mais plutôt payante.
A coup d’actions médiatisées, de happenings rigolards, les
Désobéissants ont réussi à obtenir une véritable visibilité et, au fil
des années, quelques victoires : comme la réintégration de salariés sans
papiers d’une société de sous-traitance de la SNCF… Ils ont même eu «
l’honneur » d’intéresser (d’inquiéter ?) les autorités. <em>« Des
gendarmes sont venus se planquer dans la luzerne pour nous observer, et
un type des renseignements a même infiltré l’un de nos stages ! »</em>
Xavier Renou lui-même a fini, à coup d’actions polémiques, par imposer
un personnage de type poil à gratter ingérable. En se déguisant en
prisonnier de camp de concentration pour manifester contre la politique
d’immigration de Nicolas Sarkozy. Ou en balançant du faux sang à la
figure d’un Hubert Védrine impassible, afin de dénoncer les
responsabilités françaises dans le génocide rwandais… Cette démarche
très provoc ne fait pas l’unanimité. Dans les mouvances
altermondialistes, certains voient en lui un mercenaire de la
désobéissance civile, faisant beaucoup de bruit pour pas grand-chose et
multipliant les opérations marketées. Un agitateur épousant tellement de
causes que, dans le fond, il n’en défend aucune. Lui revendique son
mode d’action :<em> « On propose des outils, ça ne veut pas dire qu’on
impose des règles. L’idée, c’est de redevenir des sales gosses, avec une
visée politique ! ».</em><br />
<div class="aside-box">
<strong>SEMAINE DE LA REBELLION, MODE D’EMPLOI<br />
C’est quoi : </strong>la Semaine internationale de la rébellion a été
lancée par Extinction Rebellion, un mouvement né en Angleterre en
octobre 2018 et qui depuis essaime dans de nombreux pays – parmi
lesquels la France, l’Italie, l’Allemagne et les Etats-Unis. L’idée :
mener des actions de désobéissance civile non-violente afin
d’intensifier la protestation contre l’inaction politique en matière de
lutte contre le changement climatique et la disparition des espèces.
D’autres organisations environnementales ont annoncé qu’elles
participeraient à cette semaine internationale de la rébellion.<br /><strong>C’est quand :</strong> la semaine internationale de la rébellion se déroule du 12 au 19 avril.<br /><strong>Quelles actions :</strong>
Impossible de tenir un agenda précis. Car si certains collectifs
communiquent depuis plusieurs semaines sur leurs prochaines actions pour
s’assurer une médiatisation maximale, d’autres cultivent au contraire
le secret, afin d’amplifier l’effet de surprise.<br />
En France, citons une<em> « action contre l’industrie du textile et la fast fashion » </em>menée par Extinction Rebellion, qui s’est déroulée le vendredi 12 avril. Et <a href="https://ilestencoretemps.fr/republiquedespollueurs/" target="_blank">« bloquons la République des pollueurs »</a>,
une action en Ile-de-France organisée par les Amis de la Terre,
ANV-COP21 et Greenpeace. Des actions de « swarming » (blocages éphémères
de la circulation) sont annoncées à travers le monde… <strong>Marc Belpois</strong></div>
<br />
<br />
</div>
</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-18655304357812251922020-01-27T19:54:00.002+01:002020-01-27T19:54:18.256+01:00Le gouvernement confirme la hausse de +2,4% des tarifs de l'électricité au 1er février <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="col-xs-8">
<h1 class="title-ultra titre-article text-center" itemprop="headline">
<br /></h1>
</div>
<div class="visible-md clearfix padding-topx1-5 relative nav-droite col-xs-2">
<div class="modulx1-inside-bloc table-display border-s pull-right">
</div>
</div>
<div class="text-center title-xs color-txt-2 blocx2">
<a href="https://img.bfmtv.com/c/1256/708/77b/c91dae680a2b512daae2d2b074911.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Compte tenu de l'évolution modérée du tarif, et afin d'éviter d'engendrer de nouveaux rattrapages, il est prévu que le nouveau tarif entre en vigueur au 1er février 2020", a indiqué le ministère de la Transition écologique et solidaire." border="0" class="article-img absolute-t-r img-responsive-l image-link" height="360" itemprop="contentUrl" src="https://img.bfmtv.com/c/1256/708/77b/c91dae680a2b512daae2d2b074911.jpg" width="640" /></a><time class="metadata-date-published time" datetime="2020-01-22T10:31:15+01:00" itemprop="datePublished">
22/01/2020 à 10h31
</time>
</div>
<div class="relative main-figure">
<figure class="figure relative modulx6 xs-modulx2-5-inside-bloc sm-modulx4 bg-color-0 blocx2 main-figure" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;">
<div class="row absolute-b-r no-margin content_full_size">
<div class="col-md-1000-8 col-xs-9">
</div>
<div class="col-md-1000-4 no-padding-r padding-leftx2 col-xs-3">
<figcaption class="figcaption color-txt-0 title-xs text-right padding-inside-all padding-bottomx2 hidden-xs">
<span itemprop="description">Compte
tenu de l'évolution modérée du tarif, et afin d'éviter d'engendrer de
nouveaux rattrapages, il est prévu que le nouveau tarif entre en vigueur
au 1er février 2020", a indiqué le ministère de la Transition
écologique et solidaire.
</span> -
<span itemprop="author">Pascal Pavani-AFP</span>
</figcaption>
</div>
</div>
</figure>
</div>
<div class="row relative">
<div class="hidden-xs hidden-sm col-md-1000-1 padding-topx2 padding-rightx2 padding-leftx2 col-xs-2">
<div class="sharing-tool-wrapper clearfix hidden-xs">
<ul class="list-inline art-boutton-sharre">
<li>
</li>
</ul>
</div>
</div>
</div>
<a href="https://www.bfmtv.com/economie/le-gouvernement-confirme-la-hausse-de-24percent-des-tarifs-de-l-electricite-au-1er-fevrier-1845119.html?fbclid=IwAR2wqUoWGF_HqHqgGhFZW66N1mGgQM_6qoBa8E5YYzYXUMDUooPSkPITvYY#">
</a><div class="col-md-1000-7 decroche-art bg-color-1 art-spacing col-xs-7">
<header class="header"></header>
<li>
</li>
<li>
<a href="https://www.bfmtv.com/economie/le-gouvernement-confirme-la-hausse-de-24percent-des-tarifs-de-l-electricite-au-1er-fevrier-1845119.html?fbclid=IwAR2wqUoWGF_HqHqgGhFZW66N1mGgQM_6qoBa8E5YYzYXUMDUooPSkPITvYY#">
</a></li>
<li>
</li>
<li>
<a href="https://www.bfmtv.com/economie/le-gouvernement-confirme-la-hausse-de-24percent-des-tarifs-de-l-electricite-au-1er-fevrier-1845119.html?fbclid=IwAR2wqUoWGF_HqHqgGhFZW66N1mGgQM_6qoBa8E5YYzYXUMDUooPSkPITvYY#">
</a></li>
<li>
</li>
<li>
<a href="https://www.bfmtv.com/economie/le-gouvernement-confirme-la-hausse-de-24percent-des-tarifs-de-l-electricite-au-1er-fevrier-1845119.html?fbclid=IwAR2wqUoWGF_HqHqgGhFZW66N1mGgQM_6qoBa8E5YYzYXUMDUooPSkPITvYY#">
</a></li>
<div class="hidden-xs hidden-sm col-md-1000-1 padding-topx2 padding-rightx2 padding-leftx2 col-xs-2">
<div class="sharing-tool-wrapper clearfix hidden-xs">
</div>
</div>
<div class="col-md-1000-7 decroche-art bg-color-1 art-spacing col-xs-7">
<div class="widget_art">
<div class="">
</div>
</div>
<div class="main-video">
</div>
<h2 class="title-large padding-bottomx2 blocx3" itemprop="description">
Le
gouvernement a prévu d'appliquer au 1er février la hausse de 2,4% des
tarifs réglementés de l'électricité (tarifs bleus résidentiels et ceux
applicables aux petits professionnels). Deux hausses ont déjà eu lieu
l'an passé en juin (+5,9%) et août 2019 (+1,23%).</h2>
<div class="padding-bottomx2 article-body-main blocx2 border-b-s ">
<div class="links-color bloc" itemprop="articleBody">
"Compte tenu de l'évolution modérée du tarif, et afin
d'éviter d'engendrer de nouveaux rattrapages, il est prévu que le
nouveau tarif entre en vigueur au 1er février 2020", a indiqué le
ministère de la Transition écologique et solidaire. Cette hausse reflète
"notamment l'augmentation du coût de l'approvisionnement sur les
marchés", mais aussi "la prise en compte du rattrapage sur deux ans de
l'écart entre coûts et tarifs au cours de l'exercice 2019" selon un avis
de la Commission de régulation de l'énergie (CRE)<br />
Celle-ci a <a href="https://www.bfmtv.com/economie/electricite-vers-une-hausse-de-24percent-des-tarifs-reglementes-le-1er-fevrier-1844194.html"><strong>proposé cette hausse de 2,4% TTC</strong></a>
pour les tarifs bleus résidentiels et ceux applicables aux petit
professionnels. Le gouvernement a choisi de l'appliquer dès le 1er
février plutôt que de faire jouer un délai de trois mois pour la mettre
en oeuvre.<br />
<h3 style="color: #333333; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 23px; font-weight: 700;">
La hausse de février 2020 en partie dûe au décalage de 2019</h3>
L'an dernier, en pleine crise des "gilets jaunes", le gouvernement
avait ainsi temporisé et gelé les tarifs pendant l'hiver. La forte
hausse de 5,9% proposée alors par la CRE n'avait ainsi été appliquée
qu'au 1er juin. Une hausse supplémentaire de 1,23% était intervenue <a href="https://www.bfmtv.com/economie/vers-une-nouvelle-hausse-des-tarifs-reglementes-de-l-electriciteen-aout-1724177.html"><strong>en août 2019</strong></a>.<br />
<br />
"Ce décalage doit à présent être rattrapé pour couvrir les coûts de
fourniture", souligne-t-on au ministère. La hausse de 2,4% au 1er
février est ainsi "notamment composée d'un rattrapage de 1,5% lié au
décalage de l'entrée en vigueur du tarif en 2019", selon la même source.<br />
<div class="bloc media-video" itemprop="video" itemscope="" itemtype="http://schema.org/VideoObject">
<div class="BCLvideoWrapper" id="video6125209959001">
<div autoplay="false" class="next-player video_block" data-account="876450610001" data-application-id="Article" data-player="QdlvQJn5H6" data-video-id="6125209959001" id="video_player_0">
<video class="vjs-tech" controls="" data-account="876450610001" data-application-id="Article" data-embed="default" data-player="QdlvQJn5H6" data-video-id="6125209959001" id="video_player_0_vjs_html5_api" poster="https://cf-images.eu-west-1.prod.boltdns.net/v1/static/876450610001/1ecea0f1-b4ad-4b08-bd14-4f4d7bdb1297/a5d50589-49a0-4f99-8674-680944183d32/1280x720/match/image.jpg" tabindex="-1"></video>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
<div class="padding-bottomx2 article-body-main blocx2 border-b-s ">
<div class="links-color bloc" itemprop="articleBody">
<div class="bloc media-video" itemprop="video" itemscope="" itemtype="http://schema.org/VideoObject">
<div class="BCLvideoWrapper" id="video6125209959001">
</div>
</div>
La nouvelle hausse des tarifs réglementés de vente
(TRV) commercialisés par EDF doit représenter une augmentation de
l'ordre de 21 euros par an pour la facture moyenne d'un consommateur
résidentiel, selon la CRE et le ministère.<br />
"Les consommateurs résidentiels français bénéficient en moyenne d'une
électricité beaucoup moins chère que la moyenne européenne et près de
60% moins chère que les consommateurs résidentiels allemands", avance le
gouvernement pour justifier cette troisième hausse du tarif réglementé
en huit mois.<br />
</div>
</div>
<div class="authors-footer bloc clearfix text-right">
<strong itemprop="author" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person" rel="author">
<span itemprop="name">Frédéric Bergé avec AFP</span>
</strong>
</div>
</div>
</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-81860748042752397152020-01-27T19:22:00.000+01:002020-01-27T19:22:13.448+01:00La réforme des Retraites expliquée par F LEPAGE et Gaël TANGUY<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br /></div>
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/ZSC62xVEaVc" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-74818154548624634952020-01-27T19:15:00.004+01:002020-01-27T19:15:37.678+01:00Une commune bretonne impose l’agriculture bio et paysanne à 400 propriétaires<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h1>
<span style="font-size: small;"><a href="https://reporterre.net/Une-commune-bretonne-impose-l-agriculture-bio-et-paysanne-a-400-proprietaires" target="_blank">Source : Reporterre</a> <span style="font-weight: normal;"><i>le 9 janvier 2020</i></span></span></h1>
<span style="color: #9cb138;"> <a class="lienauteur" href="https://reporterre.net/spip.php?page=memeauteur&auteur=J%C3%A9r%C3%B4me+Le+Boursicot+%28Reporterre%29">Jérôme Le Boursicot (Reporterre)</a>
</span>
<br /> <a href="https://reporterre.net/spip.php?page=spipdf&spipdf=article_pdf&id_article=19485&nom_fichier=article19485"></a>
<br /><div class="noprint">
<br /> </div>
<div style="background-color: #f0f0f0; position: relative; text-align: center; width: 100%;">
<img alt="Une commune bretonne impose l'agriculture bio et paysanne à 400 propriétaires" class="spip_logo spip_logos" height="477" src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH477/arton19485-b8b50.jpg?1579706656" style="max-width: 100%;" width="720" />
</div>
<div class="chapo">
<div style="text-align: justify;">
En recourant à
une procédure méconnue du Code rural, le maire de Moëlan a permis de
mettre en culture des parcelles agricoles privées laissées à l’abandon.
En deux ans, une trentaine d’emplois ont été créés et l’autonomie
alimentaire de la commune s’est renforcée.</div>
</div>
<div class="texte">
<div style="text-align: justify;">
<ul class="spip">
<li> <i>Moëlan-sur-Mer (Finistère), reportage</i></li>
</ul>
Coup de force ou idée de génie<small class="fine"> </small>? À
Moëlan-sur-Mer (7.000 habitants), dans le Finistère, la municipalité
pousse plus de 400 propriétaires à louer d’anciennes terres agricoles
inoccupées à des paysans. Objectif : stimuler l’économie locale via
l’agriculture biologique, tout en luttant contre la forte spéculation
foncière et <a href="https://reporterre.net/Artificialisation-des-sols-Meme-la-ou-la-France-se-depeuple-le-beton">l’artificialisation des sols</a>.<br />
Les élus utilisent une procédure méconnue du Code rural, jamais
employée à une telle échelle : la mise en valeur de terres incultes.
C’est une initiative publique enclenchée dans l’intérêt général, qui
peut aller jusqu’à l’obligation de mise en culture. Résultat : des
paysans s’installent en agriculture bio sur ces friches agricoles, trop
heureux de passer outre la pression foncière qui constitue un frein
majeur au développement de l’agroécologie.<br />
<h3 class="spip">
La perte de terres agricoles est massive en Bretagne </h3>
<i>«<small class="fine"> </small>À la clé, une trentaine d’emplois créés d’ici deux ans sur plus de 120 hectares<small class="fine"> </small>»,</i>
s’enthousiasme le maire, Marcel Le Pennec. De quoi approvisionner en
aliments sains la restauration collective (cantines scolaires, Ehpad,
hôpitaux, etc.) de la commune et les agglomérations de Quimperlé et
Lorient. La production devrait aussi permettre de créer le premier
marché bio de Moëlan.<br />
En plus de relocaliser l’économie, l’élu veut <i>«<small class="fine"> </small>reconstruire la mosaïque paysagère d’autrefois<small class="fine"> </small>»</i> et favoriser le retour de la biodiversité dans sa commune. L’initiative, <i>«<small class="fine"> </small>une première<small class="fine"> </small>»,</i> est scrutée par le ministère de l’Agriculture et les collectivités locales, assure le maire.<br />
La démarche est <i>«<small class="fine"> </small>reproductible partout<small class="fine"> </small>»,</i> ajoute Lysiane Jarno, animatrice-coordinatrice de <a class="spip_out" href="https://terredeliens.org/bretagne.html" rel="external">Terre de liens en Bretagne</a>. Pour elle, il est urgent de remettre en culture ce foncier agricole en friche. Car ces terres <i>«<small class="fine"> </small>empêchent l’autonomie alimentaire fondée sur l’agriculture bio, locale et respectueuse des territoires<small class="fine"> </small>»</i>.<br />
<dl class="spip_document_29429 spip_documents spip_documents_center">
<dt><a class="cboxElement hasbox" href="https://reporterre.net/IMG/jpg/friches_moelan_02.jpg" title="Marcel Le Pennec, le maire de Moëlan-sur-Mer." type="image/jpeg"><img alt="" class="lazy" data-original="local/cache-vignettes/L720xH477/friches_moelan_02-cea01.jpg?1579706657" height="795" src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH477/friches_moelan_02-cea01.jpg?1579706657" style="display: inline;" width="720" /></a></dt>
<dt class="spip_doc_titre" style="width: 350px;"><strong>Marcel Le Pennec, le maire de Moëlan-sur-Mer.</strong></dt>
</dl>
L’enfrichement génère en effet <i>«<small class="fine"> </small>un foncier inculte au moins autant responsable de la perte de terres agricoles que le phénomène d’artificialisation<small class="fine"> </small>»,</i> <a href="https://reporterre.net/IMG/pdf/i1460.pdf">ont conclu deux députés dans un rapport de décembre 2018</a>. Et cette perte de terres agricoles est massive en Bretagne, <i>«<small class="fine"> </small>première région agricole<small class="fine"> </small>»</i> : une surface équivalente au Champ-de-Mars parisien (<a class="spip_out" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Champ-de-Mars_(Paris)" rel="external">24,3 hectares</a>)
est perdue toutes les deux heures, a calculé Terre de liens.
L’association évoque donc un potentiel énorme. Rien que dans le
Finistère, <i>«<small class="fine"> </small>le département estime à plus de 60.000 hectares la superficie des friches agricoles sur son territoire<small class="fine"> </small>»</i>.<br />
<h3 class="spip">
«<small class="fine"> </small>Redonner leur vocation agricole à ces parcelles très fertiles<small class="fine"> </small>»</h3>
Pour comprendre le projet de Moëlan, il faut prendre la direction des
friches concernées, nichées au cœur d’un paysage de bocage. Toujours
classées agricoles dans le cadastre, ces parcelles forment désormais un
maquis souvent impénétrable, composé de ronces, d’arbrisseaux ou de
jeunes arbres. Ce sont les seuls vestiges d’une agriculture vivrière pas
si ancienne.<br />
<i>«<small class="fine"> </small>Pendant un siècle, jusque dans les années 1970, Moëlan vivait encore de la pêche,</i> raconte le maire, ancien biologiste marin. <i>Les pêcheurs étaient aussi paysans.<small class="fine"> </small>»</i>
Leurs parcelles, des bandes côtières courant jusqu’à la mer étaient
fertilisées avec des algues ramassées sur la plage. La polyculture
élevage était alors de mise sur ces terres très riches : quelques
vaches, cochons et poules côtoyaient céréales et légumes.<br />
<dl class="spip_document_29436 spip_documents spip_documents_center">
<dt><a class="cboxElement hasbox" href="https://reporterre.net/IMG/jpg/friches_moelan_05.jpg" title="La commune littorale a longtemps vécu de la mer." type="image/jpeg"><img alt="" class="lazy" data-original="local/cache-vignettes/L720xH478/friches_moelan_05-0ed8a.jpg?1579706657" height="994" src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH478/friches_moelan_05-0ed8a.jpg?1579706657" style="display: inline;" width="720" /></a></dt>
<dt class="spip_doc_titre" style="width: 350px;"><strong>La commune littorale a longtemps vécu de la mer.</strong></dt>
</dl>
Mais, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les machines ont
commencé à remplacer les humains dans les champs. Les petits paysans ont
délaissé leurs terres. Et les héritages successifs ont multiplié le
nombre de petites parcelles dispersées et possédées par plusieurs
propriétaires à la fois. <i>«<small class="fine"> </small>Au bout de quelques dizaines d’années, ces terres morcelées n’ont plus intéressé personne<small class="fine"> </small>»,</i> assure Marcel Le Pennec.<br />
En 2014, Marcel Le Pennec a été élu maire. Voyant la mer se vider et
le port de Moëlan n’abriter plus que quatre bateaux de pêche, il s’est
tourné vers la terre. Son but : <i>«<small class="fine"> </small>Redonner leur vocation agricole à ces parcelles très fertiles.<small class="fine"> </small>»</i><br />
C’est là qu’Erwan Gourlaouen, conseiller municipal et ingénieur agronome, a proposé <i>«<small class="fine"> </small>un truc qui n’a jamais été fait mais qui existe dans le Code rural<small class="fine"> </small>»</i> : <a class="spip_out" href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000027573259&cidTexte=LEGITEXT000006071367&dateTexte=20150322" rel="external">les articles L125-1 et suivants</a> prévoient <i>«<small class="fine"> </small>que les friches agricoles ne doivent pas exister<small class="fine"> </small>»,</i> résume le maire. Qui explique : <i>«<small class="fine"> </small>Quand
un terrain agricole contient des friches depuis au moins trois ans, les
autorités peuvent demander aux propriétaires de les mettre en culture
eux-mêmes ou de les louer à des agriculteurs qui le feront.<small class="fine"> </small>»</i><br />
<h3 class="spip">
Une commission communale pour mener à bien le projet </h3>
Le maire a présenté son projet aux habitants : agriculture bio, débouchés locaux, préservation d’une partie des friches.<i> «<small class="fine"> </small>Dans le cahier de doléances laissé à disposition à la mairie<small class="fine"> </small>»,</i> les propriétaires concernés ont plébiscité le bio, relate l’élu.<br />
C’est le début d’une aventure de cinq ans. Informé de cette volonté de recourir à la procédure du Code rural, <a class="spip_out" href="https://www.finistere.fr/Actualites/Mise-en-valeur-de-friches-littorales-a-Moelan-sur-Mer" rel="external">le conseil départemental du Finistère a chargé une commission d’aménagement foncier</a>
de recenser les zones dans lesquelles il serait d’intérêt général de
remettre en valeur les parcelles incultes (en friche) ou manifestement
sous-exploitées (sans véritable valorisation agricole).<br />
Résultat : 120,4 hectares correspondant à plus de 1.200 parcelles ont
été choisis. Soit un gros tiers des 350 hectares de terres agricoles
inoccupées de la commune. Le reste a été laissé à la nature. Dans la
foulée, le département a créé une commission communale pour mener à bien
le projet. Celle-ci consulte les propriétaires concernés, avant de
déterminer si leur parcelle doit rester en friche ou avoir un usage
agricole.<br />
<dl class="spip_document_29430 spip_documents spip_documents_center">
<dt><a class="cboxElement hasbox" href="https://reporterre.net/IMG/jpg/friches_moelan_13.jpg" title="Les friches agricoles de Moëlan formant un maquis souvent impénétrable composé de ronces, de fourrés et de quelques jeunes arbres." type="image/jpeg"><img alt="" class="lazy" data-original="local/cache-vignettes/L720xH477/friches_moelan_13-1970a.jpg?1579706657" height="795" src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH477/friches_moelan_13-1970a.jpg?1579706657" style="display: inline;" width="720" /></a></dt>
<dt class="spip_doc_titre" style="width: 350px;"><strong>Les friches
agricoles de Moëlan formant un maquis souvent impénétrable composé de
ronces, de fourrés et de quelques jeunes arbres.</strong></dt>
</dl>
Julien Doineau fait partie des paysans candidats. Il est déjà propriétaire d’une petite parcelle de 2.000 m<sup class="typo_exposants">2</sup>, où poussent de succulents <a class="spip_glossaire" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/physalis" rel="external">physalis</a> (on a goûté), d’appétissantes pommes à cidre et autres fruits et légumes. Comme tous <a href="https://reporterre.net/La-transition-agricole-viendra-des-neo-paysans">les néopaysans</a>,
Julien Doineau a connu la galère de l’accès au foncier. Il n’a donc pas
hésité à se porter candidat pour mettre en culture des terrains en
friche voisins du sien. De quoi porter sa surface cultivée à 1 ha, un
espace qu’il juge suffisant pour vivre de son activité. La préfecture a
donné son accord, <i>«<small class="fine"> </small>qui vaut bail de location<small class="fine"> </small>»,</i> précise-t-il.<br />
<h3 class="spip">
«<small class="fine"> </small>Tous les propriétaires conservent la propriété des terres<small class="fine"> </small>» </h3>
Sans le fameux article du Code rural, l’installation de ce maraîcher
sur les friches aurait été impossible : ces terres concernent plus de 30
propriétaires<small class="fine"> </small>; des particuliers, qui, pour
certains, espèrent bien revendre leur parcelle si proche de la mer à
prix d’or, pourvu qu’elle devienne un jour constructible.<br />
C’est là tout l’intérêt du projet conduit à Moëlan : les pouvoirs
publics (municipalité, département, région, préfecture) s’unissent pour
regrouper de petites parcelles en lots cultivables. Et obligent tous les
propriétaires à les mettre en culture eux-mêmes ou à les louer à des
paysans.<br />
<dl class="spip_document_29432 spip_documents spip_documents_center">
<dt><a class="cboxElement hasbox" href="https://reporterre.net/IMG/jpg/friches_moelan_21.jpg" title="Julien Doineau, maraîcher en cours d'installation sur des terres agricoles en friche, se réjouit de pouvoir accéder au foncier grâce à l'initiative de la commune." type="image/jpeg"><img alt="" class="lazy" data-original="local/cache-vignettes/L720xH477/friches_moelan_21-63f04.jpg?1579706657" height="795" src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH477/friches_moelan_21-63f04.jpg?1579706657" style="display: inline;" width="720" /></a></dt>
<dt class="spip_doc_titre" style="width: 350px;"><strong>Julien Doineau,
maraîcher en cours d’installation sur des terres agricoles en friche, se
réjouit de pouvoir accéder au foncier grâce à l’initiative de la
commune.</strong></dt>
</dl>
Seulement voilà, <i>«<small class="fine"> </small>à moins d’aller
vendre ses carottes à 50 km de Moëlan, c’est mieux d’avoir de bonnes
relations de voisinage avec les propriétaires<small class="fine"> </small>»,</i> juge Julien Doineau. Le maraîcher met donc un point d’honneur à dialoguer avec chacun d’eux.<br />
Le dialogue peut être compliqué entre les partisans du projet et ses
détracteurs, des opposants très minoritaires selon le maire et Terre de
liens. <a class="spip_out" href="https://www.change.org/p/pour-un-projet-humain-local-et-bio-%C3%A0-29350-mo%C3%ABlan-mer" rel="external">Pétition contre l’initiative municipale</a>, recours devant le tribunal administratif, <a class="spip_out" href="https://www.ouest-france.fr/bretagne/moelan-sur-mer-29350/moelan-sur-mer-reconquete-des-friches-littorales-les-plumes-reagissent-6665238" rel="external">confrontation par articles interposés dans la presse locale</a>... Et même des <i>«<small class="fine"> </small>menaces<small class="fine"> </small>»</i> et <i>«<small class="fine"> </small>intimidations<small class="fine"> </small>»</i> subies par des élus au début de l’initiative, ajoutent certains d’entre eux.<br />
Il y a d’abord eu la colère des exploitants historiques de la
commune, attachés aux pratiques intensives en chimie et réclamant les
friches pour eux. Puis la grogne est venue des propriétaires mécontents.
Ceux-ci évoquent un <i>«<small class="fine"> </small>projet autoritaire<small class="fine"> </small>»</i> fondé sur une <i>«<small class="fine"> </small>loi d’un autre âge<small class="fine"> </small>»</i>. Certains dénoncent une <i>«<small class="fine"> </small>spoliation<small class="fine"> </small>»</i> et une atteinte à <i>«<small class="fine"> </small>la jouissance de la propriété<small class="fine"> </small>»</i>.<br />
<dl class="spip_document_29434 spip_documents spip_documents_center">
<dt><a class="cboxElement hasbox" href="https://reporterre.net/IMG/jpg/friches_moelan_24.jpg" title="La beauté de la côte attire de plus en plus de touristes et d'habitants, ce qui pousse les propriétaires de terrains à spéculer. " type="image/jpeg"><img alt="" class="lazy" data-original="local/cache-vignettes/L720xH477/friches_moelan_24-db63e.jpg?1579706657" height="795" src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH477/friches_moelan_24-db63e.jpg?1579706657" style="display: inline;" width="720" /></a></dt>
<dt class="spip_doc_titre" style="width: 350px;"><strong>La beauté de la
côte attire de plus en plus de touristes et d’habitants, ce qui pousse
les propriétaires de terrains à spéculer. </strong></dt>
</dl>
Reste que <i>«<small class="fine"> </small>tous les propriétaires conservent la propriété des terres<small class="fine"> </small>»,</i> rétorque Lysiane Jarno, de Terre de liens. L’association et le <a class="spip_out" href="https://www.agrobio-bretagne.org/gab-29/" rel="external">Groupement des agriculteurs biologiques du Finistère</a>
ont mené des ateliers afin, notamment, d’accompagner les propriétaires
pour que le projet corresponde dans la mesure du possible à leurs
besoins. Le maire admet que la procédure peut être perçue comme <i>«<small class="fine"> </small>violente<small class="fine"> </small>»</i> par les propriétaires. En tout cas, pour l’heure, les opposants n’ont pas pu empêcher le projet de suivre son cours.<br />
<h3 class="spip">
«<small class="fine"> </small>Le projet agricole, qui doit multiplier les milieux variés, sera une force pour rendre sa biodiversité au bocage<small class="fine"> </small>»</h3>
Autre obstacle à franchir : le défrichement. L’opération a commencé
pour Maël Dameron et Fanny Kernen, dont le projet agroécologique mêle
élevage de chèvres et activité de paysan-boulanger sur une cinquantaine
d’hectares. Mais le coût (de 40.000 à 80.000 €) est si élevé qu’ils
craignent de devoir abandonner leur installation à Moëlan, car l’aide
financière que les collectivités leur promettaient pour le défrichement
pourrait se transformer en simple prêt à taux 0.<br />
Et puis, pourquoi défricher ces terres où la nature reprend ses droits depuis belle lurette<small class="fine"> </small>? La question a fait débat au sein de <a class="spip_out" href="https://www.bretagne-vivante.org/" rel="external">l’association Bretagne vivante</a>,
pionnière en matière de protection de la nature. Mais, impliquée très
tôt, elle a été écoutée : de vastes zones (boisées ou près des côtes)
resteront en friche. En outre, <i>«<small class="fine"> </small>le projet agricole, qui doit multiplier les milieux variés, sera une force pour rendre sa biodiversité au bocage<small class="fine"> </small>»,</i> opine Jean-Pierre Roullaud, membre de Bretagne vivante.<br />
Les autres porteurs de projet participeront eux aussi au renouveau de
la nature moëlanaise. Tout un écosystème pourrait bientôt naître dans
la commune : de l’arboriculture, des plantes aromatiques et médicinales,
des fleurs coupées, et même <a class="spip_out" href="http://optim-ism.fr/" rel="external">une ferme maraîchère d’insertion</a> (membre du réseau <a href="https://reporterre.net/Les-Jardins-de-Cocagne-cultivent-les-hommes-libres">Les Jardins de Cocagne</a>) pouvant à terme employer jusqu’à une dizaine de personnes en difficulté.</div>
<br />
<div data-gtm-vis-first-on-screen-9402802_27="17336" data-gtm-vis-first-on-screen-9402802_29="17458" data-gtm-vis-has-fired-9402802_27="1" data-gtm-vis-recent-on-screen-9402802_27="17336" data-gtm-vis-total-visible-time-9402802_27="100" data-gtm-vis-total-visible-time-9402802_29="800" id="appel-dons">
<strong>Puisque vous êtes ici…</strong><br />
… nous avons une faveur à vous demander. La crise écologique ne
bénéficie pas d’une couverture médiatique à la hauteur de son ampleur,
de sa gravité, et de son urgence. <i>Reporterre</i> s’est donné pour mission d’informer et d’alerter sur cet enjeu qui conditionne, selon nous, tous les autres enjeux au <span class="caps">XXI</span><sup class="typo_exposants">e</sup>
siècle. Pour cela, le journal produit chaque jour, grâce à une équipe
de journalistes professionnels, des articles, des reportages et des
enquêtes en lien avec la crise environnementale et sociale.
Contrairement à de nombreux médias, <i>Reporterre</i> est totalement
indépendant : géré par une association à but non lucratif, le journal
n’a ni propriétaire ni actionnaire. Personne ne nous dicte ce que nous
devons publier, et nous sommes insensibles aux pressions. <i>Reporterre</i> ne diffuse aucune publicité<small class="fine"> </small>;
ainsi, nous n’avons pas à plaire à des annonceurs et nous n’incitons
pas nos lecteurs à la surconsommation. Cela nous permet d’être
totalement libres de nos choix éditoriaux. Tous les articles du journal
sont en libre accès, car nous considérons que l’information doit être
accessible à tous, sans condition de ressources. Tout cela, nous le
faisons car nous pensons qu’une information fiable et transparente sur
la crise environnementale et sociale est une partie de la solution.<br />
Vous comprenez donc sans doute pourquoi nous sollicitons votre soutien. Il n’y a jamais eu autant de monde à lire <i>Reporterre,</i>
et de plus en plus de lecteurs soutiennent le journal, mais nos revenus
ne sont toutefois pas assurés. Si toutes les personnes qui lisent et
apprécient nos articles contribuent financièrement, la vie du journal
sera pérennisée. <strong>Même pour 1 €, vous pouvez soutenir <i>Reporterre</i> — et cela ne prend qu’une minute. Merci.</strong><br />
<center>
<a class="bouton_petitvert" href="https://reporterre.net/spip.php?page=don">Soutenir Reporterre</a>
</center>
</div>
<div class="noprint">
<a href="https://www.blogger.com/null" rel="nofollow" title="Ajouter l'article dans un de vos dossiers"><img src="https://reporterre.net/images/btdossier.png" /></a>
<a href="https://reporterre.net/Une-commune-bretonne-impose-l-agriculture-bio-et-paysanne-a-400-proprietaires#forums" rel="nofollow" title="Réagir à cet article"><img src="https://reporterre.net/images/bt_forum.png" /></a>
<a href="https://www.blogger.com/null" rel="nofollow" title="Partager sur Facebook"><img src="https://reporterre.net/images/bt1.png" /></a>
<a href="https://www.blogger.com/null" rel="nofollow" title="Partager sur Twitter"><img src="https://reporterre.net/images/bt2.png" /></a>
<a href="https://reporterre.net/spip.php?page=spipdf&spipdf=article_pdf&id_article=19485&nom_fichier=article19485">
<img src="https://reporterre.net/images/pdf.png" /></a>
<br /><br /> </div>
<span class="bloc_lireaussi"><hr size="1" />
<b>Lire aussi : </b><a class="lireaussi" href="https://reporterre.net/La-survie-de-Terre-de-liens-entre-les-mains-du-gouvernement">La survie de Terre de liens entre les mains du gouvernement</a></span>
<hr size="1" />
<strong>Source :</strong> Jérôme Le Boursicot pour <i>Reporterre</i><br />
<strong>Photos :</strong> © Jérôme Le Boursicot/<i>Reporterre</i><br class="autobr" />
. chapô : Les terres riches des paysans-pêcheurs d’autrefois courent jusqu’à la mer.<br />
</div>
<br /><br /><span class="titre_sousligne">Documents disponibles</span><br /><br />
<a class="lien_doc" href="https://reporterre.net/IMG/pdf/i1460.pdf" target="_blank">
<img alt="" class="spip_logo spip_logos" height="30" src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L30xH30/pdf-45026.png?1570005780" width="30" />
Rapport d’information de l’Assemblée nationale sur le foncier agricole, décembre 2018.
</a>
<a href="https://www.blogger.com/null" name="forums"></a>
<hr size="1" />
</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-77850377205644056682019-12-29T22:38:00.001+01:002019-12-29T22:38:07.769+01:00Cette bande dessinée casse les idées reçues sur le « statut privilégié » des cheminots et explique leurs réelles revendications<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h1>
<i><span style="font-size: x-small;"><span style="font-weight: normal;">Nous avions déjà diffusé ces pages et nous étions fait l'cho du travail d'Emma mais vu l'actu, nous les rediffusons aujourd'hui (CnR 31)</span></span></i></h1>
<div class="article-meta">
Source : <a href="https://www.demotivateur.fr/article/les-cheminots-sont-ils-aussi-privilegies-que-vous-le-pensez-une-bande-dessinee-pour-combattre-les-idees-recues-et-mieux-comprendre-leurs-revendications-12982" target="_blank">Le démotivateur</a><br /><time datetime="2018-03-22 11:38:38"></time>
</div>
<div class="partages d-none d-md-block">
<div class="row">
<div class="col nbr-partages">
<br /><span></span></div>
</div>
</div>
<strong>Aujourd'hui, c'est le grand jour, la panique. Vous vous y
étiez préparé depuis longtemps, comme on se prépare à une catastrophe de
grande ampleur. La grève générale ! La révolution !</strong><br />
Vous avez fait des réserves de vivres, vous vous êtes renseigné sur
le site de la RATP et de la SNCF, vous avez consulté les itinéraires des
mouvements sociaux afin de ne pas vous retrouver bloqué en allant au
travail, peut-être même êtes-vous partis plus tôt ce matin au bureau
afin d'être dans les temps. Et comme beaucoup, vous avez maudit en votre
for intérieur ces fonctionnaires fainéants, confortablement assis sur
leurs avantages, qui empêchent les honnêtes gens d'aller bosser.<br />
Ultra-privillégiés, les cheminots ? Des enfants gâtés de la
république, qui en demandent toujours plus malgré la sécurité de
l'emploi, et leurs 3 jours de congés payés supplémentaires ? Vous êtes
sûr ? Si l'énervement qui peut vous habiter lorsque vous voyez votre
train annulé ou votre voiture bloquée par une manif est compréhensible,
le statut des cheminots est loin d'être aussi idyllique que certains ne
semblent l'imaginer.<br /><br />Suppression massive d'emplois, destruction
programmée du service public, transformation de la SNCF en société
anonyme, abandon du statut de cheminot à l'embauche : les cheminots ont
leurs raisons d'être en colère, et outre la dégradation de leurs
conditions de travail, les usagers du rail sont également concernés.
C'est pour lutter contre les préjugés, les fantasmes qui nourrissent
souvent le clivage entre travailleurs du privé et du public, que la
dessinatrice Emma a publié une bande dessinée intitulée <em>« Les preneurs d'otages ».<br /></em><br />
<center>
<div class="fb-post" data-href="https://www.facebook.com/media/set/?set=a.578725975796951.1073741867.237466759922876&type=3" data-show-text="true" data-width="500">
<blockquote cite="https://www.facebook.com/media/set/?set=a.578725975796951.1073741867.237466759922876&type=3" class="fb-xfbml-parse-ignore">
Vu la quantité de mensonges proférés sur le sujet par les médias, il m'a semblé utile de revenir sur quelques idées...<br />
Publié par <a href="https://www.facebook.com/EmmaFnc/">Emma</a> sur <a href="https://www.facebook.com/media/set/?set=a.578725975796951.1073741867.237466759922876&type=3">lundi 19 mars 2018</a></blockquote>
</div>
</center>
<br />Emma est une développeuse Web et dessinatrice engagée, dont nous
vous avions déjà présenté le travail à plusieurs reprises. Elle a publié
des bandes dessinées très explicatives et intéressantes sur l'<a href="https://www.demotivateur.fr/article/l-illustratrice-emma-raconte-les-galeres-de-son-accouchement-8609" rel="noopener" target="_blank">accouchement,</a> sur <a href="https://www.demotivateur.fr/article/clitoris-anatomie-illustrations-emma-check-ta-chatte-6406" rel="noopener" target="_blank">le clitoris</a><a href="https://www.demotivateur.fr/article/clitoris-anatomie-illustrations-emma-check-ta-chatte-6406" rel="noopener noreferrer" target="_blank">,</a> ou encore sur la <a href="https://www.demotivateur.fr/article/la-charge-mentale-ou-pourquoi-les-femmes-et-les-hommes-sont-loin-d-etre-egaux-dans-la-repartition-des-taches-menageres-9929" rel="noopener" target="_blank">charge mentale</a>, qui ont énormément tourné sur les réseaux sociaux;<br />
<strong><em>Emma réalise pas mal de dessins engagés sur plein de sujets différents, vous pouvez découvrir ce qu'elle fait sur </em></strong><strong><em><a href="https://www.facebook.com/EmmaFnc/" rel="noopener noreferrer" target="_blank">sa page Facebook</a>, encore profiter de ses planches directement sur son site <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://emmaclit.com&source=gmail&ust=1521796655809000&usg=AFQjCNFduzp6FtAsWT8_8EThc7fxQgMfPA" href="http://emmaclit.com/" rel="noopener" target="_blank">emmaclit.com</a><br /><br />Elle est également l'autrice du livre <a href="http://livre.fnac.com/a10446734/Emma-Un-autre-regard" rel="noopener noreferrer" target="_blank">Un autre regard</a>, paru en 2017 aux éditions Massot.</em></strong><br />
<br />
<a href="https://www.demotivateur.fr/article/les-cheminots-sont-ils-aussi-privilegies-que-vous-le-pensez-une-bande-dessinee-pour-combattre-les-idees-recues-et-mieux-comprendre-leurs-revendications-12982" target="_blank">Voir les illustrations ici</a><br />
<br />
Les illustrations sont diffusées avec l'aimable autoristation de la dessinatrice Emma.</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-37512432134429087472019-12-14T16:13:00.003+01:002019-12-14T16:13:49.241+01:00Participa en la creación de Tu Supermercado Cooperativo de Madrid<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<div class="panel-heading standard-padding">
<h2 class="panel-title green-title">
<span style="font-size: small;">Source :</span> <span style="font-size: small;"><a href="https://www.goteo.org/project/la-osa#" target="_blank">goteo.org</a></span> </h2>
<h2 class="panel-title green-title">
<span style="font-size: x-small;">traduction en français et anglais</span></h2>
<h2 class="panel-title green-title">
Información general <span aria-hidden="true" class="icon glyphicon glyphicon glyphicon-menu-up pull-right"></span>
</h2>
</div>
<br />
<div class="panel-collapse collapse in" id="collapseTwo">
<div class="panel-body">
<div class="general-text">
<strong>LA OSA es un supermercado cooperativo y participativo</strong>
basado en los principios de la Economía Social y Solidaria que persigue
transformar el modelo de comercialización, venta y consumo dominantes
en otro modelo más comprometido con su entorno, transparente en sus
relaciones y su gestión, cooperativo, creativo e inclusivo.<br />
<strong>Para hacer realidad esta transformación</strong> del modelo necesitamos unos fondos que nos permitan comenzar la actividad, y para que la banca nos conceda el préstamo <strong>tenemos que contar con un capital mínimo</strong> que asegure el resto de la operación.<br />
Por eso lanzamos esta campaña de crowdfunding, con el objetivo de
recaudar unos fondos que, junto al capital obligatorio y voluntario de
cada cooperativista, nos permita concretar una fecha de inauguración
para mediados del 2020.<br />
<a href="https://twitter.com/search?q=%23ApoyaLAOSA&src=typed_query">#ApoyaLAOSA</a><br />
<img alt="" src="https://data.goteo.org/700x0/dsc-0103.jpg" /><br />
LA OSA cuenta con una serie de características diferenciadoras y
valores añadidos respecto a otros modelos de supermercado. En primer
lugar, es un modelo <strong>sin ánimo de lucro</strong>, y apuesta por
una economía de producción sostenible, redistributiva y justa, en la que
las vertientes social y medioambiental tienen un papel protagonista y a
la misma altura que la vertiente económica.<br />
La participación, en sentido literal, de los socios y socias en la
gestión del supermercado y la organización para la cooperación entre
ellos permite poner en marcha un sistema de implicación en forma de
horas de trabajo que redunda en una importante reducción de costes.<br />
La naturaleza no lucrativa de LA OSA permite reducir los márgenes
comerciales hasta los mínimos necesarios para garantizar su
sostenibilidad económica lo que, unido a la disminución de otros costes,
permite ofrecer al cooperativista otro de los valores añadidos de LA
OSA: productos de calidad a precios asequibles.<br />
</div>
<div class="carousel slide spacer-20" data-interval="false" data-ride="carousel" id="infoCarousel">
<ol class="carousel-indicators">
<li class="active" data-slide-to="0" data-target="#infoCarousel"><br /></li>
<li data-slide-to="1" data-target="#infoCarousel"><br /></li>
<li data-slide-to="2" data-target="#infoCarousel"><br /></li>
</ol>
<div class="carousel-inner" role="listbox">
<div class="item active">
<img class="img-responsive" src="https://data.goteo.org/700x700/crowd-23.jpg" />
</div>
</div>
<a class="left carousel-control" data-slide="prev" href="https://www.goteo.org/project/la-osa#infoCarousel" role="button">
<span aria-hidden="true" class="glyphicon glyphicon-chevron-left"></span>
<span class="sr-only">Previous</span>
</a>
<a class="right carousel-control" data-slide="next" href="https://www.goteo.org/project/la-osa#infoCarousel" role="button">
<span aria-hidden="true" class="glyphicon glyphicon-chevron-right"></span>
<span class="sr-only">Next</span>
</a>
</div>
<h2 class="pink-title ">
<span class="anchor-mark" id="about">
Descripción del proyecto. Características, fortalezas y diferenciales. </span>
</h2>
<div class="spacer-20 general-text">
Tenemos la <strong>misión</strong> de
ser un supermercado cooperativo, gestionado y gobernado
democráticamente por sus cooperativistas. Estos son consumidores y
consumidoras, pero también profesionales de diferentes sectores y
competencias complementarias, que participan activamente en todos los
niveles y administración de la tienda.<br />
La <strong>visión</strong> es la de convertirnos en referente
nacional en el cambio hacia un sector alimentario más comprometido con
las personas y el entorno en el que viven.<br />
Los cinco valores que mejor nos definen son los siguientes:<br />
<ul>
<li><strong>Compromiso:</strong> un compromiso firme, pero flexible, con
las personas y la sociedad. Ofrecemos la oportunidad de recuperar un
papel activo y responsable a la hora de hacer la compra. La política de
precios da acceso a alimentos de buena calidad también a hogares de
rentas bajas.</li>
<li><strong>Transparencia:</strong> tanto en el funcionamiento del
supermercado como en el origen de los productos que ofrecemos, la
política de transparencia de información da a cualquier persona de
cualquier lugar, tanto como desee saber sobre el proyecto.</li>
<li><strong>Cooperación:</strong> promovemos la cooperación y el
intercambio, por eso compartimos nuestros aprendizajes y herramientas
con todas aquellas personas y proyectos que se sientan movidos por
nuestros objetivos sociales, económicos y ambientales.</li>
<li><strong>Creatividad:</strong> somos una comunidad curiosa e
inquieta, con pensamiento crítico que trabaja siempre en redefinirse
para llegar a una forma de consumo cada vez más óptima y avanzada, con
el foco puesto siempre en el beneficio de las personas y la sociedad.</li>
<li><strong>Inclusión:</strong> somos una comunidad cercana, accesible y
acogedora para cualquier persona de cualquier cultura, género y origen.
Y nos oponemos a la discriminación en cualquiera de sus formas.</li>
</ul>
</div>
<h2 class="pink-title spacer">
<span class="anchor-mark" id="motivation">
Motivación y a quién va dirigido el proyecto </span>
</h2>
<div class="spacer-20 general-text">
Al ser un proyecto que apuesta por la
diversidad, LA OSA está dirigida a todas aquellas personas que estén
mínimamente concienciadas e involucradas con el bienestar social y su
salud, y que ven necesario un cambio estructural en el modelo de
distribución alimentaria. Por lo tanto, cualquier persona
independientemente de su edad, género, estatus socioeconómico y cultural
puede ser cooperativista de LA OSA.<br />
<h1>
Recompensas</h1>
Las recompensas se empezarán a preparar en enero, y su distribución se hará a partir de febrero.<br />
<ul>
<li><strong>LA MAREA:</strong> las suscripciones en papel y digitales
son anuales. Los libros de Isaac Rosa los elegirá LA MAREA. Después del
sorteo que anunciaremos por redes sociales, nos pondremos en contacto
con las personas ganadoras. Gracias a este medio por participar con
estas recompensas.</li>
<li><strong>Camisetas:</strong> el modelo de estas camisetas probablemente <strong>será exclusivo</strong> y no volveremos a realizarlo, por lo que <strong>estas unidades serán limitadas a esta campaña</strong>.
A elegir entre 5 tallas (S, M, L, XL, XXL), unisex, de tela fina, 100%
algodón, OEKO-TEX® Standard 100, de la marca Fruit of the Loom. Te
pediremos que elijas una talla después de comprar la recompensa.</li>
</ul>
<table>
<thead>
<tr>
<th>TALLAS (cm) /</th>
<th>S</th>
<th>M</th>
<th>L</th>
<th>XL</th>
<th>XXL</th>
</tr>
</thead>
<tbody>
<tr>
<td>Pecho</td>
<td>89-94 /</td>
<td>96,5-101,5 /</td>
<td>104-109 /</td>
<td>112-117 /</td>
<td>119,5-124,5</td>
</tr>
<tr>
<td>Cuello</td>
<td>37-38</td>
<td>39-40</td>
<td>41-42</td>
<td>43-44</td>
<td>45-46</td>
</tr>
<tr>
<td>Cintura</td>
<td>81</td>
<td>86</td>
<td>91,5</td>
<td>96,5</td>
<td>101,5</td>
</tr>
</tbody>
</table>
.<br />
<ul>
<li><strong>EL SALTO:</strong> la revista que enviaremos será la última
que lance el medio en el momento de producir y enviar las recompensas
(estimamos será en febrero).</li>
<li><strong>Productos de IDEAS:</strong> es posible que algunos productos mostrados en las fotos de esta recompensa (<em>JUSTOCOMERCIANTE</em>) no estén disponibles en el momento del envío, por lo que se cambiarán por otros de igual o mayor valor.</li>
<li><strong>Visita a productor:</strong> todavía no podemos concretar a
cuál o cuáles iremos a visitar, dependerá de las personas que se
apunten. Trataremos de ir a uno lo más cercano posible a Madrid, que
tenga productos muy reconocidos, que gusten a la mayoría y que aporten
conocimiento y valor a sus visitantes. La visita se programará para
período de buen tiempo.</li>
</ul>
</div>
<h2 class="pink-title spacer-20">
<span id="related">
Experiencia previa y equipo </span>
</h2>
<div class="spacer-20 general-text">
<a href="http://bit.ly/2MHPImC">2decologico</a>
(2D) es una tienda de productos ecológicos localizada en el barrio de
Malasaña (Madrid) que surje en el año 2016 como respuesta a la demanda
del barrio de abastecerse de productos de temporada, cercanía y
producción responsable a precios asequibles.<br />
Por otro lado, <a href="https://maresmadrid.es/">MARES</a>, con su
objetivo de promocionar otro modelo de ciudad más sostenible, saludable y
cooperativa, había descubierto recientemente el modelo exitoso de la
cooperativa neoyorquina Park Slope Food Coop (en funcionamiento desde
1973). Tras varias proyecciones de un documental sobre este proyecto,
buscaron interesados en animarse a impulsar supermercados cooperativos
en Madrid. MARES apoyó a 2D para encontrar recursos, asesoría y
constituir un grupo promotor dedicado a construir el proyecto de
supermercado, lo que meses más tarde será LA OSA.<br />
El equipo está formado por 6 personas que coordinan todas las áreas, y
junto con el resto de cooperativistas de LA OSA trabajamos en inaugurar
el supermercado a mediados del 2020.<br />
</div>
<img class="spacer-5 img-responsive" src="https://data.goteo.org/700x0/dsc-0119.jpg" />
<img class="spacer-5 img-responsive" src="https://data.goteo.org/700x0/crowd-24.jpg" />
<div class="row btn-up" id="go-top">
<div class="col-md-offset-5 col-md-3 col-sm-offset-4 col-sm-4 text-center">
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-79020857134421671192019-06-14T18:53:00.002+02:002019-06-14T18:55:32.809+02:00Appel à blocage du pays le 22 juin 2019<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<img alt="https://scontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/62105197_344961612863242_2627711732436434944_n.jpg?_nc_cat=100&_nc_ht=scontent-cdt1-1.xx&oh=8370846b1fa7445c092cead4c704d4ab&oe=5D7C84A9" class="shrinkToFit" src="https://scontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/62105197_344961612863242_2627711732436434944_n.jpg?_nc_cat=100&_nc_ht=scontent-cdt1-1.xx&oh=8370846b1fa7445c092cead4c704d4ab&oe=5D7C84A9" /></div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-67936279680915557242019-06-14T18:52:00.002+02:002019-06-14T18:52:27.170+02:00Référendum sur la privatisation d’ADP: la collecte des signatures débute<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h1 class="fig-main-title">
<span style="font-size: small;"><a href="http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/referendum-contre-la-privatisation-d-aeroports-de-paris-la-collecte-des-signatures-debute-20190612?fbclid=IwAR3wLcL4TFPpgXxp1b7OxxN8jeWNgY3KaH5CpOBIM0VHNau0JAp9EjSYIWQ" target="_blank">Le Figaro</a></span></h1>
<ul class="fig-content-metas">
<li class="fig-content-metas__authors">Par
<a class="fig-content-metas__author" href="http://plus.lefigaro.fr/page/loris-boichot-0">
<img alt="Journaliste Figaro" class="fig-content-metas__img" src="data:image/svg+xml;base64,<?xml version="1.0" encoding="UTF-8" standalone="no"?>
<svg width="14px" height="14px" viewBox="0 0 14 14" version="1.1" xmlns="http://www.w3.org/2000/svg" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink">
    <!-- Generator: sketchtool 3.8.1 (29687) - http://www.bohemiancoding.com/sketch -->
    <title>9BA324DB-27A2-48A7-A016-AAC8D469325A</title>
    <desc>Created with sketchtool.</desc>
    <defs></defs>
    <g id="Article" stroke="none" stroke-width="1" fill="none" fill-rule="evenodd">
        <g id="ARTICLE" transform="translate(-230.000000, -490.000000)">
            <g id="auteur" transform="translate(230.000000, 488.000000)">
                <g id="icon-mini-figaro" transform="translate(0.000000, 2.000000)">
                    <g id="fplume">
                        <path d="M14,11.8996 C14,13.0595725 13.0592968,14 11.899576,14 L2.09994401,14 C0.940543258,14 0,13.0595725 0,11.8996 L0,0 L11.899576,0 C13.0592968,0 14,0.940267459 14,2.10024003 L14,11.8996" id="Fill-1" fill="#3775CA"></path>
                        <path d="M8.98235294,9 L8.96698292,8.99192957 C8.96375712,8.98826119 8.6540797,8.6334067 8.00910816,8.05918317 L8,8.02567865 L8.02144213,8.00440205 L8.12125237,8 L8.13529412,8.00538029 C8.48235294,8.31548056 8.64516129,8.51504035 8.87001898,8.79139154 C8.91081594,8.84030325 8.95294118,8.89214967 8.99867173,8.94741991 L9,8.98972854 L8.98235294,9 M8.62590975,8 L8,8 L8,8.29698734 C8.40101892,8.47364668 8.59505095,8.61857508 8.59679767,8.62000119 C8.60232897,8.62374473 9.24949054,9.04248618 9.78020378,9.63806524 C9.97016012,9.85073385 10.1053857,9.98336205 10.2247453,10.1004813 C10.4334789,10.3051281 10.6148472,10.4826787 11,11 C10.6812227,10.4775091 10.2355167,9.91134351 9.56870451,9.17547091 C9.26200873,8.8365916 8.91979622,8.41036306 8.62590975,8" id="Fill-2" fill="#999999"></path>
                        <path d="M10.6843328,9.55518041 C10.116149,9.08335013 9.40411254,8.48105221 8.93555881,8.00650071 L8.91938398,8 L8.77828444,8 L8.75918438,8.01103608 L8.76245376,8.03099174 C9.11640712,8.38777464 9.533167,8.76133844 9.90570421,9.05659141 C10.6939689,9.68065914 11.2208552,10.1608043 11.5976942,10.6039105 C11.1423901,10.1651885 10.9279876,10.014614 10.6812355,9.84106027 C10.5401359,9.74173554 10.3802805,9.62925821 10.1557257,9.44890143 C9.52834896,8.94381173 8.76331412,8.5886918 8.75677536,8.58551703 C8.75453842,8.5843076 8.51793857,8.45746825 8.02839198,8.30432373 L8.0087757,8.30689377 L8,8.32216287 L8,8.52126587 L8.01376581,8.53895384 C8.66299578,8.74485991 8.96240213,8.89377142 8.96532737,8.89528321 C8.97479136,8.89981858 9.93650521,9.37996372 10.637357,9.9716791 C11.2284264,10.4716287 11.3734836,10.6092018 11.5312742,10.7643116 C11.5431472,10.7715682 11.8291319,10.9467849 11.9722963,10.9986394 L11.9803837,11 L11.995354,10.9947087 L12,10.9742995 C11.997591,10.9693106 11.7391379,10.4299032 10.6843328,9.55518041" id="Fill-3" fill="#999999"></path>
                        <path d="M8.12125237,8 L8.02144213,8.00440205 L8,8.02567865 L8.00910816,8.05918317 C8.6540797,8.6334067 8.96375712,8.98826119 8.96698292,8.99192957 L8.98235294,9 L9,8.98972854 L8.99867173,8.94741991 C8.95294118,8.89214967 8.91081594,8.84030325 8.87001898,8.79139154 C8.64516129,8.51504035 8.48235294,8.31548056 8.13529412,8.00538029 L8.12125237,8" id="Fill-4" fill="#999999"></path>
                        <path d="M4,4 L12,4 L12,6.24902942 L10.0433531,6.24902942 L10.0433531,5.86683423 C10.0433531,5.66324813 9.90872142,5.49060838 9.6084674,5.49060838 L7.83657917,5.49060838 L7.83657917,6.75312493 L9.47705334,6.75312493 L9.47705334,8.11052265 L7.83657917,8.11052265 L7.83657917,9.12248379 C7.83657917,9.40100088 7.96629975,9.51567514 8.35800169,9.51567514 L8.97933954,9.51567514 L8.97933954,11 L4,11 L4,9.51567514 L4.65842506,9.51567514 C4.84843353,9.51567514 4.98154107,9.39644532 4.98154107,9.22019255 L4.98154107,5.85678059 C4.98154107,5.6453401 4.94360711,5.49060838 4.62980525,5.49060838 L4,5.49060838 L4,4" id="Fill-5" fill="#FFFFFF"></path>
                        <path d="M2.02794884,3 C2.0517922,3.66985421 2.26275067,4.39974918 2.26275067,4.39974918 C2.26022422,4.39849506 2.25785568,4.39724095 2.25548713,4.39598683 C2.2591189,4.40962533 2.26275067,4.4234206 2.26638244,4.43721586 L2.26054003,4.45634112 L2.24127586,4.46041699 C2.23669667,4.45884935 2.14227065,4.42577206 2,4.29738203 C2.01279015,4.34268694 2.0258961,4.38705126 2.03963366,4.43063176 C2.23211748,4.91675811 2.74988157,6.04499138 3.53750197,6.43580499 L3.54776567,6.45759523 L3.5286594,6.47233109 C3.51476393,6.47233109 3.22216959,6.46950933 2.94157587,6.35710926 C3.12916469,6.53582066 3.39807358,6.73099232 3.67250908,6.91189842 C3.96620875,7.09985891 4.36080846,7.32951873 4.88757303,7.59962377 L4.89799463,7.61765167 L4.88567819,7.63473899 C4.88330965,7.63583634 4.82220117,7.65982129 4.68829938,7.65982129 C4.59229433,7.65982129 4.48428865,7.64775043 4.36617717,7.62392224 C4.45018159,7.67847625 4.53292279,7.73052203 4.61408495,7.77990281 C4.72461709,7.84543032 4.85583452,7.92099075 5,8 L5,6.50932748 C5,6.29832262 4.96462972,6.1439097 4.67203537,6.1439097 L4.08479394,6.1439097 L4.08479394,5.71798087 C3.20085268,5.08825835 2.53118585,3.85765794 2.3315964,3.31133406 C2.19295752,3.1804358 2.09063635,3.07258191 2.02794884,3" id="Fill-6" fill="#999999"></path>
                        <path d="M4,5 L4,5.43381766 L4.69057935,5.43381766 C5.03466205,5.43381766 5.0762565,5.59109053 5.0762565,5.80600351 L5.0762565,7.32428549 C5.22926467,7.39693438 5.39471404,7.47229762 5.56629116,7.54558518 C6.04796979,7.74660706 6.43680366,7.86891266 6.68748453,7.93772952 C6.79555583,7.96423439 6.90028472,7.98547022 7,8 L6.99442931,5.77199425 C6.99442931,5.77199425 6.94355038,5.66549577 6.83473632,5.49992017 L6.83752166,5.53361009 L6.84792028,5.53281175 L6.97121812,6.76512853 L6.97827433,6.77295226 L6.98254518,6.78333067 L6.99034414,6.88727447 L6.97456053,6.90755229 L6.96769002,6.9085103 L6.94800693,6.89893023 C6.89322852,6.8214913 6.35435751,6.11512055 4.32495667,5.17547501 C4.21410002,5.12422162 4.10584303,5.06530417 4,5" id="Fill-7" fill="#FFFFFF"></path>
                        <path d="M4,4 L4.0551116,4.46365693 C4.11766327,4.52060588 4.18476164,4.57755483 4.25558005,4.63371693 L4.1935795,4.12324186 L4.22747313,4.121078 L4.29319372,4.66371594 C4.35546983,4.71171437 4.42091485,4.75892594 4.48925324,4.80495721 L4.42022596,4.24038556 L4.45398181,4.2382217 L4.52645357,4.82944821 C4.58721411,4.86918462 4.65004133,4.90764237 4.71534858,4.94472312 L4.64425462,4.33451362 L4.67814825,4.33234976 L4.7519978,4.96577161 C4.7729402,4.97737779 4.79415817,4.98878725 4.81551392,5 L4.81551392,4.41880594 L5,4.41880594 C4.79195371,4.3546769 4.52672913,4.26094226 4.26646459,4.1356349 C4.17249931,4.08970198 4.08404519,4.04455592 4,4 M4,3 L3.98329545,3.63329764 C3.95795455,3.75321199 3.93017045,3.87633833 3.9,4 L3.92142045,3.208601 L3.91409091,3.20681656 C3.94414773,3.13650964 3.973125,3.06727338 4,3 M3,3 L2.99230769,3.43918919 C2.96600496,3.61193694 2.93523573,3.8018018 2.9,4 L2.91705955,3.24887387 C2.94646402,3.16283784 2.97419355,3.07995495 3,3 M3,3 C2.98052239,2.97811935 2.94738806,2.94307414 2.9,2.9 L2.90783582,2.96007233 C2.94141791,2.97417722 2.9719403,2.9874141 3,3" id="Fill-8" fill="#999999"></path>
                        <path d="M7,5 L6.96747851,6.66484899 C6.94159503,6.78041107 6.91905444,6.89282718 6.9,7 L6.92965616,5.4880453 L6.93190067,5.4840604 C6.94312321,5.39324664 6.96666667,5.21308725 7,5 M6,5 L5.96457462,6.7394551 C5.94146908,6.82724521 5.91994421,6.91402624 5.9,7 L5.93221757,5.37214934 C5.95178987,5.25247225 5.97447699,5.1271443 6,5 M4.21631664,4 L4,4 L4,4.84048076 C4.04862682,4.87191523 4.09854604,4.90235403 4.14927302,4.93193941 L4.06219709,4.00668516 L4.10177706,4.00398265 L4.19159935,4.9573999 C4.26268174,4.99736861 4.33570275,5.03491928 4.41050081,5.07062087 L4.32164782,4.12730247 L4.36155089,4.12445772 L4.45266559,5.09110305 L4.46946688,5.09906835 C4.5368336,5.12979162 4.60403877,5.16179504 4.67108239,5.19450964 L4.57576737,4.2126449 L4.61550889,4.20951568 L4.71308562,5.21541853 C4.78820679,5.25240026 4.8628433,5.29094659 4.9368336,5.3297774 L4.82084006,4.14010383 L4.86058158,4.13711685 L4.97899838,5.35225091 C5.053958,5.39264633 5.1276252,5.43417965 5.20048465,5.47571296 L5.0819063,4.25887206 L5.12164782,4.25588507 L5.24297254,5.50032003 C5.31793215,5.54412915 5.3914378,5.58822274 5.46300485,5.63288529 L5.34458805,4.4028163 L5.38449111,4.39968708 L5.50581583,5.66005263 C5.5812601,5.70770215 5.65541195,5.75577839 5.7266559,5.80442358 L5.60775444,4.5720788 L5.64781906,4.56937629 L5.76962843,5.8341512 C5.84943457,5.88948154 5.926979,5.94481189 6,6 L5.88029079,4.80605931 L5.91631664,4.8033568 C5.78756058,4.6736363 5.64071082,4.54548041 5.47495961,4.43837565 C4.95121163,4.1015575 4.74862682,4.02218903 4.68432956,4.00398265 L4.70710824,4.13569447 L4.70016155,4.15134059 L4.68174475,4.15503876 C4.67819063,4.1540431 4.48901454,4.10369106 4.21631664,4" id="Fill-9" fill="#FFFFFF"></path>
                        <path d="M4.99426798,4 L4.9992333,3.99745426 L5,3.98647574 L4.98006572,3.9 L4.96020445,3.9 C4.9611172,3.91344471 4.96126323,3.9239459 4.95870756,3.9239459 C4.9584885,3.9239459 4.95823293,3.92386635 4.95797736,3.92370724 C4.94954363,3.91607001 4.94125593,3.90811456 4.93311428,3.9 L4.9,3.9 C4.95659,3.96690533 4.99364732,3.99936356 4.99426798,4 M2.1038496,2 L2.09191286,2.01590668 C2.0519248,2.49826205 2.23202029,3.198156 2.28155774,3.37946271 C2.17711131,3.30493696 2.0341689,3.11965359 2.0325276,3.11759161 L2.00999702,3.11243667 L2,3.13290916 C2.32363474,4.4712796 3.0601313,5.12860846 3.29036109,5.30638035 C3.17218741,5.27427242 2.95628171,5.20283964 2.80528201,5.15070107 L2.78439272,5.15718157 L2.78439272,5.17853776 C3.20173083,5.75721692 4.26126529,6.28523035 4.58012534,6.43516555 C4.38660101,6.41218923 4.06684572,6.34517497 4.06296628,6.34429127 L4.04267383,6.35460115 L4.04789615,6.3763992 C4.37033721,6.62707671 4.69516562,6.83268528 5,7 L5,6.86994816 C4.88287078,6.80617415 4.76111608,6.73650878 4.63533274,6.66036291 C4.53178156,6.5993873 4.44747836,6.54769059 4.38928678,6.5114587 C4.39316622,6.51219512 4.39719487,6.51307883 4.40107431,6.51381525 C4.34079379,6.47493225 4.27991644,6.43457641 4.21829305,6.39289502 C4.21829305,6.39289502 4.65070128,6.46668434 4.79886601,6.46668434 C4.79886601,6.46668434 4.2614145,6.18257335 3.74559833,5.84485095 C3.33407938,5.58283257 3.13264697,5.40682809 3.04461355,5.31948863 C3.04804536,5.32096147 3.05147717,5.32228703 3.05490898,5.32361258 C3.01387645,5.28487687 2.97702178,5.24702486 2.94509102,5.21035113 C2.94509102,5.21035113 3.22843927,5.33112407 3.55162638,5.37044892 C3.55162638,5.37044892 2.63040883,4.86865206 2.20262608,3.51363851 C2.18009549,3.45693413 2.16219039,3.40950866 2.14920919,3.37386591 C2.15458072,3.37887357 2.15995225,3.38373395 2.16517457,3.38844704 C2.15070128,3.33704489 2.13697404,3.28416991 2.12384363,3.23041122 C2.12384363,3.23041122 2.16621904,3.35236244 2.40659505,3.48108872 C2.21874067,2.75998586 2.17173978,2.29294804 2.16039988,2.13240839 C2.16935243,2.1434547 2.17964787,2.15582656 2.1915846,2.16952398 C2.19068935,2.14566396 2.19009251,2.12165665 2.18979409,2.09794391 C2.18979409,2.09794391 3.1753208,3.23011665 4.43330349,3.72572758 L4.62279916,3.72572758 C4.38973441,3.63441145 3.76962101,3.38196654 3.47508207,3.17179215 C2.92002387,2.77545069 2.13115488,2.01178273 2.12324679,2.00412395 L2.1038496,2" id="Fill-10" fill="#999999"></path>
                        <path d="M6,7 L6,7.16815845 C6.54014327,7.78308894 6.97823053,7.9961912 6.98418458,7.99885736 L6.98678947,8 L6.99376686,7.99504856 L6.99832543,7.97695677 L7,7.83450771 L6.99023165,7.81089316 C6.98148665,7.808227 6.97274165,7.80537041 6.96381059,7.80232337 L6.96381059,7.81889164 C6.96381059,7.81889164 6.90771235,7.79394401 6.80723788,7.7280518 C6.62750023,7.62292897 6.42962136,7.4475338 6.24551121,7.26033137 C6.16820169,7.18358408 6.08605452,7.09693392 6,7 M4.90403155,4 L4.92932556,4 L4.92644278,3.9877 C4.93048797,3.9911 4.93537008,3.9952 4.94094964,4 L5,4 C4.96847548,3.9729 4.936393,3.9487 4.90389206,3.9278 C4.90352009,3.9276 4.90319461,3.9275 4.90286914,3.9275 C4.89812651,3.9275 4.90021885,3.9531 4.90235768,3.9788 C4.90296213,3.986 4.90356658,3.9933 4.90403155,4 M5.0866947,4 L5,4 C5.54836551,4.26608099 5.86331485,4.7443199 6,5 L5.99588989,4.94052307 L5.99436054,4.93527214 C5.93127509,4.81975159 5.70502772,4.42754721 5.44580386,4.2349793 C5.31179507,4.13581743 5.18744026,4.05776027 5.0866947,4" id="Fill-11" fill="#999999"></path>
                        <path d="M4.99424706,5 C5.00124706,5 5.00084706,4.9868 4.99834706,4.9699 L4.92414706,4.9699 C4.94644706,4.9801 4.96914706,4.9901 4.99224706,4.9997 C4.99294706,4.9999 4.99364706,5 4.99424706,5 M2.9,5 C2.93017045,4.87633833 2.95795455,4.75321199 2.98329545,4.63329764 L3,4 C2.973125,4.06727338 2.94414773,4.13650964 2.91409091,4.20681656 L2.92142045,4.208601 L2.9,5 M2.9,5 C2.93523573,4.8018018 2.96600496,4.61193694 2.99230769,4.43918919 L3,4 C2.97419355,4.07995495 2.94646402,4.16283784 2.91705955,4.24887387 L2.9,5 M1.9,2.9 C1.94738806,2.94307414 1.98052239,2.97811935 2,3 C1.9719403,2.9874141 1.94141791,2.97417722 1.90783582,2.96007233 L1.9,2.9 M2,3 C2.00039904,3.02709829 2.00119713,3.05453321 2.00239425,3.08179982 C2.08160415,3.15972846 2.21089385,3.27552738 2.38607342,3.41606822 C2.63826816,4.00263689 3.48443735,5.32388914 4.60135674,6 L4.60135674,5.85474641 C4.57043097,5.8355588 4.53970471,5.81603456 4.50937749,5.7961737 L4.40243416,4.71224192 L4.35335196,4.71594479 L4.45630487,5.76015485 C4.36173184,5.69670108 4.2707502,5.63089093 4.18276137,5.56289273 L4.07781325,4.55116697 L4.02893057,4.55486984 L4.12889066,5.52098294 C4.02992817,5.44221275 3.93515563,5.3614228 3.84497207,5.27928636 L3.74980048,4.35070691 L3.70071828,4.35440978 L3.79050279,5.22795108 C3.68794892,5.1318447 3.59078212,5.03439183 3.50019952,4.93693896 L3.42039106,4.14351436 C3.54209896,4.21975987 3.67019154,4.29701526 3.80626496,4.37561715 C4.18316042,4.59004713 4.56723863,4.75044883 4.86851556,4.86018851 L5,4.86018851 C3.31783719,4.29381732 2,3 2,3" id="Fill-12" fill="#999999"></path>
                        <path d="M6.9,7 C6.91905444,6.89282718 6.94159503,6.78041107 6.96747851,6.66484899 L7,5 C6.96666667,5.21308725 6.94312321,5.39324664 6.93190067,5.4840604 L6.92965616,5.4880453 L6.9,7 M5.9,7 C5.91994421,6.91402624 5.94146908,6.82724521 5.96457462,6.7394551 L6,5 C5.97447699,5.1271443 5.95178987,5.25247225 5.93221757,5.37214934 L5.9,7 M4.89493294,4 L4.75670641,4 C4.7585693,4.01073431 4.76099106,4.02242991 4.76341282,4.03396529 C4.77198212,4.07514019 4.78036513,4.11615487 4.76136364,4.11615487 C4.76005961,4.11615487 4.75875559,4.11599466 4.75726528,4.11567423 C4.62704918,4.08218959 4.49850969,4.04341789 4.37220566,4 L4.24944113,4 C4.56389717,4.11679573 4.78204173,4.17351135 4.78614009,4.17463284 L4.80737705,4.17046729 L4.81538748,4.15284379 L4.78912072,4.00448598 C4.86326379,4.02499332 5.09687034,4.11439252 5.70081967,4.49377837 C5.89195231,4.61441923 6.06128912,4.7587717 6.20976155,4.90488652 L6.16821908,4.90793057 L6.30625931,6.25276368 C6.22205663,6.1906008 6.13263785,6.1282777 6.04061103,6.06595461 L5.90014903,4.64133511 L5.85394933,4.64437917 L5.99105812,6.03246996 C5.90890462,5.9776769 5.82339791,5.9235247 5.73640089,5.86985314 L5.59649776,4.45020027 L5.55048435,4.45372497 L5.68703428,5.83925234 C5.6045082,5.78894526 5.51974665,5.73927904 5.43330849,5.68993324 L5.29340537,4.2882243 L5.24757824,4.29158879 L5.38431446,5.66221629 C5.30029806,5.61543391 5.21535022,5.56865154 5.12891207,5.52315087 L4.99236215,4.15444593 L4.94653502,4.15781041 L5.08029061,5.49783712 C4.99497019,5.4540988 4.90890462,5.41068091 4.82228018,5.36902537 L4.70976155,4.23599466 L4.66393443,4.23951936 L4.77384501,5.34547397 C4.69653502,5.30862483 4.61903875,5.27257677 4.54135618,5.23797063 L4.52198212,5.22899866 L4.41691505,4.14018692 L4.37090164,4.14339119 L4.47336066,5.2059279 C4.38710879,5.16571429 4.30290611,5.12341789 4.2209389,5.07839786 L4.11736215,4.00448598 L4.07172131,4.00753004 L4.17213115,5.04971963 C4.11363636,5.01639519 4.05607303,4.98210948 4,4.94670227 L4,5.08496662 C4.1061848,5.15049399 4.21479136,5.20961282 4.32600596,5.26104139 C6.36195976,6.20389853 6.90257079,6.91268358 6.95752608,6.99038718 L6.97727273,7 L6.98416542,6.99903872 L7,6.97869159 L6.99217586,6.87439252 L6.98789121,6.86397864 L6.98081222,6.85612817 L6.85711624,5.61959947 L6.84668405,5.62040053 L6.84388972,5.58659546 C6.57749627,5.18093458 5.96367362,4.42216288 4.89493294,4" id="Fill-13" fill="#999999"></path>
                        <path d="M5,8 C4.96550736,7.96366831 4.93211948,7.93042867 4.9,7.9 L4.9,7.90133521 C4.93735679,7.93675334 4.97135843,7.97062544 5,8 M4,7 C4.44543229,7.48061203 4.90954774,7.88492978 4.90954774,7.88492978 C4.78160031,7.88492978 4.40819482,7.77992035 4.40819482,7.77992035 C4.46140961,7.83923706 4.51398016,7.89666737 4.5660353,7.95200168 C4.66241464,7.98386083 4.75054761,8 4.82888803,8 C4.9381523,8 4.98801701,7.96793125 4.98994975,7.96646405 L5,7.94361769 L4.99149594,7.91951373 C4.56165443,7.55837351 4.23965984,7.25131 4,7 M2,4 C2.30017799,5.41277641 2.94660245,5.93596437 2.94660245,5.93596437 C2.71981991,5.89496314 2.52099257,5.76904177 2.52099257,5.76904177 C2.5433986,5.80727887 2.56925976,5.84674447 2.59805256,5.88713145 C2.78410638,5.99723587 2.97811747,6 2.98733117,6 L3,5.98556511 L2.99319443,5.9642199 C2.47094545,5.58138821 2.12763061,4.47619779 2,4 M2,4 C1.99551935,3.98272598 1.99083503,3.96573592 1.98589613,3.94921912 C1.94002037,3.91045906 1.9095723,3.90047326 1.90809572,3.9 L1.90188391,3.90123048 L1.9,3.90700426 C1.90117108,3.91116895 1.90234216,3.91533365 1.90351324,3.91945102 C1.98553971,3.96081401 2,4 2,4" id="Fill-14" fill="#999999"></path>
                        <path d="M7,9 C6.93582888,8.9654 6.9,8.9523 6.9,8.9523 L6.9,8.961 C6.93190731,8.9701 6.96541889,8.9834 7,9 M5,8 L5,7.99862915 C5.35051156,7.96190476 5.685108,7.92907648 6,7.9 C5.64986737,7.93311688 5.31223948,7.96717172 5,8" id="Fill-15" fill="#999999"></path>
                    </g>
                </g>
            </g>
        </g>
    </g>
</svg>" />
Loris Boichot
</a> </li>
<li class="fig-content-metas__pub-date">Publié
<time datetime="2019-06-12T16:35:56+02:00">
le 12/06/2019
</time>
</li>
</ul>
<div>
<img alt="Référendum sur la privatisation d’ADP: la collecte des signatures débute" class="fig-media-photo" />
</div>
<div aria-busy="false" aria-live="polite" class="fig-micronav__wrapper" data-component="micronav">
<a class="fig-micronav__item-link fig-micronav__js-share" data-gtm="{"customCategorieBU": "navigation", "customActionBU": "socialSharing", "customLabelBUcustomCategorieSPE": "viadeo", "customIDSPE": "c2d879e2-8cf4-11e9-851c-43ad92faf09a", "customActionSPE": "share", "customSiteNameSPE": "lefigaro.fr", "event": "customEventBUSPE"}" data-popup-height="420" data-popup-width="540" href="https://partners.viadeo.com/share?url=http%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Fpolitique%2Fle-scan%2Freferendum-contre-la-privatisation-d-aeroports-de-paris-la-collecte-des-signatures-debute-20190612&language=fr" rel="noopener" target="_blank" title="Partager sur Viadeo (nouvelle fenêtre)"><span class="a11y-hidden"></span>
</a>
<a class="fig-micronav__item-link fig-micronav__js-email" data-gtm="{"customCategorieBU": "navigation", "customActionBU": "socialSharing", "customLabelBUcustomCategorieSPE": "email", "customIDSPE": "c2d879e2-8cf4-11e9-851c-43ad92faf09a", "customActionSPE": "email", "customSiteNameSPE": "lefigaro.fr", "event": "customEventBUSPE"}" href="https://www.blogger.com/null" title="Envoyer par mail"><span class="a11y-hidden"></span></a><a class="fig-micronav__item-link fig-micronav__js-print" data-gtm="{"customCategorieBU": "navigation", "customActionBU": "socialSharing", "customLabelBUcustomCategorieSPE": "print", "customIDSPE": "c2d879e2-8cf4-11e9-851c-43ad92faf09a", "customActionSPE": "print", "customSiteNameSPE": "lefigaro.fr", "event": "customEventBUSPE"}" href="https://www.blogger.com/null" tabindex="0" title="Imprimer cet article"></a><br />
</div>
<div class="fig-content__chapo" data-fgtcs-articlelength="" data-fgtcs-crosslinks="Contextuel">
LE
SCAN POLITIQUE - À partir du 13 juin, les électeurs qui soutiennent un
référendum sur la privatisation d'Aéroports de Paris auront neuf mois
pour se manifester. 4,7 millions de signatures sont nécessaires.</div>
La consultation citoyenne peut commencer. Dans la nuit du mercredi 12
au jeudi 13 juin, à minuit, s’ouvre la collecte des 4.717.396
signatures nécessaires (10% des électeurs) pour tenter de provoquer un
référendum d’initative partagée (RIP) sur la privatisation du groupe
Aéroports de Paris (ADP). La période, d’une durée de neuf mois, a été
publiée mercredi <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=1191CF531C029E63CC90B80CCE10A055.tplgfr31s_3?cidTexte=JORFTEXT000038578634&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038578377" target="_blank">au</a><i><a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=1191CF531C029E63CC90B80CCE10A055.tplgfr31s_3?cidTexte=JORFTEXT000038578634&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038578377" target="_blank"> Journal Officiel</a> </i>.<br />
<h2>
● Que contient le texte soumis aux signatures?</h2>
Déposée par 248 députés et sénateurs (sur 925) d’opposition, issus de
tous bords politiques, la proposition de loi référendaire vise à
«affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des
aérodromes de Paris». Elle est une réponse à la cession, <a href="http://www.lefigaro.fr/politique/la-loi-pacte-votee-ce-jeudi-a-l-assemblee-20190410" target="_blank">votée par le Parlement début avril</a>,
d’une partie du groupe ADP. Celui-ci réunit Charles-de-Gaulle, Orly, Le
Bourget, une dizaine d’aérodromes, des centres commerciaux, une filiale
dans la téléphonie (Hub One) et des parts dans le capital de nombreux
aéroports internationaux.<br />
<h2>
● Comment soutenir le texte?</h2>
Il suffit d’être inscrit sur les listes électorales de sa commune ou
de son consulat. Trois possibilités sont proposées pour soutenir le
texte:<br />
- en ligne, <a href="https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1" target="_blank">sur le site referendum. interieur.gouv.fr</a> ; <br />
- via des points d’accès à internet, situés «au moins dans la commune
la plus peuplée de chaque canton (...) et dans les consulats» ;<br />
- <a href="https://www.formulaires.modernisation.gouv.fr/gf/cerfa_15264.do" target="_blank">via un formulaire papier</a> à déposer auprès d’un agent de la commune ou du consulat.<br />
<h2>
● La signature sera-t-elle rendue publique?</h2>
Oui. Elle sera validée par le ministère de l’Intérieur et enregistrée
sous cinq à sept jours. Dans ce cas, trois informations sur le
signataire seront rendues publiques:<br />
- son nom<br />
- son ou ses prénom(s)<br />
- le lieu où le signataire est inscrit sur les listes électorales (commune, circonscription ou consulat).<br />
Le Conseil constitutionnel contrôle la régularité des opérations.
Dans un délai de un mois après la fin de la collecte, il déclarera si le
seuil de 4,7 millions de signatures est atteint ou non. Il examine les
réclamations et les recours déposés par des électeurs. Les données
collectées seront détruites sous trois mois après la fin de la collecte
des signatures. <br />
<h2>
● Peut-on suivre l’évolution du nombre de soutiens en temps réel?</h2>
Non, pas en temps réel. La mise en place d’un compteur de soutiens
sur le site n’a pas été prévue par la loi. Toutefois, le Conseil
constitutionnel fera des points d’étape, «probablement à une fréquence
mensuelle», a annoncé jeudi son secrétaire général, Jean Maïa, lors
d’une conférence de presse. L’institution indiquera le nombre de
signatures valides déposées, après contrôle. Le premier point d’étape
aura lieu «dans les premiers jours de juillet», selon Jean Maïa. <br />
<h2>
● Que se passe-t-il si les 4,7 millions de signatures sont réunies?</h2>
Le référendum ne sera pas automatique. Le scrutin n’aura lieu que si
l’Assemblée nationale ou le Sénat n’examine pas le texte dans un délai
de six mois après la fin de la collecte des signatures. Dans ce cas, le
président de la République devra convoquer le référendum. <br />
<h2>
● Existe-t-il des précédents?</h2>
Non. Prévue par la réforme de la Constitution de 2008 et applicable
depuis 2015, la procédure du référendum d’initiative partagée n’a jamais
été provoquée. Le référendum est dit «partagé» car il peut se tenir à
la demande de 20% des députés et sénateurs (185 élus), puis de 10% des
électeurs (4,7 millions d’électeurs).<br />
<h2>
● Quels partis soutiennent le référendum?</h2>
Les groupes parlementaires à l’initiative du projet soutiennent bien
sûr la tenue d’un scrutin: c’est le cas de La France insoumise, du PCF,
de Libertés et territoires et du PS. Exclu de la démarche parlementaire,
le Rassemblement national appelle tout de même les Français à «soutenir
en masse cette initiative». Dans les rangs des Républicains, le sujet
divise, entre les tenants d’une droite sociale, signataires du texte
(les députés Daniel Fasquelle, Gilles Carrez, Virginie Duby-Muller), et
les tenants d’une droite libérale, partisans de la privatisation
(Jean-François Copé et Valérie Pécresse, démissionnaire du parti).<br />
<b>» VOIR AUSSI - Référendum sur ADP: une divine surprise?</b> </div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-70523391468401892712019-06-14T18:48:00.003+02:002019-06-14T18:48:58.762+02:00J'ACCUSE <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br /> La Poste, désorganise la distribution du village de Goulien (Finistère). En colère, son maire exprime son mécontentement.<br />
<br />
" Monsieur, par courrier du 3 mai 2019, vous avez bien voulu m’informer
de l’évolution de la distribution du courrier, pour que, comme vous
l’écrivez dans votre courrier, « La Poste devienne la première
entreprise de services de proximité humaine, et pour améliorer les
conditions de travail de vos facteurs et factrices . Je crains que vous
n’<span class="text_exposed_show">ayez pas atteint vos objectifs,
puisque la qualité de distribution du courrier s’est dégradée
(distribution l’après-midi, voire un ou deux jours plus tard, abonnés à
des journaux ne les recevant plus le jour de parution, plis électoraux
pas distribués avant les élections.) et les conditions de travail se
sont dégradées aussi puisque plusieurs de vos agents sont en arrêt de
vos agents sont en arrêt de travail suite à cette réorganisation. Je
tenais à vous informer de ces problèmes qui nous ont été rapportés par
nos concitoyens qui sont aussi les usagers et les clients de La Poste,
et qui attendent que des solutions soient trouvées rapidement ».</span></div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-7907820438372895342019-05-28T00:21:00.002+02:002019-05-28T00:49:54.175+02:00*** FESTIVAL DU FILM DOCUMENTAIRE ET FORUM PUBLIC<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="_5pbx userContent _3576" data-ft="{"tn":"K"}" data-testid="post_message" id="js_86p">
<b><span style="background-color: red;"> - BAIGORRI - PEUPLE(S) EN LUTTE(S) ***</span></b><br />
<br />
En parallèle de <b><i>l'université d'été "Peuples autochtones et Justice
transitionnelle"</i></b>, se tiendra un festival du film documentaire <span style="background-color: orange;"><b>du 30 juin
au 7 juillet. </b></span><br />
<span style="background-color: orange;"><br /></span>
Tous les soirs, venez voir un documentaire et échanger
avec tous nos intervenants et participants !<br />
<br />
Il sera clos par un
Forum public, qui se tiendra tout au long de la journée du samedi 6. Au
programme : réflexions et débats dans le cadre de quatre tables rondes
sur des thèmes majeurs, projection du film "Sami - Une jeunesse en
Laponie" et soirée conviviale.<br />
<br /><img alt="L’image contient peut-être : une personne ou plus et texte" class="scaledImageFitHeight img" data-src="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-0/p552x414/60437929_2176695912411198_295508421573083136_o.jpg?_nc_cat=105&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=37d31d0996e8c0e3b53b9c042e0728bb&oe=5D51C01B" height="640" src="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-0/p552x414/60437929_2176695912411198_295508421573083136_o.jpg?_nc_cat=105&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=37d31d0996e8c0e3b53b9c042e0728bb&oe=5D51C01B" style="left: -9px;" width="451" /> <br />
Programme complet ci-dessous - Entrée libre et gratuite<br />
<br />
Nous vous attendons nombreux !</div>
<div class="_3x-2" data-ft="{"tn":"H"}">
<div data-ft="{"tn":"H"}">
<div class="mtm">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-0/p261x260/60295842_2176695942411195_2428751237919801344_n.jpg?_nc_cat=100&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=fce61b78a66f45aa3658d6df3f1566dc&oe=5D57433D" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="L’image contient peut-être : une personne ou plus et texte" border="0" class="scaledImageFitHeight img" data-src="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-0/p261x260/60295842_2176695942411195_2428751237919801344_n.jpg?_nc_cat=100&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=fce61b78a66f45aa3658d6df3f1566dc&oe=5D57433D" height="454" src="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-0/p261x260/60295842_2176695942411195_2428751237919801344_n.jpg?_nc_cat=100&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=fce61b78a66f45aa3658d6df3f1566dc&oe=5D57433D" style="left: -34px;" width="640" /></a></div>
<div class="_2a2q _65sr" style="height: 500px; width: 500px;">
<a class="_5dec _xcx" data-ploi="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/60437929_2176695912411198_295508421573083136_o.jpg?_nc_cat=105&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=f78a0a7979665244ea0aece2531a8269&oe=5D934FF7" data-plsi="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/60599337_2176695909077865_4117973600697319424_n.jpg?_nc_cat=105&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=71895fea96d00d3aa586864b065dac73&oe=5D639BB5" data-render-location="newsstand" href="https://www.facebook.com/752196261527844/photos/pcb.2176710342409755/2176695899077866/?type=3&__tn__=HH-R&eid=ARAJgOBwRySNLWkHofryAHG3RTQQ6IfNCTvd80mSj8Q0RZoSK-o2DfGB3Y-z2ELTlAJ9WhyJaAM7IqkER8vL5rgB44aHPE_LcYjswc0&__xts__%5B0%5D=68.ARDETR1cP-5yZWPYiS9tefrh5TnvSCGzqwHjK29qDDzV4FA82zwKW8jnjK-zDNDCu48Fni1mzz29lNcs_tZ-0l2L7zWheDG6DXJtutlB8NxjNeDbajEKlmcwKsGuMa9_gWCqNz2eb5vZejiJ2DtThIUyU9iaRkTuKUcpVfFQHYDYtbzYTlxEDYWpCXArEEADiOWkmedN8WJIUiRCrGDFzZp-eA" id="u_ps_jsonp_23_0_h" rel="theater" style="height: 500px; left: 0px; top: 0px; width: 333px;"></a><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-0/s370x247/60411081_2176695902411199_5737598801581965312_n.jpg?_nc_cat=105&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=ab4dec1a171f053dc2f4d9e85ace032d&oe=5D631C13" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Aucune description de photo disponible." border="0" class="scaledImageFitHeight img" data-src="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-0/s370x247/60411081_2176695902411199_5737598801581965312_n.jpg?_nc_cat=105&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=ab4dec1a171f053dc2f4d9e85ace032d&oe=5D631C13" height="452" src="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-0/s370x247/60411081_2176695902411199_5737598801581965312_n.jpg?_nc_cat=105&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=ab4dec1a171f053dc2f4d9e85ace032d&oe=5D631C13" style="left: -33px;" width="640" /></a></div>
<a class="_5dec _xcx" data-ploi="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/60437929_2176695912411198_295508421573083136_o.jpg?_nc_cat=105&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=f78a0a7979665244ea0aece2531a8269&oe=5D934FF7" data-plsi="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/60599337_2176695909077865_4117973600697319424_n.jpg?_nc_cat=105&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=71895fea96d00d3aa586864b065dac73&oe=5D639BB5" data-render-location="newsstand" href="https://www.facebook.com/752196261527844/photos/pcb.2176710342409755/2176695899077866/?type=3&__tn__=HH-R&eid=ARAJgOBwRySNLWkHofryAHG3RTQQ6IfNCTvd80mSj8Q0RZoSK-o2DfGB3Y-z2ELTlAJ9WhyJaAM7IqkER8vL5rgB44aHPE_LcYjswc0&__xts__%5B0%5D=68.ARDETR1cP-5yZWPYiS9tefrh5TnvSCGzqwHjK29qDDzV4FA82zwKW8jnjK-zDNDCu48Fni1mzz29lNcs_tZ-0l2L7zWheDG6DXJtutlB8NxjNeDbajEKlmcwKsGuMa9_gWCqNz2eb5vZejiJ2DtThIUyU9iaRkTuKUcpVfFQHYDYtbzYTlxEDYWpCXArEEADiOWkmedN8WJIUiRCrGDFzZp-eA" id="u_ps_jsonp_23_0_h" rel="theater" style="height: 500px; left: 0px; top: 0px; width: 333px;">
</a><a class="_5dec _xcx" data-ploi="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/60503594_2176695939077862_282853171586400256_o.jpg?_nc_cat=104&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=62c6219be0fbd43dfb2238aeb6f69596&oe=5D59A2AC" data-plsi="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/60295842_2176695942411195_2428751237919801344_n.jpg?_nc_cat=100&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=3264e08d7addba8df3b931ce6a68e3d2&oe=5D8F8431" data-render-location="newsstand" href="https://www.facebook.com/752196261527844/photos/pcb.2176710342409755/2176695932411196/?type=3&__tn__=HH-R&eid=ARD5VG2NSfw2jfmPpeI68S4VVT5x_48HLmgy5KBKSpGdOodow5Bjtxo5fwQLBMCezemeajh0MS0m0PbYEeJdq0MDa4ZpiMaR4PZjbak&__xts__%5B0%5D=68.ARDETR1cP-5yZWPYiS9tefrh5TnvSCGzqwHjK29qDDzV4FA82zwKW8jnjK-zDNDCu48Fni1mzz29lNcs_tZ-0l2L7zWheDG6DXJtutlB8NxjNeDbajEKlmcwKsGuMa9_gWCqNz2eb5vZejiJ2DtThIUyU9iaRkTuKUcpVfFQHYDYtbzYTlxEDYWpCXArEEADiOWkmedN8WJIUiRCrGDFzZp-eA" id="u_ps_jsonp_23_0_j" rel="theater" style="height: 166px; left: 335px; top: 0px; width: 165px;"></a>
<br />
<div class="uiScaledImageContainer" style="height: 166px; width: 165px;">
<a href="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-0/s370x247/60656598_2176696102411179_2622865841095442432_n.jpg?_nc_cat=109&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=99b17dbfa1780622239505564aa17229&oe=5D60B652" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="L’image contient peut-être : 2 personnes" border="0" class="scaledImageFitHeight img" data-src="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-0/s370x247/60656598_2176696102411179_2622865841095442432_n.jpg?_nc_cat=109&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=99b17dbfa1780622239505564aa17229&oe=5D60B652" height="453" src="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-0/s370x247/60656598_2176696102411179_2622865841095442432_n.jpg?_nc_cat=109&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=99b17dbfa1780622239505564aa17229&oe=5D60B652" style="left: -33px;" width="640" /></a><br />
<div style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;">
<br /></div>
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<a class="_5dec _xcx" data-ploi="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/60737963_2176696099077846_7407552218787741696_o.jpg?_nc_cat=110&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=01cf6a3b888622c47c1be483df5a6dc2&oe=5D58118A" data-plsi="https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/60656598_2176696102411179_2622865841095442432_n.jpg?_nc_cat=109&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=15b4b7c45ad806155c73e5503bb521e3&oe=5D56DD62" data-render-location="newsstand" href="https://www.facebook.com/752196261527844/photos/pcb.2176710342409755/2176696092411180/?type=3&__tn__=HH-R&eid=ARCbYAowFXHviM6gYPRHRqJ3zLVC0hfNL6tITvpIcjRM2OrbQDMvlo6U_C-wzeDB3GXWvTrBxr_OzJpJCNFRaWZYtx2SURcEhXsVTMk&__xts__%5B0%5D=68.ARDETR1cP-5yZWPYiS9tefrh5TnvSCGzqwHjK29qDDzV4FA82zwKW8jnjK-zDNDCu48Fni1mzz29lNcs_tZ-0l2L7zWheDG6DXJtutlB8NxjNeDbajEKlmcwKsGuMa9_gWCqNz2eb5vZejiJ2DtThIUyU9iaRkTuKUcpVfFQHYDYtbzYTlxEDYWpCXArEEADiOWkmedN8WJIUiRCrGDFzZp-eA" id="u_ps_jsonp_23_0_i" rel="theater" style="height: 165px; left: 335px; top: 335px; width: 165px;">
<div style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;">
</div>
<br />
</a></div>
</div>
</div>
</div>
</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-19344811829449122342019-05-28T00:09:00.002+02:002019-05-28T00:42:51.264+02:00Catalogne Puigdemont gagne les élections, Valls une claque<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h1 class="name post-title entry-title" itemprop="itemReviewed" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Thing">
<span itemprop="name"><i><span style="font-size: small;">Source : <a href="https://www.lasemaineduroussillon.com/2019/05/27/catalogne-puigdemont-gagne-elections-valls-claque/" target="_blank">La semaine du Roussillon</a></span></i></span></h1>
<div class="post-meta">
<span class="post-meta-author"><a href="https://www.lasemaineduroussillon.com/redacteur/agasquez/" title="">Antoine Gasquez </a></span>
<span class="tie-date">27 mai 2019</span><span class="post-cats"></span><span class="post-comments"></span>
</div>
<div style="float: none; margin: 10px 0 10px 0; text-align: center;">
</div>
En Catalogne, le parti de Carles Puigdemont, JxCat, remporte les
élections européennes avec 28,5 % des voix contre 22,1% pour les
socialistes du PSC et 21,2 % pour la gauche républicaine indépendantiste
(ERC). Ils devancent le parti libéral très à droite Ciudadanos 8,6 % et
En Comu-Podémos 8,4 %.<br />
Une élection qui marque la dynamique constante des indépendantistes.<br />
Ceux-ci
sont également devant pour les élections municipales à Barcelone , avec
ERC conduit par Ernest Maragall. Cette liste obtient le même nombre de
sièges à la mairie que En Comu conduit par la maire sortante, Ada Colau.
Manuel Valls n’arrive qu’en 4ème position derrière la parti socialiste.
Les partis indépendantistes sont également en tête ou majoritaires à
Gérone ou Lléida.</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-55765692020209012712019-05-23T23:27:00.003+02:002019-05-23T23:27:23.142+02:00LANGAGE DES ARBRES : un réseau de communication et de défense très élaboré<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h1 class="entry-title">
<span style="font-size: small;">Source : </span><a href="https://culture-crunch.com/2019/05/11/langage-des-arbres-un-reseau-de-communication-et-de-defense-tres-elabore/" target="_blank"><span style="font-size: small;">Culture crunch</span> </a></h1>
<div class="entry-featured entry-thumbnail">
<img alt="" class="attachment-hive-single-image size-hive-single-image wp-post-image" data-attachment-id="16106" data-comments-opened="1" data-image-description="" data-image-meta="{"aperture":"0","credit":"","camera":"","caption":"","created_timestamp":"0","copyright":"","focal_length":"0","iso":"0","shutter_speed":"0","title":"","orientation":"0"}" data-image-title="forest-communications" data-large-file="https://i0.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/forest-communications.jpg?fit=900%2C530&ssl=1" data-medium-file="https://i0.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/forest-communications.jpg?fit=300%2C177&ssl=1" data-orig-file="https://i0.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/forest-communications.jpg?fit=900%2C530&ssl=1" data-orig-size="900,530" data-permalink="https://culture-crunch.com/2019/05/11/langage-des-arbres-un-reseau-de-communication-et-de-defense-tres-elabore/forest-communications/" height="376" src="https://i0.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/forest-communications.jpg?fit=900%2C530&ssl=1" width="640" /> </div>
<span style="color: black;">Dans « <em>La Vie secrète des arbres</em> », Peter Wohlleben décrit l’existence d’un très élaboré <strong>langage des arbres</strong>.
En effet, ceux-ci communiquent entre eux au moyen d’odeurs et de
signaux électriques. Le réseau racinaire est également utilisé pour
échanger des informations sur les insectes présents dans les environs ou
sur la sécheresse du sol, permettant aux arbres connectés en réseau de
mettre en place des stratégies de défense collective contre les
agresseurs et de s’adapter aux rigueurs du climat.<br />
</span><br />
<strong><span style="color: black;"><span style="color: navy;">Les premières découvertes</span> </span></strong><br />
<span style="color: black;">Peter Wohlleben rappelle que dans les
années 1970, des chercheurs ont découvert le comportement défensif d’une
espèce d’acacias de la savane africaine aux feuilles très appréciées
des girafes. Pour se débarrasser de ces prédateurs, les acacias
augmentent en quelques minutes la teneur en substances toxiques de leurs
feuilles, obligeant les girafes à se déplacer d’une centaine de mètres
pour s’attaquer à d’autres acacias. Les acacias agressés émettent par
ailleurs un gaz avertisseur (éthylène) pour alerter leurs congénères de
l’imminence d’un danger, ces derniers réagissant à leur tour en
augmentant la teneur en substances toxiques de leurs feuilles. Les
girafes n’ont d’autre choix que de se diriger vers les arbres non
avertis en remontant le vent ou en parcourant une centaine de mètres.<br />
</span><br />
<span style="color: navy;"><strong>Le langage des arbres<br />
</strong></span><br />
<span style="color: black;">Les chênes, les hêtres ou les sapins de
nos régions tempérées réagissent eux aussi lors d’une agression,
précise Peter Wohlleben. Lorsqu’une chenille mord une feuille, le tissu
végétal se modifie autour de la morsure et envoie des <strong>signaux électriques</strong>.
L’impulsion se propageant à la vitesse de 1cm/min, l’arbre a besoin de
plus d’une heure pour synthétiser les anticorps contre les parasites.<span class="aligncenter"><img alt="caterpillar-4170641_960_720.jpg" class="aligncenter wp-image-16104" data-attachment-id="16104" data-comments-opened="1" data-image-description="" data-image-meta="{"aperture":"0","credit":"","camera":"","caption":"","created_timestamp":"0","copyright":"","focal_length":"0","iso":"0","shutter_speed":"0","title":"","orientation":"0"}" data-image-title="caterpillar-4170641_960_720" data-large-file="https://i2.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/caterpillar-4170641_960_720.jpg?fit=940%2C679&ssl=1" data-medium-file="https://i2.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/caterpillar-4170641_960_720.jpg?fit=300%2C217&ssl=1" data-orig-file="https://i2.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/caterpillar-4170641_960_720.jpg?fit=960%2C693&ssl=1" data-orig-size="960,693" data-permalink="https://culture-crunch.com/2019/05/11/langage-des-arbres-un-reseau-de-communication-et-de-defense-tres-elabore/caterpillar-4170641_960_720/" height="400" src="https://i2.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/caterpillar-4170641_960_720.jpg?resize=600%2C432&ssl=1" width="555" /></span></span><br />
<span style="color: black;">Malgré une certaine lenteur, aucune partie
de l’arbre ne fonctionne isolément. Dès qu’un endroit est agressé,
l’information se propage à l’ensemble de l’arbre déclenchant, si
nécessaire, l’émission de substances odorantes correspondant à
l’objectif à remplir par les feuilles. Cette aptitude à réagir de façon
ciblée permet de stopper une agression en quelques jours. </span><br />
<span style="color: black;">Un arbre est <strong>capable d’identifier l’espèce de l’insecte</strong>
à la teneur de sa salive. Les arbres émettent également des substances
pour prévenir les prédateurs de l’espèce agresseuse. Les ormes et les
pins attirent ainsi des petites guêpes qui pondent des œufs dans le
corps des chenilles envahisseuses.<span class="aligncenter"><img alt="pests-2436782_960_720.jpg" class=" wp-image-16103 aligncenter" data-attachment-id="16103" data-comments-opened="1" data-image-description="" data-image-meta="{"aperture":"8","credit":"","camera":"NIKON D3300","caption":"","created_timestamp":"0","copyright":"","focal_length":"92","iso":"200","shutter_speed":"0.002","title":"","orientation":"0"}" data-image-title="pests-2436782_960_720" data-large-file="https://i0.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/pests-2436782_960_720.jpg?fit=940%2C450&ssl=1" data-medium-file="https://i0.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/pests-2436782_960_720.jpg?fit=300%2C144&ssl=1" data-orig-file="https://i0.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/pests-2436782_960_720.jpg?fit=960%2C460&ssl=1" data-orig-size="960,460" data-permalink="https://culture-crunch.com/2019/05/11/langage-des-arbres-un-reseau-de-communication-et-de-defense-tres-elabore/pests-2436782_960_720/" height="266" src="https://i0.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/pests-2436782_960_720.jpg?resize=600%2C287&ssl=1" width="555" /></span></span><br />
<span style="color: black;">Ce défaut de diffusion très lente du
signal d’alerte au sein de l’arbre est contrebalancé par l’utilisation
de la voie des airs lui permettant de franchir de grandes distances en
peu de temps et de prévenir les parties éloignées de plusieurs mètres.
Se diluant rapidement dans l’air, le rayon d’action des alertes
odorantes est néanmoins inférieur à 100 m. </span><br />
<span style="color: black;">Le monde animal perçoit tous les signaux
chimiques émis par les arbres, connaissant les attaques en cours et les
espèces agresseuses. Les prédateurs des agresseurs peuvent ainsi
intervenir au bon endroit à bon escient.<br />
</span><br />
<span style="color: black;">Peter Wohlleben ajoute que concernant les <strong>substances secrétées,</strong>
les chênes envoient des tanins amers et toxiques dans l’écorce et les
feuilles. Les saules fabriquent de la salicyline, bénéfique pour les
humains (la tisane d’écorce de saule, ancêtre de l’aspirine, atténuant
les maux de tête et la fièvre) mais, destructrice pour les insectes.</span><br />
<span style="color: black;">Outre les parties extérieures, les arbres sont en mesure d’envoyer des messages à leurs <strong>racines</strong>
qui connectent les arbres entre eux et fonctionnent par tous les temps.
Les informations y sont transmises chimiquement et électriquement à la
vitesse de 1cm/s.</span><br />
<br />
<span style="color: black;"> 2</span><br />
<span style="color: black;">En effet, les <strong>racines</strong>
d’un arbre s’étendent sur une surface double de celle de sa couronne
extérieure et se traduisent par un entrelacement de ramifications
souterraines et de points de contact et d’échange avec les autres
arbres. </span><br />
<span style="color: black;">Lorsqu’une forêt héberge des arbres
solitaires ou des arbres individualistes, Peter Wohlleben souligne que
les arbres utilisent le <strong>réseau des champignons</strong> pour
garantir la continuité de la transmission. De fait, champignons et
arbres collaborent étroitement. Sachant qu’une cuillerée à café de terre
forestière contient plusieurs kilomètres de ces filaments appelés
hyphes, un seul champignon peut au fil des siècles s’étendre sur
plusieurs kilomètres carrés et mettre en réseau des forêts entières.</span><span class="aligncenter"><img alt="les-racines.jpg" class="aligncenter wp-image-16101" data-attachment-id="16101" data-comments-opened="1" data-image-description="" data-image-meta="{"aperture":"0","credit":"","camera":"","caption":"","created_timestamp":"0","copyright":"","focal_length":"0","iso":"0","shutter_speed":"0","title":"","orientation":"1"}" data-image-title="les-racines" data-large-file="https://i1.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/les-racines.jpg?fit=940%2C529&ssl=1" data-medium-file="https://i1.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/les-racines.jpg?fit=300%2C169&ssl=1" data-orig-file="https://i1.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/les-racines.jpg?fit=1600%2C900&ssl=1" data-orig-size="1600,900" data-permalink="https://culture-crunch.com/2019/05/11/langage-des-arbres-un-reseau-de-communication-et-de-defense-tres-elabore/les-racines/" height="312" src="https://i1.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/les-racines.jpg?resize=600%2C337&ssl=1" width="555" /></span><br />
<span style="color: black;">Outre les arbres et les buissons, les <strong>graminées</strong> échangent également entre elles et probablement toutes les espèces végétales présentes dans la communauté forestière. </span><span style="color: black;">En revanche, en zone agricole, la végétation est <strong>silencieuse</strong>. La main de l’homme fait perdre aux plantes cultivées leur aptitude à communiquer par voie souterraine ou aérienne….</span><br />
<span style="color: black;">Hors les signaux défensifs, Peter Wohlleben n’oublie pas de mentionner l’importance des <strong>signaux agréables</strong>,
en particulier les messages olfactifs envoyés par les fleurs. Les
arbres fruitiers, les saules ou les châtaigniers les diffusent pour
attirer les <strong><span style="color: blue; text-decoration: underline;"><a href="https://culture-crunch.com/2019/05/22/danse-des-abeilles-une-democratie-et-une-intelligence-collective-remarquables/" style="color: blue; text-decoration: underline;">abeilles</a></span></strong>. Le doux nectar est la récompense de la pollinisation qu’elles accomplissent à leur insu et en bonne intelligence.<span class="aligncenter"><img alt="bee-3360682_960_720.jpg" class="aligncenter wp-image-16102" data-attachment-id="16102" data-comments-opened="1" data-image-description="" data-image-meta="{"aperture":"4","credit":"","camera":"Canon EOS 750D","caption":"","created_timestamp":"0","copyright":"","focal_length":"105","iso":"100","shutter_speed":"0.01","title":"","orientation":"0"}" data-image-title="bee-3360682_960_720" data-large-file="https://i2.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/bee-3360682_960_720.jpg?fit=940%2C588&ssl=1" data-medium-file="https://i2.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/bee-3360682_960_720.jpg?fit=300%2C188&ssl=1" data-orig-file="https://i2.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/bee-3360682_960_720.jpg?fit=960%2C600&ssl=1" data-orig-size="960,600" data-permalink="https://culture-crunch.com/2019/05/11/langage-des-arbres-un-reseau-de-communication-et-de-defense-tres-elabore/bee-3360682_960_720/" height="347" src="https://i2.wp.com/culture-crunch.com/wp-content/uploads/2019/05/bee-3360682_960_720.jpg?resize=600%2C375&ssl=1" width="555" /></span></span><br />
<span style="color: black;">Par ailleurs, la forme et la couleur des fleurs sont des signaux destinés à les distinguer de la verdure du feuillage. </span><br />
<span style="color: black;">En dévoilant au grand public le
comportement incroyable des arbres qui s’échangent olfactivement,
visuellement et électriquement des informations vitales, Peter Wohlleben
nous alerte sur les conséquences néfastes de la destruction des zones
arborées anciennes ou du labourage intensif des zones de petite
végétation. La résistance des arbres survivants aux agressions des
parasites ou du climat s’en trouve fortement diminuée. Des siècles de
ramifications et d’échanges d’informations indispensables à leur survie
et leur adaptation sont anéantis à jamais.</span><br />
<span style="color: navy;"><strong>Référence :</strong></span><br />
<span style="color: black;">Peter Wohlleben, <strong>la vie secrète des arbres</strong>, édition Les arènes</span></div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-20946055992596133272019-05-23T22:43:00.004+02:002019-05-23T22:43:29.110+02:00Cinq Catalans emprisonnés entrent au parlement espagnol<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<header class="depeche-header"><h1 class="depeche-title" itemprop="headline">
<span style="font-size: small;">Source : <a href="https://www.courrierinternational.com/depeche/cinq-catalans-emprisonnes-entrent-au-parlement-espagnol.afp.com.20190521.doc.1gp7ye.xml?fbclid=IwAR3jPyN0S-v5C2TLkHIKBMEFwWUImyWArN8MgXQLWWIF3i0nVeVG8bXFkog" target="_blank">Courrier International</a></span></h1>
</header><div class="depeche-headlines">
<div class="date">
<span class="source">Madrid (AFP)</span> <time datetime="2019-05-21T05:24:20+02:00" itemprop="datePublished"> 21.05.2019 </time></div>
</div>
<figure class="depeche-illustration" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <img alt="" itemprop="url" src="https://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_765/public/afp/aad2b746697371dbfee752828742fa190945db05.jpg?itok=Bp9m0P1r" /><figcaption itemprop="description">(De
G à D) les séparatistes catalans emprisonnés et élus membres du
parlement Jordi Turull, Jordi Sanchez, Josep Rull and Oriol Junqueras le
20 mai 2019 à Madrid - <span itemprop="copyrightHolder">POOL/AFP</span></figcaption></figure><div class="share-buttons">
</div>
<div class="depeche-text" itemprop="articleBody">
Cinq
indépendantistes catalans, élus lors des dernières législatives, vont
être autorisés à sortir quelques heures de prison mardi pour prêter
serment lors de la session inaugurale du parlement espagnol.<br />
Oriol
Junqueras, Jordi Sanchez, Jordi Turull, Josep Rull et Raül Romeva ont
été élus députés pour les quatre premiers et sénateur pour le dernier
lors des élections du 28 avril qui ont vu le chef du gouvernement
socialiste sortant, Pedro Sanchez, arriver en tête.<br />
Emprisonnés
depuis plus d'un an, ils ont obtenu lundi une première permission de la
Cour suprême, qui les juge depuis février pour avoir tenté de faire
sécession de l'Espagne en octobre 2017, pour s'enregistrer à la Chambre
des députés et au Sénat.<br />
Et ils pourront de nouveau sortir mardi,
le temps d'assister à partir de 10h00 (08h00 GMT) à la session
inaugurale où doivent être élus entre autres les présidents et les
bureaux des deux assemblées.<br />
Encadrés par la police, les cinq
nouveaux élus devront entre autres mardi jurer de respecter la
Constitution espagnole, celle-là même qu'ils sont accusés d'avoir violée
dans leur marche vers l'indépendance.<br />
"On veut nous faire taire
et nous marginaliser, et les urnes nous ont redonné voix", s'est
félicité Oriol Junqueras, président du parti Gauche républicaine de
Catalogne (ERC) et ancien vice-président du gouvernement régional
catalan, dans une interview écrite avec l'AFP depuis sa prison.<br />
M.
Junqueras est également candidat d'ERC aux européennes dimanche. Depuis
2017, les séparatistes placent en tête de liste leurs dirigeants en
détention ou exilés, comme l'ancien président régional Carles
Puigdemont, pour dénoncer leur situation ou tenter de les faire libérer.<br />
Les
conservateurs du Parti populaire (PP) et les libéraux de Ciudadanos ont
annoncé leur intention de déposer des recours pour priver les
indépendantistes de leur siège.<br />
"La démocratie espagnole doit
aussi être défendue hors des tribunaux face à ceux qui veulent en finir
avec elle", a justifié le leader du PP, Pablo Casado.<br />
Les deux
chambres seront chargées de trancher la question de l'éventuelle
suspension de ces cinq élus actuellement jugés et incarcérés.<br />
- Dur dialogue -<br />
La
Cour suprême a refusé de mettre fin à leur détention provisoire comme
le réclamaient les avocats des cinq indépendantistes, estimant que leurs
droits à la liberté d'expression et d'opinion n'étaient pas compromis.<br />
Et
elle a souligné que l'autorisation de sortie accordée mardi était
"exceptionnelle", sans se prononcer explicitement sur la possibilité de
leur en accorder d'autres pour assister aux sessions parlementaires.<br />
Ce qui pourrait avoir de lourdes conséquences politiques pour Pedro Sanchez, qui a remporté les élections sans majorité absolue.<br />
Si
les députés indépendantistes en détention ne peuvent pas voter le jour
de son investiture, leur vote sera alors assimilé à une abstention, ce
qui abaissera automatiquement le seuil de la majorité. M. Sanchez n'aura
alors pas besoin des partis séparatistes catalans pour être réélu à la
tête du gouvernement espagnol.<br />
Un an et demi après la tentative de
sécession de la Catalogne, la pire crise politique qu'ait vécu
l'Espagne en quarante ans de démocratie, le dossier reste explosif.<br />
Pedro
Sanchez, qui a renversé en juin 2018 le conservateur Mariano Rajoy,
parie sur le "dialogue" avec les Catalans malgré les difficultés. La
droite continue elle de tirer à boulets rouges sur ses tentatives de
rapprochement, réclamant la suspension de l'autonomie de la Catalogne,
toujours dirigée par les séparatistes.<br />
Ces derniers, qui considèrent leurs dirigeants emprisonnés comme des "prisonniers politiques", soufflent le chaud et le froid.<br />
ERC
se dit ouvert à négocier mais persiste à réclamer un référendum
d'autodétermination, condition inacceptable pour Madrid, et a empêché
l'élection au Sénat du socialiste catalan Miquel Iceta, premier choix de
Pedro Sanchez pour présider la chambre haute.<br />
En réponse, le
ministre des Affaires étrangères Josep Borrell, qui est Catalan, a
fustigé leur "attitude totalitaire" et leur "sectarisme". Pendant que
les socialistes proposaient non plus un, mais deux Catalans pour
présider les deux chambres: le philosophe Manuel Cruz pour le Sénat et
la ministre chargée des relations avec les régions Meritxell Batet pour
la chambre des députés.</div>
</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-91155668285694876672019-05-23T22:09:00.003+02:002019-05-23T22:09:34.390+02:00Grande Pétition : Non à la 5G en France<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="container" id="title-container">
<div class="bordure-social" id="titre-article">
<div class="llb-petition-title">
<br /><h1>
<i><span style="background-color: yellow;"><a href="https://www.leslignesbougent.org/petitions/non-a-la-5g-en-france/?source=LLB19560002&co_source1=SNI19660003&fbclid=IwAR1YnygXq6I-T_RB9U9PHw2bvjIU51VPJkxxxwBg8dqqWY2o1owH2H0sW6U#DE9skPq685ryX2TK.01" target="_blank">SIGNEZ LA PETITION ICI </a></span></i></h1>
<span class="llb-subtitle">Adressé à : Emmanuel Macron, Président de la République,</span></div>
</div>
</div>
<div class="container" id="content-container">
<div class="row" id="content-article">
<div class="col-md-8 llb-left-col">
<article class="blog-post "><img class="llb-petition-picture" src="https://petitions.leslignesbougent.org/wp-content/uploads/2019/04/5g-stop-france-1.png" /> <div class="blog-post-body ">
<div class="vc_row wpb_row vc_row-fluid">
<div class="wpb_column vc_column_container vc_col-sm-12">
<div class="vc_column-inner ">
<div class="wpb_wrapper">
<div class="wpb_text_column wpb_content_element ">
<div class="wpb_wrapper">
<div class="vc_row wpb_row vc_row-fluid">
<div class="wpb_column vc_column_container vc_col-sm-12 vc_col-has-fill">
<div class="vc_column-inner vc_custom_1550574593063">
<div class="wpb_wrapper">
<div class="wpb_text_column wpb_content_element ">
<div class="wpb_wrapper">
<h2>
240 scientifiques ont montré que la 5G était DANGEREUSE pour la nature et les humains<span style="font-size: 16px;">[1]</span>…</h2>
<h2>
Les Suisses viennent de stopper le déploiement des antennes 5G…</h2>
<h2>
Monsieur le Président, pourquoi restez-vous sourd aux appels à la prudence ?</h2>
<div>
<br />
Monsieur le Président de la République,<br />
Nous, Français, ne sommes PAS technophobes.<br />
Au contraire, nous apprécions tous les bienfaits des télécommunications.<br />
Mais la course au « sans-fil » ne doit <strong>pas</strong> se faire <strong>à tout prix</strong>.<br />
Vous voulez absolument avoir un réseau 5G avant 2020. Mais qu’est-ce qui presse ?<br />
<br />
Nous n’avons <strong><u>aucune étude sérieuse</u> prouvant l’innocence de la 5G</strong>. Au contraire…<br />
<ul>
<li>La 5G <strong>augmente le risque de tumeur au cerveau</strong>[1]<strong> – surtout chez les enfants et les adolescents</strong>[2]</li>
<li>La 5G accentue le risque de Syndrome d’<strong>électrosensibilité</strong>[3] qui toucherait déjà 8% de la population.</li>
</ul>
<br />
L’électrosensibilité transforme des vies en cauchemars tous les jours :<br />
<ul>
<li>maux de tête,</li>
<li>acouphènes,</li>
<li>insomnie,</li>
<li>vertiges,</li>
<li>maux de dents et de gencives,</li>
<li>troubles du rythme cardiaque,</li>
<li>douleurs articulaires,</li>
<li>irritabilité,</li>
<li>dépression,</li>
<li>fatigue permanente,</li>
<li>difficulté à se concentrer[4].</li>
</ul>
<br />
L’électrosensibilité
fonctionne par effet de seuil. Il suffirait de quelques ondes en plus
pour que des millions de nouvelles personnes basculent dans
l’électrosensibilité.<br />
<ul>
<li>La 5G peut <strong>réduire la fertilité masculine</strong>[5]</li>
<li>La 5G augmente <strong>les risques de fausses couches</strong>[6]</li>
<li>La 5G <strong>perturbe le rythme des plantes, des insectes pollinisateurs, et des animaux</strong>[7].</li>
</ul>
<br />
Le déploiement à marche forcée du réseau 5G en France est <strong>une expérimentation à grande échelle</strong>. C’est criminel !<br />
Les
cantons de Genève et de Vaud ont demandé d’arrêter le déploiement des
antennes 5G en attendant de confirmer leurs effets sur la santé[8][9].<br />
À cela s’ajoute que <strong><u>les antennes 5G seront bien plus nombreuses</u></strong> que les antennes-relais actuelles que la population redoute déjà.<br />
<br />
Pour que la 5G fonctionne, <strong>les télécoms vont dissimuler des antennes <u>partout</u></strong>[10][11][12][13] :<br />
<ul>
<li>Dans les arbres</li>
<li>Dans les lampadaires</li>
<li>Sur les arrêts de bus</li>
<li>Dans les panneaux de circulations</li>
<li>Même les <strong>ampoules de nos maisons</strong> deviendront des antennes-relais 5G.</li>
</ul>
<br />
Monsieur le Président, nous ne souhaitons pas que la France soit transformée en four micro-ondes à ciel ouvert.<br />
Le <strong>principe de précaution</strong> doit primer.<br />
Ainsi que le <strong>Code de Nuremberg </strong>qui <strong>interdit les expérimentations sur des</strong> <strong>humains <u>non consentants</u></strong>.<br />
La sécurité des Français doit l’emporter sur les intérêts des géants des télécoms et des autorités corrompues !<br />
Nous
tous, parents, grands-parents, citoyens, médecins, scientifiques, nous
nous tournons vers vous, Monsieur le Président de la République, pour
vous demander de <strong>stopper le déploiement du réseau 5G</strong> et de vous engager à <strong>réduire l’exposition de la population française aux champs électromagnétiques</strong>, conformément à la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe signée le 27 mai 2011[14].<br />
<br />
Veuillez agréer Monsieur le Président de la République, l’expression de nos salutations respectueuses.</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</article></div>
</div>
</div>
<br /> <h2>
<em>Auteur : Eric Müller</em></h2>
<h2>
<em> </em></h2>
<h1>
<span style="background-color: yellow;"><a href="https://www.leslignesbougent.org/petitions/non-a-la-5g-en-france/?source=LLB19560002&co_source1=SNI19660003&fbclid=IwAR1YnygXq6I-T_RB9U9PHw2bvjIU51VPJkxxxwBg8dqqWY2o1owH2H0sW6U#DE9skPq685ryX2TK.01" target="_blank">SIGNEZ LA PETITION ICI </a></span></h1>
</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-63080571410890893562019-05-23T21:56:00.003+02:002019-05-23T21:56:54.224+02:00Mantes-la-Jolie : un collectif d’avocats va défendre les lycéens agenouillés par la police<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h2 class="article-full__header">
<span style="font-size: small;"><a href="http://www.leparisien.fr/yvelines-78/mantes-la-jolie-un-collectif-d-avocats-va-defendre-les-lyceens-agenouilles-par-la-police-22-05-2019-8077500.php?fbclid=IwAR1m-UlzC8ptXZF_5DanDkIbrN3cwbhvMS_2beDNWZTIuaolcmUpPpu19es" target="_blank">Le Parisien</a></span></h2>
<h2 class="article-full__header">
Réuni autour de l’avocat Arié Alimi, le
collectif souhaite désormais qu’un juge d’instruction puisse s’occuper
de l’affaire des 152 lycéens mis à genoux et les mains derrière la tête
lors de leur interpellation collective, le 6 décembre 2018.</h2>
<div class="article-full__body-content">
«
Il y a 152 lycéens concernés, on voudrait qu’il y ait 152 plaintes ».
C’est par ces termes que la conférence de presse s’est terminée ce
mercredi, dans les locaux d’Info’com CGT à Paris (XIIIe). L’avocat des
familles maître Arié Alimi a annoncé la création d’un collectif pour
défendre les enfants mis à genoux et les mains derrière la tête, lors de
leur interpellation collective, le 6 décembre dernier. <a href="http://www.leparisien.fr/faits-divers/a-genoux-et-mains-sur-la-tete-des-dizaines-de-jeunes-interpelles-a-mante-la-jolie-07-12-2018-7962747.php" target="_blank">La vidéo de cette interpellation avait alors choqué l’opinion publique</a>.<br />
<h2 class="article-full__intertitre1 intertitre">
« Il faut un juge d’instruction indépendant pour cette affaire »</h2>
«
On ne peut pas traiter comme ça des enfants, il faut tenter de rétablir
un vrai statut de victimes, réagit Arié Alimi, à l’origine d’un dépôt
de plainte avec constitution de partie civile le 6 mai dernier.
L’enquête administrative est diligentée par l’IGPN (NDLR : inspection
générale de la police nationale) et l’enquête judiciaire est également
menée par l’IGPN. Il faut un juge d’instruction indépendant pour cette
affaire. »<br />
<b></b><br />
<div class="p402_hide">
<br />
<figure class="article-full__figure"><img alt="-" class="article-full__figure-image article-full__figure-image_all" height="406" src="https://www.leparisien.fr/images/2019/05/22/2cfb657c-7cbb-11e9-b530-4e3271ee0bba_1.jpg" title="-" width="640" /></figure></div>
<i>Mantes-la-Jolie, le 6 décembre. 152 lycéens avaient été mis à genoux par la police.Observatoire des violences policières </i><a href="http://www.leparisien.fr/faits-divers/lyceens-agenouilles-a-mantes-la-jolie-l-enquete-administrative-exonere-la-police-16-05-2019-8073282.php" target="_blank">Les récents propos de la patronne de l’IGPN n’ont pas été du goût de tous</a>. Brigitte Julien a indiqué qu’il n’y avait « pas (eu) de comportements déviants de la part des policiers » <a href="http://videos.assemblee-nationale.fr/video.7636062_5cdd09b9c3b63.commission-d-enquete-sur-les-moyens-des-forces-de-securite--auditions-diverses-16-mai-2019?timecode=1028836" rel="nofollow" target="_blank">lors d’une commission d’enquête parlementaire</a>.
Des propos qui interrogent les défenseurs des victimes. « Depuis quand
en France, on imagine 152 enfants à genoux, les mains sur la tête ? »<br />
<h2 class="article-full__intertitre1 intertitre">
Quatre nouveaux avocats</h2>
Yasser
a été l’un de ceux interpellés dans des conditions polémiques. Il
raconte comment certains policiers l’ont hélé « Et l’arabe » ce jour-là
pour lui parler, sa garde à vue « avec quatorze autres dans une petite
cellule » et la remarque d’une policière gravée dans sa mémoire « pour
signifier qu’on était des animaux en cage » « On l’a entendue dire “on
se croirait au zoo de Thoiry” », peine à dire, ému, l’adolescent.<br />
Désormais,
les avocats vont s’attacher à ce qu’une « enquête puisse déterminer ce
qu’ils ont vécu ». Antoine Conte, Raphaël Kempf, Alice Becker et
Emmanuel Tordjman rejoignent ainsi le collectif juridique. « Il faut un
juge d’instruction indépendant pour rétablir ce sentiment de confiance
afin que les familles puissent déposer plainte, réagit Emmanuel
Tordjman. Pour l’instant, on n’a pas eu accès au dossier, on ne sait pas
ce qu’il y a dedans. »<br />
<br /></div>
</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-2949642346228098512019-05-23T21:54:00.006+02:002019-05-23T21:54:59.798+02:00Participez à l'action collective contre la privatisation de l'Aéroport de Toulouse<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="col-left fractal-desktop fractal-10-desktop collapse-7-desktop fractal-tablet fractal-6-tablet collapse-4-tablet">
<ul class="info">
<li>22 mai 2019</li>
<li>
Par <a class="subscriber" href="https://blogs.mediapart.fr/stephane-borras" rel="author">Stéphane BORRAS</a></li>
<li>
Blog :
<a href="https://blogs.mediapart.fr/stephane-borras/blog">Le blog de Stéphane BORRAS</a>
</li>
</ul>
<div class="introduction">
Après la victoire devant le tribunal administratif, nous
devons gagner devant le tribunal de commerce. Nous lançons une action
juridique conjointe à laquelle tous les citoyen.nes en France peuvent se
joindre. En réunissant le plus grand nombre de citoyen.nes,
d'organisations syndicales, associatives et politiques, nous pouvons
annuler, pour la première fois en France, une privatisation.</div>
<div class="introduction">
</div>
</div>
<div class="accur8-desktop accur8-tablet accurWidth-desktop accurWidth-tablet">
<div class=" col-left fractal-desktop fractal-10-desktop collapse-7-desktop fractal-tablet fractal-6-tablet collapse-4-tablet ">
<div class="content-article">
<span></span><br />
<div class="media media-align-left media-image format-100-pcent">
<b> <img alt="atb-3-mini-orange" class="preview" src="https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2019/05/21/atb-3-mini-orange.jpg?width=400&height=293&width_format=pixel&height_format=pixel" /> </b></div>
<span><b> </b></span><br />
<span style="font-size: large;"><span class="titre-gras-rouge-petite-cap"><b>Vous êtes oppos·é·e à la privatisation de l'aéroport ? </b></span></span><br />
<br />
<span><b>Participez à l'action (juridique) collective conjointe</b> <b>en ligne auprès du tribunal de commerce pour faire annuler le vente des 49.99% des parts d'ATB </b><b>à la société</b> <b>China Airport Synergy Investment Limited</b> <b>Europe</b> <b>(Casil Europe*</b><b>)</b><b>.</b></span><br />
<br />
<span><i>* composé</i><i>e</i><i> de Shandong Hi-Speed Group à 51% et Friedmann Pacific AM à 49 %</i><i>.</i></span><br />
<span><i>Si le 16 avril 2019, la Cour administrative d'appel de Paris
a annulé l'autorisation donnée par le ministre de l'Économie pour
privatiser l'Aéroport Toulouse-Blagnac (ATB),<b> il faut à présent faire annuler le vente par le tribunal de commerce</b>.</i></span><br />
<span><i><br />Si le juge prononce la nullité de la vente, 3 conséquences :</i></span><br />
<span><i><br /> • L'État doit rendre le prix payé en avril 2015, soit 309 millions d'euros ;<br /> • Casil Europe doit rendre à l'État les 49,99 % des actions de la société anonyme Aéroport Toulouse-Blagnac (ATB) ;<br /> • Casil Europe doit rendre l'intégralité des dividendes « ponctionnés » soit plus de 30 Millions d'euros.</i></span><br />
<br />
<span class="titre-gras-rouge-petite-cap"><b>PROCÉDURE EN LIGNE</b></span><span><br /><b>Rendez-vous sur le site de l'avocat du collectif <a class="external" href="https://mysmartcab.fr/christophe-leguevaques/actions/nullity-de-la-vente" target="_blank">en cliquant ici</a></b></span><br />
<br />
<span><span class="titre-gras-rouge-petite-cap"><b>QUI PEUT AGIR ?</b></span></span><br />
<span><span class="titre-gras-rouge-petite-cap"><b> </b></span><b><br /></b><b>Tout le monde</b> : contribuable, citoyen, association, ONG, syndicat, collectivité, de Toulouse, de la France entière !</span><br />
<span>Avant l'ouverture de la plateforme en ligne, plus de 120
citoyens, élu·es, associations, syndicats se sont engagés dans la
procédure : rejoignez-les ! Et faites partager l'information.</span><br />
<br />
<span>Rejoignez le collectif contre la privatisation de la gestion de l'aéroport de Toulouse-Blagnac ! </span><br />
<br />
<span>Page Facebook <a class="external" href="https://www.facebook.com/collectifcontreprivatisationaeroporttoulouse/" target="_blank">en cliquant ici</a></span><br />
<br />
<span></span><br />
<div class="media media-align-left media-image format-50-pcent">
<img alt="e665b1b4" class="preview" src="https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2019/05/22/e665b1b4.png?width=146&height=213&width_format=pixel&height_format=pixel" /> </div>
</div>
<div class="notice">
Le Club est l'espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Ses contenus n'engagent pas la rédaction.</div>
<a class="new-window" href="https://www.facebook.com/sharer.php?u=https://blogs.mediapart.fr/stephane-borras/blog/220519/participez-laction-collective-contre-la-privatisation-de-laeroport-de-toulouse?utm_source=facebook%26utm_medium=social%26utm_campaign=Sharing%26xtor=CS3-66"><span></span>
</a>
</div>
</div>
</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-89489036082217144022019-05-23T21:52:00.002+02:002019-05-23T21:52:37.385+02:00Burn-out: "il y a un gros problème de management à la française", selon Patrick Légeron<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Source : <a href="https://www.challenges.fr/entreprise/vie-de-bureau/burn-out-alerte-rouge-sur-le-management-a-la-francaise_655248?fbclid=IwAR3tX39edo5DvZNRLKzIRgKQ8uZYx676RysJFkrxmkO8bX4M-kXgMkIuv1w" target="_blank">Challenges</a><br />
<br />
<div class="article-start">
<div class="article-infos">
<span>Par
<a class="signature" href="https://www.challenges.fr/auteurs/anne-tezenas_84/" itemprop="author">Anne Tezenas</a>
</span>
le <a href="https://www.challenges.fr/index/2019/05/20/">20.05.2019</a></div>
<div class="article-infos">
<span></span>
</div>
<div class="article-chapo" itemprop="description">
INTERVIEW - Patrick
Légeron, psychiatre fondateur du cabinet Stimulus, est coauteur du
rapport de l’Académie nationale de médecine sur le burn-out, publié en
2016. Selon lui, "ce n’est pas le changement qui génère le burn-out,
c’est la non prise en compte de l’humain dans sa mise en oeuvre".<br />
</div>
</div>
<div class="article-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">
<div class="in">
<img alt="Patrick Légeron" class=" lazyloaded" data-src="https://www.challenges.fr/assets/img/2019/05/10/cover-r4x3w1000-5cd512667d866-patrick-legeron-psychiatre-est-coauteur-du-rapport-de.jpg" height="480" src="https://www.challenges.fr/assets/img/2019/05/10/cover-r4x3w1000-5cd512667d866-patrick-legeron-psychiatre-est-coauteur-du-rapport-de.jpg" width="640" />
</div>
<span class="visuel-credits">Patrick Légeron, psychiatre, est coauteur du rapport de l’Académie nationale de médecine sur le burn-out, publié en 2016.<br />
<span>Stéphane Lagoutte/Challenges</span></span>
<div itemprop="thumbnail" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">
</div>
</div>
<h4>
Challenges - Vivons-nous une période particulièrement génératrice de burn-out?</h4>
<strong>Patrick Légeron - </strong>Le stress est le syndrome de
l'adaptation. Dans notre monde en mutation, 25% des salariés sont
considérés en état d'hyperstress. Santé publique France évalue à 500.000
par an le nombre de personnes qui présentent une pathologie mentale
liée au travail dans notre pays. Mais ce n'est pas le changement qui
génère cet épuisement, c'est la non prise en compte de l'humain dans sa
mise en oeuvre. La <em>Harvard Business Review </em>l'écrivait
récemment: en période de mutation, ce qui prime, c'est une présence
managériale active. Alors que le plus souvent les managers sont absorbés
par le changement lui-même.<br />
<h4>
Les cadres y sont-ils particulièrement exposés?</h4>
Oui et plus encore que les dirigeants, le management de proximité.
Ces cadres qui dirigent de petites équipes sont à la fois stresseurs et
stressés, et n'ont pas été formés à des pratiques managériales
protégeant la santé.<br />
<h4>
Le numérique est-il un facteur aggravant?</h4>
Lorsqu'il aboutit sur moins d'autonomie au travail et que les gens sont robotisés, oui. On parle de plus en plus de <a href="https://www.google.com/search?q=https%3A%2F%2Fwww.challenges.fr%3A+bore+out&oq=https%3A%2F%2Fwww.challenges.fr%3A+bore+out&aqs=chrome..69i57.1575j0j4&sourceid=chrome&ie=UTF-8" target="_blank"><em>bore-out,</em> un ennui qui mène à la dépression</a>.
Il faut diversifier les tâches et augmenter les responsabilités. Tout
va bien si la machine reste un prolongement de l'homme, pas si l'homme
est robotisé.<br />
<h4>
Le <a href="https://www.challenges.fr/economie/social/suicides-a-france-telecom-les-enjeux-d-un-proces-hors-norme_654715" target="_blank">procès France Télécom s’est ouvert le 6 mai</a>. Est-ce l’histoire d’une seule entreprise ou un problème plus répandu?</h4>
Il y a un énorme problème de management "à la française". La France
est d'ailleurs regardée comme une curiosité par les pays en pointe sur
le <a href="https://www.challenges.fr/tag_maladie/burn-out_7988/">burn-out</a>,
comme le Canada, ou les Scandinaves, car nous en parlons plus qu'eux
mais sommes mal notés sur tous les facteurs qui le favorisent. En
France, aucune pathologie mentale n'est encore reconnue comme maladie
d'origine professionnelle. C'est une anomalie majeure, d'autant plus
problématique que les troubles psycho-sociaux sont, aux dires de l'OMS
(Organisation mondiale de la santé) comme du BIT (Bureau international
du travail), les grands risques du monde du travail.<br />
<h4>
D’où vient ce particularisme français?</h4>
Nous avons une culture doloriste et une tradition de
surinvestissement au travail. A la question "quelle place accordez-vous à
votre travail dans votre vie?", nous sommes le pays dans lequel la
réponse "extrêmement importante" est la plus souvent choisie. Or, il
faut accorder une place raisonnable au travail.<br />
<h4>
Qu’est-ce qui relève de l’individu et de l’entreprise dans l’apparition d’un burn-out?</h4>
Une part minime revient à l’individu, une fragilité éventuelle et
souvent ce surinvestissement. Le reste relève de l’organisation et du
management. C’est à l’entreprise de veiller à l’équilibre vie privée-vie
professionnelle, à la reconnaissance, au fait de parler des émotions
comme des échecs, de soutenir en cas de difficulté. Deutsche Telekom et
Telefonica ont vécu la même mutation technologique que France Télécom.
Mais ces deux entreprises, elles, ont mobilisé leur management sur
l’humain.<br />
<h4>
Concrètement, cela signifie quoi "placer l’humain au centre"?</h4>
C’est avoir une attitude d’écoute active des émotions, rassurer les
gens, les renforcer. La reconnaissance est l’un des axes majeurs de la
protection de la santé psychique. La vraie, pas celle fondée sur des
résultats. Celle qui reconnaît le travail, l’effort et chaque petit pas
vers le changement. Heureusement, sur tous ces points, les jeunes sont
en train d’apporter une révolution.</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-75769410394310421892019-05-23T21:50:00.003+02:002019-05-23T21:50:49.535+02:00Une start-up française crée un vélo électrique... sans batterie<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h1 class="article-header mdl">
<br /></h1>
<h2 class="article-chapo mdl">
Le marché du vélo
électrique est en plein boom. Bientôt se posera le problème du recyclage
des batteries. Une start-up française a trouvé la parade : elle a
inventé le vélo électrique sans batterie !</h2>
<div class="article-media-emission cf">
<a class="article-media-emission-portrait" href="https://www.rtl.fr/emission/c-est-notre-planete">
<img alt="Virginie Garin" class="article-media-emission-portrait-img" height="73" src="https://cdn-media.rtl.fr/online/image/2017/0904/7789959674_virginie-garin.jpg" width="60" /></a>
<a class="article-media-emission-name" href="https://www.rtl.fr/emission/c-est-notre-planete">C'est notre Planète</a>
<span class="article-media-emission-who">Virginie Garin</span>
<span class="article-media-emission-stream">
<a href="https://itunes.apple.com/fr/podcast/cest-notre-planete/id1148855554?mt=2" target="_blank">iTunes</a>
<a href="https://www.rtl.fr/podcast/c-est-notre-planete-2.xml" target="_blank">RSS</a>
<span class="icon icon-rss"></span>
</span>
</div>
<figure class="article-media-figure figure__player" data-autoplay="true" data-cover="https://cdn-media.rtl.fr/cache/rlZ5Tj90D2lOkQRlex9M5w/880v587-0/online/image/2019/0424/7797486527_le-u-feel-velo-electrique-sans-batterie-nouvelle-generation.PNG" data-dfp="" data-duration="" data-levels="" data-player="dmplayer" data-role="media-player" data-src="x76glhr" data-title="Une start-up française crée un vélo électrique... sans batterie" data-type="video">
<div class="media-holder player-inserted">
</div>
</figure>
<ul class="article-media-playlist" data-role="media-list">
<li class="article-media-playlist-item" data-autoplay="true" data-cover="https://cdn-media.rtl.fr/cache/CcTrEvCtu6dYvezRMcPF6g/880v587-0/online/image/2019/0424/7797486594-c-est-notre-planete-du-24-avril-2019.jpg" data-credits="RTL" data-dfp="1" data-duration="107" data-levels="["actu", "environnement", "C'est notre Planète"]" data-player="jwplayer" data-role="media-list-item" data-src="https://cdn-media.rtl.fr/online/sound/2019/0424/7797486596-c-est-notre-planete-du-24-avril-2019.mp3" data-time="01:47" data-title="Une start-up française crée un vélo électrique... sans batterie" data-type="audio" data-update="24/04/2019"><span class="name">Vidéo </span><a class="item-link icon icon-video" href="https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/x76glhr"><span class="name">Une start-up française crée un vélo électrique... sans batterie</span>
<time class="time"></time></a><span class="name"> </span></li>
<li class="article-media-playlist-item" data-autoplay="true" data-cover="https://cdn-media.rtl.fr/cache/CcTrEvCtu6dYvezRMcPF6g/880v587-0/online/image/2019/0424/7797486594-c-est-notre-planete-du-24-avril-2019.jpg" data-credits="RTL" data-dfp="1" data-duration="107" data-levels="["actu", "environnement", "C'est notre Planète"]" data-player="jwplayer" data-role="media-list-item" data-src="https://cdn-media.rtl.fr/online/sound/2019/0424/7797486596-c-est-notre-planete-du-24-avril-2019.mp3" data-time="01:47" data-title="Une start-up française crée un vélo électrique... sans batterie" data-type="audio" data-update="24/04/2019"><span class="name"> </span><span class="name"> Audio</span><span class="name"> </span><a class="item-link icon icon-sound" href="https://cdn-media.rtl.fr/online/sound/2019/0424/7797486596-c-est-notre-planete-du-24-avril-2019.mp3"><span class="name">Une start-up française crée un vélo électrique... sans batterie</span>
<time class="time">01:47</time>
</a>
</li>
</ul>
</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-11664403598030524922019-05-23T21:05:00.002+02:002019-05-23T21:05:44.621+02:00Electricité: Les tarifs vont augmenter de 5,9% le 1er juin<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Source : <a href="https://www.20minutes.fr/societe/2518811-20190515-electricite-electricite-va-augmenter-59-1er-juin?fbclid=IwAR3qzJFJG3smYvDg5IIT7WnzHesHaxw9Elr40c5sM9ncqkxCRSwqzl1RmHs" target="_blank">20 Minutes</a><br />
<br />
Les tarifs réglementés de <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/electricite">l’électricité</a> doivent augmenter de 5,9 % au 1er juin, selon
<a href="https://www.20minutes.fr/societe/2486947-20190402-electricite-tarif-reglemente-augmentera-pendant-annonce-francois-rugy">un document du gouvernement</a> consulté ce mercredi par l’AFP.<br />
Le gouvernement a soumis mardi au Conseil supérieur de l’énergie
(CSE) un projet de décision sur les tarifs réglementés de vente (TRV)
vendus par EDF à environ 25 millions de foyers actuellement. Ils doivent
augmenter « à compter du 1er juin 2019 », indique le texte, dévoilé par
la lettre spécialisée Enerpresse et dont l’AFP a obtenu copie. Cette
date a aussi été confirmée jeudi par une source gouvernementale.<br />
<h2>
Augmentation du prix des combustibles</h2>
La hausse de 5,9 % avait été <a href="https://www.20minutes.fr/economie/2450339-20190213-electricite-cre-demande-augmentation-59-aussitot-possible">proposée par la Commission de régulation de l'énergie (CRE) en février</a>.
Le 1er juin correspond à « la date limite permise par la délibération
de la CRE » pour son application, explique le document soumis au CSE.
« En 2018, les prix de gros de l’électricité ont notablement augmenté en
France, comme dans toute l’Europe, du fait de l’augmentation des prix
des combustibles et du carbone », fait valoir le gouvernement.<br />
Les concurrents d’EDF ont pour leur part accès à coût fixe à une
partie de l’électricité nucléaire produite par EDF, mais seulement dans
une certaine limite. Au-delà de ce quota, ils doivent aller se fournir
sur les marchés, où les prix sont donc élevés. Or les TRV sont aussi
conçus pour pouvoir permettre à ces fournisseurs alternatifs d’être
compétitifs et de pouvoir proposer des tarifs inférieurs : c’est le
principe de la « contestabilité ».<br />
<h2>
Une augmentation repoussée de trois mois</h2>
« La hausse proposée par la CRE est du même ordre de grandeur que les
hausses répercutées dans les autres pays : 8 % en Espagne et en Italie
et hausse de 20 % du tarif social en Belgique », souligne en outre le
gouvernement.<br />
En pleine crise des <a href="https://www.20minutes.fr/societe/gilets-jaunes/">« gilets jaunes »</a>, initialement alimentée par
<a href="https://www.20minutes.fr/economie/2489267-20190404-francais-payent-moyenne-960-euros-electricite-an-facture-va-grimper">des revendications sur le pouvoir d’achat</a>,
le gouvernement avait utilisé cet hiver le délai légal de trois mois
dont il dispose pour se prononcer sur la décision de la CRE. Ce faisant,
il a retardé son application pendant la période la plus froide, où
l’électricité est la plus utilisée par les particuliers.<br />
Les TRV sont proposés par EDF, l’acteur historique du secteur, ainsi
que par les entreprises locales de distribution dans certaines régions.
De nombreuses offres de fournisseurs alternatifs sont aussi indexées sur
ces tarifs réglementés.<br />
<div class="box box-borderless color-economy mb1">
<a class="correlatedLink" href="https://www.20minutes.fr/economie/2517831-20190514-electricite-edf-attend-bien-hausse-tarif-reglemente-juin"><div class="correlatedLink-headline">
Économie</div>
<div class="correlatedLink-label">
Electricité: EDF s'attend bien à une hausse du tarif réglementé en juin</div>
</a></div>
<div class="box box-borderless color-economy mb1">
<a class="correlatedLink" href="https://www.20minutes.fr/economie/2517643-20190514-energie-mediateur-national-pointe-mauvaises-pratiques-fournisseurs"><div class="correlatedLink-headline">
Économie</div>
<div class="correlatedLink-label">
Energie: le médiateur national pointe les mauvaises pratiques des fournisseurs</div>
</a></div>
</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-1825212269190653132019-05-16T23:18:00.001+02:002019-05-16T23:18:08.948+02:00Les auxiliaires de vie tirent la sonnette d'alarme<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h1>
<span style="font-size: small;"><span class="surtitre">Source : <a href="https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-longwy/2019/05/05/les-auxiliaires-de-vie-tirent-la-sonnette-d-alarme?fbclid=IwAR1Jx0aTSGH6WH6wp9JVt7PQqkfF19r0PTRIuQFR_b8UDpWgPAraGmkxfFs" target="_blank">Le Républicain Lorrain</a></span> </span></h1>
<h2>
Les auxiliaires de vie, qui s’occupent des personnes âgées à
domicile, tirent actuellement la sonnette d’alarme en France. Leurs
conditions de travail sont dégradées, alors que les budgets sont en
baisse. Pourtant, elles ont un vrai rôle social. Exemple dans le bassin
de Longwy.</h2>
<div class="galerieContent galerie" id="fd8867e1-7dd8-4b2e-91f1-b8dd46b93f3b">
<div class="galerie-viewport" style="height: 453px; max-height: 453px;">
<div class="galerie-slider">
<div class="item lazyloaded" style="left: 0%;">
<figure>
<a class="zoomMedia pic" href="https://cdn-s-www.republicain-lorrain.fr/images/E6BDE38B-4E66-43CC-98EE-195998CDF90F/LRL_v0_13b/les-baisses-des-budgets-decidees-par-l-etat-ont-un-impact-a-la-base-les-auxiliaires-de-vie-le-voient-tous-les-jours-on-a-de-la-chance-d-etre-dans-un-departement-qui-compense-explique-annie-tordi-photo-rl-sebastien-bonetti-1556977183.jpg" title="« Les baisses des budgets décidées par l’État ont un impact à la base, les auxiliaires de vie le voient tous les jours. On a de la chance d’être dans un département qui compense », explique Annie Tordi. Photo RL /Sébastien BONETTI">
<img alt="« Les baisses des budgets décidées par l’État ont un impact à la base, les auxiliaires de vie le voient tous les jours. On a de la chance d’être dans un département qui compense », explique Annie Tordi. Photo RL /Sébastien BONETTI" data-src="https://cdn-s-www.republicain-lorrain.fr/images/E6BDE38B-4E66-43CC-98EE-195998CDF90F/LRL_v0_03/les-baisses-des-budgets-decidees-par-l-etat-ont-un-impact-a-la-base-les-auxiliaires-de-vie-le-voient-tous-les-jours-on-a-de-la-chance-d-etre-dans-un-departement-qui-compense-explique-annie-tordi-photo-rl-sebastien-bonetti-1556977183.jpg" height="426" src="https://cdn-s-www.republicain-lorrain.fr/images/E6BDE38B-4E66-43CC-98EE-195998CDF90F/LRL_v0_03/les-baisses-des-budgets-decidees-par-l-etat-ont-un-impact-a-la-base-les-auxiliaires-de-vie-le-voient-tous-les-jours-on-a-de-la-chance-d-etre-dans-un-departement-qui-compense-explique-annie-tordi-photo-rl-sebastien-bonetti-1556977183.jpg" width="640" />
</a>
</figure>
</div>
<div class="item" style="left: 100%;">
<figure>
<a class="zoomMedia pic" href="https://cdn-s-www.republicain-lorrain.fr/images/BA3CEF9A-FFB4-48B1-B092-7C8957EAAE30/LRL_v0_13b/title-1556990189.jpg" title="">
<img alt="" data-src="https://cdn-s-www.republicain-lorrain.fr/images/BA3CEF9A-FFB4-48B1-B092-7C8957EAAE30/LRL_v0_03/title-1556990189.jpg" />
</a>
</figure>
</div>
<div class="item" style="left: 200%;">
<figure>
<a class="zoomMedia pic" href="https://cdn-s-www.republicain-lorrain.fr/images/7CEEDF1E-B37B-4FEF-89E0-BF05056A13C0/LRL_v0_13b/title-1556990189.jpg" title="">
<img alt="" data-src="https://cdn-s-www.republicain-lorrain.fr/images/7CEEDF1E-B37B-4FEF-89E0-BF05056A13C0/LRL_v0_03/title-1556990189.jpg" />
</a>
</figure>
</div>
<div class="item" style="left: 300%;">
<figure>
<a class="zoomMedia pic" href="https://cdn-s-www.republicain-lorrain.fr/images/131AA158-FD67-41F4-91D7-03710A065B17/LRL_v0_13b/title-1556990189.jpg" title="">
<img alt="" data-src="https://cdn-s-www.republicain-lorrain.fr/images/131AA158-FD67-41F4-91D7-03710A065B17/LRL_v0_03/title-1556990189.jpg" />
</a>
</figure>
</div>
<div class="item" style="left: 400%;">
<figure>
<a class="zoomMedia pic" href="https://cdn-s-www.republicain-lorrain.fr/images/87367445-62FE-479E-B3C4-C3C2D5FDC46D/LRL_v0_13b/title-1556990189.jpg" title="">
<img alt="" data-src="https://cdn-s-www.republicain-lorrain.fr/images/87367445-62FE-479E-B3C4-C3C2D5FDC46D/LRL_v0_03/title-1556990189.jpg" />
</a>
</figure>
</div>
</div>
<div class="galerie-cmpt">
1 / 5</div>
</div>
<figcaption class="generalcaption">
<a class="zoomMedia secureHD" href="https://cdn-s-www.republicain-lorrain.fr/images/E6BDE38B-4E66-43CC-98EE-195998CDF90F/LRL_v0_13b/les-baisses-des-budgets-decidees-par-l-etat-ont-un-impact-a-la-base-les-auxiliaires-de-vie-le-voient-tous-les-jours-on-a-de-la-chance-d-etre-dans-un-departement-qui-compense-explique-annie-tordi-photo-rl-sebastien-bonetti-1556977183.jpg" title="« Les baisses des budgets décidées par l’État ont un impact à la base, les auxiliaires de vie le voient tous les jours. On a de la chance d’être dans un département qui compense », explique Annie Tordi. Photo RL /Sébastien BONETTI"><em>Photo HD</em></a>
« Les baisses des budgets
décidées par l’État ont un impact à la base, les auxiliaires de vie le
voient tous les jours. On a de la chance d’être dans un département qui
compense », explique Annie Tordi. Photo RL /Sébastien BONETTI
</figcaption>
<div class="galerie-vignettes">
</div>
<div class="galerie-vignettes">
</div>
<div class="galerie-vignettes">
<img alt="" src="https://cdn-s-www.republicain-lorrain.fr/images/BA3CEF9A-FFB4-48B1-B092-7C8957EAAE30/LRL_v0_12/title-1556990189.jpg" />
<img alt="" src="https://cdn-s-www.republicain-lorrain.fr/images/7CEEDF1E-B37B-4FEF-89E0-BF05056A13C0/LRL_v0_12/title-1556990189.jpg" />
<img alt="" src="https://cdn-s-www.republicain-lorrain.fr/images/131AA158-FD67-41F4-91D7-03710A065B17/LRL_v0_12/title-1556990189.jpg" /></div>
</div>
<div class="richBody articleBody">
<div class="richContentComponent textComponent">
<div class="innerContent noprint">
</div>
<br />
Une véritable tornade. Annie Tordi est auxiliaire de vie sociale
depuis deux décennies à l’Association départementale d’aide aux
personnes âgées et aux handicapés de Meurthe-et-Moselle Nord. La suivre
dans son métier donne le tournis, tant la Longovicienne enchaîne les
gestes et les lieux. À 7h du matin, elle était à Heumont, pour ensuite
prendre la direction de Mexy, Haucourt-Saint-Charles, puis Moulaine vers
10 h, où elle a déjà du retard.<br />
« On n’y arrive pas. Imaginez
qu’il faille souvent sortir la personne de son lit, puis lui faire sa
toilette, l’habiller, la lever, l’installer pour le petit-déjeuner,
faire son lit, nettoyer la douche ou encore balayer la cuisine, vider la
sonde urinaire, la conduire aux rendez-vous médicaux, etc. Tout ça en
seulement 30 minutes. On bouscule les gens, et ça devient de la
maltraitance. »</div>
<div class="richContentComponent textComponent">
<h4>
Plus de dix heures de travail par jour</h4>
Ne lui parlez donc
pas des aléas de la route et autres limitations de vitesse. « Parfois,
il nous arrive de trouver la dame décédée. Il faut alors prévenir la
famille, les sapeurs-pompiers, etc. » Durant plus de dix heures par
jour, souvent treize ou quatorze, elle va de maison en maison,
d’appartement en appartement, avalant sans pause les kilomètres souvent
non payés. Le tout pour un salaire en rapport avec cette activité ? « Si
seulement… En janvier, j’ai gagné seulement 990 euros pour 120 heures
effectuées. Nos mois sont très irréguliers et dépendent des missions.
Parfois, c’est beaucoup moins, parfois, un petit peu plus. »</div>
<div class="richContentComponent textComponent">
<h4>
« Aucune reconnaissance »</h4>
Annie Tordi, comme ses collègues,
n’en peut plus. Elle tire la sonnette d’alarme. « Il n’y a aucune
reconnaissance du métier, alors qu’on parle de dépendance partout, et
que le nombre de personnes âgées va augmenter énormément dans les années
à venir. Auxiliaire de vie, ce qui n’a rien à voir avec femme de ménage
ou aide à domicile, au regard de tout ce qu’on fait, ça permet pourtant
de maintenir les gens chez eux, là où ils ont des repères, où ils se
sentent bien, où ils mangent et se lèvent quand ils veulent.
L’auxiliaire de vie évite ainsi le placement dans les établissements
d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) qui n’ont pas les
moyens de bien faire et dégoûtent les familles. »<br />
Problème : les
conditions de travail, entraînant également de nombreux soucis de santé
(problèmes de dos, sciatiques, douleurs aux cervicales, etc.) à force de
porter ou de bouger partout, font fuir les jeunes ou les candidats, et
les budgets sont en chute libre en France.</div>
<div class="richContentComponent textComponent">
<h4>
Problèmes de recrutement</h4>
« Les associations n’arrivent pas à
recruter. Et j’ai pas mal de collègues qui sont en arrêt maladie. Quand
arrive la période des congés à devoir poser obligatoirement pour ne pas
les perdre, c’est l’enfer pour établir les plannings. »<br />
Annie
Tordi veut faire changer les choses. « Personne ne se remue, donc je
bouge. J’ai rencontré tout un tas de femmes et hommes politiques :
députés, conseillers départementaux, secrétaire d’État, sénatrice. On ne
peut plus continuer comme ça. »</div>
<div class="author">
Sébastien BONETTI </div>
</div>
<ul class="GRDC_relatedContent">
<li class="">
<a href="https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-longwy/2019/05/05/un-projet-de-loi-pour-bientot" title="Un projet de loi pour bientôt">
Un projet de loi pour bientôt
</a>
</li>
<li class="">
<a href="https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-longwy/2019/05/05/des-pistes-de-reflexion" title="Des pistes de réflexion">
Des pistes de réflexion
</a>
</li>
</ul>
</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-45501963128078373082019-05-16T23:10:00.001+02:002019-05-16T23:10:24.572+02:00Lycéens de Mantes-la-Jolie interpellés : les policiers n'ont pas commis de faute, estime la directrice de l'IGPN<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<header class="articleHeader "><h1 class="articleTitle">
<span style="font-size: small;">Source <a href="https://mobile.francetvinfo.fr/faits-divers/adolescents-interpelles-a-mantes-la-jolie/lyceens-de-mantes-la-jolie-interpelles-les-policiers-n-ont-pas-commis-de-faute-selon-l-enquete-administrative-annonce-la-chef-de-l-igpn_3446225.html?fbclid=IwAR0_t7ytftzFB5spEOuPvXzjhdtgL1-2_QTkXIAg3E2KUsYXnLpJaazDg_U#xtor=CS2-765-%5Bautres%5D-&xtref=http://m.facebook.com/" target="_blank">France TV info</a></span></h1>
<figure id="image_2817181"><img alt="Après de nouvelles émeutes près du lycée Saint-Exupéry à Mantes-la-Jolie (Yvelines), 151 personnes ont été interpellées par la police, le 6 décembre 2018." class="b-lazy b-loaded" src="https://mobile.francetvinfo.fr/image/75ne7y49k-7535/425/239/16613935.jpg" title="Après de nouvelles émeutes près du lycée Saint-Exupéry à Mantes-la-Jolie (Yvelines), 151 personnes ont été interpellées par la police, le 6 décembre 2018. | CAPTURE D'ÉCRAN / TWITTER" width="100%" /><figcaption>Après
de nouvelles émeutes près du lycée Saint-Exupéry à Mantes-la-Jolie
(Yvelines), 151 personnes ont été interpellées par la police, le 6
décembre 2018. (CAPTURE D'ÉCRAN / TWITTER)</figcaption></figure><section class="byline"><div class="authors-list">
Par <span class="author">franceinfo avec AFP</span> – <span class="group">France Télévisions</span></div>
<div class="timestamp">
Mis à jour le <time datetime="2019-05-16T16:59:44+02:00">16/05/2019 | 16:59</time> – publié le <time datetime="2019-05-16T16:01:00+02:00">16/05/2019 | 16:01</time></div>
</section><div class="chapo">
Cinq
mois après l'arrestation polémique de 151 jeunes de 12 à 21 ans,
l'Inspection générale de la police nationale n'a constaté aucune faute
de la part des policiers.</div>
</header><section class="text">Les
policiers n'ont pas commis de faute lors de l'arrestation polémique
de lycéens à Mantes-la-Jolie (Yvelines), selon l'enquête administrative
diligentée après les faits, a indiqué jeudi 16 mai la patronne de
l'Inspection générale de la police nationale. <span>Il n'y a <em>"pas (eu) de comportements déviants de la part des policiers"</em>, a ajouté Brigitte Jullien, <a href="http://videos.assemblee-nationale.fr/video.7636062_5cdd09b9c3b63.commission-d-enquete-sur-les-moyens-des-forces-de-securite--auditions-diverses-16-mai-2019" target="_blank">auditionnée</a> par une commission d'enquête de l'Assemblée nationale, jeudi 16 mai, rappelant <em>"le contexte très, très violent à l'époque"</em></span><span>. </span>Les
lycéens qui avaient porté plainte ont été entendus cette semaine par la
police des polices, qui avait été saisie du dossier en février dernier.<br />
Le 6 décembre 2018, ces jeunes de 12 à 21 ans <a href="https://mobile.francetvinfo.fr/societe/education/parcoursup/parcoursup/manifestations-des-lyceens/yvelines-ce-que-l-on-sait-de-l-interpellation-de-151-adolescents-a-mantes-la-jolie-jeudi_3088947.html" target="_blank">avaient été interpellés</a>
après des incidents en marge d'une manifestation dans le cadre d'une
mobilisation nationale des lycéens, et forcés de se tenir à genoux,
mains sur la tête, pendant plusieurs heures. La vidéo de leur
arrestation avait provoqué un tollé. Par ailleurs, une enquête
préliminaire suit toujours son cours dans ce dossier. A<span>vocat d'une
vingtaine de lycéens, Arié Halimi a annoncé le dépôt d'une plainte avec
constitution de partie civile auprès du parquet de Nanterre, pour
contraindre à la nomination d'un juge d'instruction.</span><br />
<h2 class="subheader">
249 enquêtes judiciaires ouvertes</h2>
Brigitte Jullien a par ailleurs indiqué que 249 enquêtes judiciaires avaient été ouvertes à l'IGPN dans le cadre du mouvement <a href="https://mobile.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/" target="_blank">des "gilets jaunes"</a>, dont quatre dans le cadre d'une information judiciaire. La patronne de la police des polices a regretté<em> "le peu de retour de la justice sur la suite de ces enquêtes"</em> alors que 72 d'entres elles ont été<em> "clôturées et retournées à l'autorité judiciaire"</em>, à l'exception d'un classement sans suite prononcé par le parquet de Toulouse.<br />
Auditionné
dans la foulée, le patron de l'Inspection générale de la gendarmerie
nationale (IGGN), le général Michel Labbé, a indiqué que 15 enquêtes
judiciaires avaient été ouvertes par ses services, dont quatre pour
usage inapproprié du lanceur de balles de défense (LBD), deux pour usage
d'une grenade, sept pour usage de la force et deux pour des propos
inappropriés.<em> "Sur certains (cas) les enquêtes sont terminées, (...) et un classement sans suite a été décidé par le procureur."</em><br />
</section><aside class="onSameSubject"><span class="title">A lire aussi</span><ul class="articles">
<li><a href="https://mobile.francetvinfo.fr/societe/education/parcoursup/parcoursup/manifestations-des-lyceens/lyceens-agenouilles-l-igpn-conclut-qu-aucune-faute-n-a-ete-commise-lors-de-l-arrestation_3446687.html">Lycéens agenouillés : l'IGPN conclut qu'aucune faute n'a été commise lors de l'arrestation</a></li>
<li><a href="https://mobile.francetvinfo.fr/societe/education/parcoursup/parcoursup/manifestations-des-lyceens/mantes-la-jolie-les-lyceens-agenouilles-auditionnes_3441655.html">Mantes-la-Jolie : les lycéens agenouillés auditionnés</a></li>
<li><a href="https://mobile.francetvinfo.fr/faits-divers/adolescents-interpelles-a-mantes-la-jolie/video-des-lyceens-agenouilles-mains-sur-la-tete-l-avocat-des-plaignants-annonce-une-nouvelle-plainte-et-met-en-doute-l-independance-du-parquet_3441219.html">Vidéo
des lycéens agenouillés mains sur la tête : l'avocat des plaignants
annonce une nouvelle plainte et met en doute l'indépendance du parquet</a></li>
<li><a href="https://mobile.francetvinfo.fr/faits-divers/adolescents-interpelles-a-mantes-la-jolie/lyceens-de-mantes-la-jolie-interpelles-l-igpn-est-saisie-d-une-enquete-judiciaire_3192957.html">Lycéens de Mantes-la-Jolie interpellés : l'IGPN est saisie d'une enquête judiciaire</a></li>
<li><a href="https://mobile.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/t-as-vu-l-actu-quatre-collegiens-reagissent-a-l-actualite_3118965.html">T'as vu l'actu : quatre collégiens réagissent à l'actualité</a></li>
</ul>
</aside></div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-73514498134278236572019-05-16T23:03:00.001+02:002019-05-16T23:03:15.177+02:00Brive : des tracts contre les violences policières collés sur des affiches électorales LREM<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h1 class="title-lg text-center text-medium">
<span style="font-size: small;">Source : <a href="https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/correze/brive/brive-tracts-contre-violences-policieres-colles-affiches-electorales-lrem-1670409.html?fbclid=IwAR2_imChKR2bb6bmgXsD2HVC0JY6leVT_jk48VsrxpAgYbhglaVxP2V38aE" target="_blank">France 3 régions</a></span></h1>
<header class="header-img container force-width"> <figure class="figure-full-width--mobile"> <source media="(min-width: 62em)"></source> <source media="(min-width: 48em)"></source> <source media="(min-width: 0em)"></source> <img alt="Patricia Bordas, référente de la République en Marche pour la Corrèze, envisage de porter plainte après la détérioration d'affiches électorales LREM à Brive et Malemort. / © Mathieu Beaudoin - France 3 Limousin" class="img-responsive full-width" height="360" src="https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/sites/regions_france3/files/styles/top_big/public/assets/images/2019/05/16/img_8090-4239465.jpg?itok=czFp_F9Y" width="640" /> <figcaption class="figcaption-large-img">Patricia
Bordas, référente de la République en Marche pour la Corrèze, envisage
de porter plainte après la détérioration d'affiches électorales LREM à
Brive et Malemort. / © Mathieu Beaudoin - France 3 Limousin</figcaption> </figure> </header><div class="row relative-pos">
<div class="col-md-offset-2 col-md-8">
<div class="text-chapo--content">
<div class="text-chapo--text">
A
Brive et Malemort en Corrèze, plusieurs affiches électorales de la
République en Marche pour les élections européennes ont été recouvertes,
dans la nuit du 15 au 16 mai 2019, par des tracts et des photos
dénonçant les violences policières lors des manifestations des Gilets
jaunes. </div>
<span class="text-chapo--author">Par Hélène Abalo</span> <time class="text-chapo--date" content="2019-05-16T13:23:36+02:00" itemprop="dateCreated">Publié le 16/05/2019 à 13:32</time> <time class="text-chapo--update" content="2019-05-16T21:21:06+02:00" itemprop="dateModified">Mis à jour le 16/05/2019 à 21:21</time></div>
</div>
</div>
<div class="article-style lettrine" itemprop="articleBody">
Il s'agit de simples impressions en couleur, sur du papier classique, de format A4, sur lesquelles on trouve des clichés<strong> présentés comme ceux de blessés lors des manifestations de Gilets jaunes</strong>. Avec
le mot-clé #GénérationMutiléeParMacron, difficile d'ignorer la cible :
le président de la République ou encore Christophe Castaner.<br /><br />Ces
tracts ont été collés sur plusieurs affiches électorales de La
République En Marche qui figurent sur les panneaux officiels pour les
élections européennes<strong> à Brive et à Malemort</strong>. Mis à part la référence aux Gilets jaunes et aux violences policières,<strong> cette action n'est pas clairement revendiquée.</strong><br /><br />Patricia Bordas, référente de la République en Marche pour la Corrèze <strong>envisage de porter plainte. </strong><br /><br /><a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=E33268AF6CA66A363BCB9963F3C92124.tpdila21v_3?idArticle=LEGIARTI000006419702&cidTexte=LEGITEXT000006070722&dateTexte=20170420">La loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 punit les arrachages et les dégradations d’affiches de campagne électorale</a> : "<em>Ceux
qui auront enlevé, déchiré, recouvert ou altéré par un procédé
quelconque, de manière à les travestir ou à les rendre illisibles, les
affiches apposées par ordre de l'Administration dans les emplacements à
ce réservés, seront punis de l'amende prévue pour les contraventions de
la 3° classe</em>".</div>
</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-269858896338504078.post-51263663146089926882019-05-06T18:06:00.005+02:002019-05-06T18:06:54.899+02:00Le municipalisme est l’avenir des Gilets jaunes<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h1>
<span style="font-size: small;">Source <a href="https://reporterre.net/Le-municipalisme-est-l-avenir-des-Gilets-jaunes?fbclid=IwAR1VGHczFE4L087YOJOrCA1L7ZdkZqcw4DlINeAdwxqz_qNDDLcVZvbYkds" target="_blank">Reporterre</a></span></h1>
<span class="datepublication"><span id="27">27</span> <span id="avril">avril</span> <span id="2019">2019</span></span>
<span style="color: #9cb138;">
/ <a class="lienauteur" href="https://reporterre.net/spip.php?page=memeauteur&auteur=Killian+Martin">Killian Martin</a>
</span> <a href="https://reporterre.net/spip.php?page=spipdf&spipdf=article_pdf&id_article=17424&nom_fichier=article17424"></a>
<br /><div class="noprint">
<br /> </div>
<div style="background-color: #f0f0f0; position: relative; text-align: center; width: 100%;">
<img alt="Le municipalisme est l'avenir des Gilets jaunes" class="spip_logo spip_logos" height="471" src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH481/arton17424-5d6fd.jpg?1556355394" style="max-width: 100%;" width="640" />
</div>
<div class="chapo">
<div style="text-align: justify;">
Comment le mouvement des Gilets jaunes pourrait-il durer<small class="fine"> </small>?
Le municipalisme libertaire serait une voie féconde, selon l’auteur de
cette tribune, pour qui ce modèle de société démocratique et écologique
est «<small class="fine"> </small>une stratégie de lutte pensée pour l’atteindre<small class="fine"> </small>».</div>
</div>
<div class="texte">
<div style="text-align: justify;">
<i>Killian Martin est étudiant à l’<span class="caps">EHESS</span> (l’École des hautes études en sciences sociales) et militant communaliste.</i><br />
<hr class="spip" />
Après 23 semaines de lutte d’une intensité et d’une inventivité
rares, le mouvement des Gilets jaunes est à la recherche de nouvelles
options stratégiques qui lui permettraient de durer au-delà de ce long
moment insurrectionnel. Les Assemblées des assemblées qui ont réuni les
délégués de centaines d’assemblées locales <a class="spip_in" href="https://reporterre.net/Pres-de-Commercy-l-assemblee-des-Gilets-jaunes-refonde-la-democratie">à Commercy (Meuse)</a> puis <a class="spip_in" href="https://reporterre.net/ooooooo-17248">à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique)</a>
sont emblématiques de cette recherche. Or, la forme prise par ces deux
événements et le fond des débats qui s’y sont tenus les inscrivent dans
la continuité de mouvements qui, de l’Espagne à la Syrie et du Moyen-Âge
à nos jours, ont choisi une stratégie des plus fécondes : celle du
municipalisme.<br />
<i>«<small class="fine"> </small>Vive la démocratie directe, pas besoin de représentants régionaux.<small class="fine"> </small>»</i>
C’est par ces mots que les Gilets jaunes de Commercy ont lancé en
novembre dernier un appel à la constitution d’assemblées populaires
partout en France et à la tenue d’une <i>«<small class="fine"> </small>Assemblée des assemblées<small class="fine"> </small>»</i>.
Deux mois plus tard, leur appel avait été entendu et la petite ville de
Lorraine se préparait à accueillir plusieurs centaines de délégués <a class="spip_in" href="https://reporterre.net/Pres-de-Commercy-l-assemblee-des-Gilets-jaunes-refonde-la-democratie">pour un week-end de rencontres et de débats</a>. Dans un entretien donné quelques semaines plus tard au journal <i><span class="caps">CQFD</span>,</i> ils s’expliquaient sur leurs motivations et se revendiquaient du <i>«<small class="fine"> </small>municipalisme libertaire<small class="fine"> </small>»</i>.<br />
<h3 class="spip">
Toutes les décisions politiques y sont prises par les citoyens réunis en assemblée </h3>
Le municipalisme libertaire est un système politique reposant sur
l’autogouvernement des communes par la démocratie directe. Toutes les
décisions politiques y sont prises par les citoyens réunis en assemblée.
Pour faire face aux questions dépassant l’échelon local, les communes
se fédèrent et des délégués sont mandatés par les assemblées locales,
leurs mandats sont impératifs et révocables. Les ressources naturelles
et les moyens de production d’une commune sont gérés collectivement par
ses habitants pour en prévenir tout usage excessif ou nuisible. On
comprend qu’une telle perspective enthousiasme des Gilets jaunes
mobilisés contre les dérives du système représentatif et l’extrême
centralisation de la V<sup class="typo_exposants">e</sup> République.<br />
Mais le municipalisme n’est pas qu’un modèle de société démocratique
et écologique, c’est aussi une stratégie de lutte pensée pour
l’atteindre. Une stratégie qui consiste à s’organiser en assemblées
locales en vue de contester à l’État central ses attributions et à se
fédérer pour construire les solidarités qui permettront aux futures
communes d’exister. C’est ce qu’ont commencé à faire les Gilets jaunes
impliqués dans le processus de Commercy. Mais, en décentrant notre
regard pour le tourner vers les luttes du monde entier, nous réalisons
qu’ils ne sont pas seuls.<br />
<dl class="spip_document_25621 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img alt="" class="lazy" data-original="IMG/jpg/acte9_5.jpg" height="427" src="https://reporterre.net/IMG/jpg/acte9_5.jpg" style="display: inline;" width="640" /></dt>
<dt class="spip_doc_titre" style="width: 350px;"><strong>«<small class="fine"> </small>La Commune refleurira<small class="fine"> </small>» sur un mur de l’avenue de Friedland, à Paris, le 12 janvier 2019, après l’Acte 9 des Gilets jaunes.</strong></dt>
</dl>
En Espagne, une partie des <i>«<small class="fine"> </small>indignés<small class="fine"> </small>»</i>
qui ont occupé les places de nombreuses villes en 2011 s’est par la
suite tournée vers la politique à l’échelle nationale et a formé
Podemos. Mais une autre partie, moins médiatique mais tout aussi
influente, a opté pour une transformation de la vie politique à
l’échelle municipale. Dans toutes les grandes villes du pays, des
assemblées de citoyens se sont formées et ont choisi de présenter des
listes aux élections municipales de 2015. Une bataille victorieuse grâce
à laquelle Madrid, Barcelone, Saragosse, Saint-Jacques-de-Compostelle
et bien d’autres villes espagnoles sont aujourd’hui engagées dans des
processus de démocratisation radicale et sont au cœur d’un mouvement
municipaliste mondial. Un premier sommet municipaliste s’est ainsi tenu à
Barcelone en 2017 sous le nom de Fearless Cities [les <i>«<small class="fine"> </small>villes sans crainte<small class="fine"> </small>»</i>] et a notamment abouti à la publication d’<a class="spip_out" href="http://fearlesscities.com/en/book" rel="external" target="_blank">un guide pratique</a>
visant à donner toutes les clés aux militants du monde entier pour
mettre leur conseil municipal au service du bien commun, contre l’État
et contre les pouvoirs privés.<br />
<h3 class="spip">
L’exigence d’autonomie des groupes locaux </h3>
<dl class="spip_document_19462 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img alt="" class="lazy" data-original="IMG/jpg/jinwar.jpg" height="300" src="https://reporterre.net/IMG/jpg/jinwar.jpg" style="display: inline;" width="640" /></dt>
<dt class="spip_doc_titre" style="width: 350px;"><strong>À Jinwar, au Rojava, des femmes construisent un village écologique et autogéré pour les femmes du monde entier.</strong></dt>
</dl>
Si un processus municipaliste est engagé en Espagne, mais aussi entre
autres à Valparaiso, au Chili, et à Saillans, dans la Drôme, il n’est
nulle part plus avancé qu’<a class="spip_in" href="https://reporterre.net/Au-Rojava-la-Turquie-menace-une-revolution-inspiree-par-l-ecologiste-Murray">au Rojava</a>.
Cette région représentant le tiers nord de la Syrie et peuplé de deux
millions de personnes d’origines ethniques diverses est organisée en une
fédération de communes autonomes depuis 2013. Les militants
communalistes du Rojava ont <a class="spip_out" href="https://www.youtube.com/watch?v=nYKL7oTKlM4" rel="external" target="_blank">d’ailleurs été parmi les premiers à manifester leur soutien</a> à l’initiative des Gilets jaunes de Commercy et ont reçu en retour une vidéo tournée à l’issue de <a class="spip_out" href="https://twitter.com/CommuneInt/status/1095448745498607618" rel="external" target="_blank">la première Assemblée des assemblées</a>.<br />
Ce n’est pas un hasard si l’initiative municipaliste commencée à
Commercy a remporté un tel succès chez les Gilets jaunes (300
délégations étaient présentes à Saint-Nazaire les 6 et 7 avril derniers
pour la seconde Assemblée des assemblées). Depuis le Moyen-Âge,
l’organisation en communes autonomes est le mode d’organisation
privilégié des mouvements politiques qui cherchent à contourner le piège
de la représentation et à préserver l’autonomie locale contre la
capture du pouvoir par une minorité de technocrates. Les Gilets jaunes
qui, chaque samedi, parsèment les murs de la capitale de tags faisant
référence à la Commune de Paris (1871 Bis, la Commune refleurira, etc.)
inscrivent donc ce mouvement dans sa filiation naturelle.<br />
À Commercy comme à Saint-Nazaire, l’exigence d’autonomie des groupes
locaux a été présentée par de nombreux délégués comme la condition
primordiale de leur participation à l’Assemblée des assemblées. Mais
comment préserver cette autonomie dans un contexte où l’émeute seule ne
suffit plus, où il devient nécessaire de la compléter d’un processus
parallèle de construction politique<small class="fine"> </small>? Comment se coordonner et initier une transformation politique de long terme sans tomber dans les pièges de la représentation<small class="fine"> </small>? La voie du municipalisme semble la seule à même de préserver ce fragile équilibre.</div>
<br />
<div class="noprint">
<a href="https://www.blogger.com/null" rel="nofollow" title="Ajouter l'article dans un de vos dossiers"><img src="https://reporterre.net/images/btdossier.png" /></a>
<a href="https://www.blogger.com/null" rel="nofollow" title="Partager sur Facebook"><img src="https://reporterre.net/images/bt1.png" /></a>
<a href="https://www.blogger.com/null" rel="nofollow" title="Partager sur Twitter"><img src="https://reporterre.net/images/bt2.png" /></a>
<a href="https://reporterre.net/spip.php?page=spipdf&spipdf=article_pdf&id_article=17424&nom_fichier=article17424">
<img src="https://reporterre.net/images/pdf.png" /></a>
<br /><br /> </div>
<br /><hr size="1" />
Vous avez aimé cet article ? <a href="https://reporterre.net/Je-fais-un-don?from=link">Soutenez Reporterre</a>.
<br />
<hr size="1" />
<b>Lire aussi : </b><a class="lireaussi" href="https://reporterre.net/Qu-est-ce-que-le-municipalisme-libertaire">Qu’est-ce que le municipalisme libertaire<small class="fine"> </small>?</a>
<hr size="1" />
<strong>Source :</strong> Courriel à <i>Reporterre</i><br />
<strong>Photos :</strong> <br class="autobr" />
. chapô : à l’Assemblée des assemblées, à Saint-Nazaire, le 6 avril 2019 (© Yves Monteil/<i>Reporterre</i>)<br class="autobr" />
. graffiti : <a class="spip_out" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Acte9_5.jpg" rel="external" target="_blank">Wikipedia</a> (Stefan jaouen/<span class="caps">CC</span> <span class="caps">BY</span>-<span class="caps">SA</span> 4.0)<br />
<i>- Dans les tribunes, les auteurs expriment un point de vue propre, qui n’est pas nécessairement celui de la rédaction.<br class="autobr" />
- Titre, chapô et intertitres sont de la rédaction.</i><br />
</div>
</div>
CnR Midi Pyrénéeshttp://www.blogger.com/profile/11393154871358447421noreply@blogger.com0