Le gouvernement a prévu d'appliquer au 1er février la hausse de 2,4% des tarifs réglementés de l'électricité (tarifs bleus résidentiels et ceux applicables aux petits professionnels). Deux hausses ont déjà eu lieu l'an passé en juin (+5,9%) et août 2019 (+1,23%).
"Compte tenu de l'évolution modérée du tarif, et afin
d'éviter d'engendrer de nouveaux rattrapages, il est prévu que le
nouveau tarif entre en vigueur au 1er février 2020", a indiqué le
ministère de la Transition écologique et solidaire. Cette hausse reflète
"notamment l'augmentation du coût de l'approvisionnement sur les
marchés", mais aussi "la prise en compte du rattrapage sur deux ans de
l'écart entre coûts et tarifs au cours de l'exercice 2019" selon un avis
de la Commission de régulation de l'énergie (CRE)
Celle-ci a proposé cette hausse de 2,4% TTC pour les tarifs bleus résidentiels et ceux applicables aux petit professionnels. Le gouvernement a choisi de l'appliquer dès le 1er février plutôt que de faire jouer un délai de trois mois pour la mettre en oeuvre.
"Ce décalage doit à présent être rattrapé pour couvrir les coûts de fourniture", souligne-t-on au ministère. La hausse de 2,4% au 1er février est ainsi "notamment composée d'un rattrapage de 1,5% lié au décalage de l'entrée en vigueur du tarif en 2019", selon la même source.
Celle-ci a proposé cette hausse de 2,4% TTC pour les tarifs bleus résidentiels et ceux applicables aux petit professionnels. Le gouvernement a choisi de l'appliquer dès le 1er février plutôt que de faire jouer un délai de trois mois pour la mettre en oeuvre.
La hausse de février 2020 en partie dûe au décalage de 2019
L'an dernier, en pleine crise des "gilets jaunes", le gouvernement avait ainsi temporisé et gelé les tarifs pendant l'hiver. La forte hausse de 5,9% proposée alors par la CRE n'avait ainsi été appliquée qu'au 1er juin. Une hausse supplémentaire de 1,23% était intervenue en août 2019."Ce décalage doit à présent être rattrapé pour couvrir les coûts de fourniture", souligne-t-on au ministère. La hausse de 2,4% au 1er février est ainsi "notamment composée d'un rattrapage de 1,5% lié au décalage de l'entrée en vigueur du tarif en 2019", selon la même source.
"Les consommateurs résidentiels français bénéficient en moyenne d'une électricité beaucoup moins chère que la moyenne européenne et près de 60% moins chère que les consommateurs résidentiels allemands", avance le gouvernement pour justifier cette troisième hausse du tarif réglementé en huit mois.
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