Source : Politis
Un rassemblement s’est tenu – symboliquement place de la République à Paris – pour saluer le résultat du référendum grec.
De la joie, des sourires, sur tous les visages.
C’est ce qui apparaît de ce rassemblement, modeste car quasi improvisé,
où l’on croise de nombreuses têtes bien connues des militants de la
gauche de (la) gauche. « Grèce-France : résistance ! » est un des slogans les plus fréquents, doublés d’un appel à la « Solidarité avec le peuple grec »…
Un millier de personnes. Peut-être un peu plus. Nombreux sont les étudiants ou jeunes travailleurs des quatre coins de l’Europe, les drapeaux (bleus et blancs) grec et tricolores français mêlés, tous brandis fièrement vers le ciel. L’ambiance est à la fête depuis l’annonce de la victoire nette, écrasante même, du « Non » au référendum convoqué par Alexis Tsipras en ce dimanche 5 juin 2015.
Dix ans après celle refusant le projet de Constitution européenne – dont on sait comment les oligarchies européennes, financières et politiques, parviendront à se jouer de la volonté des peuples. Les Français crient : « merci, merci, merci au peuple grec », quand quelques Espagnols parisiens réunis, enthousiastes, scandent dans leur langue maternelle leur espoir pour les futures élections législatives aux Cortes d’octobre prochain : « Syriza, Podemos, venceremos ! »
Banderoles ou fanions du Parti de gauche (PG), du PCF, d’Ensemble !, quelques-uns des Verts-EELV ou du NPA, se mélangent à ceux de Syriza ou du petit parti grec très anti-Euro, se situant à la gauche de Syriza, Antarzia. Et tout le monde crie : « Hollande, Merkel, le FMI, et hop, tout ça, à la poubelle ! » pour signifier l’espoir d’en finir avec les diktats de la troïka. Ce que résume finalement les « Internationale » chantées sans cesse, couplet après couplet, dans la joie et plusieurs langues.
Au milieu de la foule, Jean-Luc Mélechon apparaît, large sourire, accompagné de l’économiste Liêm Hoang-Ngoc, qui vient de quitter le PS et de créer la Nouvelle gauche socialiste, et de Clémentine Autain, porte-parole d’Ensemble. Répondant aux journalistes, le leader du PG a appelé les dirigeants des États européens à cesser « l’aveuglement » puisque ceux-ci « ont provoqué une crise de façon délibérée, pour un milliard et demi d’euros alors que cette somme existe dans les caisses de la Banque centrale européenne, uniquement dans le but de tenter un coup d’État contre Tsipras : c’est raté, car le peuple s’en est mêlé ! »En appelant maintenant « à enfin être raisonnable, et d’arrêter les violences… » Et de signifier, pour Politis, son « espoir de voir le mouvement s’amplifier au niveau européen : chacun s’est appuyé sur l’autre, depuis le “Non” français au TCE qui a aidé les mouvements de l’autre gauche à naître notamment en Allemagne, puis Die Linke à soutenir la constitution du Front de gauche chez nous, puis de Syriza qui, à son tour, a fait croître la dynamique de la formation de Podemos… Mais le plus drôle, c’est que les puissants et les commentateurs à leur service ne voient jamais le coup venir. Comme toute cette semaine où, grâce à une pression médiatique incroyable, ils ont cru que jamais les Grecs ne voteraient “Non”… »
Un millier de personnes. Peut-être un peu plus. Nombreux sont les étudiants ou jeunes travailleurs des quatre coins de l’Europe, les drapeaux (bleus et blancs) grec et tricolores français mêlés, tous brandis fièrement vers le ciel. L’ambiance est à la fête depuis l’annonce de la victoire nette, écrasante même, du « Non » au référendum convoqué par Alexis Tsipras en ce dimanche 5 juin 2015.
Dix ans après celle refusant le projet de Constitution européenne – dont on sait comment les oligarchies européennes, financières et politiques, parviendront à se jouer de la volonté des peuples. Les Français crient : « merci, merci, merci au peuple grec », quand quelques Espagnols parisiens réunis, enthousiastes, scandent dans leur langue maternelle leur espoir pour les futures élections législatives aux Cortes d’octobre prochain : « Syriza, Podemos, venceremos ! »
Banderoles ou fanions du Parti de gauche (PG), du PCF, d’Ensemble !, quelques-uns des Verts-EELV ou du NPA, se mélangent à ceux de Syriza ou du petit parti grec très anti-Euro, se situant à la gauche de Syriza, Antarzia. Et tout le monde crie : « Hollande, Merkel, le FMI, et hop, tout ça, à la poubelle ! » pour signifier l’espoir d’en finir avec les diktats de la troïka. Ce que résume finalement les « Internationale » chantées sans cesse, couplet après couplet, dans la joie et plusieurs langues.
Au milieu de la foule, Jean-Luc Mélechon apparaît, large sourire, accompagné de l’économiste Liêm Hoang-Ngoc, qui vient de quitter le PS et de créer la Nouvelle gauche socialiste, et de Clémentine Autain, porte-parole d’Ensemble. Répondant aux journalistes, le leader du PG a appelé les dirigeants des États européens à cesser « l’aveuglement » puisque ceux-ci « ont provoqué une crise de façon délibérée, pour un milliard et demi d’euros alors que cette somme existe dans les caisses de la Banque centrale européenne, uniquement dans le but de tenter un coup d’État contre Tsipras : c’est raté, car le peuple s’en est mêlé ! »En appelant maintenant « à enfin être raisonnable, et d’arrêter les violences… » Et de signifier, pour Politis, son « espoir de voir le mouvement s’amplifier au niveau européen : chacun s’est appuyé sur l’autre, depuis le “Non” français au TCE qui a aidé les mouvements de l’autre gauche à naître notamment en Allemagne, puis Die Linke à soutenir la constitution du Front de gauche chez nous, puis de Syriza qui, à son tour, a fait croître la dynamique de la formation de Podemos… Mais le plus drôle, c’est que les puissants et les commentateurs à leur service ne voient jamais le coup venir. Comme toute cette semaine où, grâce à une pression médiatique incroyable, ils ont cru que jamais les Grecs ne voteraient “Non”… »
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