Communiqué de presse
16/07/2015
Depuis
des semaines, les migrant-es de la Chapelle réclament des
logements pérennes et
un accès effectif au droit d’asile. Et jusqu’à présent, la Mairie
de Paris ne
fait que les balader d’hébergements d’urgence en hôtel, pour les
plus chanceux.
Dernier élan de générosité en date, jeudi 9 juillet, quelques
places
d’hébergement ont été offertes à quelques dizaines de réfugié-es.
Mais
ils/elles n'ont pu avoir aucune garantie sur la durée et les
conditions de
l’accueil. On ne sait donc pas quand ils et elles seront remis-es
à la rue.
Pour ceux et celles qui étaient absent-es lors de ces opérations
promotionnelles de générosité, pour les nouveaux et nouvelles qui
arrivent tous
les jours, il n’y a que la rue qui s’offrent à eux et elles. En
réalité
derrière ces opérations caritatives municipales, il y a surtout la
volonté de
diviser, disperser et d’invisibiliser les migrant-es. Mais les
exilé-es ne
veulent pas des miettes qui leur jettent la Mairie de Paris pour
mieux les
balader. Face à la guerre que leur livrent l'UE et l'Etat
français, une
solidarité incroyable s'est mise en place. Des dizaines de
personnes solidaires
sont toujours présentes au quotidien sur le campement de la rue
Pajol.
Les
exilé-es réclament des logements pérennes et les conditions qui
leur permettent
d’entamer leurs démarches administratives. Ils et elles n’ont pas
traversé
déserts et mer au péril de leur vie pour échouer sur les trottoirs
Paris. Ils
et elles sont venu-es jusqu’ici parce qu’ils et elles rêvaient
d’une vie digne
et libre.
Les migrant-es de la
Chapelle et
soutiens appellent pour la quatrième fois depuis le début du mois
à
manifester aujourd’hui jeudi 16 juillet 18h30, place de
la République.
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