Pendant ce temps là en france, Dray est mandaté par le PS pour abattre Mélenchon de peur d'un Syriza à la française :
LE SCAN POLITIQUE - Nommé en juin
secrétaire national à l'alliance populaire, Julien Dray a la dure
mission de rassembler la gauche en vue de 2017. Il espère isoler
Jean-Luc Mélenchon pour éviter l'émergence d'un Syriza à la Française.
«Diviser pour mieux régner», cette maxime
aussi vieille que la politique et chère à Machiavel n'a pas de secret
pour Julien Dray. Tenu à l'écart des affaires du parti ces dernières
années, l'ancien élu de l'Essonne et vieil ami du président François
Hollande a repris du service rue de Solférino depuis la fin du mois de
juin. Nommé secrétaire national à l'alliance populaire par le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis,
le fondateur de SOS racisme a hérité de la charge cruciale de
réconcilier la gauche avec l'exécutif. Une mission délicate après trois
ans de crises de plus en plus profondes entre le PS et ses alliés
écologistes et du Front de gauche. Qu'à cela ne tienne, en vieux
briscard de la cuisine politique, Julien Dray semble avoir fixé sa
stratégie: faire exploser un Front de gauche déjà très mal en point pour
tenter d'en récupérer les composantes les moins virulentes à l'encontre
du gouvernement, notamment du côté du PCF.
Cité par l'hebdomadaire Le Point à paru ce jeudi, Julien Dray désigne sa cible principale: l'ancien sénateur PS Jean-Luc Mélenchon, figure de proue de «l'opposition de gauche» à la ligne Hollande-Valls. «Mélenchon est un obstacle au rassemblement politique de la gauche, il doit donc être traité comme un obstacle», prévient le conseiller régional de l'Essonne. Avant de réconcilier les anciens alliés de la gauche plurielle, il semble donc que l'architecte de «l'alliance populaire» rêvée par Solférino doive empêcher l'émergence d'une candidature d'alternative à gauche, basée sur le modèle de Syriza en Grèce ou de Podemos en Espagne, et régulièrement invoquée jusqu'au sein de l'aile gauche du PS. Candidature que Jean-Luc Mélenchon se verrait bien incarner...
Pour mener à bien cette opération de barrage, Jean-Christophe Cambadélis n'a pas choisi son champion au hasard. Proches par le passé à la gauche du PS, Julien Dray voue aujourd'hui une solide inimitié à Jean-Luc Mélenchon. Des reproches qu'il a compilés dans un livre paru en 2014 et intitulé La faute politique de Jean-Luc Mélenchon. L'ancien député y accuse notamment le fondateur du Parti de gauche d'être responsable des divisions de la gauche et de ses défaites électorale successives. «Au moment d'écrire mon bouquin, j'ai retenu mes coups. Cette fois, c'est terminé!», prévient Julien Dray visiblement avide d'en découdre.
Le socialiste devrait trouver du répondant au Parti de gauche. Son chef de file a depuis longtemps abandonné l'idée de se réconcilier avec le PS et ne rêve désormais que de le balayer le PS comme Alexis Tsipras l'a fait avec les socialistes grecs en janvier dernier. Cité dans Le Point au sujet de la virulence des dirigeants grecs à l'égard de leurs homologues européens, Jean-Luc Mélenchon donne le ton de la campagne de 2017 qu'il a déjà commencé à préparer: «Le frontal fait partie de la stratégie. Le conflit crée de la conscience, il faut donc conflictualiser et non aseptiser».
Cité par l'hebdomadaire Le Point à paru ce jeudi, Julien Dray désigne sa cible principale: l'ancien sénateur PS Jean-Luc Mélenchon, figure de proue de «l'opposition de gauche» à la ligne Hollande-Valls. «Mélenchon est un obstacle au rassemblement politique de la gauche, il doit donc être traité comme un obstacle», prévient le conseiller régional de l'Essonne. Avant de réconcilier les anciens alliés de la gauche plurielle, il semble donc que l'architecte de «l'alliance populaire» rêvée par Solférino doive empêcher l'émergence d'une candidature d'alternative à gauche, basée sur le modèle de Syriza en Grèce ou de Podemos en Espagne, et régulièrement invoquée jusqu'au sein de l'aile gauche du PS. Candidature que Jean-Luc Mélenchon se verrait bien incarner...
Pour mener à bien cette opération de barrage, Jean-Christophe Cambadélis n'a pas choisi son champion au hasard. Proches par le passé à la gauche du PS, Julien Dray voue aujourd'hui une solide inimitié à Jean-Luc Mélenchon. Des reproches qu'il a compilés dans un livre paru en 2014 et intitulé La faute politique de Jean-Luc Mélenchon. L'ancien député y accuse notamment le fondateur du Parti de gauche d'être responsable des divisions de la gauche et de ses défaites électorale successives. «Au moment d'écrire mon bouquin, j'ai retenu mes coups. Cette fois, c'est terminé!», prévient Julien Dray visiblement avide d'en découdre.
Le socialiste devrait trouver du répondant au Parti de gauche. Son chef de file a depuis longtemps abandonné l'idée de se réconcilier avec le PS et ne rêve désormais que de le balayer le PS comme Alexis Tsipras l'a fait avec les socialistes grecs en janvier dernier. Cité dans Le Point au sujet de la virulence des dirigeants grecs à l'égard de leurs homologues européens, Jean-Luc Mélenchon donne le ton de la campagne de 2017 qu'il a déjà commencé à préparer: «Le frontal fait partie de la stratégie. Le conflit crée de la conscience, il faut donc conflictualiser et non aseptiser».
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