Les sans cravates
C’est une défaite historique que la classe des exploités d’Europe vient d’essuyer avec la signature d’un pré-accord entre le gouvernement grec et les États de la zone euro, en vue d’un troisième mémorandum infligé au peuple grec, en contrepartie d’une aide financière empoisonnée évaluée aux environs de 80 milliards d’euros.
« Rationalisation du régime de TVA », réformes des retraites et de la sécurité sociale, adoption des recommandations de l’OCDE pour l’intensification de la concurrence des marchés (ouverture des magasins le dimanche, périodes de soldes, propriété des pharmacies, lait et boulangeries, etc.), renforcement du secteur financier, privatisations massives et de grande envergure, réduction « des coûts de l’administration publique grecque », soumission prioritaire à l’évaluation de la Troïka de tout projet législatif dans les domaines propres au présent accord, modification des lois adoptées jugées contraires à l’accord du 20 février, engagement des autorités grecques au respect de leurs obligations financières vis-à-vis de l’ensemble de leurs créanciers, intégralement et en temps voulu, etc. ; autrement dit, un « paquet » d’horreurs néolibérales qui reconduisent l’austérité et condamnent un peuple à une misère aggravée.
Cette capitulation absolue et sans condition du gouvernement grec est notamment l’œuvre d’une implication en coulisses de l’exécutif français. C’est pourquoi les exploités de France ont une responsabilité historique dans leur devoir résistant et solidaire de réponse immédiate, en soutien au peuple grec, contre l’exécutif français et contre la Troïka.
Le mercredi 15 juillet prochain, la centrale syndicale de la fonction publique grecque appelle à une grève, qui sera suivie d’un rassemblement organisé par des forces politiques et syndicales grecques appelant à une grève générale et prolongée des travailleurs. Les travailleurs en grève du métro de Londres ont joint leur combat à la lutte des travailleurs grecs.
C’est d’ores et déjà la résistance qui s’organise. Il s’agit de faire respecter la démocratie, de faire appliquer le résultat historique au référendum grec du 5 juillet dernier qui a vu la victoire d’un « grand NON » contre l’austérité, précisément contre cet accord qui vient d’être adopté.
En soutien à nos camarades en lutte, au peuple grec martyrisé, et dans l’esprit d’une internationalisation de cette lutte éminemment cruciale contre les diktats de ces institutions européennes criminelles, nous appelons vivement à une grève générale en France.
Nous appelons tous nos camarades conscients des enjeux, toutes celles et ceux qui se sentent concerné-e-s par ce combat, à s’organiser, à prendre les devants, à solliciter leurs organisations syndicales et politiques, leurs associations, ou à défaut leurs collègues de travail, à diffuser et soutenir ce présent appel, sur tous les lieux de travail. Nous appelons à investir la rue, nombreux et déterminés, dans toutes les villes de France.
Déclarons-nous en grève et faisons-le savoir aux camarades ! Chacun-e comme il-elle le peut, quand il-elle le peut, aussi longtemps qu’il-elle le peut. Chacun-e à tour de rôle, s’il le faut, pour alléger l’impact sur les salaires. Que des mouvements se déclenchent sporadiquement sur tout le territoire, pour une période générale indéfinie, que le Capital en garde des séquelles !
Les capitalistes organisent et forcent notre reddition : nous ne capitulerons pas ! Dans cette lutte des classes, ils prospèrent grâce à nous : cessons le travail, rendons-leur les coups ! Une grève des salariés, c’est moins de profits pour le Capital qui dirige l’Europe. Dans une grève, il perdent plus que nous. Faisons en sorte qu’ils perdent beaucoup cette fois-ci !
L’heure est historique, pour notre avenir, pour nos enfants : répondons massivement présents au rendez-vous, parce que nous le pouvons !
Amitiés révolutionnaires.
C’est une défaite historique que la classe des exploités d’Europe vient d’essuyer avec la signature d’un pré-accord entre le gouvernement grec et les États de la zone euro, en vue d’un troisième mémorandum infligé au peuple grec, en contrepartie d’une aide financière empoisonnée évaluée aux environs de 80 milliards d’euros.
« Rationalisation du régime de TVA », réformes des retraites et de la sécurité sociale, adoption des recommandations de l’OCDE pour l’intensification de la concurrence des marchés (ouverture des magasins le dimanche, périodes de soldes, propriété des pharmacies, lait et boulangeries, etc.), renforcement du secteur financier, privatisations massives et de grande envergure, réduction « des coûts de l’administration publique grecque », soumission prioritaire à l’évaluation de la Troïka de tout projet législatif dans les domaines propres au présent accord, modification des lois adoptées jugées contraires à l’accord du 20 février, engagement des autorités grecques au respect de leurs obligations financières vis-à-vis de l’ensemble de leurs créanciers, intégralement et en temps voulu, etc. ; autrement dit, un « paquet » d’horreurs néolibérales qui reconduisent l’austérité et condamnent un peuple à une misère aggravée.
Cette capitulation absolue et sans condition du gouvernement grec est notamment l’œuvre d’une implication en coulisses de l’exécutif français. C’est pourquoi les exploités de France ont une responsabilité historique dans leur devoir résistant et solidaire de réponse immédiate, en soutien au peuple grec, contre l’exécutif français et contre la Troïka.
Le mercredi 15 juillet prochain, la centrale syndicale de la fonction publique grecque appelle à une grève, qui sera suivie d’un rassemblement organisé par des forces politiques et syndicales grecques appelant à une grève générale et prolongée des travailleurs. Les travailleurs en grève du métro de Londres ont joint leur combat à la lutte des travailleurs grecs.
C’est d’ores et déjà la résistance qui s’organise. Il s’agit de faire respecter la démocratie, de faire appliquer le résultat historique au référendum grec du 5 juillet dernier qui a vu la victoire d’un « grand NON » contre l’austérité, précisément contre cet accord qui vient d’être adopté.
En soutien à nos camarades en lutte, au peuple grec martyrisé, et dans l’esprit d’une internationalisation de cette lutte éminemment cruciale contre les diktats de ces institutions européennes criminelles, nous appelons vivement à une grève générale en France.
Nous appelons tous nos camarades conscients des enjeux, toutes celles et ceux qui se sentent concerné-e-s par ce combat, à s’organiser, à prendre les devants, à solliciter leurs organisations syndicales et politiques, leurs associations, ou à défaut leurs collègues de travail, à diffuser et soutenir ce présent appel, sur tous les lieux de travail. Nous appelons à investir la rue, nombreux et déterminés, dans toutes les villes de France.
Déclarons-nous en grève et faisons-le savoir aux camarades ! Chacun-e comme il-elle le peut, quand il-elle le peut, aussi longtemps qu’il-elle le peut. Chacun-e à tour de rôle, s’il le faut, pour alléger l’impact sur les salaires. Que des mouvements se déclenchent sporadiquement sur tout le territoire, pour une période générale indéfinie, que le Capital en garde des séquelles !
Les capitalistes organisent et forcent notre reddition : nous ne capitulerons pas ! Dans cette lutte des classes, ils prospèrent grâce à nous : cessons le travail, rendons-leur les coups ! Une grève des salariés, c’est moins de profits pour le Capital qui dirige l’Europe. Dans une grève, il perdent plus que nous. Faisons en sorte qu’ils perdent beaucoup cette fois-ci !
L’heure est historique, pour notre avenir, pour nos enfants : répondons massivement présents au rendez-vous, parce que nous le pouvons !
Amitiés révolutionnaires.
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