Source : Trends.be
L'ancien ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a donné une interview à la radio ABC, dans l'émisssion Late Night Live. Ils ne s'est pas montré tendre envers l'accord de renflouement - d'une valeur de 86 milliards d'euros - que le gouvernement grec a accepté. Yanis Varoufakis décrit l'accord avec les créanciers et les autres pays membres de la zone euro comme 'un nouveau Traité de Versailles'. Une déclaration audacieuse, étant donné que le Traité de Versailles signé après l'armistice en 1918 fut considéré par les Allemands comme humiliant, et a mené au conflit mondial suivant entre 1940 et 1945.
"Ceci n'a rien à voir avec l'économie. Ceci n'a rien à voir avec une aide pour remettre la Grèce sur la voie du rétablissement. Ceci est un nouveau Traité de Versailles, un fantôme qui hante à nouveau l'Europe, et le Premier ministre le sait. Il sait qu'il est damné s'il marque son accord, et il sait qu'il est damné s'il ne marque pas son accord", ajoute l'ex-ministre grec des Finances.
L'accord conclu avec les dirigeants de l'Eurozone contient de lourdes mesures d'austérité qui concernent les pensions, des augmentations d'impôts et la recapitalisation des banques grecques.
L'ancien ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a donné une interview à la radio ABC, dans l'émisssion Late Night Live. Ils ne s'est pas montré tendre envers l'accord de renflouement - d'une valeur de 86 milliards d'euros - que le gouvernement grec a accepté. Yanis Varoufakis décrit l'accord avec les créanciers et les autres pays membres de la zone euro comme 'un nouveau Traité de Versailles'. Une déclaration audacieuse, étant donné que le Traité de Versailles signé après l'armistice en 1918 fut considéré par les Allemands comme humiliant, et a mené au conflit mondial suivant entre 1940 et 1945.
'Une humiliation'
C'est précisément le sujet de l'"humiliation" que Varoufakis met en avant pour dénoncer la politique commune de la Troïka - l'UE, le FMI et la BCE. "C'est la politique de l'humiliation", dit Varoufakis dans cet interview radiophonique. "La Troïka veut être certaine qu'elle lui (Alexis Tsipras) fera avaler chaque mot critique qu'il prononça au cours des cinq dernières années à l'adresse de la Troïka. Pas seulement au cours des six derniers mois alors qu'il faisait partie du gouvernement, mais aussi les critiques qu'il a prononcées pendant les années qui ont précédé.""Ceci n'a rien à voir avec l'économie. Ceci n'a rien à voir avec une aide pour remettre la Grèce sur la voie du rétablissement. Ceci est un nouveau Traité de Versailles, un fantôme qui hante à nouveau l'Europe, et le Premier ministre le sait. Il sait qu'il est damné s'il marque son accord, et il sait qu'il est damné s'il ne marque pas son accord", ajoute l'ex-ministre grec des Finances.
L'accord conclu avec les dirigeants de l'Eurozone contient de lourdes mesures d'austérité qui concernent les pensions, des augmentations d'impôts et la recapitalisation des banques grecques.
En 67, on utilisa des tanks pour saper la démocratie, maintenant ce sont les banques
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