Source : Presse Océan
Le député européen relativise la décision
attendue ce vendredi 17 juillet à Nantes et met l'accent sur la
procédure engagée par la Commission européenne.
« Ce qui va se passer ce vendredi n'est qu'une
péripétie juridique qui ne remet pas en cause l'accord de 2012 puisque
tous les recours ne seront ni épuisés ni purgés. La vraie question
juridique toujours pas tranchée, c'est celle qui est posée par l'Europe
et qui vise l'étude d'impact qui a été saucissonnée. Rien n'est donc
réglé vis-à-vis du droit européen notamment ». Telle est l'analyse
de José Bové, député européen écologiste depuis 2009, fidèle opposant au
projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Interrogé par Presse Océan,
l'ancien syndicaliste paysan qui vit sur le Larzac, minimise à l'avance
la décision du tribunal administratif de Nantes et met l'accent sur la
procédure de précontentieux engagée par la Commission européenne.
« Le courage politique, c'est d'abandonner ce dossier »
« D'un point de vue politique cette fois, et à cinq
mois du sommet Climat, il serait invraisemblable que le gouvernement
ait la tentation de passer en force. Ce serait une vraie tâche sur tous
les discours officiels et le véritable courage politique, c'est
maintenant d'abandonner ce dossier. D'ailleurs, de nombreux députés PS
européens à qui j'en parle me disent qu'il ne faut pas faire cet
aéroport ». José Bové qui se tient toujours à distance des
querelles tactiques internes à Europe Écologie Les Verts (EELV) avance
néanmoins ce dernier argument : « Comment construire une nouvelle majorité dans la perspective de 2017 en s'arc-boutant sur de tels projets inutiles... ».
M.D.
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