mardi 12 mars 2019

Nouvelles gardes à vue à Paris pour les réquisitions de portraits de Macron

[COMMUNIQUÉ : 14 GARDES À VUE]🖐

5 activistes d' Action Climat Paris sont actuellement en garde à vue suite à des actions de réquisition de portraits d’Emmanuel Macron dans les mairies ! 🖼🌍
Nous en sommes à 14 personnes arrêtées et placées en garde à vue pour ces actions non-violentes depuis le début de #SortonsMacron !
Leurs objectifs ?
Dénoncer l’inaction du gouvernement en matière de climat par le vide symbolique laissé par le portrait !
Montrer à Emmanuel Macron la crise climatique et sociale en sortant le portrait !

📅 RDV le 2 septembre pour soutenir les activistes non-violents Fanny Delahalle et Pierre Goinvic convoqués au tribunal de grande instance de Lyon !
activistes climat GAV Paris
Les 5 activistes d’Action Non-Violente COP 21 Paris
Paris, le 12 mars – 5 activistes d’Action Non-violente COP21 sont actuellement en garde à vue à l’hôtel de police du IVe arrondissement de Paris suite à des actions de réquisition de portraits d’Emmanuel Macron dans les mairies. Depuis le début du mouvement, déjà 14 personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue pour ces actions non-violentes visant à dénoncer l’inaction du gouvernement en matière de climat.
Les 5 gardes à vue en cours à Paris depuis ce matin font suite à une série de tentatives d’intimidation de la part du gouvernement depuis le début du mouvement de réquisition de portraits de Macron : deux gardes à vue à Lyon, une à Mulhouse qui a duré près de 26 heures, six hier dans le Beaujolais, soit quatorze au total. Cinq perquisitions ont également eu lieu, et deux activistes sont poursuivis en justice : Fanny Delahalle et Pierre Goinvic sont convoqués au tribunal de grande instance le 2 septembre à Lyon.
Depuis le 21 février, les opérations de réquisition de portraits officiels d’Emmanuel Macron se multiplient partout sur le territoire : des mairies de Beaurecueil (13), Biarritz (64), Ustaritz (64), Jassans-Riottier (01), Gradignan (33), Wittelsheim (68), Saint Sébastien-sur-Loire (44), Saint-Jean-de-la-Ruelle (45), Paris (75), Cabestany (66), Lansac (66), Lyon (69), Kolbsheim (67), Sallanches, Passy, Saint-Gervais et Domancy (74) se sont vues départies du portrait présidentiel par les activistes climat. Au total, 20 portraits ont été réquisitionnés en vingt jours avec pour objectif de “sortir” Emmanuel Macron pour lui faire voir les réalités du dérèglement climatique, des conséquences de sa politique climaticide et de l’urgence sociale.
C’est ainsi que le portrait de Macron a été repéré sur le chantier du Grand Contournement Autoroutier (GCO) de Strasbourg, pour le confronter symboliquement aux impacts de la politique du tout-routier et de l’aménagement du territoire en matière d’émissions de gaz à effet de serre du secteur de la mobilité, mais aussi de destruction de la biodiversité et de pollution locale. Le portrait présidentiel a aussi été aperçu lors du salon Primevère à Lyon où intervenait une représentante de l’Affaire du Siècle, une manière de lui rappeler les deux millions de signataire de la pétition visant à exiger des actions climatiques concrètes et efficaces. Le 9 mars, à Paris, il s’est retrouvé en plein cœur d’un sit-in non-violent organisé par des Gilets Jaunes, et a pu ainsi entendre la colère de celles et ceux qui subissent de plein fouet les conséquences d’une politique injuste socialement, où les cadeaux fiscaux sont faits aux plus riches quand aucune mesure structurelle à la hauteur des enjeux actuels n’est prise pour financer la transition écologique et sociale et accompagner ainsi les plus démunis.
« Alors que trois ministres ont dénoncé nos actions, que quatorze personnes ont déjà été placées en garde à vue, plusieurs perquisitionnées et que deux procès sont annoncés, ces manœuvres d’intimidation et de répression ne font que renforcer notre détermination à poursuivre nos actions. Ils continuent à défendre leurs symboles ? Nous nous battons pour la vie. Face à l’urgence climatique et sociale, nous ne pouvons pas rester les bras croisés à regarder le gouvernement agir à contre-courant de l’Histoire. Nous sommes bien résolus à tout mettre en œuvre pour faire respecter les objectifs de l’accord de Paris. » déclare Pauline Boyer d’ANV-COP21.
14 gardes à vues
Contacts presse :
Pauline Boyer : pauline.boyer@alternatiba.eu, 06 43 83 05 09
Elodie Nace (Paris) : elodie.nace@gmail.com, 06 80 16 28 97

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