Source : Amnesty International
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4 ANS DE CONFLIT, UNE SITUATION TOUJOURS PLUS CATASTROPHIQUE
Torture et exécutions, répression visant les militants, les journalistes et les universitaires, assassinat d’un journaliste dans un consulat à l’étranger, crise humanitaire de plus en plus grave au Yémen... Il ne s’agit là que de quelques-une des atteintes aux droits humains dont les autorités saoudiennes essaient de détourner notre regard à grand renfort de campagnes publicitaires onéreuses.
Malgré tout, le conflit au Yémen reste difficile à ignorer. Depuis le 25 mars 2015, plus de 6 872 personnes auraient déjà trouvé la mort et plus de 10 768 personnes seraient blessées parmi la population civile. Le monde a été choqué par des images de civils mutilés et tués, de Yéménites mourant de faim ou encore d’écoles, d’hôpitaux ou de marchés détruits par des bombes sur lesquelles on peut lire « Made in the USA » ou « Made in the UK ».
Par ailleurs, nous avons récemment révélé que des armes vendues par des pays occidentaux, et particulièrement des armes belges, se trouvent aux mains de milices actives sur le territoire yéménite. Des mitrailleuses légères Minimi conçues par la FN Herstal sont en effet actuellement utilisées par le groupe armé les « Brigades des Géants », entraîné et financé par les Émirats arabes unis, mais placé sous le contrôle d’aucun gouvernement.
Certains pays, dont l’Allemagne, la Norvège et les Pays-Bas, ont commencé à limiter leurs ventes d’armes à la coalition menée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. D’autres, comme la Belgique via la Région wallonne, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Espagne ou le Canada, maintiennent leur approvisionnement.
SIGNEZ NOTRE APPEL MONDIAL
Nous pouvons faire pression sur les États afin qu’ils mettent un terme aux transferts d’armement, réduisent les violations des droits humains et la souffrance des civils, et fassent comprendre à la coalition que les atteintes persistantes aux droits fondamentaux ne seront pas tolérées.
Participez à l’appel mondial pour faire cesser les transferts d’armes à destination de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
Torture et exécutions, répression visant les militants, les journalistes et les universitaires, assassinat d’un journaliste dans un consulat à l’étranger, crise humanitaire de plus en plus grave au Yémen... Il ne s’agit là que de quelques-une des atteintes aux droits humains dont les autorités saoudiennes essaient de détourner notre regard à grand renfort de campagnes publicitaires onéreuses.
Malgré tout, le conflit au Yémen reste difficile à ignorer. Depuis le 25 mars 2015, plus de 6 872 personnes auraient déjà trouvé la mort et plus de 10 768 personnes seraient blessées parmi la population civile. Le monde a été choqué par des images de civils mutilés et tués, de Yéménites mourant de faim ou encore d’écoles, d’hôpitaux ou de marchés détruits par des bombes sur lesquelles on peut lire « Made in the USA » ou « Made in the UK ».
Par ailleurs, nous avons récemment révélé que des armes vendues par des pays occidentaux, et particulièrement des armes belges, se trouvent aux mains de milices actives sur le territoire yéménite. Des mitrailleuses légères Minimi conçues par la FN Herstal sont en effet actuellement utilisées par le groupe armé les « Brigades des Géants », entraîné et financé par les Émirats arabes unis, mais placé sous le contrôle d’aucun gouvernement.
Consultez notre enquête en cliquant sur ce lienNous devons faire cesser les transferts d’armes utilisées pour perpétrer ces violations des droits humains au Yémen.
Certains pays, dont l’Allemagne, la Norvège et les Pays-Bas, ont commencé à limiter leurs ventes d’armes à la coalition menée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. D’autres, comme la Belgique via la Région wallonne, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Espagne ou le Canada, maintiennent leur approvisionnement.
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Nous pouvons faire pression sur les États afin qu’ils mettent un terme aux transferts d’armement, réduisent les violations des droits humains et la souffrance des civils, et fassent comprendre à la coalition que les atteintes persistantes aux droits fondamentaux ne seront pas tolérées.
Participez à l’appel mondial pour faire cesser les transferts d’armes à destination de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
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Extrait de la lettre de pétition
Mesdames et Messieurs,
Le 25 mars 2015, une coalition internationale menée par l’Arabie saoudite lançait des frappes aériennes contre le groupe armé des Houthis au Yémen, déclenchant un conflit armé de grande ampleur. Depuis lors, plus de 6 872 personnes auraient déjà trouvé la mort et plus de 10 768 personnes seraient blessées parmi la population civile. Les civils sont en effet coincés entre des attaques terrestres des Houthis et des frappes aériennes menées par les membres de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Des écoles, des hôpitaux, des mosquées, des marchés sont pris pour cible, en violation flagrante du droit international humanitaire. Le pays fait face à une crise humanitaire sans précédent puisque 22,2 millions de personnes sont en besoin urgent d’assistance humanitaire. L’aide humanitaire est effet restreinte intentionnellement par les parties au conflit.
Des États occidentaux sont en partie responsables de cette situation dramatique, en ce qu’ils continuent de vendre des armes aux pays de la coalition. Certaines se retrouvent même aux mains de milices yéménites sur le terrain. Plusieurs États, face aux flagrantes violations du droit international humanitaire et des droits humains commises par ces parties au conflit, ont limité leur vente d’armes à la coalition. Mais d’autres comme la Belgique, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Espagne ou le Canada maintiennent leur approvisionnement de certains des pays de la coalition. Après quatre ans de conflit, il est temps que cela cesse.
C’est pourquoi je demande à vos gouvernements respectifs de :
cesser le transfert d’armes vers les pays de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ;
continuer à user de leur influence pour presser les parties au conflit au Yémen de respecter leurs obligations au regard du droit international humanitaire.
Je vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de ma haute considération.
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