Source : La Dépêche
La
réforme du lycée proposée par le ministre de l'Education nationale ne
fait pas l'unanimité en Haute-Garonne et ce, depuis, décembre 2018. /
DDM archives
Publié le
Démission de professeurs principaux,
signature de pétitions, nuit des lycées et autres initiatives, les
professeurs mobilisés contre la réforme Blanquer continuent d'alimenter
un mouvement de protestation qui touche de plus en plus d'établissements
à Toulouse, mais également en Haute-Garonne et.
À Fronton, certains enseignants ont récemment décidé de suspendre la publication des notes et des appréciations dans tous les bulletins des secondes et premières du lycée.
Comme nous l'explique Cécile Belotti, professeur d'anglais au lycée Pierre Bourdieu, le but n'est pas de s'en prendre à l'administration du lycée, mais «d'alerter le rectorat sur la réalité que nous affrontons». Les modalités du BAC sont pointées du doigt, tel le Grand oral, nouveauté de la réforme. Autre inquiétude, les 36 élèves par classe à gérer.
Une situation impensable pour l'enseignante qui déplore «la disparition des demi-groupes et le peu d'heures pour faire le programme notamment celui des langues étrangères». C'est dans le brouillard total que le corps enseignant avance, ne sachant pas comment orienter les élèves ni comment s'organiser face au nouvel examen.
Quant aux parents des lycéens frontonnais, ils sont conviés lundi 11 mars à partir de 18 h 30 à la salle Garrigues de Fronton, pour une réunion d'information afin d'échanger sur les actions des professeurs et sur l'avenir de leurs enfants.
Reste encore pour les parents à comprendre les nouveautés de la réforme du ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer, tels que les enseignements de spécialités qui viennent remplacer les traditionnelles séries L, ES et S. Les lycéens devront choisir trois enseignements de spécialité en plus du tronc commun. «Ce choix, imposé aux lycéens est un premier pas vers une concurrence entre les établissements ruraux et urbains» explique Pierre Prioret cosecrétaire académique du Snes-FSU 31. En effet, bien que la volonté soit d'ouvrir des enseignements pour tous, la réalité est tout autre : «Notre directeur nous a avertis, que fautes de moyens, certains enseignements spécialisés peu demandés par les lycéens seraient supprimés au détriment des vœux des élèves», ajoute Cécile Belotti.
L'académie de Toulouse, sollicitée par «La Dépêche du Midi», n'a pas souhaité communiquer.
À Fronton, certains enseignants ont récemment décidé de suspendre la publication des notes et des appréciations dans tous les bulletins des secondes et premières du lycée.
Comme nous l'explique Cécile Belotti, professeur d'anglais au lycée Pierre Bourdieu, le but n'est pas de s'en prendre à l'administration du lycée, mais «d'alerter le rectorat sur la réalité que nous affrontons». Les modalités du BAC sont pointées du doigt, tel le Grand oral, nouveauté de la réforme. Autre inquiétude, les 36 élèves par classe à gérer.
Une situation impensable pour l'enseignante qui déplore «la disparition des demi-groupes et le peu d'heures pour faire le programme notamment celui des langues étrangères». C'est dans le brouillard total que le corps enseignant avance, ne sachant pas comment orienter les élèves ni comment s'organiser face au nouvel examen.
Quant aux parents des lycéens frontonnais, ils sont conviés lundi 11 mars à partir de 18 h 30 à la salle Garrigues de Fronton, pour une réunion d'information afin d'échanger sur les actions des professeurs et sur l'avenir de leurs enfants.
Reste encore pour les parents à comprendre les nouveautés de la réforme du ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer, tels que les enseignements de spécialités qui viennent remplacer les traditionnelles séries L, ES et S. Les lycéens devront choisir trois enseignements de spécialité en plus du tronc commun. «Ce choix, imposé aux lycéens est un premier pas vers une concurrence entre les établissements ruraux et urbains» explique Pierre Prioret cosecrétaire académique du Snes-FSU 31. En effet, bien que la volonté soit d'ouvrir des enseignements pour tous, la réalité est tout autre : «Notre directeur nous a avertis, que fautes de moyens, certains enseignements spécialisés peu demandés par les lycéens seraient supprimés au détriment des vœux des élèves», ajoute Cécile Belotti.
L'académie de Toulouse, sollicitée par «La Dépêche du Midi», n'a pas souhaité communiquer.
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