Source : 20 Minutes
Le congrès de l'Alliance des libéraux et démocrates pour l'Europe, à Madrid le 9 novembre 2018. — Fernando Villar/EFE/SIPA
Si, en France, le financement des partis politiques par des entreprises est interdit, ce n’est pas le cas pour les européennes. Dans une enquête diffusée dans son 20 Heures, France 2 pointe du doigt les financements d’un allié de La République en Marche (LREM) pour les élections à venir. Dans son budget, on retrouve Google, Uber et Bayer, le fabriquant du glyphosate.
Le parti en question s’appelle Alde (L’Alliance des libéraux et démocrates pour l’Europe). Lors d’un congrès en Espagne en novembre 2018, où LREM a envoyé l’une de des représentantes, des entreprises ont mis la main au porte-monnaie pour financer son organisation : Google, Walt Disney, Microsoft et même Bayer. L’entreprise, qui a racheté Monsanto, fabrique désormais le glyphosate, pesticide décrié et potentiellement cancérogène, sous son nom.
Une situation susceptible de choquer en France, où ces pratiques sont interdites. D’ailleurs, Stéphane Séjourné, le directeur de campagne LREM pour les européennes, n’assume pas : « Il va falloir remettre sur la table ce genre de financements. Ils sont interdits en France, ils doivent être aussi interdits en Europe », a-t-il déclaré auprès de nos confrères.
CAMPAGNE L’Alliance
des libéraux et démocrates pour l’Europe a tenu un congrès en
novembre 2018, financé par Google, Uber, Bayer et Microsoft
Le congrès de l'Alliance des libéraux et démocrates pour l'Europe, à Madrid le 9 novembre 2018. — Fernando Villar/EFE/SIPA
Si, en France, le financement des partis politiques par des entreprises est interdit, ce n’est pas le cas pour les européennes. Dans une enquête diffusée dans son 20 Heures, France 2 pointe du doigt les financements d’un allié de La République en Marche (LREM) pour les élections à venir. Dans son budget, on retrouve Google, Uber et Bayer, le fabriquant du glyphosate.
Le parti en question s’appelle Alde (L’Alliance des libéraux et démocrates pour l’Europe). Lors d’un congrès en Espagne en novembre 2018, où LREM a envoyé l’une de des représentantes, des entreprises ont mis la main au porte-monnaie pour financer son organisation : Google, Walt Disney, Microsoft et même Bayer. L’entreprise, qui a racheté Monsanto, fabrique désormais le glyphosate, pesticide décrié et potentiellement cancérogène, sous son nom.
4 % du budget du parti
D’après les journalistes de France 2, les entreprises ont donné plus de 425 000 € à l’ALDE depuis les dernières élections en 2014. En Europe, ces financements sont légaux jusqu’à 18.000 euros. D’ailleurs, l’ALDE assume et nuance en affirmant que ces financements ne représentent que 4 % du budget du parti. Les entreprises, elles, préfèrent parler de « parrainage » plutôt que de financements.Une situation susceptible de choquer en France, où ces pratiques sont interdites. D’ailleurs, Stéphane Séjourné, le directeur de campagne LREM pour les européennes, n’assume pas : « Il va falloir remettre sur la table ce genre de financements. Ils sont interdits en France, ils doivent être aussi interdits en Europe », a-t-il déclaré auprès de nos confrères.
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