Dans les aéroports, les lycées ou dans certains événements, les villes s’équipent de dispositifs de reconnaissance faciale.
Pour plus de rapidité, de sécurité ou pour retrouver un enfant perdu dans une foule, quelques communes françaises ont recours à la reconnaissance faciale parfois sous forme de test. Nice s’est illustrée mi-février 2019 pour avoir mis en place durant deux jours – lors du carnaval – le fameux système. Une première dans l’hexagone sur la voie publique à laquelle 1000 volontaires ont accepté de participer. Plusieurs situations ont été expérimentées comme la perte d’un enfant dans une foule ou la présence d’une personne dangereuse par exemple.
Nice, une ville pionnière.
Néanmoins, la ville n’en est pas à son coup d’essai. Dans quelques semaines, à l’entrée du lycée Eucalyptus la reconnaissance faciale sera utilisée. La région Paca invoque notamment la lutte contre l’usurpation d’identité pour justifier son choix. Cependant, Nice-Matin explique que le test ne concernera en réalité que deux classes. Par ailleurs, le même dispositif sera installé à Marseille dans le lycée Ampère. 4 associations sont très remontées contre une telle mesure et ont déposé un recours devant le tribunal pour faire annuler la décision.
Les lois n’encadrent pas la technique.
Les aéroports ne sont pas épargnés par cette « tendance » non plus, puisque actuellement à Orly et Roissy - en région parisienne - ainsi qu’à Nice certains terminaux sont équipés. Pour l’heure, il existe en France un vide juridique autour du système. Aucune loi n’entoure le mécanisme. La CNIL qui veille à la protection des données personnelles ne peut émettre sur la question que de simples avis.
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