Source : Libération
Alors que plusieurs vidéos ont mis en évidence des violences policières lors des dernières manifestations contre la loi travail, nous vous invitons à transmettre à «Libération» les images d'interventions violentes des forces de l'ordre.
Cette première affaire a délié les langues. Deux autres vidéos tournées au lycée Bergson montrent des policiers violents, matraquant des lycéens. Plusieurs témoignages révèlent que le cas du jeune Adam n’était pas isolé. L’IGPN ouvre une seconde enquête et deux plaintes sont déposées par des parents d’élèves.
A chaque fois, la vidéo a joué un rôle clé. Une directive de la direction générale de la police nationale de 2008 précisait que «les policiers ne peuvent s’opposer à l’enregistrement de leur image lorsqu’ils effectuent une mission», sauf cas exceptionnels, principalement les fonctionnaires dont l’identité est protégée (contre-espionnage, lutte antiterroriste…).
Libération a décidé de lancer un appel à tous ceux qui filment les interventions brutales ou irrégulières, des forces de police pendant et en marge des manifestations contre la loi travail. Filmer la police, en écho à l’exhortation d’un père dont le fils a été gravement blessé par un tir de flash-ball en 2010. Le policier responsable du tir a depuis été condamné, après que sa première version des faits avait été démentie par une vidéo.
Comment envoyer vos vidéos ? Vous pouvez nous les faire parvenir par mail à cette adresse : temoignagevideo@libe.fr Pour les fichiers supérieurs à 25 Mo, deux solutions s’offrent à vous : utiliser un intermédiaire de type We Transfer ou héberger la vidéo sur une plateforme (Dailymotion, YouTube, etc.) et nous envoyer le lien.
Pour chaque vidéo, veuillez nous indiquer le plus précisément possible le lieu de la prise de vue (la ville, le nom de la rue/place, voire numéro lorsque vous le connaissez), la date et l’heure. Racontez-nous ce qui s’est produit avant et après la vidéo. Ces éléments nous seront précieux pour vérifier les informations avant de les publier. Dans la mesure du possible, laissez-nous un moyen de vous contacter : une adresse mail ou un compte Twitter, nominatifs ou non, voire un numéro de téléphone
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