Réunion
mouvementée hier pour le Medef Haute-Garonne. Alors que l'organisation
patronale tenait sa traditionnelle «Grande Tribune» pour débattre de la
solitude du chef d'entreprise en présence de Pierre Gattaz, quelques
dizaines de militants CGT ont bloqué l'accès du centre de séminaire à
Castelmaurou en banlieue toulousaine. La centaine d'adhérents du Medef
31 a pu accéder aux conférences au compte-gouttes sous la protection de
la gendarmerie qui avait déployé un dispositif conséquent. Les
manifestants ont levé le camp à 11 heures après des heurts avec les
forces de l'ordre.
Le président du Medef national est revenu sur la «énième version de la loi Travail» et a réitéré ses craintes de voir le texte «totalement dénaturé par les députés». Et de prévenir : «On va essayer de sauver ce qu'on peut de cette loi mais si ce qui est sort c'est plus de complexité et plus de rigidité alors on sortira de la négociation. Cela peut se décider lors du prochain comité exécutif du Medef dès lundi». Il y a quelques jours, le Medef a déjà menacé de quitter le paritarisme de l'assurance-chômage qu'il cogère avec les syndicats.
Pierre Gattaz a aussi prévenu que si cette loi ne se faisait pas, le chômage grimperait «à 15 %» ce qui provoquerait «l'exaspération des Français dans les urnes».
Dans cette perspective, le patron des patrons va rencontrer tous les candidats à l'élection présidentielle pour qu'ils mettent en œuvre les réformes de structure (suppression des seuils, relance de l'apprentissage…) pour atteindre un taux de chômage de 6 % ce qui correspond à la création de deux millions d'emplois. «L'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, l'Angleterre l'ont fait… pourquoi pas nous ?» a-t-il conclu.
Le président du Medef national est revenu sur la «énième version de la loi Travail» et a réitéré ses craintes de voir le texte «totalement dénaturé par les députés». Et de prévenir : «On va essayer de sauver ce qu'on peut de cette loi mais si ce qui est sort c'est plus de complexité et plus de rigidité alors on sortira de la négociation. Cela peut se décider lors du prochain comité exécutif du Medef dès lundi». Il y a quelques jours, le Medef a déjà menacé de quitter le paritarisme de l'assurance-chômage qu'il cogère avec les syndicats.
Pierre Gattaz a aussi prévenu que si cette loi ne se faisait pas, le chômage grimperait «à 15 %» ce qui provoquerait «l'exaspération des Français dans les urnes».
Dans cette perspective, le patron des patrons va rencontrer tous les candidats à l'élection présidentielle pour qu'ils mettent en œuvre les réformes de structure (suppression des seuils, relance de l'apprentissage…) pour atteindre un taux de chômage de 6 % ce qui correspond à la création de deux millions d'emplois. «L'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, l'Angleterre l'ont fait… pourquoi pas nous ?» a-t-il conclu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire