SOURCE : Le blog documentaire
Il arrive parfois que le web permette l’éclosion de belles pépites documentaires. C’est particulièrement le cas avec le film que Yolande Moreau a réalisé à Calais et Grande-Synthe, auprès des migrants réfugiés ici dans l’attente d’une hypothétique traversée de la Manche vers la Grande-Bretagne. « Nulle part, en France » est un film bouleversant de 30 minutes, servi par un remarquable texte de Laurent Gaudé. Diffusion sur l’antenne d’ARTE ce 9 avril à 18h35.
Un personnage principal qui revient comme un fil rouge nous narrer ses espoirs et ses déboires, des visages d’enfants souriants ou inquiets, de la boue, du vent, des toiles de tentes… Des bénévoles, belges, anglais ou français, des réfugiés, syriens ou irakiens. La situation est dramatique, insupportable. Et elle est admirablement mise en lumière par les saisissantes images d’Elsa Kleinschmager, et le texte éblouissant de Laurent Gaudé que Yolande Moreau récite elle-même. Nulle part, en France est un documentaire rempli de tendresse, de colère, d’empathie et de révolte.
Cinquième cinéaste invitée par ARTE Reportage pour se saisir de la thématique des « Réfugiés » (après Claire Denis, Agnès Merlet, Pierre Schoeller et Régis Warnier), Yolande Moreau signe une oeuvre forte, vivante, humaniste et politique. Un film qui vaut mille discours, et qui mérite d’être amplement vu et partagé. Un film comme une lumière dans les ténèbres du renoncement, et comme un phare dans la nuit de l’ignorance .
Il arrive parfois que le web permette l’éclosion de belles pépites documentaires. C’est particulièrement le cas avec le film que Yolande Moreau a réalisé à Calais et Grande-Synthe, auprès des migrants réfugiés ici dans l’attente d’une hypothétique traversée de la Manche vers la Grande-Bretagne. « Nulle part, en France » est un film bouleversant de 30 minutes, servi par un remarquable texte de Laurent Gaudé. Diffusion sur l’antenne d’ARTE ce 9 avril à 18h35.
Un personnage principal qui revient comme un fil rouge nous narrer ses espoirs et ses déboires, des visages d’enfants souriants ou inquiets, de la boue, du vent, des toiles de tentes… Des bénévoles, belges, anglais ou français, des réfugiés, syriens ou irakiens. La situation est dramatique, insupportable. Et elle est admirablement mise en lumière par les saisissantes images d’Elsa Kleinschmager, et le texte éblouissant de Laurent Gaudé que Yolande Moreau récite elle-même. Nulle part, en France est un documentaire rempli de tendresse, de colère, d’empathie et de révolte.
Cinquième cinéaste invitée par ARTE Reportage pour se saisir de la thématique des « Réfugiés » (après Claire Denis, Agnès Merlet, Pierre Schoeller et Régis Warnier), Yolande Moreau signe une oeuvre forte, vivante, humaniste et politique. Un film qui vaut mille discours, et qui mérite d’être amplement vu et partagé. Un film comme une lumière dans les ténèbres du renoncement, et comme un phare dans la nuit de l’ignorance .
« Vous êtes venus de loin pour vous installer sur ce bout de rien.
Mais il n’y a pas de place ici, nulle part, où que vous alliez.
Vos tentes, vos barraques, vos modestes espoirs seront retournés, disloqués, ensevelis.
Il faut décamper sans cesse, reculer encore et toujours.
Plus loin, hors de notre vue.
Il n’y a pas de place ici, la terre ne vous veut pas, où que vous soyez.
Un jour sûrement, il faudra bien jeter des pierres.
Et tant pis si ce sont les gaz, les coups et les injures qui vous répondront.
Un jour il faudra bien la colère, et vous frapperez sur ce que vous trouverez.
Un jour les arbres seront de votre côté.
Le vent, la pluie, tout criera avec vous.
Colère, colère, colère. »Laurent Gaudé
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