Après l'occupation de théâtre à Toulouse (TNT), Bordeaux(TnBA),
Caen (CDN), c'est au tour du théâtre de l'Odéon à Paris d'être occupé
depuis 18h30 ce dimanche. Deux banderoles ont été déployées sur la
façade : "De l'argent il y en a, construisons de nouveaux droits" ; "
Pas de droit du travail sans droit au chômage".
Contacts presse :
06 3394 3296
06 6045 1076
06 1378 0166
Nous,
chômeurs, étudiant.e.s, précaires, salariés en poste ou en formation et
intermittent.e.s de la culture et d'ailleurs, avec ou sans papiers,
occupons ce lieu public pour signifier notre complet désaccord avec les
"négociations" en cours de l'assurance chômage comme avec le projet de
loi travail.
Comme bien d'autres, les salariés
du théâtre de l'Odéon ont fait grève contre le projet de loi travail
les 9 mars et 9 avril dernier.
Ce 28 avril de nombreux salariés seront à nouveau en grève contre la loi travail dans tout le pays.
D'ici
là, partout, des actions vont avoir lieu. Au vu l'obstination de ce
gouvernement, la mobilisation va se poursuivre et s'approfondir.
Les
négociations de l'Unedic prévoient de priver les chômeurs, précaires et
intermittents de 800 millions d'euros, alors même que la majorité
d'entre eux ne sont pas indemnisés.
Ces coupes budgétaires
brutales sont préconisées par le gouvernement. Et la plupart des
partenaires "sociaux", Medef en tête, avalisent déjà cette orientation
catastrophique.
La CFDT et le MEDEF ont prévu
de réaliser proportionnellement davantage d'économies à l'encontre des
intermittents que des autres chômeurs (cf. lettre de cadrage du Medef).
L'État serait prêt à verser au pot plusieurs dizaines de millions pour
compenser en partie les économies faites sur les annexes 8 et 10. Ces
rustines, ne règlent rien. Un tel financement "réservé" ne serait rien
d'autre qu'une manoeuvre de division destinée à prévenir la mobilisation
de l'ensemble des concernés.
La mobilisation en cours
contre la loi travail a commencé à faire savoir que le droit du travail
resterait attaqué en permanence tant qu'un droit au chômage ne
serait pas instauré. Voilà pourquoi, l'État doit abonder pour tous les
caisses de l'assurance chômage et leur trouver de nouveaux modes de
financement.
Poursuivons la mobilisation !
Chômeuses,
étudiant.e.s, précaires, salariés en poste ou en formation et
intermittent.e.s de la culture et d'ailleurs, avec ou sans papiers,
occupants du théâtre de l'Odéon
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CIP-idf
http://www.cip-idf.org/
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