Paris luttes info
Des brigades de police à moto ont été aperçues rue de Reuilly au moment de la répression de la manifestation lycéenne du 5 avril. C’est le retour des "voltigeurs" de triste mémoire...
Des brigades de police à moto ont été aperçues rue de Reuilly au moment de la répression de la manifestation lycéenne du 5 avril. C’est le retour des "voltigeurs" de triste mémoire...
Vers midi hier pendant la répression de la manifestation lycéenne, on
a pu voir sur les côtés la présence massive de membres de la bac. Rien
de bien neuf nous direz vous. Sauf que cette fois ci, on a vu des
membres de la BAC chevauchant une moto. Un mec devant qui conduit la
moto, un mec derrière avec gazeuse et matraque.
En gros c’est le retour des "brigades motorisées", mises en place par Raymond Marcellin au lendemain de Mai 68 et arrêtées après l’implication de ces mêmes "voltigeurs" dans la mort de Malik Oussekine en 1986.
Hier, ils n’ont pas eu à attaquer les lycéens (les classiques CRS ont bien fait le travail), mais à Toulouse, les membres de la BAC sur moto s’en sont donnés à cœur joie. On peut lire un résumé dans cet article de Iaata :
Cette même gauche qui s’émouvait de la mort de Malik Oussekine à grand renfort de larmes de crocodiles est en train de remettre à l’œuvre les factions les plus sinistres du maintien de l’ordre français.
Comme toutes les troupes de choc, la BAC recrute parmi les afficionados de la violence et les fachos. Comme les voltigeurs il y a 30 ans, ils restent les éléments les plus dangereux pour nos manifestations car totalement incontrôlables.
En gros c’est le retour des "brigades motorisées", mises en place par Raymond Marcellin au lendemain de Mai 68 et arrêtées après l’implication de ces mêmes "voltigeurs" dans la mort de Malik Oussekine en 1986.
Hier, ils n’ont pas eu à attaquer les lycéens (les classiques CRS ont bien fait le travail), mais à Toulouse, les membres de la BAC sur moto s’en sont donnés à cœur joie. On peut lire un résumé dans cet article de Iaata :
Jeudi 31 mars 2016, Toulouse. Les manifestants contre la Loi Travail et les passants se font gazer abondamment, sur la place Saint Cyprien et autour. Les grenades pleuvent. Je suis les tambours de la batucada, on se retrouve à 40 bloqués entre deux murs de CRS, devant une école. Après négociations, ils nous relâchent par petits groupes de dix, sans contrôle, et sans broncher. On a à peine fait 50 mètres qu’on est de nouveau chargés par les flics. Les motos de la BAC nous traquent et nous matraquent sur tout le chemin des Allées Charles de Fitte à la rue Laganne, le long de la Prairie des Filtres. Brassards sur le bras, le motard de devant conduit, celui de derrière a la gazeuse dans une main, le doigt sur la détente, et la matraque dans l’autre. Ils nous pourchassent pendant une demi-heure en donnant des coups d’accélérateurs et en frappant les gens sur la tête, le dos, avec leur matraque. Ils s’acharnent sur les gens seuls, malgré les cris, et parviennent à casser des instruments de la batucada en donnant de gros coups de matraque. Nous avons dû nous réfugier dans une cage d’escalier, essoufflés, traumatisés, séparés, et pour certains en sang.Il ne s’agit donc pas d’une stratégie spécifique à la région parisienne mais d’un choix politique de répression.
Cette même gauche qui s’émouvait de la mort de Malik Oussekine à grand renfort de larmes de crocodiles est en train de remettre à l’œuvre les factions les plus sinistres du maintien de l’ordre français.
Comme toutes les troupes de choc, la BAC recrute parmi les afficionados de la violence et les fachos. Comme les voltigeurs il y a 30 ans, ils restent les éléments les plus dangereux pour nos manifestations car totalement incontrôlables.
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