Source : L'Indépendant
La maire "indignée" de Barcelone, Ada Calau, propose la création d'un réseau de "villes-refuges" européennes pour les réfugiés, en réponse au drame humanitaire en cours qui ne s'arrêtera "ni avec des murs, ni avec des barbelés".
"C'est un souhait, c'est une intention, c'est un appel à d'autres villes", a déclaré samedi une porte-parole de la municipalité. "Europe, Européens: ouvrons nos yeux. Les murs et les barbelés n'arrêteront pas cela", a écrit vendredi Ada Calau sur son compte Facebook et sur Twitter, en réaction à la découverte cette semaine de cadavres de plus de 200 migrants et réfugiés, morts alors qu'ils tentaient d'entrer dans l'Union européenne en camion ou par bateau.
"Bien qu'il s'agisse d'une compétence des Etats et de l'Europe", reconnaît l'édile, "depuis Barcelone, nous ferons tout ce que nous pourrons pour participer à un réseau de villes-refuges". La maire, qui oppose "la peur de partager une petite part de notre bien-être" à celle "de la faim et de la mort, qui amène à tout risquer", appelle à aborder ce "drame humain à partir de notre capacité à aimer, qui nous rend humains".
Cette proposition n'est pas encore formellement élaborée, a précisé la porte-parole de la marie, mais "si on veut qu'elle prenne forme, il faudra agir avec une certaine urgence, car ce drame a un caractère d'urgence", a-t-elle ajouté.
Cette idée sera discutée, a-t-elle précisé, lors d'une rencontre des "nouveaux maires pour le changement", qui réunira le 4 septembre à Barcelone les responsables municipaux issus du mouvement des "indignés" et des partis anti-libéraux comme Podemos, élus lors des élections de mai à l'instar de la nouvelle maire de Madrid, Manuela Carmena.
La maire "indignée" de Barcelone, Ada Calau, propose la création d'un réseau de "villes-refuges" européennes pour les réfugiés, en réponse au drame humanitaire en cours qui ne s'arrêtera "ni avec des murs, ni avec des barbelés".
"C'est un souhait, c'est une intention, c'est un appel à d'autres villes", a déclaré samedi une porte-parole de la municipalité. "Europe, Européens: ouvrons nos yeux. Les murs et les barbelés n'arrêteront pas cela", a écrit vendredi Ada Calau sur son compte Facebook et sur Twitter, en réaction à la découverte cette semaine de cadavres de plus de 200 migrants et réfugiés, morts alors qu'ils tentaient d'entrer dans l'Union européenne en camion ou par bateau.
"Bien qu'il s'agisse d'une compétence des Etats et de l'Europe", reconnaît l'édile, "depuis Barcelone, nous ferons tout ce que nous pourrons pour participer à un réseau de villes-refuges". La maire, qui oppose "la peur de partager une petite part de notre bien-être" à celle "de la faim et de la mort, qui amène à tout risquer", appelle à aborder ce "drame humain à partir de notre capacité à aimer, qui nous rend humains".
Cette proposition n'est pas encore formellement élaborée, a précisé la porte-parole de la marie, mais "si on veut qu'elle prenne forme, il faudra agir avec une certaine urgence, car ce drame a un caractère d'urgence", a-t-elle ajouté.
Cette idée sera discutée, a-t-elle précisé, lors d'une rencontre des "nouveaux maires pour le changement", qui réunira le 4 septembre à Barcelone les responsables municipaux issus du mouvement des "indignés" et des partis anti-libéraux comme Podemos, élus lors des élections de mai à l'instar de la nouvelle maire de Madrid, Manuela Carmena.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire