TEMOIGNAGE
Juste avant son élection, Macron est venu dans le centre d'hébergement dans lequel je travaille en tant qu'éducatrice. Il a promis du soutien juridique et des solutions rapides d'hébergement, à celles et ceux qu'il croisait. Les hébergés y ont sincèrement cru, bien sûr.
Deux ans plus tard, lui et son gouvernement décident de la suppression de 57 millions d'euros des budgets des CHRS. Nous avons perdu des postes de salariés, vu s'accroître notre charge de travail et constaté logiquement une perte de qualité dans l'accueil des publics en difficultés.
Et au delà de nos murs, les contrôles des chômeurs, des sans papiers, des allocataires ont été renforcés. La pression sur ceux qui subissent la misère ne cesse d'augmenter chaque jour.
La démagogie du pouvoir est abjecte.
Enfiler un jean et une veste en cuir ne suffira pas à arrêter les mort.e.s des rues.
Nombreux sont celles et ceux qui dorment dehors, enfants, jeunes, femmes enceintes, handicapés psychiques. Hiver comme été, la rue tue. L'hébergement est insuffisant. Trop peu de logements sociaux. Sans parler des logements vides.
La responsabilité n'est pas à celles et ceux qui subissent la misère et la précarité. Elle incombe seulement à l'Etat, qui détruit aujourd'hui méthodiquement toute solidarité et protection sociale.
Honte et rage.
MP professionnelle
Juste avant son élection, Macron est venu dans le centre d'hébergement dans lequel je travaille en tant qu'éducatrice. Il a promis du soutien juridique et des solutions rapides d'hébergement, à celles et ceux qu'il croisait. Les hébergés y ont sincèrement cru, bien sûr.
Deux ans plus tard, lui et son gouvernement décident de la suppression de 57 millions d'euros des budgets des CHRS. Nous avons perdu des postes de salariés, vu s'accroître notre charge de travail et constaté logiquement une perte de qualité dans l'accueil des publics en difficultés.
Et au delà de nos murs, les contrôles des chômeurs, des sans papiers, des allocataires ont été renforcés. La pression sur ceux qui subissent la misère ne cesse d'augmenter chaque jour.
La démagogie du pouvoir est abjecte.
Enfiler un jean et une veste en cuir ne suffira pas à arrêter les mort.e.s des rues.
Nombreux sont celles et ceux qui dorment dehors, enfants, jeunes, femmes enceintes, handicapés psychiques. Hiver comme été, la rue tue. L'hébergement est insuffisant. Trop peu de logements sociaux. Sans parler des logements vides.
La responsabilité n'est pas à celles et ceux qui subissent la misère et la précarité. Elle incombe seulement à l'Etat, qui détruit aujourd'hui méthodiquement toute solidarité et protection sociale.
Honte et rage.
MP professionnelle
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