Source : La nouvelle république
La construction de sa maison évolue au rythme que la propriétaire des lieux, Caroline Guilhot Gauddefroy, a décidé d'impulser. Cette architecte ne voit pas son habitat comme un ouvrage à livrer absolument dans un délai imparti. Le pire moyen, fait-elle comprendre, pour que ce qui doit être un plaisir, devienne une contrainte. Ce week-end, à Beaulieu-lès-Loches, elle a ouvert les portes de sa maison bioclimatique, non terminée, au public, à l'occasion des journées « D'éco-chantiers en éco-habitats ». Depuis quelques mois, toute la famille a intégré cette demeure à ossature de bois de 110 m2, après avoir logé sous une yourte de 27 m2, au fond du jardin, entre le verger et le ruisseau. De quoi relativiser les besoins essentiels dans une maison, convient avec le recul cette maman de deux garçons.
Au-delà des techniques utilisées, c'est toute une philosophie qui imprègne les lieux. Les murs sont faits de 350 bottes de paille provenant de Beaumont-Village. Ils sont recouverts à l'intérieur d'un enduit à base d'argile provenant d'une carrière de Langeais. Ce circuit court s'est imposé comme une évidence pour Caroline Guilhot Gauddefroy : « Dans le mot écologique, je retiens aussi le mot logique, le bon sens qu'avaient nos anciens en construisant avec la terre, la paille et le bois. » Elle pourrait ajouter économique, avec un coût de construction de 1.350 € au m2 contre 2.000 € au m2 en bâti conventionnel. La touche de bien-être, apportée par le caractère naturel des matériaux, est accentuée par une approche feng-shui, avec beaucoup d'arrondis et de couleurs chaudes.
Tout est pensé pour que la maison respire. Les murs sont en quelque sorte les poumons de cet habitat. « L'enduit de terre fait office de frein-vapeur. A l'extérieur, la fibre de bois laisse filtrer la vapeur d'eau ». De larges baies vitrées font entrer lumière et chaleur, avec côté nord, du triple vitrage, et côté sud, des panneaux solaires qui servent aussi de pare-soleil. Pour faire circuler l'air et la chaleur, une VMC double flux a été installée. Le toit va être végétalisé, avec des sedums. « L'été, ces plantes dégagent de la vapeur d'eau, la journée », ce qui contribue à atténuer les températures estivales.
Au sortir de son école d'architecture, Caroline Guilhot Gauddefroy reconnaît ne pas avoir été formée à l'éco-construction. Elle s'est initiée à ces techniques en 2007, au point de se spécialiser dans ce domaine. Avec un associé, elle a ouvert un cabinet d'architecture, « Rond comme un carré », à Beaulieu-lès-Loches.
La construction de sa maison évolue au rythme que la propriétaire des lieux, Caroline Guilhot Gauddefroy, a décidé d'impulser. Cette architecte ne voit pas son habitat comme un ouvrage à livrer absolument dans un délai imparti. Le pire moyen, fait-elle comprendre, pour que ce qui doit être un plaisir, devienne une contrainte. Ce week-end, à Beaulieu-lès-Loches, elle a ouvert les portes de sa maison bioclimatique, non terminée, au public, à l'occasion des journées « D'éco-chantiers en éco-habitats ». Depuis quelques mois, toute la famille a intégré cette demeure à ossature de bois de 110 m2, après avoir logé sous une yourte de 27 m2, au fond du jardin, entre le verger et le ruisseau. De quoi relativiser les besoins essentiels dans une maison, convient avec le recul cette maman de deux garçons.
Au-delà des techniques utilisées, c'est toute une philosophie qui imprègne les lieux. Les murs sont faits de 350 bottes de paille provenant de Beaumont-Village. Ils sont recouverts à l'intérieur d'un enduit à base d'argile provenant d'une carrière de Langeais. Ce circuit court s'est imposé comme une évidence pour Caroline Guilhot Gauddefroy : « Dans le mot écologique, je retiens aussi le mot logique, le bon sens qu'avaient nos anciens en construisant avec la terre, la paille et le bois. » Elle pourrait ajouter économique, avec un coût de construction de 1.350 € au m2 contre 2.000 € au m2 en bâti conventionnel. La touche de bien-être, apportée par le caractère naturel des matériaux, est accentuée par une approche feng-shui, avec beaucoup d'arrondis et de couleurs chaudes.
Tout est pensé pour que la maison respire. Les murs sont en quelque sorte les poumons de cet habitat. « L'enduit de terre fait office de frein-vapeur. A l'extérieur, la fibre de bois laisse filtrer la vapeur d'eau ». De larges baies vitrées font entrer lumière et chaleur, avec côté nord, du triple vitrage, et côté sud, des panneaux solaires qui servent aussi de pare-soleil. Pour faire circuler l'air et la chaleur, une VMC double flux a été installée. Le toit va être végétalisé, avec des sedums. « L'été, ces plantes dégagent de la vapeur d'eau, la journée », ce qui contribue à atténuer les températures estivales.
Au sortir de son école d'architecture, Caroline Guilhot Gauddefroy reconnaît ne pas avoir été formée à l'éco-construction. Elle s'est initiée à ces techniques en 2007, au point de se spécialiser dans ce domaine. Avec un associé, elle a ouvert un cabinet d'architecture, « Rond comme un carré », à Beaulieu-lès-Loches.
X. R-B
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