Le Premier ministre a affirmé ce jeudi que l'aéroport se fera et que l'Etat "ne cédera jamais face aux intimidations d'une minorité d'individus ultraviolents".
« Le projet va pouvoir se poursuivre normalement », répète le Premier ministre, malgré l'appel des opposants au rejet par le tribunal administratif de Nantes, en juillet, des recours environnementaux.
« Notre pays est un État de droit. Une fois que la justice a tranché, ses décisions doivent être mises en œuvre et le gouvernement ne peut pas accepter qu'une minorité d'opposants radicalisés fassent obstacle à l'intérêt général et à l'application des décisions de justice. Nous continuerons de faire appliquer les lois de la République à Notre-Dame-des-Landes », poursuit le Premier ministre.
Manuel Valls est catégorique : « Ce projet nous le soutenons et il se fera. »
Le regain de tension dans la Zad, après le pillage d'un camion et l'occupation d'une nouvelle maison, relance la question d'une évacuation des zadistes. Là encore Manuel Valls est déterminé : « Le gouvernement ne cédera jamais face aux intimidations d'une minorité d'individus ultraviolents. »
Concernant l'occupation illégale d'une nouvelle maison, depuis samedi, Manuel Valls annonce une expulsion. Selon lui, le propriétaire, la société Aéroports du Grand Ouest-Vinci a entamé une procédure en référé auprès du tribunal de grande instance de Nantes. Le Premier ministre assure que les militants occupant cette maison, un collectif d'une douzaine de Nantais, seraient expulsés dès que la justice l'aurait décidé. « Dès que l'ordonnance d'expulsion de la maison occupée aura été rendue, elle sera exécutée », a-t-il poursuivi.
Quant à une évacuation complète de la Zad, Manuel Valls ne donne bien sûr aucun calendrier. L'intervention sera gardée secrète jusqu'au dernier moment. Une association pro-aéroport les Ailes pour l'Ouest espère cette évacuation des zadistes en janvier.
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