Source : La Dépêche
Barrage de Sivens
Silence de
mort. Et action pacifique. Hier, une cinquantaine de personnes s'est
rassemblée sur les allées de Villote à Foix, en souvenir de Rémi
Fraisse, mort à Sivens (81), il y a tout juste un an. «Ni oubli, ni
pardon», et toute la vérité sur ce drame, c'est ce qu'ont demandé les
manifestants. Avant de déambuler autour de Villote, une action «choc» et
non-violente a eu lieu en plusieurs endroits des allées, et a fait la
surprise des passants. Peu avant 11 heures, les manifestants sont
arrivés, une pancarte portant un message et le nom de Rémi Fraisse
autour du cou ou dans la main.
Quatre groupes se sont formés : un devant la halle, un autre près du monument de la Résistance et deux sur le terre-plein central. Au milieu de chacun petite unité, une «boîte» a été déposée au sol avant d'exploser. Les pacifistes se sont alors allongés, inertes, pendant de longues minutes. Un parallèle avec l'explosion d'une grenade offensive lancée par les forces de l'ordre qui a tué Rémi Fraisse, un écologiste pacifiste de 21 ans, sur la ZAD (zone à défendre) de Sivens. Pour mémoire, des violents heurts avaient eu lieu les semaines précédentes, opposant certains agriculteurs tarnais et les forces de l'ordre aux zadistes présents pour défendre la zone humide et empêcher la construction d'un barrage. Vendredi, la Ligue des droits de l'Homme a rendu un rapport dénonçant «une violence considérable» de la part des forces de l'ordre. L'enquête, elle, n'a toujours pas livré ses conclusions. Et la famille du militant redoute un non-lieu. La cinquantaine d'Ariégeois mobilisée hier s'est ensuite réunie au parc de Bouychères, autour du frêne qui avait été planté en hommage au jeune botaniste, peu après son décès.
Ch.D.Quatre groupes se sont formés : un devant la halle, un autre près du monument de la Résistance et deux sur le terre-plein central. Au milieu de chacun petite unité, une «boîte» a été déposée au sol avant d'exploser. Les pacifistes se sont alors allongés, inertes, pendant de longues minutes. Un parallèle avec l'explosion d'une grenade offensive lancée par les forces de l'ordre qui a tué Rémi Fraisse, un écologiste pacifiste de 21 ans, sur la ZAD (zone à défendre) de Sivens. Pour mémoire, des violents heurts avaient eu lieu les semaines précédentes, opposant certains agriculteurs tarnais et les forces de l'ordre aux zadistes présents pour défendre la zone humide et empêcher la construction d'un barrage. Vendredi, la Ligue des droits de l'Homme a rendu un rapport dénonçant «une violence considérable» de la part des forces de l'ordre. L'enquête, elle, n'a toujours pas livré ses conclusions. Et la famille du militant redoute un non-lieu. La cinquantaine d'Ariégeois mobilisée hier s'est ensuite réunie au parc de Bouychères, autour du frêne qui avait été planté en hommage au jeune botaniste, peu après son décès.
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