Source : La Dépêche
La coordination des intermittents et précaires de Midi-Pyrénées a occupé hier les locaux de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), rue de la Dalbade à Toulouse. Interview de Laurent, l'un de ses porte-parole.
Que dénoncez-vous ?
Les contrôles abusifs de Pôle Emploi service. Depuis le début de l'année, une cinquantaine d'artistes de Midi-Pyrénées, en particulier du spectacle vivant, sont sous le coup d'un contrôle abusif.
Pourquoi abusif ?
Parce que les arguments, pièces demandées sont de plus en plus farfelus. Il faut parfois 10 jours à temps plein pour rassembler les pièces demandées. Nous vivons la peur au ventre.
Pourquoi avoir occupé la Drac ?
Parce que la Culture est notre ministère de tutelle. Il y a 15 jours, nous avons occupé le Pôle Emploi des Herbettes, à Toulouse.
Que vous a dit le directeur des affaires culturelles ?
Il était outré de la façon dont sont traités les artistes. Il a envoyé un courrier, dont nous avons eu copie, au ministère de la Culture. Il y a notamment évoqué le cas de 14 intermittents qui ont déjà perdu leurs droits, dont 6 doivent rembourser entre 10 000 et 30 000 €. Il demande que la situation dramatique de certains artistes soit prise en compte, en liaison avec le ministère du Travail.
Comment expliquez-vous la recrudescence de ces contrôles de Pôle Emploi service ?
Ils sont dans la droite ligne de la politique nationale vis-à-vis des demandeurs d'emploi. Les contrôles sont renforcés, cas pour eux, on est tous des fraudeurs.
Propos recueillis par Cyril DoumergueLa coordination des intermittents et précaires de Midi-Pyrénées a occupé hier les locaux de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), rue de la Dalbade à Toulouse. Interview de Laurent, l'un de ses porte-parole.
Que dénoncez-vous ?
Les contrôles abusifs de Pôle Emploi service. Depuis le début de l'année, une cinquantaine d'artistes de Midi-Pyrénées, en particulier du spectacle vivant, sont sous le coup d'un contrôle abusif.
Pourquoi abusif ?
Parce que les arguments, pièces demandées sont de plus en plus farfelus. Il faut parfois 10 jours à temps plein pour rassembler les pièces demandées. Nous vivons la peur au ventre.
Pourquoi avoir occupé la Drac ?
Parce que la Culture est notre ministère de tutelle. Il y a 15 jours, nous avons occupé le Pôle Emploi des Herbettes, à Toulouse.
Que vous a dit le directeur des affaires culturelles ?
Il était outré de la façon dont sont traités les artistes. Il a envoyé un courrier, dont nous avons eu copie, au ministère de la Culture. Il y a notamment évoqué le cas de 14 intermittents qui ont déjà perdu leurs droits, dont 6 doivent rembourser entre 10 000 et 30 000 €. Il demande que la situation dramatique de certains artistes soit prise en compte, en liaison avec le ministère du Travail.
Comment expliquez-vous la recrudescence de ces contrôles de Pôle Emploi service ?
Ils sont dans la droite ligne de la politique nationale vis-à-vis des demandeurs d'emploi. Les contrôles sont renforcés, cas pour eux, on est tous des fraudeurs.
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