Aujourd'hui
Entre 5000 et 10 000 personnes s'étaient pourtant réunies de manière bon enfant place de la république pour manifester pour la justice climatique et contre l'état d'urgence. Les marcheurs ont effectué plusieurs tours de la place. Une disco soupe sympathique s'est tenue au centre de la place. "Manon", une marionnette géante et désobéissante est apparue pour rendre hommage aux victimes des attentats et du réchauffement climatique.
Mais c'est alors que se tenait une assemblée populaire pour discuter de la constitution d'un collectif contre l'état d'urgence, que les policiers qui cernaient la place ont commencé à faire pleuvoir sur la foule les grenades lacrymogènes, de manière indiscriminée et sans sommation. Au risque de créer une panique mortelle. La plupart des gens se tournant vers la station de métro pour trouver leur salut, toutes les issues de la place étant bloquées par la police, la station a rapidement elle-même été fermée et les métros arrêtés.
Après la stratégie du choc, nous ne tomberons pas dans le piège de la stratégie de la tension. Les provocations policières, l'interdiction de la marche, l'enfermement des manifestants pacifiques sur le périmètre gazé, ne répondent qu'à une seule logique, celle de provoquer des affrontements et surtout de justifier a posteriori l'interdiction. Mais il n'y a pas de bons et de mauvais manifestants. Il n'y a que des gens soucieux de libertés et de lutte contre le réchauffement climatique. Ailleurs en province, les marches autorisées se sont déroulées dans le calme.
Le collectif des désobéissants appelle à la constitution d'un collectif de lutte contre l'état d'urgence. Ce comité de lutte se donnera pour tâche de regrouper tous ceux qui refusent la suppression de nos libertés, les assignations à résidence, le silence imposé... et sont prêts à désobéir. Puisque le gouvernement estime lui-même que l'état d'urgence est anticonstitutionnel et incompatible avec la Convention européenne des droits de l'homme, bref qu'il trahit sa mission républicaine, nous nous engageons à défendre de toutes nos forces non violentes ces valeurs qui sont au fondement de notre vivre ensemble. Ces valeurs attaquées par le terrorisme et maintenant par un gouvernement néoconservateur.
Le collectif des désobéissants.
Pour participer au collectif contre l'état d'urgence, écrivez à : manifeste@desobeir.net en indiquant vos coordonnées et votre éventuelle organisation.
Contact : Xavier : 06 64 18 34 21 ; Benjamin : 06 49 98 57 53
Entre 5000 et 10 000 personnes s'étaient pourtant réunies de manière bon enfant place de la république pour manifester pour la justice climatique et contre l'état d'urgence. Les marcheurs ont effectué plusieurs tours de la place. Une disco soupe sympathique s'est tenue au centre de la place. "Manon", une marionnette géante et désobéissante est apparue pour rendre hommage aux victimes des attentats et du réchauffement climatique.
Mais c'est alors que se tenait une assemblée populaire pour discuter de la constitution d'un collectif contre l'état d'urgence, que les policiers qui cernaient la place ont commencé à faire pleuvoir sur la foule les grenades lacrymogènes, de manière indiscriminée et sans sommation. Au risque de créer une panique mortelle. La plupart des gens se tournant vers la station de métro pour trouver leur salut, toutes les issues de la place étant bloquées par la police, la station a rapidement elle-même été fermée et les métros arrêtés.
Après la stratégie du choc, nous ne tomberons pas dans le piège de la stratégie de la tension. Les provocations policières, l'interdiction de la marche, l'enfermement des manifestants pacifiques sur le périmètre gazé, ne répondent qu'à une seule logique, celle de provoquer des affrontements et surtout de justifier a posteriori l'interdiction. Mais il n'y a pas de bons et de mauvais manifestants. Il n'y a que des gens soucieux de libertés et de lutte contre le réchauffement climatique. Ailleurs en province, les marches autorisées se sont déroulées dans le calme.
Le collectif des désobéissants appelle à la constitution d'un collectif de lutte contre l'état d'urgence. Ce comité de lutte se donnera pour tâche de regrouper tous ceux qui refusent la suppression de nos libertés, les assignations à résidence, le silence imposé... et sont prêts à désobéir. Puisque le gouvernement estime lui-même que l'état d'urgence est anticonstitutionnel et incompatible avec la Convention européenne des droits de l'homme, bref qu'il trahit sa mission républicaine, nous nous engageons à défendre de toutes nos forces non violentes ces valeurs qui sont au fondement de notre vivre ensemble. Ces valeurs attaquées par le terrorisme et maintenant par un gouvernement néoconservateur.
Le collectif des désobéissants.
Pour participer au collectif contre l'état d'urgence, écrivez à : manifeste@desobeir.net en indiquant vos coordonnées et votre éventuelle organisation.
Contact : Xavier : 06 64 18 34 21 ; Benjamin : 06 49 98 57 53
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