Source: Les Echos de la Gauchosphère
Justifier notamment l’assignation à
résidence de 24 militants écologistes, en les mettant au même niveau que
les terroristes de Daesh, fallait oser. Cazeneuve vient de le faire,
sans honte aucune :
« Nous
avons assigné 24 personnes parce qu’elles avaient témoigné d’actes
violents par le passé à l’occasion de manifestations et qu’elles avaient
exprimé le souhait de ne pas respecter les principes de l’état
d’urgence », a dit le ministre de l’Intérieur lors d’un déplacement à
Strasbourg (Bas-Rhin).
Le jour venu,
on saura s’en rappeler… Puisque dorénavant le simple fait d’être
militant écologiste devient un délit sans autre forme de procès, ce pays
n’est plus une démocratie. Cet état, et les partis qui le soutiennent
deviennent ipso facto mes ennemis, au même titre que l’extrême droite.
Il n’y a en effet plus grande différence, quand on assiste à de tels
événements qui bafouent toute règle démocratique, devant lesquels il
convient de se positionner. La lutte contre le terrorisme est en effet
devenue de toute évidence un prétexte pour régler tout autre chose :
supprimer toute contestation dans notre pays. Cela m’est inacceptable,
et j’en tire les conclusions qui s’imposent :
Cazeneuve, je te préviens : assigne moi à résidence, et met moi une fiche S sur le front.
Car par solidarité avec les militants écologistes et toutes les
victimes de perquisitions sauvages et des « bavures policières » qui ne
cessent de se multiplier, je deviens ton ennemi. Tous les ennemis de la
liberté, qu’ils soient terroristes religieux ou étatiques sont les
miens. Et je ferai tout ce qui sera en mon pouvoir pour contrer cette
force néfaste qui constitue à mon sens un abus de pouvoir qui doit
trouver son garde-fous. Et pour le moment, il n’y en a guère… Suis-je le
seul à réagir ainsi ? L’avenir le dira. Mais voilà qui n’a plus rien de
gauche, ni de socialiste… surtout quand il devient aussi
National-Autoritaire.
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