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Éditorial : La promesse des biens communs
Pour toutes
celles et tous ceux qui nous ont accompagnés depuis le début de la
préparation du premier numéro de cette revue, qui nous ont rejoints ou
qui nous rejoindront – nous l’espérons – par la suite, nous transcrivons
ci-après de larges extraits de l’appel à création que nous avions lancé
au printemps dernier et qui introduisait le dernier numéro de la Lettre du Conseil scientifique,
à laquelle cette nouvelle revue est appelée à succéder. Cet appel
indique le sens du projet que nous mettons en œuvre, dont l’ouverture
permanente que nous souhaitons lui donner sera un critère de sa
réussite. Nous le complétons en présentant le contenu thématique de ce
premier numéro, qui a été conçu en lien avec une actualité faite de
remises en cause des acquis sociaux, de renoncement à tout changement
véritable de la part des gouvernements des pays européens, et notamment
du gouvernement
français, dans un contexte de crise sociale et écologique chaque jour
plus dangereuse.
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Dossier Protection sociale
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L’état de la protection sociale en France et dans l’Union européenne. Vers la mise à mort de l’État-providence ?
par Jean Tosti
Les néolibéraux,
qu’ils soient économistes ou politiciens, nous annoncent ou nous
promettent depuis maintenant des décennies la fin de l’État-providence.
C’était encore le cas il y a quelques semaines aux Pays-Bas où le roi, à
peine descendu de son carrosse doré, tenait devant les parlementaires
un discours où il estimait dépassé « l’État-providence classique de la
deuxième moitié du vingtième siècle ». À quoi il ajoutait : « À tous
ceux qui le peuvent, il est demandé de prendre leurs responsabilités
pour leur propre vie et pour leur entourage [1]. »
De discours en discours, de sondage en sondage, les populations
européennes ont fini par croire qu’effectivement les États étaient trop
dépensiers et qu’il
fallait que ça cesse. Elles oublient simplement, ou on oublie de leur
dire, que l’État-providence, c’est d’abord et avant tout la protection
sociale à laquelle elles ont droit.
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Pour reprendre l’offensive : penser la révolution de l’État social
par Christophe Ramaux
Le néolibéralisme
est entré depuis 2007 dans une crise irréversible. Il peut certes
perdurer. La frange extrêmement réduite (le fameux 1 % et même 0,01 %
des hauts cadres de la finance et des multinationales), qui a vu ses
revenus exploser grâce à ce régime, y a intérêt. Mais le carburant grâce
auquel il a longuement fait illusion – la hausse de la dette privée en
lieu et place des salaires directs et indirects (les prestations
sociales) – a atteint ses limites. Il ne tiendra dorénavant qu’au prix
de l’enlisement sans fin dans la crise. Comment en sortir ? Ce qui
bloque à l’évidence n’est pas tant la force propre du néolibéralisme que
l’absence d’alternative cohérente à lui opposer. Quelle peut-elle
être ? Dans ce qui suit, on soutient que celle-ci est déjà là sous nos
yeux avec l’État social, dont la protection sociale est l’un des
piliers. Le principal frein à
l’alternative est dans les têtes : nous n’avons pas saisi toute la
portée révolutionnaire de l’État social. Comment expliquer cela ? En
quoi la protection sociale illustre-t-elle cette portée
révolutionnaire ?
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Trois modèles de protection sociale en Europe de 1995 à 2010
par Georges Menahem
Quand nous
comparons les modèles de protection sociale dans le monde, nous
constatons qu’ils assurent aux personnes couvertes des niveaux très
différents de sécurité de leurs ressources selon les pays et les
époques. Par exemple, face aux situations de chômage ou de maladie, la
sécurité des revenus est beaucoup plus faible aux États-Unis qu’elle ne
l’est dans les pays européens (Menahem, 2008). Dans cet article, je vais
me limiter à une comparaison entre les pays de l’Europe des Quinze, en
m’appuyant sur les dernières statistiques d’Eurostat de 2013.
L’actualisation de mes calculs réalisés il y a huit ans montre que les
systèmes de protection sociale sont encore très différents entre le sud
et le nord de l’Europe (1). Ils ont un rôle néanmoins toujours très
important, à la fois pour la sécurité des revenus qu’ils procurent aux
personnes et pour la stabilisation macroéconomique qu’ils
assurent aux économies confrontées avec les crises (2). Et les
retraites ? Pour commencer à répondre à cette question, nous centrerons
notre attention dans la dernière partie sur la comparaison des
évolutions des prestations retraites dans les différents pays européens
entre 1995 et 2010 (3).
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Les différentes facettes de la privatisation rampante du système de santé
par André Grimaldi
Le processus de privatisation des systèmes de santé a été imaginé dans les années 1980 par des think-tanks
(Gouvernance Institute et Institute Health Summit). Puis il a été
adopté par l’OCDE et l’OMC, laissant le soin à chaque pays d’adapter son
application en tenant compte des spécificités nationales [2]. Combattre ce processus de privatisation suppose d’intervenir sur plusieurs fronts [3] : sur le front théorique et idéologique, sur le modèle scientifique de la médecine, sur celui de
l’« hôpital-entreprise » et sur le financement du système de santé.
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Pour un financement de la santé à la hauteur des besoins
par Pierre Khalfa
La question des
besoins en matière de santé est complexe. Elle renvoie à la fois à la
notion de bien-être individuel, dont le caractère subjectif est évident,
et aux objectifs d’une politique de santé publique qui doivent, en
théorie, relever du débat démocratique. Ces deux points ne seront pas
traités dans cet article qui se concentrera sur les évolutions du
financement de la santé et les débats que ces dernières ont entraînés.
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Femmes et retraites : un besoin de rupture
par Christiane Marty
La réforme de 2013
est censée faire face à une aggravation plus importante que prévue du
déficit des caisses de retraite, qui atteindrait progressivement 20
milliards d’euros en 2020. La raison de ce déficit n’a rien à voir avec
des évolutions démographiques mais est essentiellement liée à la crise,
comme l’indiquent le Conseil d’orientation des retraites (COR) et, après
lui, le rapport Moreau. Les politiques d’austérité, la baisse
d’activité et le chômage conduisent en effet à une baisse des recettes
sociales (et fiscales). Le gouvernement avait annoncé une réforme menée
au nom de la justice sociale et de la réparation des injustices. Rien de
nouveau, cette référence à l’équité était omniprésente lors des
précédentes « réformes » de retraite… qui ont pourtant fait peser tous
les efforts sur les salarié-es et les retraité-s et ont conduit à une
importante baisse du
niveau des pensions. Elles ont eu des conséquences encore plus
négatives pour les femmes, et leurs effets n’ont pas fini de se faire
ressentir, alors que les inégalités de pension sont très importantes
entre les sexes. Il est donc utile de faire un point sur la situation et
les enjeux actuels pour les femmes.
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Du RMI et de l’API au RSA, les écueils de la « solidarité active »
par Anne Eydoux
Cet article
questionne ce qu’il est convenu d’appeler la « solidarité active » qui a
présidé à la lente métamorphose du revenu minimum d’insertion (RMI) et
de l’allocation de parent isolé (API) en revenu de solidarité active
(RSA). Cette métamorphose a vu les injonctions au retour à l’emploi des
allocataires se faire plus pressantes, dans un contexte de
décentralisation des politiques d’insertion et de généralisation de
l’accompagnement vers l’emploi. La conception de la solidarité publique
s’est modifiée, dépréciant la logique de soutien au revenu des ménages
pauvres au profit d’une logique d’incitation individuelle au retour à
l’emploi, tandis que la responsabilité de l’insertion était transférée
de l’État vers les allocataires et vers les départements. La mise en
évidence du caractère problématique de ces changements permet
d’expliquer les échecs de la
« solidarité active » et d’esquisser des pistes de réforme.
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Revenir à la société : la question du revenu inconditionel
Pour
une conception ATTACquante et non pas défensive de la protection
sociale : acquérir de nouveaux avantages en faveur de la société
par Baptiste Mylondo, Michel Lepesant
Il peut sembler
incongru de traiter du revenu inconditionnel dans un dossier sur la
protection sociale : cette mesure aux multiples noms et variantes est
souvent critiquée à gauche par ceux qui craignent qu’elle ne remette en
cause notre système français de protection sociale. En effet, dans une
optique libérale, il s’agirait bien de supprimer l’essentiel des
prestations sociales avec, pour solde de tout compte, le versement d’un
revenu minimum, le plus souvent d’un montant indécent. Un tel revenu
minimum impliquerait alors une régression sociale, qui se traduirait
notamment par une baisse des prestations mais surtout par la disparition
de certains dispositifs assurantiels comme l’assurance chômage ou même
l’assurance maladie (comme le redoute par exemple Michel Husson [4]).
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À l’offensive pour un autre travail grâce au salaire à vie
À l’offensive pour un autre travail grâce au salaire à vie et à la copropriété d’usage des entreprises
par Bernard Friot
Le conflit sur les
pensions offre des tremplins décisifs pour une émancipation du travail
des institutions capitalistes qui l’enchaînent : la propriété lucrative,
le marché du travail et la mesure de la valeur par le temps. S’en
saisir suppose que nos revendications immédiates soient :
- retraite à 55 ans,
- 100 % du meilleur salaire net quelle que soit la durée de la carrière,
-
financement par une hausse des salaires bruts et du taux de cotisation.
Et pas, donc : retraite à 60 ans, 75 % du salaire (sans préciser si
c’est le brut ou le net), retour aux 10 meilleures années pour le
salaire de référence, retour à la carrière complète de 37,5 annuités (ou
passage à 35) avec élargissement de leur mode de calcul (intégration de
temps de formation, coefficient de pénibilité, baisse du salaire
trimestriel minimum), financement par taxation du capital sous ses
diverses formes. Toutes ces revendications nous enferment dans le
terrain que se sont choisi les réformateurs, celui de la pension comme
revenu différé.
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Du développement social à la protection sociale : quel progrès ?
par Francine Mestrum
Après vingt ans de
« lutte contre la pauvreté », les organisations internationales du
développement proposent des politiques de protection sociale
universelle. Est-ce un progrès ? Cette protection sociale
signifie-t-elle un retour au « développement social » des années 1970 ?
Va-t-elle au-delà de la réduction de la pauvreté ? Constitue-t-elle une
rupture avec les politiques néolibérales ?
Quand, en
1968, Robert McNamara devient président de la Banque mondiale (BM) –
après avoir été ministre de la défense dans les gouvernements de Kennedy
et de Johnson aux États-Unis –, il constate que les progrès en matière
de développement ne sont pas particulièrement spectaculaires. Il
commande un rapport indépendant sur le bilan de vingt ans d’aide au
développement et des propositions pour une stratégie globale pour les
années 1970.
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Autour de la protection sociale, de quoi parle-t-on ?
Autour
de la protection sociale, de quoi parle-t-on : salaire, cotisation,
valeur ajoutée, revenu, prélèvements, financement, paiement,
socialisation… ?
par Jean-Marie Harribey
Les discussions sur
la protection sociale sont souvent compliquées par la variété des
définitions des mots employés et la variété des sens accordés à ces mots
à partir parfois d’une même définition. Il est difficile, sinon
impossible, de proposer un cadre sémantique sur lequel il y aurait
consensus. Mieux vaut essayer de dégager les enjeux de telles
incertitudes ou des désaccords, la discussion étant autant politique que
théorique. On le vérifie notamment avec les notions de salaire
socialisé, de valeur, de cotisation sociale, de revenu et de revenu
d’existence.
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Réflexions sur « Le capital au XXIe siècle » de Thomas Piketty
par François Chesnais
Le capital au XXIe siècle de Thomas Piketty [5]
est un gros livre (plus de 950 pages) au titre ambitieux, ce dont il
est tout à fait conscient. Le livre aurait pu être plus long encore,
puisque Piketty renvoie à des annexes sur son site Internet. Cependant,
il cerne soigneusement son sujet. On sait dès les premières lignes qu’il
va traiter de l’évolution de la répartition des richesses dans le long
terme et du rapport entre l’accumulation de capital privé et sa
concentration. Il s’agit, « au début de ce siècle de tirer de
l’expérience des siècles passés quelques modestes clefs pour l’avenir »
portant sur l’évolution des inégalités de revenu et de patrimoine tout
en sachant que « l’histoire
invente ses propres voies » (p. 60). Piketty veut aider ses lecteurs à
l’aide de références littéraires qui peuvent être une incitation à
relire, ou à lire pour la première fois, les grands romanciers
observateurs de la société bourgeoise anglaise et française du XIXe
siècle et du début du XXe. Il reste que, si la lecture du livre section
par section est généralement claire et facile, sa structure en rend le
maniement ardu et l’accessibilité assez difficile.
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Éléments de réponses à François Chesnais
par Thomas Piketty
Je voudrais d’abord
remercier François Chesnais pour sa lecture attentive de mon livre et
pour ses commentaires élogieux. Je vais ici me concentrer sur quelques
remarques permettant de préciser certains points de désaccords
possibles.
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« La richesse, la valeur et l’inestimable » de Jean-Marie Harribey
par Eric Toussaint
Jean-Marie Harribey
a fourni un travail colossal pour mettre à la disposition des lectrices
et des lecteurs cet important ouvrage qui a pour sous-titre
« Fondements d’une critique socio-écologique de l’économie capitaliste [6] ».
L’auteur nous invite à découvrir ou revisiter les œuvres d’Adam Smith,
de David Ricardo, de Karl Marx, de John Maynard Keynes et de bien
d’autres en les confrontant au capitalisme actuel. Ce n’est pas une des
moindres qualités de ce livre que de prendre la peine de résumer les
travaux des classiques avant de les soumettre à la critique.
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Éléments de réponse à Éric Toussaint
par Jean-Marie Harribey
Je remercie tout d’abord chaleureusement Éric Toussaint pour la recension de mon livre [7],
ainsi que pour les notes et remarques, certaines critiques, qu’il
m’adresse, montrant ainsi la qualité et la finesse de sa lecture.
La
critique est totalement libre et ce qui suit n’est qu’un essai de
poursuite de la réflexion et de la discussion, sans clore bien sûr cette
dernière.
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En rapport avec le dossier sur la protection sociale : la Lettre de l’ONPES
L’observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale
par Jacques Cossart
L’Observatoire
national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) qui propose
plusieurs articles et études qui viennent illustrer le contenu de ce
premier numéro de la revue.
L’Observatoire des inégalités qui propose un dossier sur la pauvreté en France et un autre sur les minima sociaux en France.
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En rapport avec le dossier sur la protection sociale : l’Observatoire des inégalités
L’Observatoire des inégalités
par Jacques Cossart
On se reportera aussi avec avantage à l’Observatoire des inégalités
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Rapports des institutions internationales : le rapport 2013 du PNUD
Le rapport 2013 du PNUD
par Jacques Cossart
Le rapport 2013 du PNUD
(Programme des Nations unies pour le développement) est intitulé :
« L’essor du Sud : le progrès humain dans un monde diversifié »,
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Rapports des institutions internationales : la banque mondiale et le business
La banque mondiale et le business
par Jacques Cossart
Tout d’abord « Doing business » dont la version complète est publiée en anglais, et dans une version abrégée en français
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Rapports des institutions internationales : les indicateurs de la Banque mondiale
Les indicateurs de la Banque mondiale
par Jacques Cossart
La Banque mondiale propose, en plusieurs langues, dont le français, sous le titre « Données–Indicateurs » un outil interactif donnant accès à plus de 300 indicateurs regroupés en 18 chapitres et portant sur la période 1980-2012.
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Rapports des institutions internationales : le rapport 2013 sur le développement de la Banque mondiale
Le rapport 2013 sur le développement de la Banque mondiale
par Jacques Cossart
« World development report 2013 »
dont la lourde version complète (422 pages) est publiée en anglais, est
le rapport de la Banque mondiale sur le développement dans le monde de
2013, centré sur l’emploi.
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Rapports des institutions internationales : le rapport 2014 sur le développement de la Banque mondiale
Le rapport 2014 sur le développement de la Banque mondiale
par Jacques Cossart
La Banque mondiale vient de publier son Rapport sur le développement dans le monde 2014 « Risques et opportunités, La gestion du risque à l’appui du développement »,
. L’objectif de la Banque mondiale est d’apporter une réponse à « la
question pressante : comment pouvons-nous accroître notre résilience
face aux risques ? »
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Rapports des institutions internationales : la richesse dans le monde selon le Crédit suisse
La richesse dans le monde selon le Crédit suisse
par Jacques Cossart
« Global Wealth Report 2013 » est le rapport du Crédit suisse sur la fortune dans le monde.Le terme « wealth »
ne doit pas conduire à penser que les chiffres indiqués rendraient
compte de la valeur des PIB dans le monde ; il s’agit de l’évaluation
des stocks de fortunes individuelles sur la base des valeurs
immobilières et mobilières, dont on sait qu’elles ne représentent que du
capital fictif tant qu’elles ne sont pas liquidées.
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Rapport du GIEC : La dégradation climatique
par Jacques Cossart
Le GIEC (Groupe
d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a présenté le
27 septembre 2013 la première partie (éléments scientifiques) du
cinquième rapport d’évaluation du GIEC ; on trouvera, en français, les documents relatifs aux quatre précédents, le dernier datant de 2007.
Le GIEC est organisé en trois groupes de travail auxquels s’ajoute une
équipe chargée des inventaires nationaux des gaz à effets de serre
(GES). Ce sont plusieurs centaines de scientifiques et experts du monde entier qui contribuent, bénévolement, à l’établissement des rapports.
Le lourd rapport (2 216 pages)
apportant les éléments scientifiques n’a été rendu public en septembre
2013 qu’après l’adoption, à l’unanimité, du « Résumé à l’attention des
décideurs » relatif au rapport final ; on lira ici une version non officielle, en français, dudit résumé.
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Information sur la lutte des femmes de LATelec en Tunisie
par Esther Jeffers
LATelec est une
société filiale à 100 % du groupe français Latécoère. Cet équipementier
aéronautique français est l’un des leaders mondiaux de son secteur et
fournit de grands noms de l’aviation comme Airbus ou Dassault.
Le
document de référence et les derniers comptes financiers 2012, qu’on
pourra consulter, montrent que le chiffres d’affaires a crû au cours des
trois derniers exercices (page 18).
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La Syrie, que faire ?
par Jacques Cossart
En raison de son
emplacement géographique, sur la route des échanges entre l’Europe et
l’Asie, la Syrie joue, depuis la haute Antiquité, un rôle important dans
l’histoire. En témoignent les très nombreuses dominations qu’elle a
subies, depuis celle des Égyptiens près de 1700 ans avant J.-C.,
jusqu’aux décennies du protectorat français qui a pris fin en 1946. Le
parti Baas s’imposera dès 1966 jusqu’à la prise de pouvoir, après la
défaite de la Guerre des Six Jours, par la général Hafez el-Assad dont
le fils cadet Bachar el-Assad sera nommé président de la République en
2000, après la mort de son père. L’utilisation de la religion est
constante depuis des décennies.
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