Traduit par Laurelou Piguet
Source : Le courrier des Balkans
Sur la Toile :
Mise en ligne : jeudi 15 janvier 2015
C’est une première. Vingt-deux candidats des Verts
écologistes, la branche grecque du parti des Verts européens, vont
intégrer les listes de Syriza, le parti de la gauche radicale, grand
favori des sondages avant les élections du 25 janvier. Un « exemple »
grec qui, selon Alexis Tsipras, pourrait avoir valeur de modèle en
Europe.
Par Panagiotis Tsoutsias
Retrouvez notre dossier :
Législatives anticipées en Grèce : Syriza aux portes du pouvoir
Au siège de Syriza, on a accueilli cette annonce avec beaucoup de satisfaction. Selon Alexis Tsipras, « la rencontre entre la gauche et l’écologie est un dossier important, pour l’avenir du pays tant que pour celui de l’Europe ».
« Nous voulons un changement de paradigme », a souligné le chef de file du Syriza. « Le prochain gouvernement, que nous espérons être aux couleurs de notre parti, n’a pas le droit d’échouer. Nous ne voulons pas d’un retour à 2009 et aux politiques qui ont favorisé la crise, mais un changement de paradigme, la mise en place d’une politique respectueuse de l’environnement et un développement durable ».
Alexis Tsipras a qualifié cette alliance « d’historique » car les écologistes représentent la Grèce au sein des Verts européens, très présents au Parlement européen, ainsi que dans de nombreux parlements nationaux, comme le Parlement allemand. « Il s’agit d’une collaboration qui élargit la possibilité d’une victoire électorale en Grèce et qui ouvre le chemin à les alliances au niveau européen ».
Le chef de file des Verts écologistes, Yannis Tsironis, a souligné « chercher à modifier le futur du pays pour changer ce régime qui détruit l’environnement mais aussi les relations entre les hommes ». Yannis Tsironis devait se rendre à Bruxelles pour rencontrer Reinhart Bütikofer et Ska Keller, des eurodéputés allemands. Ces derniers ont d’ores et déjà annoncé leur soutien à une collaboration entre les Verts et Syriza.
Lire aussi sur Marianne :
- Alexis Tsipras avec les dirigeants des Verts
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Au siège de Syriza, on a accueilli cette annonce avec beaucoup de satisfaction. Selon Alexis Tsipras, « la rencontre entre la gauche et l’écologie est un dossier important, pour l’avenir du pays tant que pour celui de l’Europe ».
« Nous voulons un changement de paradigme », a souligné le chef de file du Syriza. « Le prochain gouvernement, que nous espérons être aux couleurs de notre parti, n’a pas le droit d’échouer. Nous ne voulons pas d’un retour à 2009 et aux politiques qui ont favorisé la crise, mais un changement de paradigme, la mise en place d’une politique respectueuse de l’environnement et un développement durable ».
Alexis Tsipras a qualifié cette alliance « d’historique » car les écologistes représentent la Grèce au sein des Verts européens, très présents au Parlement européen, ainsi que dans de nombreux parlements nationaux, comme le Parlement allemand. « Il s’agit d’une collaboration qui élargit la possibilité d’une victoire électorale en Grèce et qui ouvre le chemin à les alliances au niveau européen ».
Le chef de file des Verts écologistes, Yannis Tsironis, a souligné « chercher à modifier le futur du pays pour changer ce régime qui détruit l’environnement mais aussi les relations entre les hommes ». Yannis Tsironis devait se rendre à Bruxelles pour rencontrer Reinhart Bütikofer et Ska Keller, des eurodéputés allemands. Ces derniers ont d’ores et déjà annoncé leur soutien à une collaboration entre les Verts et Syriza.
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