Source : La Dèche du midi
Conséquence des multiples manifestations qui dérapent ces dernières semaines dans le centre-ville de Toulouse, le préfet de la Haute-Garonne vient de prendre un arrêté tout à fait exceptionnel qui interdit les rassemblements de plus d’une personne dans les rues de la ville du lundi 0 heures au dimanche minuit, c’est à dire tout le temps.
« C’est le meilleur moyen de répondre à ces manifestations interdites, a indiqué un membre du cabinet du préfet, et aussi de rassurer les commerçants qui s’inquiètent en cette période de préparation des fêtes de fin d’année ».
« C’est vrai que l’on attendait une mesure forte, a réagi le président de l’association des commerçants du centre-ville. Avec mes collègues on se demande cependant si cette mesure n’est pas un peu trop forte ».
En effet, à partir de cet instant, il est donc interdit de se promener dans la ville en compagnie d’une autre personne : pas question de donner la main à votre conjoint ou à votre enfant ou encore de s’arrêter discuter avec un(e) ami(e) rencontrée par hasard dans la rue. Toute personne contrevenante sera verbalisée et en cas de récidive, placée en garde à vue. Le risque : une amende de 35 euros et une peine de prison allant jusqu’à 3 ans en cas de récidive et de rébellion.
Après quelques heures de mise en place de cet arrêté, on constatait un réel changement dans les rues de Toulouse, qui contrastait avec les après-midi de violences et de gaz lacrymogènes : des rues totalement désertes, des commerces fermés, des voitures abandonnées sur les trottoirs, des chiens errants. Enfin le calme !
Seul petit problème que la préfecture a oublié en prenant cette mesure : les patrouilles de policiers s’effectuant par groupes de deux, ce sont les policiers eux-mêmes qui ont été les premiers interpellés par d’autres policiers qui eux-mêmes étaient deux ce qui a conduit d’autres policiers à les interpeller, qui eux-mêmes ont été interpellés par….
Aux dernières nouvelles, les geôles de l’Hôtel de police sont pleines de policiers. On attend que le brigadier-chef Cheffe rentre de RTT, seul, pour libérer tous ses collègues.
Odile de Hédeuquatre
Conséquence des multiples manifestations qui dérapent ces dernières semaines dans le centre-ville de Toulouse, le préfet de la Haute-Garonne vient de prendre un arrêté tout à fait exceptionnel qui interdit les rassemblements de plus d’une personne dans les rues de la ville du lundi 0 heures au dimanche minuit, c’est à dire tout le temps.
« C’est le meilleur moyen de répondre à ces manifestations interdites, a indiqué un membre du cabinet du préfet, et aussi de rassurer les commerçants qui s’inquiètent en cette période de préparation des fêtes de fin d’année ».
« C’est vrai que l’on attendait une mesure forte, a réagi le président de l’association des commerçants du centre-ville. Avec mes collègues on se demande cependant si cette mesure n’est pas un peu trop forte ».
En effet, à partir de cet instant, il est donc interdit de se promener dans la ville en compagnie d’une autre personne : pas question de donner la main à votre conjoint ou à votre enfant ou encore de s’arrêter discuter avec un(e) ami(e) rencontrée par hasard dans la rue. Toute personne contrevenante sera verbalisée et en cas de récidive, placée en garde à vue. Le risque : une amende de 35 euros et une peine de prison allant jusqu’à 3 ans en cas de récidive et de rébellion.
Après quelques heures de mise en place de cet arrêté, on constatait un réel changement dans les rues de Toulouse, qui contrastait avec les après-midi de violences et de gaz lacrymogènes : des rues totalement désertes, des commerces fermés, des voitures abandonnées sur les trottoirs, des chiens errants. Enfin le calme !
Seul petit problème que la préfecture a oublié en prenant cette mesure : les patrouilles de policiers s’effectuant par groupes de deux, ce sont les policiers eux-mêmes qui ont été les premiers interpellés par d’autres policiers qui eux-mêmes étaient deux ce qui a conduit d’autres policiers à les interpeller, qui eux-mêmes ont été interpellés par….
Aux dernières nouvelles, les geôles de l’Hôtel de police sont pleines de policiers. On attend que le brigadier-chef Cheffe rentre de RTT, seul, pour libérer tous ses collègues.
Odile de Hédeuquatre
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