Nous nous associons à cet appel à manifester.
Samedi 8 novembre à Paris 14h place de la
Bastille
Pour Rémi, pour toutes les personnes tuées et blessées par la police, pour nous tous.
Jeudi 6 novembre, la préfecture a signifié qu'elle interdisait la manifestation en réaction à la mort de Rémi. C'est la seconde fois en moins de 10 jours.
Vendredi 7 novembre, un nouveau RDV à la préfecture
a été pris pour obtenir l'autorisation. Sous la pression, notamment des lycéens,
la préfecture a finalement cédé et autorise la manifestation.
Soyons nombreux à manifester ce samedi pour exprimer notre colère. Partout des gens s'organisent et résistent. Ne nous laissons pas gouverner par la peur ! Ne les laissons pas nous diviser. C'est ensemble que nous construirons une lutte à la hauteur de la mort de Rémi !
Samedi 8 novembre :
Toulouse : manifestation nationale 14h00(départ de Paris : paris-testet@laposte.net)
Paris : manifestation 14h00 Place de la Bastille
Notre-Dame-des-Landes : marche solidaire contre les violences policières à l’appel du Copain44 - 14h au Sabot
Mulhouse : rassemblement place de la Réunion à 14h
Vannes : rassemblement à la Rabine à 14h30
Rennes, Grenoble et
d'autres encore...
Samedi 25 octobre, Rémi Fraisse est mort dans des affrontements, tué par la police lors de la lutte contre le barrage de Sivens. Des mobilisations ont lieu en France et à l'étranger, partout où la douleur d'apprendre la mort de quelqu'un sous les coups de la police est insupportable.
Que fait la police ?
Au cours des luttes de ces dernières années, la police a blessé et mutilé
des dizaines de personnes en réprimant des révoltes dans les quartiers
populaires, des mouvements sociaux, des actions syndicales et des luttes contre
des projets nuisibles comme le barrage du Testet. En ce moment, à Sivens, on
dénombre plusieurs blessés au flashball, des tirs de grenade et des matraquages
en règle. Les policiers sont allés jusqu'à jeter une grenade à l'intérieur d'une
caravane où se trouvaient des gens.
Aux frontières de l'Europe, des gens meurent tous les jours en essayant d'échapper à la police. A Lampedusa on compte 3300 morts depuis 2002.
Dans les quartiers populaires, la violence de la police est quotidienne. Elle s'exprime par le bouclage des quartiers, les contrôles au faciès, les expulsions, les rafles de sans papiers. Les blessures et mutilations ne se comptent plus. On dénombre plusieurs morts chaque année. A chaque fois, des collectifs se montent et luttent contre la violence de la police et son impunité. La semaine dernière, une personne a encore perdu un oeil à Blois suite à un tir de flashball. La mort de Rémi nous ramène à toutes ces réalités. Luttons pour Rémi, luttons pour tous les autres.
Que défend la police ?
Ce sont, bien sûr, les grands projets utiles au capitalisme et nuisibles aux gens et à leur environnement. Qu'il s'agisse de l'aéroport de Notre-Dame Des Landes ou du Grand-Paris. Dans la violence, la police maintient l'ordre établi. Cet ordre sert les intérêts des puissants, des riches, des gouvernants, des patrons, des banques. Il dessert celui de tous les autres, les précaires, les pauvres, les prolétaires, les personnes racisées, les femmes.
Résistons ensemble !
Une voiture qui brûle, un patron séquestré, une occupation de la CAF, une bouteille d'eau jetée, un fauchage d'OGM, une réquisition de logement vide sont autant d'actes de révolte et de colère légitimes. Le pouvoir les qualifie de violents. Mais comment qualifier les blessures, les mutilations et les meurtres de la police ? Sans parler de la violence économique qui nous est faite à tous.
Les journalistes et les politiciens séparent les bons des mauvais manifestants, les violents des non-violents. La réalité des luttes, c'est qu'il y a de nombreuses manières de lutter, chacun selon ses moyens et ses colères. La réalité, c'est aussi que les armes de la police ne font aucune distinction entre les manifestants. Nous devons tous nous protéger et nous organiser afin de nous défendre. La violence policière répond à l'ampleur de nos luttes et à l'inquiétude du pouvoir face à une contestation grandissante. A Notre Dame des Landes, le gouvernement a déjà reculé. A Paris, c'est la deuxième fois en quelques mois que le gouvernement interdit une manifestation.
Partout des gens s'organisent et résistent. Ne nous laissons pas gouverner par la peur !
Ne les laissons pas nous diviser. C'est ensemble que nous construirons une lutte à la hauteur de la mort de Rémi !
Lorsqu'ils tuent l'un d'entre nous, ils nous disent que notre vie n'a aucune valeur.
Prouvons-leur que prendre une de nos vies leur coûtera très cher.
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A lire sur le site de la cip-idf :
À lire ailleurs :
Ceci n’est pas une bavure. 2000-2014 : 127 personnes tuées par la police française
http://paris-luttes.info/ceci-n-est-pas-une-bavure
Pour Rémi Fraisse et les autres. Pour nous.
http://paris-luttes.info/pour-remi-fraisse-et-les-autres
Ceci n’est pas une bavure. 2000-2014 : 127 personnes tuées par la police française
http://paris-luttes.info/ceci-n-est-pas-une-bavure
Pour Rémi Fraisse et les autres. Pour nous.
http://paris-luttes.info/pour-remi-fraisse-et-les-autres
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