Société
Source : La Dépêche
Source : La Dépêche
Le
conseil départemental veut revoir toute l'organisation de ses 53
Maisons des solidarités, qui reçoivent 12 000 personnes par semaine,
pour les adapter aux besoins de chaque secteur.
Familles, handicapés, personnes âgées, jeunes, demandeurs d'emploi... chaque semaine, 12 000 personnes poussent la porte d'une des 53 Maisons départementales des solidarités de la Haute-Garonne. Parentalité, santé, aide à l'enfance, autonomie, insertion... la compétence sociale est «l'ADN du conseil départemental», aime à répéter Georges Méric, le président de la collectivité. Avec 730 M€, pas moins de la moitié du budget y est consacré, notamment avec le RSA ou l'Allocation d'autonomie...
Jusqu'à présent, chaque Maison des solidarités, quelle que soit son implantation, dans le quartier toulousain du Mirail ou dans le Comminges, est organisée d'une seule et même façon,avec un médecin, tant d'infirmières, d'assistantes sociales, de psychologues... C'est ce dogme que le conseil départemental veut remettre en cause, a annoncé Georges Méric, hier, à l'occasion de la conférence de presse de rentrée, en souhaitant amender «la politique du guichet», la simple redistribution de prestations ou d'allocations.
«Nous sommes devenus des gestionnaires de prestations. Ce n'est pas ce que nous souhaitons», résume Marie-Claude Farcy, vice-présidente en charge de ce dossier, qui entend «accompagner» le public reçu.
La refonte de l'action sociale, qui ne touche pas aux prestations elles-mêmes, veut d'abord tenir compte du territoire. Dans le rural, plus d'appui aux personnes âgées. Et dans les quartiers difficiles, plus de moyens pour l'emploi des jeunes. C'est un exemple. Il ne s'agit pas simplement de réorganiser les services mais aussi de travailler en partenariat avec d'autres acteurs comme les CCAS. L'objectif : «non des économies, précise Georges Méric, mais une meilleure efficacité».
Jean-Noël GrosFamilles, handicapés, personnes âgées, jeunes, demandeurs d'emploi... chaque semaine, 12 000 personnes poussent la porte d'une des 53 Maisons départementales des solidarités de la Haute-Garonne. Parentalité, santé, aide à l'enfance, autonomie, insertion... la compétence sociale est «l'ADN du conseil départemental», aime à répéter Georges Méric, le président de la collectivité. Avec 730 M€, pas moins de la moitié du budget y est consacré, notamment avec le RSA ou l'Allocation d'autonomie...
Jusqu'à présent, chaque Maison des solidarités, quelle que soit son implantation, dans le quartier toulousain du Mirail ou dans le Comminges, est organisée d'une seule et même façon,avec un médecin, tant d'infirmières, d'assistantes sociales, de psychologues... C'est ce dogme que le conseil départemental veut remettre en cause, a annoncé Georges Méric, hier, à l'occasion de la conférence de presse de rentrée, en souhaitant amender «la politique du guichet», la simple redistribution de prestations ou d'allocations.
«Nous sommes devenus des gestionnaires de prestations. Ce n'est pas ce que nous souhaitons», résume Marie-Claude Farcy, vice-présidente en charge de ce dossier, qui entend «accompagner» le public reçu.
La refonte de l'action sociale, qui ne touche pas aux prestations elles-mêmes, veut d'abord tenir compte du territoire. Dans le rural, plus d'appui aux personnes âgées. Et dans les quartiers difficiles, plus de moyens pour l'emploi des jeunes. C'est un exemple. Il ne s'agit pas simplement de réorganiser les services mais aussi de travailler en partenariat avec d'autres acteurs comme les CCAS. L'objectif : «non des économies, précise Georges Méric, mais une meilleure efficacité».
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