Source : Le Parisien
La nouvelle commission départementale de coordination du revenu de solidarité active (RSA) s’est mise au travail. Elle fait même preuve d’une efficacité qui va faire grincer des dents. Sur les 231 cas examinés lors de sa première session le 9 mars, 170 vont se voir signifier la suppression de cette allocation.
Ces dossiers font partie de la masse de 10 000 des 34 000 bénéficiaires identifiés par le département comme ne faisant pas l’objet d’un accompagnement pour le retour à l’emploi.« Nous leur avons envoyé un courrier pour leur demander de justifier de leur démarche de recherche d’emploi, de formation ou d’insertion. Ils n’ont pas répondu ou ne se sont pas présentés, explique Laurence Picard, vice-présidente chargée des solidarités. Nous leur avons donc renvoyé un courrier pour leur signifier qu’ils ne bénéficieraient plus du RSA. » Ces radiations représentent pour le département une économie de 104 000 € par mois.
« Nous n’agissons pas pour faire des économies mais pour que des personnes en difficulté retrouvent une activité »« Mais nous récupérerons peut-être ces personnes qui vont finir par se manifester quand elles verront qu’elles ne touchent plus le RSA, poursuit la vice-présidente. Nous n’agissons pas pour faire des économies mais pour que des personnes en difficulté retrouvent une activité. »
Avec un budget de 170 M€ cette année, le RSA constitue la dépense la plus importante du département.
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