Tourné entre le printemps 2012 et le printemps 2014,
Le Dernier Continent propose un regard subjectif sur l’expérience
politique vécue par les opposants au projet de l’Aéroport Grand-Ouest
sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
La ZAD, c’est 2000 hectares de forêts et de prairies
appelés « Zone à Défendre » par ceux qui y vivent et « Zone
d’Aménagement Différé » par l’État et les promoteurs. Plusieurs
centaines de personnes y partagent un quotidien et luttent ensemble
« contre l’aéroport et son monde ».
Ils sont d’anciens habitants, des paysans, des
sympathisants, des constructeurs, des combattants et des activistes.
Ensemble, ils inventent des modes d’organisation collectifs et
horizontaux pour dépasser la simple opposition au projet d’aéroport et
mettre en place des modes de vie en cohérence avec leurs valeurs.
Au travers des réussites et des impasses,
l’expérience politique se réinvente chaque jour. Les militants
transforment ainsi la ZAD par leur pratique de l’utopie, et la ZAD les
transforme en retour.
- Équipe
Réalisation : Vincent Lapize
Montage : Marie Pomme Carteret
Musique originale : Pierre-Laurent Bertolino
Montage son et Mixage : Frédéric Hamelin
Étalonnage : Nicolas Vrignaut
Production : Gabrielle Gerll, Romain Lardot, Colette Quesson, Rébecca Sénéchal et Inès Lumeau
Montage : Marie Pomme Carteret
Musique originale : Pierre-Laurent Bertolino
Montage son et Mixage : Frédéric Hamelin
Étalonnage : Nicolas Vrignaut
Production : Gabrielle Gerll, Romain Lardot, Colette Quesson, Rébecca Sénéchal et Inès Lumeau
- Contexte
Depuis une trentaine d’années, l’aménagement
d’un aéroport est prévu à quelques kilomètres de Nantes. Au fil des ans,
le Conseil Général a racheté toutes les propriétés pour préparer le
terrain. En juillet 2012, alors que les derniers baux de location
arrivent à expiration, le terrain est cédé à la société Vinci qui doit
lancer les travaux. Sur une zone de plus de 2000 hectares, tout doit
être rasé.
Pourtant une centaine de personnes vivent encore sur ce territoire : des habitants qui ne veulent pas abandonner leur terre et leur vie, rejoints depuis 2008 par des activistes anti-aéroport qui occupent les maisons vides et revendiquent des formes de gestion politiques, économiques et écologiques alternatives.
En octobre 2012, un important dispositif policier est déployé pour expulser ces derniers occupants et entamer la destruction des maisons. La résistance se renforce alors et prend une ampleur que personne n’avait imaginé.
En pleine crise économique et écologique, les accords entre l’État et Vinci, associant argent public et intérêts privés sans réelle consultation de la population, cristallisent les critiques. De plus, la ZAD offre un terrain de solidarités concrètes. Le lieu en lui-même et ce qui s’y construit devient un projet fédérant, qui draine un mouvement social populaire, relayé par de nombreux comités locaux partout en France.
Pour tous, au-delà de l’opposition au projet d’aéroport, il importe de s’investir dans une expérience politique concrète, avec ses tâtonnements au jour le jour.
Aujourd’hui, les habitants de la zone anti-aéroport mettent en pratique leur désir d’autogestion : ils cultivent la terre, produisent leur énergie, et luttent collectivement contre l’aménagement capitaliste du territoire. Ils essaiment en France et dans le monde, avec la prise d’ampleur des luttes contre les “Grands Projets Inutiles et Imposés”, en solidarité avec les résistances au projet de barrage du Testet, à la ligne LGV Lyon-Turin, etc.
Pourtant une centaine de personnes vivent encore sur ce territoire : des habitants qui ne veulent pas abandonner leur terre et leur vie, rejoints depuis 2008 par des activistes anti-aéroport qui occupent les maisons vides et revendiquent des formes de gestion politiques, économiques et écologiques alternatives.
En octobre 2012, un important dispositif policier est déployé pour expulser ces derniers occupants et entamer la destruction des maisons. La résistance se renforce alors et prend une ampleur que personne n’avait imaginé.
En pleine crise économique et écologique, les accords entre l’État et Vinci, associant argent public et intérêts privés sans réelle consultation de la population, cristallisent les critiques. De plus, la ZAD offre un terrain de solidarités concrètes. Le lieu en lui-même et ce qui s’y construit devient un projet fédérant, qui draine un mouvement social populaire, relayé par de nombreux comités locaux partout en France.
Pour tous, au-delà de l’opposition au projet d’aéroport, il importe de s’investir dans une expérience politique concrète, avec ses tâtonnements au jour le jour.
Aujourd’hui, les habitants de la zone anti-aéroport mettent en pratique leur désir d’autogestion : ils cultivent la terre, produisent leur énergie, et luttent collectivement contre l’aménagement capitaliste du territoire. Ils essaiment en France et dans le monde, avec la prise d’ampleur des luttes contre les “Grands Projets Inutiles et Imposés”, en solidarité avec les résistances au projet de barrage du Testet, à la ligne LGV Lyon-Turin, etc.
- Voir la bande annonce et des extraits du film
- Version STME
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