Source : 24 heures Vaud et Régions
On s’y attendait un peu, mais les résultats de l’étude menée par l’Institut national des sciences appliquées de Strasbourg (INSA) et l’EPFL n’en sont pas moins éloquents: la maison de paille de Lausanne, premier bâtiment administratif du genre en Suisse inauguré en 2012 à l’entrée de l’Etablissement horticole, consomme trois fois rien.
Plus précisément, l’énergie dont elle a besoin pour fonctionner est 50% moindre que ce qu’exige le label Minergie-P. «Ces résultats démontrent des performances énergétiques, thermiques et écologiques qui dépassent de loin les attentes», se réjouissent les autorités.
ECO46, le nom de code de la maison de paille lausannoise, est faite de paille (260 bottes), de terre crue (50 tonnes) et de bois (80 mètres cubes de sapin blanc et de hêtre rouge) de la région. Au rez-de-chaussée, on trouve une cafétéria, une salle de réunion, une petite cuisine et des toilettes sèches à composteur. A l’étage, c’est l’espace de travail des employés communaux de Parcs et Domaines à proprement parler, composé de quatre bureaux en open space et de trois autres, individuels. Au sommet de l’édifice enfin, on trouve une toiture végétalisée. ECO46 a coûté 1,6 million de francs, entièrement financés par le fonds pour le développement durable.
Et recyclable, en plus
L’étude, qui vient de sortir, relève encore une bonne qualité de l’air dans les pièces de la maison de paille. Le besoin de renouvellement d’air est par conséquent plus faible, s’abaissant jusqu’à 65% du volume de brassage habituel. Enfin, en ce qui concerne la quantité d’énergie grise, c’est-à-dire l’impact de la maison de paille sur l’environnement, elle correspond à seulement 10% de celle d’un bâtiment conventionnel, «dans l’hypothèse où, lors de la démolition, 90% de la paille serait recyclée en combustible pour générer de la chaleur», avancent les auteurs de l’étude. (24 heures)
EcologieLe bâtiment bioclimatique communal a besoin de moitié moins d’énergie qu’une construction à consommation minimale.
«Ces résultats démontrent des performances énergétiques, thermiques et écologiques qui dépassent de loin les attentes»
Plus précisément, l’énergie dont elle a besoin pour fonctionner est 50% moindre que ce qu’exige le label Minergie-P. «Ces résultats démontrent des performances énergétiques, thermiques et écologiques qui dépassent de loin les attentes», se réjouissent les autorités.
ECO46, le nom de code de la maison de paille lausannoise, est faite de paille (260 bottes), de terre crue (50 tonnes) et de bois (80 mètres cubes de sapin blanc et de hêtre rouge) de la région. Au rez-de-chaussée, on trouve une cafétéria, une salle de réunion, une petite cuisine et des toilettes sèches à composteur. A l’étage, c’est l’espace de travail des employés communaux de Parcs et Domaines à proprement parler, composé de quatre bureaux en open space et de trois autres, individuels. Au sommet de l’édifice enfin, on trouve une toiture végétalisée. ECO46 a coûté 1,6 million de francs, entièrement financés par le fonds pour le développement durable.
Et recyclable, en plus
L’étude, qui vient de sortir, relève encore une bonne qualité de l’air dans les pièces de la maison de paille. Le besoin de renouvellement d’air est par conséquent plus faible, s’abaissant jusqu’à 65% du volume de brassage habituel. Enfin, en ce qui concerne la quantité d’énergie grise, c’est-à-dire l’impact de la maison de paille sur l’environnement, elle correspond à seulement 10% de celle d’un bâtiment conventionnel, «dans l’hypothèse où, lors de la démolition, 90% de la paille serait recyclée en combustible pour générer de la chaleur», avancent les auteurs de l’étude. (24 heures)
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