Source : La Dépêche
Promologis, Habitat Toulouse… Les plaintes se succèdent dénonçant le blocage du chauffage collectif dans l'habitat social. Une situation qui doit être corrigée avant le 31 décembre 2017.
«En 2014, j'ai dépensé 36,09 €/mois de chauffage, soit 433 €/par an. Ce qui est très cher pour avoir froid !», lance Marie-Christine Guillou, locataire du 11, chemin du Pralong aux Minimes. Dans cet immeuble ancien acheté en 2013 par Promologis où la température est bloquée autour de 19° le jour et 17° la nuit, les locataires frissonnent et sont en colère.
Une situation devenue encore plus inconfortable depuis ce week-end avec la chute brutale des températures.
Fruit de l'article 131-20 du Code de la construction et de l'habitation, la limitation de chauffage dans les logements sociaux, notamment ceux à basse consommation (BBC) a été demandée en 2011 aux bailleurs par le ministère de l'Economie, du Développement et de l'Energie. Une loi, il est vrai, justifiée par des années de surchauffe dans les appartements où les locataires avaient souvent la main lourde sur le radiateur. Une situation qui à l'heure des questions environnementales, ne pouvait pas continuer.
Ingénieur en énergie et assistante à la maîtrise d'ouvrage au cabinet Eres spécialisé en conseil en énergie pour l'habitat collectif, Annie Cilici, précise : «Cette situation, souvent incomprise des locataires, va évoluer puisque les bailleurs ont obligation, avant le 31 décembre 2017, d'équiper dans les immeubles anciens, chaque appartement ou chaque couloir de compteurs individuels (attention la facture..). Cet aménagement permettra ainsi à chaque locataire de contrôler sa température et de payer en conséquence». En attendant, pour avoir plus chaud, les locataires d'anciens immeubles, comme ceux du Chemin du Pralong, peuvent se rendre à l'agence concernée où un exploitant viendra monter la chaudière collective. Marie-Christine, elle, s'est équipée de deux chauffages d'appoint.
Promologis, Habitat Toulouse… Les plaintes se succèdent dénonçant le blocage du chauffage collectif dans l'habitat social. Une situation qui doit être corrigée avant le 31 décembre 2017.
«En 2014, j'ai dépensé 36,09 €/mois de chauffage, soit 433 €/par an. Ce qui est très cher pour avoir froid !», lance Marie-Christine Guillou, locataire du 11, chemin du Pralong aux Minimes. Dans cet immeuble ancien acheté en 2013 par Promologis où la température est bloquée autour de 19° le jour et 17° la nuit, les locataires frissonnent et sont en colère.
Une situation devenue encore plus inconfortable depuis ce week-end avec la chute brutale des températures.
Fruit de l'article 131-20 du Code de la construction et de l'habitation, la limitation de chauffage dans les logements sociaux, notamment ceux à basse consommation (BBC) a été demandée en 2011 aux bailleurs par le ministère de l'Economie, du Développement et de l'Energie. Une loi, il est vrai, justifiée par des années de surchauffe dans les appartements où les locataires avaient souvent la main lourde sur le radiateur. Une situation qui à l'heure des questions environnementales, ne pouvait pas continuer.
Ingénieur en énergie et assistante à la maîtrise d'ouvrage au cabinet Eres spécialisé en conseil en énergie pour l'habitat collectif, Annie Cilici, précise : «Cette situation, souvent incomprise des locataires, va évoluer puisque les bailleurs ont obligation, avant le 31 décembre 2017, d'équiper dans les immeubles anciens, chaque appartement ou chaque couloir de compteurs individuels (attention la facture..). Cet aménagement permettra ainsi à chaque locataire de contrôler sa température et de payer en conséquence». En attendant, pour avoir plus chaud, les locataires d'anciens immeubles, comme ceux du Chemin du Pralong, peuvent se rendre à l'agence concernée où un exploitant viendra monter la chaudière collective. Marie-Christine, elle, s'est équipée de deux chauffages d'appoint.
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