Interview de Joseph Tainter par La Décroissance - octobre 2013
Les civilisations ne sont pas éternelles. Elles ne peuvent pas s'étendre
et se complexifier indéfiniment. Malgré ses illusions de
toute-puissance, la nôtre subit aussi la loi des rendements décroissants
: nous engloutissons toujours plus de ressources pour ne pas faire que
maintenir un état stationnaire. Jusqu'à quand ? Joseph Tainter,
historien et anthropologue qui a étudié l'effondrement de sociétés
passées, apporte des réponses.
La Décroissance : Pour commencer, pourriez-vous définir ce qu'est une
société complexe : par quoi se caractérise-t-telle ? En quoi est-elle
une anomalie dans l'histoire de l'homme ?
Joseph Tainter : Les peuples de chasseurs-cueilleurs, ce que toutes les
sociétés humaines étaient autrefois, n'avaient pas plus d'une poignée
d'occupations, et peut-être une petite douzaine de personnalités
sociales différentes. Aujourd'hui, par contraste, les sociétés
industrielles disposent de milliers d'occupations et de centaines de
milliers d'institutions de toutes sortes. Nous avons des technologies,
des institutions, des rôles sociaux et des personnalités hautement
spécialisés. Nous traitons de grandes quantités d'informations. Dans une
société humaine, ces caractéristiques forment l'essence de la
complexité. On peut considérer qu'une société est composée d'une
structure et d'une organisation. La structure concerne le nombre, la
nature et l'arrangement et l'arrangement des différentes parties de la
société - les rôles, les institutions et ainsi de suite. L'organisation
a trait aux contraintes imposées sur le comportement de ces parties. Une
société complexe est constituée de nombreuses parties, dont les types
sont particulièrement différents. Elle se compose aussi d'une
organisation qui exige que ces parties se conduisent de certaines
manières. L'organisation consiste en des normes, des coutumes, des lois,
des relations sociales, et toute autre régulation qui contraint les
comportements. Sans organisation, une société n'est pas complexe.
Nos premiers ancêtres humains identifiables sont apparus il y a 4
millions d'années, et l'/homo sapiens/ (notre espèce) existe depuis au
moins 200 000 ans. Pendant la plus grande partie de cette période, nous
avons vécu dans des petits groupes simples, d'une poignée jusqu'à
quelques douzaines d'individus qui assuraient leur subsistance. Ce n'est
que depuis 10 000 ans que certaines sociétés humaines ont commencé à
grossir et à se complexifier. Cette évolution s'est poursuivie jusqu'à
aujourd'hui. La tendance à se développer en complexité ne s'est donc
déroulée que sur environ 5% de l'histoire humaine, et seulement dans
quelques parties de l'humanité. En ce sens, la manière dont nous vivons
actuellement est une anomalie. Statistiquement, les conditions humaines
normales ont été faites de faibles niveaux de complexité et d'une
organisation simple.
La Décroissance : Pourriez-vous résumer votre analyse de l'effondrement
des civilisations passées : pourquoi les sociétés complexes sont
éphémères et finissent toujours par se heurter à la loi des rendements
décroissants ?
Joseph Tainter : Dans tout système vivant, la complexité a un coût
métabolique. C'est une question de thermodynamique élémentaire : contrer
la tendance naturelle à l'entropie ou à la désagrégation nécessite de
l'énergie. Plus une société (ou tout autre système vivant) est complexe,
plus elle requiert de l'énergie. Pour les plantes et les animaux, cette
énergie prend la forme de calories, à absorber quotidiennement. Chez les
hommes, nous comptabilisons les coûts de complexité par des devises
comme le travail, l'argent, le temps, ou l'embarras. Dans tous ces cas,
il s'agit de transformation d'énergie.
Nous ne percevons pas les coûts de la complexité aujourd'hui car ils
sont subventionnés par les combustibles fossiles. Sans ces derniers, les
sociétés modernes ne pourraient pas être aussi complexes qu'elles le
sont. Avant le développement des énergies fossiles, quand une société
devenait plus complexe cela signifiait que les gens devaient travailler
davantage. Aucun de nous n'aime travailler plus dur : donc dans le
passé, il fallait toujours limiter la croissance des coûts de la
complexité pour éviter un surcroît de labeur. Cela conduit à une
question déroutante : si la complexité reposait sur une intensification
du travail pour nos ancêtres, pourquoi les sociétés humaines se sont
quand même complexifiées ?
La complexité se développe sous deux conditions : soit il y a un surplus
d'énergie pour l'alimenter, soit nous en avons besoin. Considérons la
première condition : ajoutez de l'énergie à un système vivant, et la
plupart du temps ce système se complexifiera. Ajoutez de l'azote à un
écosystème désertique, par exemple, et ce système sera plus complexe
avec la poussée de la végétation. C'est la même chose dans les sociétés
humaines. Donnez-nous plus d'énergie, et nous trouverons des manières de
l'utiliser. C'est ainsi que l'ère moderne a surgi. Notre manière de
vivre est possible grâce aux carburants fossiles. Mais historiquement,
les humains n(ont pas disposé très longtemps d'un trop-plein d'énergie.
Puisque nous trouvons rapidement des manières de l'utiliser, les phases
d'énergie excédentaire dans nos sociétés tendent à êtres rares et
courtes. Elles sont si rares que nous les désignons avec des noms comme
« révolution agricole » ou « révolution industrielle ». Un jour des gens
regarderont en arrière l'ère des combustibles fossiles et réaliseront à
quel point elle était courte.
La plupart du temps, la complexité s'accroît parce qu'elle est très
utile pour résoudre des problèmes. Confronté à des difficultés, les
solutions que nous mettons en place tendent à impliquer plus de
technologies élaborées, la prolifération des rôles sociaux et de
spécialisations, le traitement d'une plus grande quantité
d'informations, ou l'engagement dans de nouvelles sortes d'activités.
Par exemple :
1) pour faire face au problème du terrorisme, nous créons des structures
différenciées (de nouvelles agences gouvernementales) et augmentons
l'organisation et le contrôle sur des types de comportement d'où une
menace peut émerger. Comme nous le savons, cela a nécessité des coûts à
la fois monétaires et d’autre nature qui se répercutent sur chacun
d’entre nous.
2) Pour gérer les problèmes de consommation de pétrole et de pollution,
les constructeurs automobiles vendent maintenant des voitures hybrides
avec deux moteurs, à essence et à électricité, là où auparavant un seul
suffisait. La structure a été différenciée. L'organisation passe par un
système électronique et informatique qui permet de faire fonctionner les
deux moteurs ensemble.
La complexité est une fonction économique. Elle se chiffre par des
coûts et des bénéfices. Mais le ratio coûts/bénéfices n'est pas
constant. Il évolue avec la croissance de la complexité. Comme pour
tout processus économique, la complexité dans la résolution de nos
problèmes atteint le point que l'on connaît sous le nom de « rendements
décroissants » : passé ce seuil, vous payez de plus en plus pour obtenir
de moins en moins de bénéfices. Quand ce niveau est atteint, une société
est fragilisée sur le plan fiscal et devient moins capable de résoudre
ses problèmes.
Nous pouvons voir dans les crises financières en Europe et aux
États-Unis que nous avons atteint les rendements décroissants, car notre
capacité à résoudre les problèmes financiers passe par l'endettement
croissant des États. Alors que le pétrole devient de plus en plus cher,
et qu'il est plus dur de trouver et d'acquérir de nouvelles sources,
nous avons plus de difficultés à payer davantage de complexité. Après
avoir épuisé l'énergie bon marché et la dette abordable, nous perdons
notre capacité à résoudre nos problèmes.
C'est précisément le processus qui a entraîné l'effondrement d'anciennes
sociétés. Quand une civilisation comme l'Empire romain s'est complexifié
pour faire face à des crises successives, les taxes ont augmenté, les
paysans ont abandonné leurs terres, les champs à faible rendement n'ont
plus été cultivés, et le gouvernement subissait une crise fiscale après
l'autre. Tout ceci n'a été entrepris que pour maintenir le statu quo.
C'est un cas classique où la complexification des réponses apportées aux
problèmes de la société s'est heurtée aux rendements décroissants. La
société a été fragilisée sur un plan fiscal, et est donc devenue
vulnérable à l'effondrement. L'effondrement est la simplification rapide
d'une société. Ainsi, après l'effondrement romain, l'Europe occidentale
est entrée dans le haut Moyen Âge, période pendant laquelle les sociétés
étaient largement simplifiées.
La Décroissance : Vous écrivez dans /Drilling down/ que les sociétés ne
renoncent à la course à la complexité qu'en situation d'effondrement.
Notre époque semble corroborer votre point de vue : alors que nous
savons que nous devons préserver des ressources en déclin et limiter le
réchauffement climatique, nous poursuivons un mode de vie destructeur et
les gouvernements font de la croissance économique leur priorité.
Comment analyseriez-vous notre situation : pensez-vous que nous
pousserons le système productiviste jusqu'au maximum de ses
possibilités ? Comment expliquer que nous ne décidions pas de mettre fin
à cette fuite en avant destructrice alors que de multiples rapports
scientifiques nous alertent depuis plus de 40 ans (comme, par exemple,
le rapport du Club de Rome /Les limites à la croissance/) ?
Joseph Tainter : Il est primordial de comprendre que les humains n'ont
pas évolué jusqu'à avoir la capacité de réfléchir sur de larges
échelles, de temps ou d'espace. Dans notre histoire en tant qu'espèce,
il n'y a jamais eu de sélection naturelle fondée sur cette aptitude.
Puisque nous n'avons pas progressé pour penser globalement en termes de
temps ou d'espace, la plupart des gens n'y réfléchissent pas. L'échelle
à laquelle nous sommes capables de penser est locale et fondée sur le
court terme. En outre, les humains ne sont pas des penseurs rationnels
(bien que nous disions l'être). Les humains sont des penseurs émotionnels.
Chacun de nous a été socialisé selon les modes de penser propres à une
culture spécifique. Nous apprenons que les expériences de vie les plus
précoces ont conduit le cerveau à développer des connexions neuronales
de manière spécifique. De la même façon, notre socialisation dès la
petite enfance nous conditionne tout le reste de notre vie à certains
schémas de pensée. De plus, la socialisation nous enseigne que les
circonstances dans lesquelles nous baignons sont les conditions normales
de la vie humaine.
Ces caractéristiques expliquent pourquoi nous sommes incapables d'agir
de manière rationnelle pour éviter les problèmes futurs. Nous pensons
que notre manière actuelle de vivre est normale, bien qu'elle soit en
fait une aberration dans l'histoire humaine. Puisque nous n'avons pas
évolué jusqu'à être des penseurs du long terme, nous ne sommes pas bons
pour anticiper le futur à long terme ni à le planifier. Dans un monde
globalisé, il est important de comprendre les forces lointaines qui
affectent nos vies. Pourtant nous ne faisons attention qu'aux problèmes
qui sont immédiats et locaux. Aux États-Unis, les éditeurs de journaux
ont comme adage : « Toute information est locale. » Un fameux chef
politique américain disait autrefois que toute politique était locale.
C'est notre nature. Mais la soutenabilité requiert précisément l'opposé,
la capacité de penser rationnellement, à une large échelle, et sur le
long terme. Ce à quoi notre évolution ne nous a pas rendu capable.
La Décroissance : Quel scénario envisagez-vous pour notre civilisation
actuelle ? Faut-il s'attendre à un effondrement par manque d'énergie bon
marché ?
Joseph Tainter : Je crains que ce nous affrontions dans les prochaines
décennies ne soit pas un effondrement (c'est-à-dire une rapide
simplification), mais une économie sans croissance. Cela est parfois
appelé une économie à état stationnaire, et quelques-uns défendent de
telles perspectives. Une économie stable était la condition humaine
normale jusqu'à la Révolution industrielle. Mais une telle économie
impliquerait un mode de vie que nous n'aimerions pas. Dans une économie
stationnaire, le taux de natalité doit être égal au taux de mortalité.
Cela signifierait que les gens auraient besoin d'un permis pour avoir un
enfant. Le taux de chômage serait élevé. Pour qu'une personne puisse
s'enrichir économiquement, une autre devrait s'appauvrir. Personne ne
choisira une telle économie, mais je crains que cela ne s'impose, à
cause des coûts croissants de prospection et de production de pétrole.
La Décroissance : Cet effondrement n'a-t-il pas déjà commencé, alors que
le simple maintien des économies à une croissance zéro est de plus en
plus coûteux et que nous devons puiser une énergie toujours plus
lointaine pour ne faire que stabiliser notre niveau de complexité actuel ?
Joseph Tainter : Nous faisons face à plusieurs problèmes convergents.
Aux États-Unis, et dans d'autres nations industrialisées, ces problèmes
incluent :
1) le financement des retraites de la génération baby-boom ;
2) l'augmentation constante des coûts de la santé ;
3) le remplacement des infrastructures qui se dégradent ;
4) l'adaptation au changement climatique et la réparation des dommages
causés à l'environnement ;
5) le développement de nouvelles sources d'énergie ;
6) selon toute vraisemblance, des dépenses militaires toujours fortes ;
7) un besoin d'investissements accrus dans l'innovation.
Résoudre chacun de ces problèmes représenterait un grand coût en
lui-même, mais cela serait peut-être faisable. Notre grande difficulté,
c'est qu'ils convergent et cela pour les décennies à venir. Nous devons
faire face à tous ces problèmes à la fois. En même temps, nous devons
maintenant trouver du pétrole dans des endroits qui sont profonds,
sombres, froids, isolés et dangereux. Cela demande des technologies de
plus en plus complexes, qui sont vulnérables aux accidents ; comme nous
l'avons vu avec la plate-forme Deepwater Horizon dans le Golfe du
Mexique. Ces technologies complexes requièrent de grandes dépenses en
capitaux, donc le coût du pétrole nécessaire au maintien de notre mode
de vie et à la résolution de nos problèmes continue à monter. En
particulier aux États-Unis, cela fait partie de notre système de
croyances de penser que nous résoudrons les problèmes futurs grâce à la
technologie. Pourtant les recherches que j'ai menées avec mes collègues
Deborah Strumsky et José Lobo montrent que la productivité de notre
système d'innovation décline. Nous réalisons de moins en moins
d'innovations, comparées aux ressources que nous y investissons. Notre
système d'innovations a atteint le point des rendements décroissants.
Dans une génération ou deux, nous ne serons pas capables de nous offrir
la recherche dont nous disposons aujourd'hui. Cela serait trop
improductif. Dans le futur, nous serons donc de moins en moins capables
de résoudre nos problèmes par les innovations techniques. Sans la
technologie pour faire face à la déplétion des ressources, le coût de
l'énergie et des autres ressources prendront des parts de plus en plus
importantes de notre richesse. Il y aura dès lors moins d'argent pour
l'éducation, les infrastructures, la consommation et les autres dépenses
qui maintiennent le fonctionnement de nos économies.
La Décroissance : Comment risque de se manifester l'effondrement d'une
société aussi complexe que la nôtre ? Toute notre existence repose sur
des grands réseaux techniques (transports, électricité, Internet....),
sur des échanges mondiaux de monnaie et de marchandises, sur une
agriculture industrielle, sur des services publics, etc. Des esclaves
énergétiques répondent à tous nos besoins. Quelle pourrait être
l'ampleur d'un effondrement sur nos vies quotidiennes ?
Joseph Tainter : Je ne prédis pas un effondrement dans le futur proche.
Mais dans l'intérêt de l'illustration, nous pouvons envisager ce à quoi
ressemblerait un effondrement global. Un effondrement de nos sociétés
complexes serait un désastre allant au-delà de ce que nous pouvons
imaginer. Ce serait la pire catastrophe de l'histoire humaine.
Les deux tiers de la population sur Terre sont aujourd'hui en vie grâce
au pétrole. C'est-à-dire qu'ils sont en vie grâce à la production
industrielle de nourriture, aux installations sanitaires et à la
médecine modernes, tout ceci reposant sur du pétrole. Sans pétrole, nous
ne pourrions plus maintenir notre niveau de population ou notre mode de vie.
Nos économies fonctionnent sur la dette. Sans finance, les puits de
pétrole ne sont pas forcés, les champs ne sont pas plantés, les
gouvernements ne peuvent pas assurer leurs dépenses, les automobiles ne
sont pas vendues, les biens et les personnes ne sont plus transportées,
les usines tournent au ralenti, et les gens sont au chômage.
L'endettement n'est possible que quand les économies sont en croissance,
mais une économie en croissance nécessite de plus en plus d'énergie.
Sans une énergie bon marché pour alimenter la croissance, l'endettement
n'est pas faisable.
Si le système de transports tombe en panne, à cause d'un manque
d'énergie ou de finance, les villes n'auront plus de nourriture. En
trois mois, peut-être 3 ou 4 milliards de gens mourraient. La population
mondiale chuterait finalement à 2 milliards, contre 7 milliards
aujourd'hui. L'espérance de vie tomberait à environ 40 ans. Nous
dépendrions à nouveau de l'énergie solaire, et la plupart d'entre nous
seraient paysans. Dans une économie de subsistance, une femme aurait
peut-être six enfants, dont deux vivraient jusqu'à l'âge adulte. Les
autres mourraient dans leur petite enfance ou leur jeunesse.
L'instruction ne serait à nouveau accessible qu'aux plus riches. Les
structures sociales ressembleraient à celles du Moyen Âge. Il n'y aurait
pas de démocratie, sauf peut-être dans quelques localités. Nous
perdrions le plus gros de notre système de médecine industrialisée. Une
maladie comme l'appendicite, que nous considérons insignifiante, serait
à nouveau une horrible cause de mortalité.
La Décroissance : Parmi ceux qui redoutent l'effondrement de la société
industrielle, les survivalistes (qui éditent votre ouvrage en français)
appellent à stocker de la nourriture, à répondre au maximum à ses
besoins, mais aussi à s'armer et à se préparer à une guerre de tous
contre tous pour s'accaparer les ressources vitales... Comment faire
face à de telles perspectives ? Comment se détacher de l'emprise des
grands réseaux techniques et gagner en autonomie dans notre contexte de
concentration de la propriété et d'urbanisation massive ? Comment se
comporter dans une situation d'effondrement ?
Joseph Tainter : Seulement quelques personnes se prépareront à de telles
perspectives. Pour la plupart, par contre, il n'est pas possible de
penser à acquérir de la terre et à cultiver sa propre nourriture. Il n'y
a pas assez d'argent pour un tel investissement. Et puis, les gens n'ont
plus la connaissance et le savoir-faire pour cultiver. Dans tous les
cas, la plupart ne croient pas qu'un effondrement est susceptible
d'arriver, et ne se prépareront donc pas.
La part de l'avenir qui est peut-être la plus difficile pour nous à
accepter est qu'elle est hors de notre contrôle. Le futur va nous
apparaître que nous le voulions ou non, que nous soyons préparés ou non.
Nous sommes tous soumis aux lois de la physique, aux lois de l'économie,
aux structures de l'histoire et à notre propre nature. Celles-ci sont
immuables.
--
- Joseph Tainter : http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Tainter
- Collapse of Complex Societies by Dr. Joseph Tainter (1/7 et suite) :
http://www.youtube.com/watch?v=ddmQhIiVM48
- Commentaire audio sur l’effondrement et la durabilité lu par Joseph
Tainter :
http://www.archaeologychannel.org/audio-guide/audio-commentaries/79-archaeology-history-and-sustainability
- The Collapse of Complexe Societies (PDF en anglais) :
http://monoskop.org/images/a/ab/Tainter_Joseph_The_Collapse_of_Complex_Societies.pdf
Cité in Thermodynamique de l'évolution - F. Roddier - 2012 - p117, p200
et p215
- L’effondrement des sociétés complexes :
http://www.leretourauxsources.com/index.php/l-effondrement-des-societes-complexes-detail
--
Antimanuel d'écologie : http://www.netoyens.info/index.php/?q=antimanuel
--
Avant d'écrire "Thermodynamique de l'évolution" édité par les Editions
Parole, François Roddier a écrit trois textes. Le premier a pris la forme
d'un journal en ligne (blog) suivant la progression de sa réflexion :
http://www.francois-roddier.fr/
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