mardi 8 octobre 2013

Manipuler le climat, manipuler la vie : raison et déraison des nouvelles technologies

Source : Le Lot en Action

Quels sont les impacts de la géo-ingénierie ou de la biologie de synthèse, sur l’environnement 
et sur nos vies ? La fondation Sciences Citoyennes organise un débat à la Cité des Sciences, 
le 14 octobre, à 19h00. Basta ! est partenaire de l’événement aux côtés d’Attac, 
ETC Group et Semences Paysannes.
Des nouvelles disciplines scientifiques et techniques comme la biologie de synthèse et la géo-ingénierie,
largement financées par des multinationales privées mais aussi, et de plus en plus, par les États,
ont beaucoup en commun. Mêmes promesses de technologies miracles arrivant à point nommé
pour réparer les dégâts du progrès. Même fuite en avant technologique alors que les risques associés
sont mal compris par les scientifiques eux-mêmes et que les mécanismes de réglementation et
de surveillance existants sont totalement inadaptés. Même idéologie du rapport à la nature
qui est pourtant à la racine de la crise écologique actuelle. Même concentration sans précédent
des intérêts économiques.
En quoi consiste précisément ces disciplines techno-scientifiques émergentes ?
Quels sont les modèles de développement qu’elles véhiculent ?
Les modèles économiques qui les sous-tendent ? De façon plus générale, quels sont leurs impacts
sur l’environnement et sur nos vies ?
La conférence-débat « Manipuler le climat, manipuler la vie –
Raison et déraison des nouvelles technologies » a lieu à l’auditorium de la Cité des Sciences
et de l’Industrie à Paris le 14 octobre 2013 à 19h00.

Intervenants : 

Clive Hamilton est un essayiste politique et philosophe australien, spécialiste des questions
environnementales. Il a publié plus d’une douzaine d’ouvrages dont Requiem pour une espèce
(Presses de Sciences Po, 2013) et Les apprentis sorciers du climat (Le Seuil, 2013).
 Il est membre de la Royal Society of the Arts et siège à la Climate Change Authority
auprès du gouvernement australien.

Pat Mooney est le cofondateur et directeur de l’ONG canadienne ETC Group,
qui s’intéresse aux enjeux socio-économiques et écologiques mondiaux des nouvelles technologies.
Nanotechnologies, biologie de synthèse, géo-ingénierie font partie des questions sur lesquelles ETC
se penche, produit des rapports de grande qualité, et s’engage notamment au niveau international
(Nations Unies ; réseaux d’organisations de la société civile).

Geneviève Azam est maître de conférences en économie et chercheuse à l’Université Toulouse II.
Elle est par ailleurs militante écologiste et altermondialiste au sein de l’organisation Attac-France.
Elle participe régulièrement à la chronique « à contre-courant » de l’hebdomadaire Politis.
Elle a récemment co-publié le livre La nature n’a pas de prix – les méprises de l’économie verte
(Attac, éditions les liens qui libèrent, 2012). Source : Wikipedia

Catherine Bourgain est généticienne et chargée de recherche au Centre de recherche, médecine,
sciences, santé, santé mentale, société (CERMES3) à l’INSERM où elle travaille
sur le repositionnement des questions scientifiques, médicales, éthiques et économiques
induit par les technologies de la génomique haut débit. Elle est également présidente de
l’association pour une Fondation Sciences Citoyennes, et a cosigné un livre aux éditions
du Seuil en 2013 : ADN superstar ou superflic ?.
Pat Mooney et Clive Hamilton interviendront en anglais. Une traduction est prévue.
Le débat sera animée par Agnès Rousseaux, journaliste à Basta !. Les interventions seront suivies par
une discussion avec la salle.

L’entrée est libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

En savoir plus sur la page Internet de la conférence.
 

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