mardi 10 septembre 2013

Université Populaire de Toulouse - programme Septembre

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Le mardi 17 septembre à 20h30 au Bijou 123 avenue de Muret  :LES LUTTES SOCIALES A TOULOUSE DE MOLEX A SANOFI avec
Guy PAVAN animateur de la lutte des Molex

Les conflits sociaux généralisés de 1995, 2003, 2006 et 2010, ont été précédés ou suivis de luttes dures et longues dans un certain nombre
de secteurs. Citons pour mémoire le conflit des facteurs en 1993, la lutte des JOB, Molex, bien sûr, et aujourd'hui Sanofi. Nous profitons
de la publication aux éditions   Le vent se lève*  du livre «  Conversation avec Guy PAVAN comment nous avons résisté à la multinationale
Molex » pour débattre des luttes, des différences qui sont apparues au fil du temps sur l'utilisation de la grève, le recours à des formes plus
radicales de luttes telles l'occupation de l'usine, la "séquestration",.Nous voulons aussi aborder l'importance qu'ont pris les batailles
juridiques dans les conflits sociaux, les «  nouvelles  » méthodes du patronat,  le rapport avec les politiques.
le choix entre la bataille pour de fortes indemnités de licenciement et la lutte pour le maintien de l'emploi.
L'activité quotidienne dans l'entreprise, le syndicalisme, les confrontations avec les patrons laissent peu d'espace à la réflexion de fond.
L'UPT se veut un cadre de formation d'analyses et de confrontations que nous croyons utiles pour les militant-e-s.



Comment nous avons résisté à la multinationale Molex
Conversation avec Guy Pavan
Octobre 2008 : Guy Pavan, délégué syndical aguerri, est ouvrier à l'usine de Villemur (Tarn et Garonne) de Molex,
un gros équipementier automobile américain. Lorsque la production commence à être délocalisée, les salariés décident de montrer
qu'ils ne laisseront pas leur site mourir.Guy Pavan imagine alors une action qui va forger leur unité : tous ensemble, deux cents salariés
« neutralisent » un moule, leur outil de travail, pour empêcher son expédition vers la Slovaquie. Sans rien casser, sans violence,
avec ingéniosité, ils résistent. Guy ira jusqu'à Chicago, au siège social de Molex, pour se faire l'écho de la colère des salariés de Villemur.
4 novembre 2010 : l'entreprise de Villemur est liquidée, alors qu'elle était rentable. Ses 279 salariés, licenciés, poursuivent aujourd'hui
leur lutte devant les prud'hommes.
Modeste, combatif et lucide, Guy Pavan ouvre la voie à tous ceux qui agissent pour le respect du Travail et de ceux qui l'incarnent.

 
Le lundi 23 septembre à 20h30 à l'Espace des Diversités et de la Laïcité, 38 rue d'Aubuisson : Retraites : l'Alternative cachée avec Christiane MARTY, membre de la fondation Copernic et du conseil
scientifique d'Attac.

Le déficit des caisses de retraite n'a rien à voir avec la démographie.  Il est dû à la crise et aux politiques d'austérité qui s'en sont suivies
et bloquent l'activité économique, l'emploi et les cotisations sociales. Pourtant, ce qui est proposé aujourd'hui est la poursuite de ces politiques,
qui entretiennent la récession et baissent le pouvoir d'achat des salarié-e-s et des retraité-e-s.
Alors que le gouvernement s'est engagé à faire une réforme des retraites basée sur l'équité et la réparation des injustices, les mesures annoncées
- poursuite de l'allongement de la durée de cotisation, mise à contribution des retraité-e-s ou encore révision des droits familiaux -vont à l'opposé
de cet engagement  en pesant sur les salarié-e-s et les retraité-e-s. Elles ne permettent pas non plus de traiter les inégalités Femmes/hommes.
Pourtant les solutions de financement existent. La véritable question qui se pose derrière ce débat, et que le gouvernement ne veut pas poser,
est celle de la répartition de la richesse produite.


Retraites: l'alternative cachée
Collection "Les Notes et Documents de la Fondation Copernic"
Coordinateurs: Harribey Jean-Marie, Marty Christiane
Faut-il allonger la durée de cotisation nécessaire pour garantir le financement des retraites??
Cette mesure serait-elle ?la plus juste» face à «cette chance formidable qu'est l'allongement de l'espérance de la vie», comme l'a affirmé
François Hollande? En aucun cas!Les réformes précédentes ont déjà fortement réduit les droits à pensions et aggravé les inégalités entre
les pensions des femmes et celles des hommes. À l'horizon 2060, la baisse des pensions par rapport aux salaires serait, en fonction des
scénarios économiques, de 15 à 25% supplémentaires. La réforme annoncée est, comme les précédentes, justifiée par un argument apparemment
de bon sens?: «On vit plus vieux, il faut donc travailler plus longtemps».
Idées reçues, contrevérités, manipulations, voilà ce que démonte ce livre en avançant des propositions. S'appuyant sur le contenu des rapports
officiels, les auteurs montrent qu'une nouvelle régression sociale, qui obligerait à travailler toujours plus longtemps et à voir quand même la
retraite baisser, n'est pas inéluctable. Une alternative existe, s'appuyant sur une mise à contribution des revenus du capital et sur le développement
de l'activité utile. Plus qu'une question d'équilibre financier, les retraites posent celle de la société dans laquelle nous souhaitons vivre.
Le mardi 24 septembre à 20H30 à la salle du Sénéchal, Conférence de François Morin
A l'initiative des "Amis du Monde Diplomatique", avec le soutien de l' Université Populaire de Toulouse

La grande saignée
Contre le cataclysme financier à venir
À plusieurs reprises entre le XIVe et le XIXe siècle, les rois de France n'ont pas hésité à employer la méthode forte pour soulager l'État de ses dettes?:
l'incarcération ou la mise à mort pure et simple de ses créanciers. De telles mesures étaient appelées des ­ «?saignées?».
Selon François Morin, il faudrait retenir ces leçons du passé pour avoir une chance de surmonter le désastre financier à venir. Que se passera-t-il
lorsque la bulle obligataire mondiale éclatera?? On peut craindre, entre mille maux, des explosions sociales massives et un délitement instantané
des tissus économiques. Ni l'inflation ni la croissance ne réduiront l'endettement mondial. L'effacement de la dette publique ne manquera pas, alors,
d'advenir, soit comme une retombée de cette formidable secousse financière, soit comme le résultat d'un nouveau système de financement de l'économie
­ mondiale.Notre seule planche de salut est de mettre en place ce nouveau système dès maintenant?: il faut saigner la ­ finance avant qu'elle ne nous saigne?!

Professeur émérite de sciences économiques à l'Université de Toulouse, François Morin a été membre du conseil général de la Banque de France et du
Conseil d'analyse économique. Il a notamment publié Le nouveau mur de l'argent. Essai sur la finance globalisée (Seuil, 2006),
Autopsie d'une crise annoncée (Le Pérégrinateur, 2010), Un monde sans Wall Street (Seuil, 2011).

Le mardi 1er octobre à 20H30 à UTOPIA ToulouseLES JOURS HEUREUX, quand l'utopie des résistants devint réalité
Projection en AVANT-PREMIÈRE suivie d'un débat avec Jean-François Mignard,
Secrétaire Général adjoint de la Ligue des droits de l'Homme et rédacteur en chef de la la Revue de la LDH, Hommes & Libertés.


Soirée organisée avec l'Université Populaire de Toulouse (achetez vos places à partir du 18 septembre).
Documentaire de Gilles PERRET - France 2013 1h37mn.

Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats
et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la
Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux ». Ce programme est encore au cour du système social français puisqu'il a donné
naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d'entreprises...
«  Je me suis rendu compte que personne ne connaissait le programme et que les rares qui le connaissaient en connaissaient des bribes.
Ils n'en connaissaient pas les origines : comment le CNR a-t-il été construit ? Comment le programme a-t-il été rédigé ?
Quels étaient les rapports de forces ? Les influences politiques des uns et des autres ? Comment surtout a-t-on pu le mettre en application  ? 
»L'histoire du Conseil National de la Résistance «  serait l'histoire de copains autour d'une table qui trouvent dans la joie et la bonne humeur un
compromis entre communistes et gaullistes. On oublie que si ce programme a pu être rédigé, c'est parce que c'étaient les communistes et une partie
des socialistes qui étaient en position de force. Cela ne s'est certainement pas fait dans le consensus.
Les Copé, Bayrou, toute la clique qui s'exprime là-dessus dans le film, y compris le président Hollande, n'ont pas envie de raconter cette histoire
conflictuelle. «  Par contre, ils ne manquent pas de l'utiliser parce qu'il est toujours glorifiant de se réclamer du CNR.
Il est bien de dire dans un discours que ces hommes étaient grands.
Et les idées ? Qu'est-ce que l'on en fait ? » (extrait d'une interview donnée par Gilles Perret à l'Humanité)


En octobre :15 octobre au Bijou, conférence avec F. SITEL et la revue Contretemps: Quelle(s) gauche(s) en 2013.
25 octobre Salle du Sénéchal avec G ACHCAR  : Le Peuple Veut, une exploration radicale du soulèvement arabe.



Universite Populaire Toulouse
123 avenue de Muret
Toulouse

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