vendredi 27 septembre 2013

AGORA à la Chapelle Coopérative Intégrale Toulousaine

Comme tous les derniers samedis du mois, ce 28 Septembre à 11h00, Assemblée Générale (Agora) de la CIT à la Chapelle 36 rue Danielle Casanova 31000.

Voici le programme ;
1- Introduction - 11h-12h

a) Accueil des nouveaux venus

b) Répartition des rôle durant l'assemblée

2- Auberge espagnole et discussions informelles avec les nouveaux, chacun amène un petit quelque chose à partager - 12h-13h

3- Les Groupes d'Action Autonome (santé, inter échanges, juridique, groupement d'achat, ...) - 13h-15h

a) Restitution par chacun des groupes du travail accompli depuis la dernière assemblée et de ses besoins actuels
b) Coordination inter groupe et débat
4- Parole ouverte - 15h-17h

Temps de parole pour les nouvelles initiatives, la présentation des nouveaux membres, pour communiquer sur des projets existants, etc...
5- Activité de groupe 17h-19h

Temps d'activité où l'assemblée peut se subdiviser en groupe pour creuser une question, répondre immédiatement au besoin d'un groupe d'action autonome, créer un nouveau groupe d'action autonome suite à une nouvelle initiative proposée durant la parole ouverte, etc...

à samedi...
Si vous souhaitez recevoir les dernières nouvelles et communiquer avec l'ensemble des acteurs de la CIT vous pouvez vous inscrire à la liste de diffusion générale via ce lien : http://listes.cooperative-integrale-toulouse.org/mailman/listinfo/cit.
Pour envoyer un message général, une seule adresse : cit@listes.cooperative-integrale-toulouse.org

Nous vous invitons surtout à visiter la page de la CIT sur le réseau social de la Coopérative Intégrale Catalane:
https://cooperativa.ecoxarxes.cat/g/cooprative_intgrale_toulousaine
Il s'agit d'une plateforme autogérée développée à partir de software libre. C'est un outil qui permet de communiquer et partager facilement des informations; vous êtes invitéEs à ouvrir un profil personnel et vous joindre au groupe pour vous tenir au courant des activités de la CIC et, de passage, avoir un panorama complet sur la Coopérative Intégrale Catalane.




vendredi 20 septembre 2013

La grande saignée contre le cataclysme financier.....Soirée avec François Morin

ATTAC Toulouse, Les Amis du Monde Diplomatique et l'Université Populaire de Toulouse vous proposent une soirée de débat avec
François MORIN

Le Mardi 24 septembre 2013 à 20h30
Salle du Sénéchal (17 rue de Rémusat, Toulouse)


Autour de son dernier ouvrage :
"La grande saignée, contre le cataclysme financier à venir"

    À plusieurs reprises entre le XIVe et le XIXe siècle, les rois de France n’ont pas hésité à employer la méthode forte pour soulager l’État de ses dettes : l’incarcération ou la mise à mort pure et simple de ses créanciers. De telles mesures étaient appelées des "saignées".
    Selon François Morin, il faudrait retenir ces leçons du passé pour avoir une chance de surmonter le désastre financier à venir. Que se passera-t-il lorsque la bulle obligataire mondiale éclatera ? On peut craindre, entre mille maux, des explosions sociales massives et un délitement instantané des tissus économiques. Ni l’inflation ni la croissance ne réduiront l’endettement mondial. L’effacement de la dette publique ne manquera pas, alors, d’advenir, soit comme une retombée de cette formidable secousse financière, soit comme le résultat d’un nouveau système de financement de l’économie mondiale.
    Notre seule planche de salut est de mettre en place ce nouveau système dès maintenant : il faut saigner la finance avant qu’elle ne nous saigne !


Professeur émérite de sciences économiques à l'Université de Toulouse, François Morin a été membre du conseil général de la Banque de France et du Conseil d'analyse économique. Il a déjà notamment publié Le nouveau mur de l'argent. Essai sur la finance globalisée (Seuil, 2006), Autopsie d'une crise annoncée (Le Pérégrinateur, 2010), Un monde sans Wall Street (Seuil, 2011).



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Comité Local de Toulouse
mail: toulouse@attac.org
site: http://www.attac-toulouse.org/

Conférence environnementale - Rien de nouveau....

Communiqué de presse  - 20 septembre 2013

Conférence environnementale 2013 : rien de nouveau, les décisions urgentes ne sont toujours pas prises !


Un an après la première conférence environnementale, aucune avancée n'a été effectuée et les insuffisances se confirment. Le retard s'accumule et les décisions urgentes restent à prendre.

Fessenheim : énième annonce pour confirmer le flou de la fermeture !
François Hollande a répété que Fessenheim fermerait d'ici fin 2016. Le gouvernement confirme qu'il continue d'ignorer les éléments qui témoignent de la dangerosité de la centrale et justifient son arrêt immédiat.
Par ailleurs, il n'est pas possible de se satisfaire d'annonces concernant Fessenheim. En un an, mise à part la nomination d'un délégué interministériel, rien n'a été fait. Ce n'est pas avec la méthode Coué que la centrale sera fermée, mais bien avec l'adoption de mesures qui, jusqu'ici, font toujours défaut !

Réduction de la part du nucléaire : le calcul ne tient toujours pas !
François Hollande a promis qu'en vertu de la loi sur la transition énergétique - qui ne sera pas votée avant fin 2014, laissant du temps au lobby nucléaire pour effectuer son travail de sape - , le gouvernement reprendrait la main sur la politique énergétique. Traditionnellement, les gouvernements n'ont jamais eu besoin de loi pour ouvrir des centrales, pourquoi en faudrait-il une pour en fermer ?

En l'absence de fermeture de nouveaux réacteurs, on ne voit toujours pas comment la réduction de la part du nucléaire va se concrétiser, avec le seul arrêt de Fessenheim et l'ouverture prévue de Flamanville. En outre, malgré des annonces carillonnantes sur la réduction des consommations d'énergie d'ici 2050 - un objectif bien lointain par ailleurs -, aucune annonce n'a été faite sur la réduction des consommations électriques.

L'ignorance du risque nucléaire perdure
Pendant ce temps, le chantier calamiteux de l'EPR se poursuit, sans que les pouvoirs publics ne se soucient des malfaçons.
Pendant ce temps, les centrales vieillissent - et pas seulement Fessenheim - et accumulent les problèmes techniques graves, une vingtaine de réacteurs ayant dépassé les 30 ans. Et la situation du parc nucléaire français n'inquiète pas que les antinucléaires. Même Pierre-Franck Chevet, président de l'ASN, a récemment rappelé qu'il n'était "pas impossible" qu'une anomalie ou la détection d'une corrosion oblige à fermer soudainement "de 5 à 10 réacteurs". Il est irresponsable de la part du gouvernement d'ignorer ces mises en garde par ailleurs modestes (du fait de la construction en série du parc, un nombre bien plus élevé de réacteurs pourrait être concerné).

N'attendons pas un accident en France pour réagir ! En dépit de l'inaction du gouvernement, la sortie du nucléaire est plus que jamais nécessaire et urgente.

Contact presse :
Marc Saint Aroman - 05 61 35 11 06

Chargée de communication :
Charlotte Mijeon - 06 64 66 01 23

Retrouvez ce communiqué sur notre site : http://groupes.sortirdunucleaire.org/conference-environnementale-2013




Suivez notre fil d'information http://twitter.com/sdnfr

ALBI en transition

ALBI en transition

 Fête de la Transition

Repas local champêtre et festif

Venez avec un produit local et
vos idées à partager !

base de loisirs de Pratgraussals
Albi

Pique-nique partagé

Jeux coopératifs - Tables rondes - Musique
Animations diverses - Alternatives locales

Fête de la Transition
 
dimanche 22 septembre

                                                                              dès 11h
---
Jean Pierre Berenguer
Tel: 06.99.09.07.39

Le concept central du mouvement de transition est la résilience, c’est la capacité à réagir aux crises et à être autonome.


https://sites.google.com/site/albientransition/home

Ce WE RVs en hommage à Paylos

http://nevivonspluscommedesesclaves.net/spip.php?article26

SUITE À L'ASSASSINAT DE PAVLOS FYSSAS PAR DES FASCISTES AU PIRÉE
+ information sur la lutte antifasciste et anticapitaliste en Grèce

DEUX RENDEZ-VOUS À TOULOUSE CE SAMEDI 21 SEPTEMBRE

1) À 15H, AU SQUARE CHARLES DE GAULLE, Métro Capitole
Rassemblement à la mémoire de Pavlos

2) À 21H AU CRATÈRE, 95,  grande rue St-Michel
Sortie du film franco-grec NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES
(présenté pour la première fois dans sa version définitive)
https://fifigrot.wordpress.com/2013/08/21/ne-vivons-plus-comme-des-esclaves
La projection à 21h sera précédée d’un hommage à notre ami et camarade Pavlos,
assassiné par les fascistes ce 18 septembre au Pirée.

Καλο ταξίδι φίλε... Γεια σου ρε Παυλο!
Δεν ξεχναμε,  δε συγχωρουμε!

http://nevivonspluscommedesesclaves.net/spip.php?article26

Prochaines projections-débats du film :
http://nevivonspluscommedesesclaves.net/spip.php?rubrique15

À court de chewing gum

Par Mike Davis
 
Qui aurait pu prévoir le mouvement Occupy wall street et sa propagation au sein de petites et grandes villes à la manière de fleurs sauvages ?
John Carpenter, aurait pu et il l’a fait.
Il y a presque un quart de siècle le maître de la terreur des soirs de drague (Halloween, The Thing), écrit et réalisa They live (Invasion Los Angeles, net), un film qui décrivait l’ère Reagan comme une cataclysmique invasion alien. Dans l’une des fabuleuses scènes séminales du film, un bidonville du tiers monde se reflète, le long de l’autoroute, sur les sinistres gratte-ciels entrepreneuriaux aux façades de miroirs du quartier de Bunker Hill [1].
They live demeure le chef d’œuvre de subversion de Carpenter. Peu de ceux qui l’ont vu peuvent avoir oublié sa description de banquiers milliardaires, de médiacrates malfaisants et de leur pouvoir glacé et zombiesque sur une classe populaire américaine pulvérisée, vivant dans des tentes plantées à flanc de coteaux caillouteux et mendiant des emplois. C’est à partir de cette situation d’égalité négative face au désespoir et à l’absence de toit, et grâce aux lunettes noires magiques trouvées par l’énigmatique Nada (interprété par « Rowdy » Roddy Piper), que le prolétariat finit par construire une unité interraciale, et par décrypter les mensonges subliminaux du capitalisme and se mettre en colère.
Très en colère.
Oui je sais, je vais un peu vite. Le mouvement « Occupy the world » cherche encore ses lunettes magiques (programmes, revendications, stratégies etc.) et sa colère s’exprime encore à un degré gandhien. Mais, comme le montre la vision de Carpenter, expulsez assez d’américains de leurs maisons et licenciez-en un nombre suffisant (ou du moins tourmentez des dizaines de millions d’entre-eux avec cette possibilité) et quelque chose de nouveau et d’important va commencer à se trainer vers Goldman et Sachs. Et contrairement au mouvement « Tea Party », ce quelque chose n’est, jusqu’ici, pas doté de fils de marionnette.
En 1965, alors que j’avais juste 18 ans et que j’étais élu national du SDS, j’ai organisé un sit-in à la Chase Manhattan Bank, après le massacre de manifestants pacifiques, pour attirer l’attention sur son rôle de financeur clef de l’Afrique du Sud en tant que « partenaires de l’apartheid ». C’était la première manifestation de cette génération à Wall Street, et 41 personnes furent embarquées par la police de New-York.
L’un des éléments les plus importants du soulèvement actuel est le simple fait qu’il s’agit d’une occupation de rue et que le mouvement a créé un lien d’identification existentiel avec les sans-abris (bien que, franchement ma génération, formée par le mouvement des civils rights, aurait d’abord pensé à occuper l’intérieur des bâtiments et attendu que la police les mette à la porte ; aujourd’hui les flics préfèrent les bombes lacrymo et les « techniques de contrainte par la douleur »). Je pense qu’envahir les gratte-ciel est une formidable idée mais pour une étape ultérieure de la lutte. Le génie d’ “occupy wall-street », pour le moment, est que le mouvement a libéré certains des mètres carrés de terrain les plus chers au monde et qu’il transformé une place privatisée en un espace public magnétique, catalyseur de protestation.
Notre sit-in d’il y a 46 ans était un raid de guérilla ; la présente opération est le siège de Wall Street par les Lilliputiens. C’est également le triomphe du principe supposément archaïque du face à face, de l’organisation dialogique. Les médias sociaux sont importants mais pas omnipotents. L’auto-organisation militante – soit la cristallisation à partir de discussions libres—prospère encore dans les espaces publics urbains contemporains.
Autrement dit, la plupart de nos discours sur internet prêchent des convaincus ; même des méga-sites comme MoveOn.org sont branchés sur le réseau des déjà convertis à la cause ou tout du moins sur celui de leur base démographique.
De la même manière, ces occupations sont des paratonnerres qui attirent avant tout les Démocrates radicaux exclus et méprisés, mais il apparait qu’ils brisent également les barrières générationnelles, offrant le terrain commun nécessaire au dialogue et à l’échange d’analyse entre, par exemple, des enseignants quarantenaires menacés professionnellement et de jeunes étudiants de troisième cycle précarisés.
Plus fondamentalement, les camps sont devenus des lieux symboliques propices à la réparation des divisions internes qui déchirent la coalition du new deal née dans les années Nixon. Ainsi que l’analysait Jon Wiener sur son blog accueilli sur www.TheNation.com, un blog dont l’intelligence ne se dément jamais : “les ouvriers et les hippies — ensemble, enfin.”
Effectivement. Qui ne serait ému de voir Richard Trumka, le président du AFL-CIO, qui avait fait venir les mineurs de son syndicat à Wall-street en 1989 au moment de leur grève amère mais finalement victorieuse contre la Pittson Coal company, demander aux costauds, hommes comme femmes, de son organisation de « venir protéger » le Parc Zucotti contre une attaque imminente de la police de New-York ?
Il est vrai que les vieux militants de gauche radicale dans mon genre sont prompts à reconnaître dans chaque nouveau-né le messie ; mais cet enfant, « occupy wall-street », naît coiffé. Je pense que nous sommes témoins de la renaissance de ces qualités morales qui ont défini de manière si caractéristique les immigrants et les grévistes de la grande dépression, la génération de mes parents : je parle d’une solidarité et une compassion spontanées et larges fondées sur une éthique dangereusement égalitaire. Une éthique qui dicte de s’arrêter pour prendre en voiture une famille qui fait du stop. De ne jamais briser une grève même lorsque le loyer est en souffrance. De partager sa dernière cigarette avec un étranger. De voler du lait quand vos enfants en manquait et d’en donner la moitié aux petits d’à coté— ce que ma propre mère a fait de manière répétée en 1936. Une éthique qui dicte d’écouter attentivement les gens profondément silencieux qui ont tout perdu sauf leur dignité. De cultiver la générosité du « nous ».
Ce que je veux dire, je crois, est que je suis extrêmement impressionné par les gens qui se sont joints aux occupations pour les défendre malgré les importantes différences d’âge, de classe sociale et de race. Mais pareillement, je suis en adoration devant les gosses courageux qui sont prêts à faire face à l’hiver et à rester dans les rues glacées comme leurs frères et sœurs sans-abris.
Retour à la stratégie cependant : quel est le prochain maillon de la chaîne (au sens que donnait Lénine à cette expression) qu’il faut attraper ? Dans quelle mesure est-il impératif que les fleurs sauvages tiennent une réunion unitaire, adoptent des revendications programmatiques, et conséquemment se mettent sur le terrain des enchères politiques pour les élections de 2012 ? Obama et les Démocrates vont avoir désespérément besoin de leur énergie et de leur authenticité. Mais il est peu probable que les occupants offrent leur extraordinaire processus d’organisation autonome à la vente.
Personnellement, je penche du coté de la position anarchiste et de ses impératifs évidents.
Tout d’abord : rendre visible la douleur des 99% ; faire le procès de Wall Street. Faire venir Harrisburg, Loredo, Riverside, Camden, Flint, Gallup, et Holly Springs au centre-ville de New-York. Organiser une confrontation entre les prédateurs et leurs victimes — un procès national du meurtre de masse économique.
Deuxièmement continuer à démocratiser et occuper de manière productive l’espace public (voir l’initiative « reclaim the commons »). Le militant de la première heure originaire du Bronx Mark Naison a proposé un plan audacieux pour transformer les espaces abandonné et en ruines de New-York en espaces de ressources (jardins, campements, espaces de jeu) pour les sans-toits et les sans-emplois. Les manifestants d’Occupy de tout le pays savent désormais ce que c’est que d’être sans-abri et sous le coup d’une interdiction de dormir dans les parcs ou sous une tente. Autant de raisons de briser les verrous et de réduire les barrières qui séparent l’espace inusité des besoins humains urgents.
Troisièmement, rester concentrés sur le véritable objectif. La question essentielle n’est pas une augmentation de l’imposition des riches ou celle d’une meilleure régulation du système bancaire. C’est celle de la démocratie économique : le droit des gens ordinaires de prendre de macro-décisions sur les investissements sociaux, les taux d’intérêts, les transferts de capitaux, la création d’emploi, et le réchauffement climatique. Si le débat ne porte pas sur le pouvoir économique, il est hors de propos.
Quatrièmement, le mouvement doit survivre à l’hiver pour combattre le pouvoir au printemps prochain. Il fait froid dans la rue en janvier. Bloomberg et tous les autres maires et responsables locaux comptent sur un hiver difficile pour défaire les manifestations. Il est donc important de renforcer les manifestations durant les longues vacances de noël. Enfilez vos parkas.
Enfin, nous devons nous calmer— le tour que peuvent prendre les manifestations actuelles est totalement imprévisible. Mais lorsque l’on construit des paratonnerres, il ne faut pas s’étonner si l’électricité finit par sauter.
Des banquiers, récemment interviewés dans le New York Times, prétendent que les manifestations d’Occupy ne sont guère plus qu’une nuisance produite par une analyse simpliste de la Finance. Ils devraient être plus prudents. En effet, ils devraient probablement trembler devant l’image de la charrette des condamnés.
Depuis 1987, les africains-américains ont perdu plus de la moitié de leurs patrimoine ; la perte patrimoniale des latinos s’élève à l’incroyable taux de 75%. Depuis 2000, les Etats-Unis ont perdu 5,5 millions d’emplois dans l’industrie, ont vu 42 000 usines fermer et, depuis cette date, toute une génération de diplômés de l’enseignement supérieur est touchée par le plus haut pourcentage de déclassement de l’histoire des Etats-Unis.
Brisez le rêve américain et le peuple vont vous le faire sérieusement payer. Comme l’explique Nada à ses imprudents assaillants dans le formidable film de Carpenter : “Je suis venu ici pour mâcher du chewing-gum et casser des gueules… et je suis à court de chewing-gum. »
Traduit de l’anglais par Samira Ouardi - revue Mouvements.
Le texte a été initialement publié sur le site de la Los Angeles Review of Books :
http://lareviewofbooks.org/post/117...
Publié par Mouvements, le 29 octobre 2011. http://www.mouvements.info/A-court-de-chewing-gum.html
 

NON aux expulsions - appel à rassemblement le 20 septembre

 
Communiqué de presse du DAL :
 
La Coordination locale d'actions citoyennes pour les quartiers (CLAQ) et le Droit au Logement (DAL) interpelleront une nouvelle fois, vendredi 20 septembre en début de séance du conseil municipal, les élus sur le bilan des expulsions/démolitions passées, présentes et à venir des quartiers Mirail/Reynerie, ainsi que les conséquences sur les familles à la rue ou toujours sans propositions de relogement.

DAL Toulouse
 
 
 
 
 
 
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La Nouvelle France Industrielle

C'est le nom du énième plan de réindustrialisation du pays depuis les années 1980, lancé par François Hollande et Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif.

Ce plan, divisé en 34 secteurs qui vont du numérique aux nanotechnologies, en passant par les nouvelles sources d'énergie, vise officiellement la (re)création de 480 000 emplois.

Ce plan est une escroquerie et une ineptie.

1) Certes l'emploi n'a pas d'odeur, et les voix des chômeurs, toujours plus nombreuses, peuvent compter dans les élections à venir. Mais ils ne verront pas la couleur de ces 480 000 emplois. Les secteurs à forte valeur ajoutée” pour les investisseurs ne sont pas dans l'industrie. On continuera à exporter la production chez les prolétaires du sud, ou à la confier aux robots.
Les secteurs financés par ce plan visent en réalité des gains de productivité, autrement dit la destruction d'emplois.

2) Ce plan est en réalité un plan de développement des hautes technologies pour la mise en place de systèmes de gestion des ressources et des populations, après 150 ans de guerre mondiale au vivant par le technocapitalisme. Cette Nouvelle France Industrielle n'est en fait que la version locale de la troisième révolution industrielle, et l'application des plans de planète intelligente conçus par IBM.

3) La planète intelligente, la troisième révolution industrielle, ne sont que les pseudonymes du capitalisme vert, du Green New Deal, des éco-technologies ; bref, de tous les nouveaux moyens de la tyrannie technologique pour maîtriser une population planétaire décuplée, face à la pénurie alimentaire et à la destruction du milieu naturel.

La technologie, c'est de la politique. Le fascisme qui vient, c'est celui-là.

« Les limites nécessaires à la préservation de la vie seront calculées et planifiées centralement par des ingénieurs écologistes, et la production programmée d'un milieu de vie optimal sera confiée à des institutions centralisées et à des techniques lourdes. C'est l'option technofasciste sur la voie de laquelle nous sommes déjà plus qu'à moitié engagés. » (André Gorz, Ecologie et liberté, 1977)

Lire
La « Nouvelle France Industrielle » : Quand l'Etat organise la « planète intelligente » sur : http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=437
Pièces et main d'oeuvre


Dernières parutions dans la collection Négatif (éditions l’Echappée) :
- Sous le soleil de l'innovation, rien que du nouveau !, par Pièces et main d'oeuvre
suivi  de Innovation scientifreak : la biologie de synthèse, par F. Gaillard

- L'Enfer Vert, un projet pavé de bonnes intentions, suivi de Critique de la planification écologique, par TomJo

Soutien à Julie Del Papa menacée de viol.......

Signez la pétition de soutien à Julie Del Papa menacée de viol et de mort par des militants d'extrême droite.
 
http://nopasaran.wesign.it/fr

 C'est un "déversement de haine dont est victime Julie del Papa sur le réseau social Twitter. L'étudiante en philosophie a reçu des menaces émanant de plusieurs dizaines d'internautes proches de l'extrême droite. Menaces de viol et de mort lui parviennent depuis qu'elle a participé à la manifestation anti-FN du 14 septembre à Marseille. 
 
 
Nous dénonçons la banalisation de cette situation, alors que les policiers du commissariat dans lequel elle s'est rendue l'ont dissuadé de porter plainte, elle n'a pu pour le moment que déposer une main courante.
 
Nous demandons au Ministère de l'Intérieur à ce que les auteurs de ces menaces odieuses soient identifiés et sanctionnés par la justice. Internet ne doit pas devenir un déversoir de haine.
 
Laisser de tels propos sexistes et menaçants impunis, c'est laisser des militants d'extrême droite faire un pas de plus vers le passage à l'acte, 
 
NO PASARAN !
 
 Cette pétition est à diffuser par mail et à partager sur les réseaux sociaux. Si vous avez un blog n'hésitez pas à faire un article à son sujet.
 

Le Maquis de Brugues fait sa rentrée

Programmation
 
Mercredi semaines paires :
14h -18h : atelier vélo
Possibilité de réparer son vélo ou d'en fabriquer un à prix libre à partir
des vélos qu'on a récupérés.

Mercredi semaines impaires
atelier arts plastiques
Peinture, dessin, sculture et autres formes d'expression artistiques
sont au programme

tous les dimanche 14h - 19h :
atelier récup, transformation et
permaculture

On part vers midi trente faire la récup sur le marché, On
trasforme tout ça en confiture et coulis et on cultive le potager ensemble.
Possibilité d'avoir sa parcelle.
renseignements : Poné : 06 79 51 25 51
ou Emilie : 06 67 94 18 30

association collectif du Maquis : 23 impasse des refractaires et des
maquisards, 31100 toulouse (St Simon)

vous accueille :
Facebook : collectif.lemaquis
Maquistoulouse@riseup.net

"Le Front national sera majoritaire"

, prédit le philosophe Bernard Stiegler

Il a appris la philosophie en prison dans les années 1970-1980 et s'en sert aujourd'hui pour analyser les paysages politique et économique français. Pour Bernard Stiegler, il faut mettre en place un nouveau système, fondé sur le numérique. Grand entretien.

"Le Front national sera majoritaire", prédit le philosophe Bernard Stiegler
Bernard Stiegler voit l'arrivée inéluctable du FN au gouvernement.
Stéphane Lavoué / Pasco pour L'Express
Oubliez BHL, ses chemises blanches, son aisance médiatique. Bernard Stiegler en est l'exact contraire. Il a appris la philosophie derrière les barreaux, dans les années 1970-1980 après une série de braquages, déteste donner son avis sur tout et se fait remarquer, à 61 ans, en lançant une alerte sur l'arrivée prochaine du Front national au pouvoir. Engagé à gauche, il pointe les responsabilités de la droite dans le succès de Marine Le Pen, mais n'occulte pas celles de son propre camp. Pour lui, cette irrésistible ascension vient des dérives du capitalisme. Il propose d'y substituer une économie contributive, fondée sur le numérique, seul moyen de maintenir les savoirs, de valoriser les hommes. Et de les éloigner de l'extrême droite.
Dans votre dernier livre, vous êtes très pessimiste: l'arrivée du Front national au pouvoir vous semble inéluctable. Pourquoi?
Sauf événement majeur, le FN deviendra majoritaire dans les années qui viennent et sera présent au gouvernement: selon un récent sondage, 40 % des Français affirment aujourd'hui partager ses idées. Cinq ans après la crise de 2008, les Français espèrent l'ouverture d'une véritable perspective, qu'ils ne voient pas venir.
Ils savent très bien que le modèle du XXe siècle est épuisé et attendent des responsables politiques un discours clair sur ce point. Espérons que la mission confiée par le gouvernement à Jean Pisani-Ferry sur la France de 2025 saura leur répondre.
Vous estimez que la gauche est aussi responsable que la droite de l'ascension du FN?
Non. Pas aussi responsable, surtout quand il s'agit de la droite de Sarkozy, mais responsable autrement : par exemple, lorsque Eva Joly, le soir du premier tour de la présidentielle de 2012, s'en prend à l'électorat du Front national qu'elle dit être une "tache indélébile sur le visage de la démocratie".
Dire cela, c'est faire exactement ce que l'on reproche au Front national, à savoir désigner des boucs émissaires et fabriquer un exutoire pour éviter de parler des vrais enjeux. Eva Joly a gravement échoué, parce que son discours n'était absolument pas à la hauteur de ses ambitions. Les gens souffrent...
Et, selon vous, les électeurs expriment cette souffrance en votant FN?
Les électeurs, mais aussi ceux qui partagent les idées du Front national sans voter pour lui. Tous ces gens ne savent pas expliquer les causes de cette souffrance, ce qui les conduit à s'en prendre à des boucs émissaires - immigrés, fonctionnaires, étrangers, etc.
Quand on est maltraité, on tend à maltraiter plus faible que soi. Imaginez que votre rédacteur en chef vous malmène: vous serez de mauvaise humeur et vous vous vengerez inconsciemment sur votre entourage - collègue, épouse, enfant, voisin. Lorsqu'il s'agit d'une souffrance collective, le groupe se met à désigner un autre groupe comme la cause de ses malheurs, selon la logique du pharmakos (la victime expiatoire en Grèce antique). Ce mécanisme régressif est aussi celui auquel a cédé Eva Joly.
Vous estimez qu'il faut "prendre soin" des électeurs du Front national. N'était-ce pas le parti pris de Nicolas Sarkozy quand il affirmait ne pas vouloir les "diaboliser"?
En aucun cas. Il faut prendre soin de ces électeurs comme de tous les Français qui sont aujourd'hui abandonnés face à une puissance du marché qui détruit jusqu'à la possibilité même d'éduquer leurs enfants. Le soin consiste ici à rompre avec le consumérisme, qui a produit une insolvabilité généralisée et dégradé les consommateurs sur les plans physique et psychique.
La société contemporaine est devenue massivement indigne et, à part quelques imbéciles heureux, tout le monde subit ce désastre. Nicolas Sarkozy a incarné cette indignité en faisant du consumérisme son idéal "bling-bling" et en adoptant un comportement et un langage vulgaires pour se "rapprocher du peuple", qu'en réalité il méprisait comme personne avant lui.
Cette indignité est devenue insupportable pour la plupart des Français, et cela ne peut plus durer. Prendre soin des électeurs du Front national, c'est s'attaquer aux véritables causes du malheur de tous en montrant que ni les immigrés ni je ne sais quel bouc émissaire ne sont à l'origine de cette situation: celle-ci résulte du fait que le modèle industriel qui avait fondé la prospérité du XXe siècle est devenu toxique.
Pour une immense majorité de Français, ce qui était bénéfique il y a vingt ans devient maléfique - comme si le progrès inversait tous ses effets, conduisant à une régression globale. C'est la logique de ce que Platon appelait un pharmakon : un remède qui peut toujours devenir un poison. C'est aussi ce que Paul Valéry, Sigmund Freud et Edmund Husserl constatent entre les deux guerres mondiales - au moment où le fascisme puis le nazisme s'emparent de l'Europe.
La crise de 2008 est-elle comparable en cela à celle de 1929?
Quand le pharmakon devient toxique, on cherche un pharmakos : c'est précisément ce qui se passe en ce moment, comme c'est arrivé en 1929. Quant à la crise de 2008, elle a montré l'épuisement du modèle consumériste, mais celui-ci avait donné des signes de faiblesse dès les années 1970, avec le choc pétrolier qui révéla les conséquences de la fin du colonialisme, à savoir que de nouveaux pays industriels allaient émerger.
C'est dans ce contexte qu'est apparue la révolution conservatrice, fondée sur l'idée qu'il valait mieux liquider l'Etat et financiariser le capitalisme, en laissant la production se développer hors de l'Occident - et cela a été le début du chômage de masse. Le Front national revendiquait alors le slogan bien connu de Reagan : "L'Etat n'est pas la solution ; l'Etat est le problème."
Comment le discours du FN s'est-il adapté la nouvelle donne créée par la crise de 2008?
Marine Le Pen essaie de faire oublier le discours de son père, qui se définissait lui-même comme le "Reagan français", et qui prônait la destruction de l'Etat. Les ultralibéraux d'extrême droite avaient alors pour fonction de discréditer les politiques publiques tout en détournant l'attention de ceux qui subissent les effets de cette privatisation généralisée par la désignation de boucs émissaires.
Marine Le Pen pratique désormais cette logique du pharmakos en abandonnant la référence à l'ultralibéralisme, massivement discrédité, mais sans remettre en question le consumérisme.
Comment contrer cette nouvelle extrême droite?
En ouvrant une véritable perspective. Un nouveau modèle industriel, fondé sur une économie de contribution, doit être mis en oeuvre par la France et l'Europe. Les réseaux numériques ne fonctionnent que parce que les internautes alimentent le Web. Cette infrastructure rend possible une économie de partage des savoirs, ce dont témoignent le logiciel libre, les fab labs, les réseaux énergétiques décentralisés, etc.
Cette économie rompt totalement avec le modèle apparu au XIXe siècle, qui a engendré d'une part la prolétarisation du travail, autrement dit la destruction des savoir-faire remplacés par les machines, et d'autre part la prolétarisation des consommateurs, c'est à dire la destruction de leurs savoir-vivre remplacés par le marketing.
Concrètement, vous voulez des Google français dans tous les domaines?
Pas du tout. Outre que Google s'est prémuni contre toute imitation, ce n'est pas un bon modèle et il rencontrera bientôt ses limites : c'est un hybride entre la contribution, qui est apportée par les internautes, et l'hyperconsumérisme, que Google pratique avec son marketing chirurgical et ses "liens sponsorisés".
La France doit, avec l'Europe, refonder sa politique de recherche et de formation supérieure sur la base d'une nouvelle conception du Web intégralement contributive, former en masse les Français au numérique et développer son industrie numérique en déployant un modèle alternatif à celui dont Edward Snowden [NDLR : informaticien américain qui a dévoilé les programmes d'espionnage de son pays] a révélé les conséquences gravissimes.
Pour cela, il faudrait offrir chaque année et dans toutes les disciplines des centaines de bourses de thèses consacrées à l'impact du numérique sur toutes les formes de recherche et d'enseignement. Ces thèses devraient associer enseignants, élèves, parents et élus à un effort national de conception de nouveaux instruments du savoir rapidement mis en oeuvre à l'école, dans la société et l'économie (en particulier comme dispositifs pédagogiques et pour la relance de l'industrie éditoriale française). Ils permettraient de faire la transition entre le consumérisme et le nouveau modèle industriel plutôt que de la subir.
Mais que redistribue-t-on dans une économie contributive?
On redistribue avant tout du savoir. Le Prix Nobel d'économie Amartya Sen a montré que les habitants du Bangladesh avaient un taux de mortalité plus bas que ceux de Harlem, à New York. Ceux-ci ont perdu ce que l'économiste appelle leur "capacitation" - alors qu'au Bangladesh, où il n'y a ni égouts, ni eau courante, ni hôpitaux, les habitants meurent plus tard parce qu'ils maintiennent et développent leurs capacités, c'est-à-dire leurs savoirs.
Le régime des intermittents du spectacle est un bon modèle qui permet d'alterner travail et création. Or, avec le numérique, l'automatisation va se généraliser à brève échéance (Arnaud Montebourg vient de lancer un plan Robotique), et cette automatisation intégrale - dans la production, le transport, la distribution, la conception même - va définitivement compromettre la redistribution des ressources fondée sur l'emploi salarié.
Cela signifie que le modèle fordiste et keynésien, qui consistait à redistribuer les gains de productivité pour distribuer du pouvoir d'achat et "faire tourner" la machine consumériste, est définitivement mort. Tel est l'enjeu pour la France en 2025.

Votre parcours est atypique. Vous avez appris la philosophie derrière les barreaux, où vous avez passé cinq ans, de 1978 à 1983. Le débat fait rage, au sein même de la gauche, sur la place et le rôle de la prison. Pour vous, elle a plutôt été bénéfique...

Dans ce malheur, j'ai eu beaucoup de chance et j'ai été très fortement aidé ; par ma famille, par Gérard Granel [philosophe, 1930-2000], qui devint mon professeur par correspondance, par l'éducation familiale aussi bien que scolaire que j'avais reçue avant d'être incarcéré, et qui manque très souvent aux détenus, mais aussi par l'administration pénitentiaire, qui ne fut jamais malveillante à mon endroit.
A l'époque où j'étais incarcéré, il y a trente ans, la situation dans les prisons était incomparablement meilleure qu'aujourd'hui, même s'il y avait évidemment déjà beaucoup de problèmes. On croyait alors à la possibilité d'une réinsertion. Dans les conditions actuelles, calamiteuses, il n'y a pratiquement aucune chance qu'il sorte quelque chose de constructif d'une incarcération.
Qu'est-ce qui est le plus difficile derrière les barreaux?
Tout est difficile. Il faut dire les choses très clairement : la vie en prison est quasiment intenable. Mais la prison donne du temps, et l'on devrait faire de ce temps une vraie chance pour les détenus - c'est-à-dire aussi pour la société, car, lorsqu'ils ressortent, s'ils sont dans une situation pire qu'à leur entrée, c'est nécessairement la société qui le paie à terme.
Quant à moi, j'ai pu faire de ces cinq années quelque chose parce que j'ai été aidé pour cela - et aussi parce que, quand je suis sorti de prison, j'ai été accueilli et accompagné par ma famille et d'anciens amis. Cela a été possible précisément parce qu'en prison j'ai fait de ce temps libre, non un temps de consommation, comme le font aujourd'hui les détenus gavés de télévision dans des cellules surpeuplées, mais un temps de "capacitation". C'est un exemple un peu particulier de ce que je vous disais de la société de contribution.
Pharmacologie du Front national. Flammarion, 448 p., 23 euros.
BERNARD STIEGLER en 8 dates
1952 Naissance à Villebon-sur-Yvette (Essonne).
1978-1983 Passe cinq ans en prison pour une série de braquages.
1984 Devient directeur de programme au Collège international de philosophie.
1993 Soutient sa thèse sous la direction de Jacques Derrida.
1996 Est nommé directeur adjoint de l'Institut national de l'audiovisuel (INA).
2005 Fonde l'association Ars Industrialis, pour mettre la technique au coeur de la philosophie.
2006 Crée l'Institut de recherche et d'innovation (IRI) au centre Pompidou.
2010 Crée une école de philosophie à Epineuil-le-Fleuriel (Cher), où il organise chaque année une académie d'été.

Constitution de la démocratie directe

I - PRINCIPE 

Le principe de base, c'est que dans la vraie démocratie c'est le peuple qui décide de l'organisation de la société, en assemblée populaires. Les assemblées sont organisées en réseau horizontal. Dans les assemblées personne n'est chef et aucune assemblée n'est supérieure aux autres. Aucun chef dans les assemblées, aucune assemblées cheffes.

II - LES ASSEMBLÉES
Il existe trois rôles dans les assemblées qui sont - facilitateur, distributeur de parole, scribe. On communique dans les assemblées par signes et par parole. Les rôles sont donnés aux volontaires pour les faire et tournent d'une journée sur l'autre. Les discussions sont notées par le scribe sur un résumé d'assemblée. Les résumés sont ensuite échangés entres assemblées selon l'idée exprimée ensuite, afin de créer un débat inter assemblées.
III - LES BÂTIMENTS
Il existe trois styles de bâtiments qui font fonctionner la démocratie. Un bâtiment pour abriter les assemblées, un bâtiment pour abriter la maison de la démocratie, ou un bâtiment qui abriterai assemblée et maison de la démocratie. Les assemblées pourraient se faire en plein air, ce n'est pas forcé d'avoir un bâtiment pour les faire.
Dans un village comprenant 300 personnes, on peut faire 3 assemblées de 100 personnes et une maison de la démocratie qui relie les assemblées, ou dans une ville de 10000 personnes, on pourra faire dix assemblées par maison de la démocratie et une dizaine de maison de la démocratie.
IV - LA MAISON DE LA DÉMOCRATIE
Le bâtiment de la démocratie est composé de deux endroits différents.
A. Un qui sert pour la politique locale avec un tableau sur lequel sont affichés les différents résumés des assemblées attenantes au bâtiment. Les résumés sont donc affichés sur un tableau, puis les idées émises sont rangés par thème, toutes les assemblées abordent les sujets qu'elles veulent et les thèmes sont souvent les mêmes. Il est également possible d'adresser par courrier ou téléphone ses propositions, qui seront affichées sur les tableaux. Les idées de chaque assemblée sont donc mises ensemble par thème et il est possible de savoir ce que pense chaque assemblée sur chaque thème. Ainsi lors des assemblées suivantes, il suffit de lire les résumés de chaque thème en assemblée pour que chacun puisse savoir ce que les autres dans les assemblées voisines pensent, sans être avec eux en assemblée. Et il est possible pour chacun d'analyser les arguments des autres assemblées et de formuler des réponses qui seront notées sur le résumé puis affiché sur les tableaux et répétés après en assemblée, afin de créer un débat inter assemblée.
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B. Pour ce qui concerne le deuxième endroit de la maison de la démocratie, il servirait pour la politique globale. Les résumés des assemblées sont notés sur un ordinateur, comme pour le tableau. Puis les résumés sont classés par thèmes sur un forum, comme pour le tableau, sauf que l'informatique et l'internet permettent d'avoir un nombre infini d'assemblées et de maisons de la démocratie en réseau, il est possible de faire un forum local pour traiter des affaires de la ville. On peut faire un forum pour la région, un pour le continent et ainsi de suite pour arriver au forum global, regroupant tous les thèmes de toutes les assemblées. Et les débats peuvent se faire sur internet depuis un ordinateur ou un téléphone portable, puis les avancées des résultats des débats sont lus ensuite dans les assemblées avec les arguments des assemblées voisines qui étaient marqués sur le tableau thématique. Cela alimente un débat d'idée dans chaque assemblée et les résultats de ces débats vont ensuite sur les tableaux et les forums, puis reviennent et ainsi de suite. Comme cela se crée un débat inter assemblées horizontal au niveau mondial.
V - LA PRISE DE DÉCISIONS
Et pour prendre les décisions, on fonctionne au consensus. La technique de décision au consensus demande de la pratique et de la méthode [ *1 ], sinon on peut en être dégoûté. Cependant elle fonctionne. Et l'idéal est l'unanimité, mais c'est compliqué d'atteindre l'unanimité avec des peuples qui sont en démocraties représentatives ou en dictatures comme aujourd'hui en 2013.
VI - RÉSUMÉ
Il existe donc trois principes qui protègent la démocratie directe telle qu'elle est énoncée ici. Et qui sont :
Aucun chef dans les assemblées, aucune assemblée cheffes [ *2 ].
Les maisons de la démocratie sont tenues sur le modèle de l'autogestion [ *3 ].
On décide au consensus.
PRÉCISIONS ANNEXES
1 Méthode pour arriver au consensus et explication de ce qu'il implique
Le consensus est différent de l'unanimité. Et il est beaucoup plus facile d'utilisation. Le consensus c'est quand personne n'est contre, quand personne ne fait veto contre la proposition qui est en vote. L'unanimité c'est quand tout le monde est pour, ce qui implique qu'il n'y ait aucun désintéressement de ceux qui votent la proposition.
Pour arriver au consensus, il faut prendre en compte toutes les objections imaginables. Et de remonter aux besoins de base derrière les décisions permet de réaliser que les points de vue sont bien souvent peu éloignés. L’écoute active est plus qu’attendre jusqu’à ce que l’autre ait fini de parler. Ne pensons pas immédiatement à contredire. Dans une prise de décision au consensus, il n’est pas question de savoir qui gagne ou qui fait passer ses idées, c’est plus une question de trouver ce que nous avons en commun et de coopérer.
Évitons la concurrence et laissons les autres inspirer. Là le fait de ne pas s’identifier à ses propres idées aide énormément, en se rappelant que, mes idées, ne sont pas les miennes. nous recherchons des solutions avantageuses pour tous. Ici l’imagination, l’intelligence, l’expérience, sont les ressources premières souvent il s’agit d’inventer littéralement de nouvelles solutions.
Les critères ne doivent pas dépendre de la volonté ou du contrôle de certaines parties en jeu, c’est là qu’en général on exerce plus ou moins consciemment un usage incorrect et manipulateur du pouvoir. Pour orienter les choix vers des intérêts partiaux, une bonne communication est un facteur clé, communiquer c’est gérer la relation et les conflits. Il faut faire preuve de confiance et de patience, parce que dans un climat de rancune, d’accusations réciproques et de peur, le temps et les énergies sont déployés pour détruire et non pour créer. J’ai le droit d’être traité avec respect, les autres aussi. J’ai le droit d’avoir et d’exprimer des opinions et des sentiments, les autres aussi. J’ai le droit d’être écouté et pris au sérieux, les autres aussi. J’ai le droit de dire non sans me sentir en faute, les autres aussi. J’ai le droit de demander ce dont j’ai besoin, les autres aussi. J’ai le droit de changer d’opinion, les autres aussi.
En ayant un regard superficiel, le consensus semble donner un pouvoir excessif au simple individu, ou à la petite minorité par rapport au groupe. Le consensus donne effectivement un grand pouvoir à l’individu, à chaque individu sans distinction parce qu'il en reconnaît la valeur, la dignité, l’unicité.
Très important, un vote veto doit être justifié, et la raison ne doit pas être absurde, sinon il n'est pas valide. Un veto doit alimenter le débat pour faire progresser les idées, c'est une force, pas une faiblesse. Souvent on croit que le fait de laisser qui que ce soit pouvoir stopper une proposition va rendre impossible le consensus, mais un vote contre doit s'accompagner d'un argument, sinon il n'est pas reconnu. Qui dit véto de l'un, dit écoute des autres de son désir et volonté commune de trouver une solution pour tout le monde, en faisant marcher l'intelligence collective.


La prise de décision par consensus est un procédé basé sur la raison du bon sens. Pour arriver au consensus, on devra débattre avec ceux qui sont contre la proposition, qui vont expliquer pourquoi. Et s'ils ne le font pas leur vote contre sera refusé et le consensus sera déclaré atteint. Si ceux qui sont contre ont une bonne raison, alors cela emmènera un débat pour trouver une nouvelle solution acceptée par tout le monde. Si leur raison est dénuée de bon sens, elle est refusée. Le bon sens est défini par le débat. Mais il faut reconnaître aussi que même avec une utilisation parfaite de la méthode et une excellente communication, des problèmes qui ne sont pas complexes et compliqués peuvent demeurés non résolus sur le moment. Des observations visant à des améliorations peuvent être faites. Tous les problèmes peuvent se résoudre avec une discussion plus approfondie. Il faut aussi pouvoir assumer l’embarras, la fatigue et la frustration.
Des fois il faut réussir à démontrer la véracité de son idée, c’est à dire que la décision qui va être prise est bénéfique au groupe ou en contradiction avec ses principes. Les propositions doivent être réétudiées jusqu’à ce que tout le monde se sente à l’aise avec elles.
2 Explication en détail d'un fonctionnement horizontal pour une assemblée
Trois rôles sont donnés aux volontaires.
SCRIBE. Ils notent les discussions, ou au moins les grandes lignes, puis les recopient sur internet afin d'avoir un regard sur ce qui se passe dans chaque assemblée.
FACILITATEUR. Ils aident au débat en proposant des méthodes, essayent que l'on suivre l'ordre du jour, calment les tensions, etc. Ils ne décident rien, c'est important, mais ne font que des propositions qui sont ensuite votées au consensus par l'ensemble des membres de l’assemblée. Tout le monde peut proposer un vote. Pour devenir facilitateur, il suffit d'exprimer son envie pour et qui veut le devient, que se soit au début ou en cours d'assemblée. Il peut y avoir plusieurs facilitateur c'est le but, qu'avec l'habitude tout le monde soit facilitateur et que l'assemblée se facilite toute seule.
DISTRIBUTEUR DE PAROLE. Ils repèrent qui lève la main et ils donnent la parole aux membres de l'assemblée qui la demande en suivant l'ordre des signes de mains.
DÉROULEMENT DE L'ASSEMBLÉE.
On fait un tour de cercle ou chacun peut s'exprimer, pour définir les sujets et leur ordre.
On suit l'ordre du jour, sans être trop rigoureux non plus, en s'adaptant aux impatiences.
On aborde chaque sujet et on recherche le consensus lors des prises de décisions.
On défini ensuite les points importants et on peut créer des actions, des groupes de réflexions, etc.
On peut recommencer un nouvel ordre du jour, ou clore.
POUR COMMUNIQUER PLUS FACILEMENT, ON UTILISE DES SIGNES.
Si l'on souhaite prendre un tour de parole, on lève la main.
Si l'on souhaite intervenir directement sur ce que dit l’intervenant, on agite son index devant soi. La réponse directe est prioritaire aux tours de paroles. Mais la réponse directe ne doit faire que quelques mots, il faut répondre d'une façon très concise sinon on perd le fil de la discussion initiale. La réponse directe permet d'apaiser les tensions car on peut fixer rapidement les doutes et incertitudes de chacun quand aux propos tenus.
L'accord avec l'intervenant e est exprimé en agitant les mains en haut, paumes ouvertes.
Le désaccord est exprimé en plaçant ses bras en croix en haut.
Si l'on juge que l'intervention dure trop longtemps, on rapproche les paumes des mains, pour signifier plus court.
Si l'on doit intervenir immédiatement concernant un point technique en dehors des discussions, on place ses mains en T.
Si l'on souhaite que cesse le brouhaha dans l'assemblée, on place ses mains en triangle au dessus de sa tête.
Si on veut que l'intervenant parle plus fort, on lève les paumes des mains.
3 Explication d'un fonctionnement possible de l'autogestion dans une maison de la démocratie
En autogestion, chacun est au même niveau. Aucune personne ne peux se prétendre ordonner aux autres quoi que ce soit. Chacun peut s'occuper de ce qu'il souhaite, avec sa bonne volonté et l'intelligence collective détermine l'efficacité de l'organisation en autogestion.

Il s'agit de faire en sorte que chacun maîtrise le fonctionnement global du lieu. La logique est de devenir pluridisciplinaire, de maîtriser plusieurs disciplines. L'autogestion signifie également que chacun s'occupe de sa gestion. Les conseils se donnent de façon agréable et se reçoivent avec plaisir. Et pour cela la communication est un bon outil. Ce peut être en parlant, ou en mettant des écriteaux aux endroits appropriés, qui expliquent les principes de bases pour chaque poste. Apprendre aux autre ce que l'on sait et apprendre des autres ce qu'ils savent. C'est ce qui s'appelle l'éducation populaire. C'est un principe important de l'autogestion.
Une autogestion dans le domaine du travail, combiné avec une prise de décision de la gestion du travail dans les assemblées politiques, aurait pour conséquence de diminuer la durée du travail de chacun, que ce soit parce que l'on supprimerait l'obsolescence programmée, ou que l'on supprimerait la concurrence en ce concentrant sur la production selon les besoins véritables de chacun. Ainsi la diminution de travail permettrai d'alléger les journées de chacun et de s'occuper de la politique, en venant aux assemblées.
Le fait d'aborder tous les sujets de société dans les assemblées, fait que l'on s'instruit et s'éduque les uns les autres par le débat. Ce qui provoque au final une forme d'éducation populaire et que cela fait évoluer l'ensemble de la population, cela rend la recherche des consensus facilité. c'est l'ensemble qui fait que la démocratie directe telle qu'énoncée ici fonctionne.

La chasse à l'homme reprends sur Calais et un campement de fortune à Norrent Fontes....Appel à soutien

Depuis deux semaines, quatre évacuations de squat et une destruction de
bidonville ont eu lieu à Calais_. Les gens sont chassés de squat en
square, sans qu'aucune solution ne leur soit proposée, comme le préfet
est pourtant invité à le faire dans la circulaire du 26 août 2012.
Pour protester contre cette nouvelle vague de harcèlement à Calais, nous
vous demandons de participer avec nous à *la nuit des veilleurs,
vendredi 27 septembre prochain, devant la mairie de Calais* (ci-joint)
Il s'agira de passer avec nous une partie de la nuit pour manifester
notre colère et soutenir les exilés autour d'un feu et en musique, en
textes et en spectacles.
Nous vous demandons pour cela de venir avec des couvertures, avec de
quoi manger dans la nuit et surtout, avec un objet symbolisant une
maison (tuile, brique...). Ces objets seront déposés le lendemain devant
la sous-préfecture.

_A Norrent-Fontes_, le camp que nous avons construit ensemble a tenu le
premier hiver et nous préparons celui qui arrive. Mais nous espérons
qu'à partir de maintenant, nous ne serons pas seuls, avec la
municipalité du village, à agir pour le respect de la dignité humaine.
Cet espoir repose principalement sur le premier "conseil des migrants"
qui se tiendra à la fin du mois et qui réunira les services publics
concernés, des associations d'accompagnement social, des élus et Terre
d'Errance.
Nous espérons que chacun sera à l'écoute et qu'ensemble nous pourrons
faire en sorte d'améliorer la situation du camp en impliquant d'avantage
les services publics d'aide sociale. Nous vous tiendrons évidement au
courant des suites de cette rencontre.

Mais pour l'instant, l'aide repose toujours principalement sur les
bénévoles et nous faisons encore appel à vous pour vous demander des
matelas, des couvertures et des chaussures chaudes.
De même, nous avons toujours besoin de coup de main pour les douches du
vendredi après-midi ou pour les lessives du samedi après-midi. Mais
aussi pour seconder l'infirmière bénévole, pour les questions
juridiques, l'organisation d'évènements de soutien ou l’accompagnement
social des demandeurs d'asile...les choses à faire ne manquent pas...
Surtout, n'hésitez pas à nous rejoindre, nous vous attendons !

Merci pour votre soutien indispensable,
Pour Terre d'Errance,
Nan Suel

ps: comme promis depuis trop longtemps, vous trouverez ci-joint le bilan
que nous avons dressé lors de notre assemblée générale, en mai dernier.

http://terreerrance.wordpress.com/
https://www.facebook.com/terrederrance?ref=profile

Terre d’Errance 18 rue du grand marais 62190 Ham en Artois
terrederrance@mon-asso.org
06.95.28.29.43.

mardi 17 septembre 2013

Stop à la pub à l'école.

Amis désobéissants,

des actions antipub pour en finir avec la pub à l'école ???

Voilà un joli projet ci-dessous : faîtes tourner auprès des parents et des
enfants !

Mise sur orbite de la 1ère Journée nationale « Stop pub à l'école », 
le 27 septembre prochain.

Journée de sensibilisation, de réflexion... et d'action ! Coup de projecteur
sur les intrusions commerciales qui se multiplient, au sein même de l'École...



C'est quoi, au juste, la pub' à l'école ?
Des « kits pédagogiques » proposés aux classes « gratuitement »... des
affiches de prévention à la cantine, sponsorisées par de grandes marques...
des opérations de green-washing de la grande distribution pleines de T-shirt
et casquettes publicitaires...

Ce que nous proposons de faire ce 27 septembre ?
D'en parler dans les écoles, d'animer des ateliers avec les élèves, de nous
signaler les cas concrets rencontrés, et, de mener toute autre action, qui
permettrait de rendre visible cette problématique...

Mais ce n'est pas tout !
Le 27 septembre seront également décernés les prix des intrusions
publicitaires les plus scandaleuses ! Les publicitaires tremblent déjà de se
voir pointés du doigt !

Un site web ressource
Recensement des cas concrets, outils pédagogiques pour les enseignants,
organisation de cette première journée nationale décentralisée :
www.stop-pub-ecole.infini.fr

--
Association "Mais qu'est-ce que tu fabriques ?"
Regards sur notre société, Écologie pratique et Promotion de la citoyenneté
Maison pour tous - Place de la gare - 29800 LANDERNEAU
Retrouvez-nous sur internet : www.fabrikasso.infini.fr


PS. Si vous voulez des autocollants antipub pour coller sur les pubs qui vous
agressent, fournissez-vous sur notre site dédié :
http://www.la-boutique-militante.com/7-antipub

www.desobeir.net

Journée sur la Parentalité

Bonjour,
 nous proposons le mardi 10 décembre 2013, une  journée d'étude et de réflexion "Bleu ou Rose?... Fille, garçon, père, mère, les rôles sexués à l'épreuve des transformations sociales" dans laquelle Gérard Neyrand (sociologue), Marie-Dominique Wilpert (formatrice) et Sahra Mekboul (juriste) interviendront.

Cette journée est adressée aux professionnels de la petite enfance, du social, du soin, du socioculturel, de l’éducatif, de la formation et aux étudiants. Elle se déroulera à la salle des fêtes de Ramonville (commune limitrophe de Toulouse)

En collaboration avec les éditions Eres, cette journée fait suite à la précédente: "père, mère des fonctions incertaines. Les parents changent les nomes restent?" organisée en décembre 2012 et dont le livre du même nom sera disponible sur place.

Plus d'info sur le site de l'association Regards.

Merci de diffuser, afficher, faire circuler cette information dans vos réseaux et vos équipes.
Bien cordialement

Diane Khoury
Association regards
05 61 73 85 02

La France soutient les subventions au nucléaire au lieu d'agir pour la transition énergétique

Communiqué de presse commun - Réseau “Sortir du nucléaire“, Amis de la Terre, Réaction en Chaîne Humaine, Réseau Action Climat - 17 septembre 2013

Le nucléaire n'est pas une énergie décarbonée ! Non aux aides d'État atomiques !

À l’approche de la Conférence environnementale, le bilan de la politique énergétique française est affligeant. Au lieu d’agir pour la transition énergétique, et alors même qu’elle prétend réduire la part du nucléaire, la France fait des pieds et des mains pour soutenir l’industrie atomique ! C’est ainsi que, depuis des mois, EDF, Areva et les autorités françaises agissent de concert au niveau européen pour que le nucléaire puisse bénéficier de nouvelles subventions. Le Réseau “Sortir du nucléaire“, les Amis de la Terre, le Réseau Action Climat et Réaction en Chaine Humaine dénoncent ces pratiques de lobbying agressives et opaques sur un sujet qui concerne le futur de l’ensemble des citoyens européens.

Inquiète du recul du nucléaire au niveau international et anticipant sans doute le renouvellement de son parc nucléaire, la France soutient dans l’ombre des couloirs de Bruxelles les projets de la Commission Européenne visant à faire bénéficier le nucléaire des mêmes subventions que les énergies renouvelables [1]. Les nouvelles règles encadrant les aides d’État en Europe sont actuellement au stade des propositions mais seront très prochainement soumises à consultation au niveau des Etats avant leur vote au niveau européen. Ces consultations se déroulent généralement loin des débats publics mais plusieurs associations telles que les Amis de la Terre, le Réseau “Sortir du nucléaire“ et la Réaction en chaîne humaine entendent bien les mettre sous les projecteurs !
En traitant le nucléaire comme une énergie “décarbonée“, ce projet est du pain béni pour les pays pro nucléaires tels que la France, la Grande-Bretagne, la Pologne et la République Tchèque car il leur permettrait de financer le nucléaire [2] sans enfreindre les règles de libre concurrence. Mais, outre le fait que le risque d’accident et la production de déchets ingérables devraient suffire à interdire tout recours au nucléaire, c’est occulter que l’ensemble de la filière émet bien des gaz à effet de serre [3]. « Plaider le caractère “décarboné“ du nucléaire est surtout un excellent alibi pour la France pour maintenir le statu quo et continuer de financer ses fleurons industriels », déclare Lucie Pinson des Amis de la Terre. Les subventions au nucléaire, c’est autant de fonds qui ne vont pas aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables. C’est pourtant bien celles-ci et non l’atome qui constituent les vraies solutions au changement climatique.
Les associations dénoncent en outre un favoritisme inacceptable pour le nucléaire. « Les aides d’État étant en principe destinées au soutien de technologies en développement, il est scandaleux d’en faire bénéficier le nucléaire : dangereuse et inutile, cette technologie du siècle dernier a déjà été sur-subventionnée de manière directe et indirecte » rajoute Charlotte Mijeon du Réseau “Sortir du nucléaire“. Financement de la recherche, construction du parc avec les fonds publics, sous-estimation du coût des déchets et du démantèlement dans le prix de l’électricité, réparation et indemnisation par l’Etat en cas d’accident, garanties de la COFACE pour soutenir les exportations… la liste est longue ! « En tant que citoyens européens, nous pensons que seules les énergies renouvelables et les économies d’énergie, qui sont d’ailleurs bien plus créatrices d’emplois que le nucléaire, doivent être soutenues », déclare Christine Hasse de la Réaction en chaîne humaine.
Mais pour vendre des réacteurs, la France est prête à toutes les manigances. À travers ces lignes directrices, la France se fait le relais des intérêts d’EDF, qui demande à pouvoir bénéficier d’un tarif d’achat garanti pour l’électricité produite par le réacteur EPR qu’elle veut faire construire en Grande-Bretagne pour compenser ses coûts financiers élevés. Au regard du droit européen actuel, ce mode de financement est illégal [4] ; mais si elles entraient en vigueur, les nouvelles lignes directrices pourraient ouvrir la porte à des mécanismes qui reportent les coûts sur les contribuables. Ces tentatives des firmes nucléaires pour capter l’argent public sont d’autant plus révoltantes qu’en parallèle, Areva a mené des démarches auprès de la Commission Européenne pour demander le « retrait progressif » de « toute une série de distorsions tarifaires » telles que « les subventions aux énergies renouvelables et à la lutte contre la précarité énergétique » [5] !
Ces manoeuvres en sous-main d’un État aux ordres de l’industrie nucléaire sont inacceptables et ôtent toute crédibilité à un gouvernement qui prétend réduire la part du nucléaire dans le mix énergétique. Sur ces sujets qui engagent l’avenir énergétique, les citoyens français et européens méritent des décisions transparentes et soucieuses du bien commun. Les associations invitent les citoyens à signer la pétition envoyée à la Commission Européenne (www.my-voice.eu) pour dénoncer ces processus non démocratiques et demander une vraie transition énergétique plutôt qu’un soutien indécent à une technologie mortifère.


Contacts presse :
Réseau “Sortir du nucléaire“ : Charlotte Mijeon – 06 64 66 01 23
Les Amis de la Terre : Caroline Prak - 01 48 51 18 96
La Réaction en Chaîne Humaine : Christine Hasse - 07 77 20 27 71
Réseau Action Climat : Célia Gautier - 01 48 58 89 76


Retrouvez ce communiqué sur notre site : http://groupes.sortirdunucleaire.org/non-aux-subventions-atomiques




Suivez notre fil d'information http://twitter.com/sdnfr

Accords d'Oslo: 20 ans après

L’Agence Média Palestine a été lancée suite à un appel de personnalités et de militants solidaires de la lutte du peuple palestinien au lendemain des mobilisations historiques contre l’agression israélienne à Gaza. Elle diffuse de l'information concernant l'actualité en Palestine/Israël et soutient différentes campagnes et initiatives de solidarité avec le peuple palestinien.
Le Centre d'Information Alternative (AIC) est une association anti-colonialiste palestino-israélienne qui œuvre à diffuser une meilleure compréhension des réalités politiques et sociales en Israël/Palestine dans le but de promouvoir un combat commun contre le régime colonial israélien ainsi qu’une perspective de co-existence sur la base de l’égalite entre les deux peuples.


Accords d'Oslo: 20 ans après

Le treize septembre 2013 marque les 20 ans du processus d'Oslo. Il nous a semblé que  cela devrait être l'occasion d'une véritable réflexion politique  non seulement sur le bilan de ces vingt longues années,  mais aussi sur les différentes perspectives d'avenir que l'échec des promesses de ce processus ouvre  pour la région.
Nous avons demandé a plusieurs personnalités de contribuer par leur analyse à ce petit brainstorming.
L'Agence Média Palestine, en partenariat avec l'Alternative information Center, publiera plusieurs tribunes durant ce mois, sur l'espace Club de Médiapart



Michel Warchawski: Vingt ans après Oslo, regard rétrospectif



La première tribune présentée par l'Agence Média Palestine et l'Alternative Information Center est celle de Michel Warchawski, à lire sur Médiapart.


Lignes directrices: Des universitaires et des chercheurs écrivent à l’UE


Environ 500 universitaires et chercheurs, dont plus de 450 appartenant à treize États membres de l’Union Européenne, ont écrit  à l’Union Européenne en lui demandant de ne pas édulcorer ses nouvelles directives interdisant tout financement par l’UE pour des projets dans les territoires palestiniens occupés.
Lire cette lettre sur le site de l'AURDIP


Exposition de photographes palestiniens à Paris du 12 septembre au 2 octobre



Du 12 septembre au 2 octobre 2013 à l’ Espace Central Dupon se tiendra l’exposition photos:
« Keep Your Eye On The Wall: Paysages Palestiniens » réalisée par Taysir Batniji, Rula Halawani, Raeda Saadeh, Steve Sabella (Palestiniens) et Kai Wiedenhöfer (allemand).
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