Source : PostivR
Pendant un mois, Impact(s) s’est posé la
question. Pour répondre aux problématiques posées par la grande
distribution et révélées dans leur enquête, ils ont découvert au gré de
leurs reportages différentes solutions ou alternatives. Grâce à des
initiatives venues du monde entier, ils ont pu apprendre à vivre sans
supermarché.
Partenaire Impact(s) sur POSITIVR
Cet article vous est proposé en partenariat avec Impact(s), indépendamment de la Rédaction
Cet article vous est proposé en partenariat avec Impact(s), indépendamment de la Rédaction
POSITIVR. - Abonnez-vous à prix libre
Des réponses écologiques
L’avènement du supermarché et l’expansion des grandes surfaces ont entraîné la disparition de kilomètres carrés de terres cultivables aux abords des villes, l’augmentation des émissions de CO2, mais aussi l’explosion des emballages plastiques et du gaspillage alimentaire.Face à ce constat écologique inquiétant, nous avons pu découvrir des lieux de vente qui promeuvent les produits sans emballage, ou bien des produits alternatifs, comme les cotons tiges en bois ou les éponges recyclées.
Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, les solutions se multiplient : appli qui vous alerte sur les dates de péremption de vos produits, vous permet de sauver les invendus des commerçants avant qu’ils n’atterrissent à la poubelle, boutique d’objets gratuits à réutiliser ou recycler, ou carrément réseau de commerces dédiés au sauvetage des produits alimentaires destinés à la destruction…
La survie des petits producteurs
Loin de l’agriculture industrielle et de ses effets désastreux, nous avons également pu rencontrer des agriculteurs soucieux de leurs méthodes de production et de leur impact sur l’environnement.Des producteurs souvent conduits à l’agonie par les exigences de la grande distribution et les prix pratiqués. Pour lutter contre cela, les circuits courts se développent, avec la vente directe ou même des drives de produits locaux.
Certains producteurs vont même plus loin, en se rassemblant pour vendre leurs produits ensemble, voire en rachetant un supermarché pour le remplacer par une coopérative de vente directe. Ce qui permet en outre de renverser l’impact économique négatif des grandes surfaces à l’échelle locale. En effet, les chiffres montrent qu’un euro dépensé dans une entreprise locale et indépendante a un impact sur l’emploi deux à quatre fois supérieur à un euro dépensé dans une entreprise multinationale.
Un impact positif pour la santé
De nombreuses études prouvent la responsabilité des grandes surfaces dans l’apparition de nos maladies de société : obésité, diabète, hypertension, cholestérol, allergies, cancers… Le retour à la consommation de produits non transformés, locaux et de saison, a donc pour autre vertu d’être meilleur pour la santé.Les alternatives à la grande distribution qui naissent partout en France ont en outre des effets positifs collatéraux, comme la création de liens sociaux nouveaux, grâce aux coopératives alimentaires, aussi bien en zone urbaine qu’en zone rurale.
Des alternatives éprouvées
Loin de la grande distribution, des solutions et des alternatives fleurissent et essaiment. Désormais, vivre sans supermarché n’est plus une fantaisie extravagante. Il ne s’agit pas d’un caprice d’enfant ou d’une lubie de bobo. Vivre sans supermarché, c’est choisir une consommation plus juste pour les producteurs, meilleure pour la santé, créatrice d'emplois, soucieuse de réduire le gaspillage alimentaire et de limiter ses effets néfastes sur l’environnement.Vivre sans supermarché, c’est choisir un autre modèle de société. Et aujourd’hui, chacun à sa manière, chacun à son rythme, nous pouvons collectivement faire un pas dans une nouvelle direction.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire