Contre Macron, pour nos salaires,
Toutes et tous en grève le 5 février
Un millier à Rouen et à Tarbes, 2000 à Quimper, 3000 à Dijon et à Nantes, plus de 5000 à Bordeaux, 10 000 à Toulouse : la mobilisation des Gilets jaunes reste importante malgré les manœuvres de Macron et la répression policière. Le « Grand débat », ce grand bla-bla, ne fait pas illusion, et la seule tactique du gouvernement semble être les coups sur les manifestantEs : 160 blessures à la tête, 18 éborgnéEs, 4 mains arrachées ont été recensés à l’heure actuelle, sans parler de la loi anticasseurs en débat à l’Assemblée Nationale, qui vise à réduire la liberté de manifestation.
Un mouvement qui se structure
Les 26 et 27 janvier, une rencontre nationale de coordination s’est déroulée à Commercy. Elle a rassemblé 350 personnes, avec 75 délégations mandatées par des collectifs de Gilets jaunes locaux. C’est un point d’appui pour structurer la mobilisation. Elle appelle à la grève du 5 février initiée par la CGT, soutenue par Éric Drouet, Solidaires et de nombreuses sections locales de la FSU.
Il est urgent d’élargir la mobilisation. Les manifestations du samedi et les blocages ont montré leur limite, l’unification entre Gilets jaunes et salariéEs en grève doit se faire pour rendre possible une victoire contre Macron.
Pour une mobilisation du mouvement ouvrier organisé
Ainsi, dans de nombreux départements, des appels syndicaux reprennent l’idée d’une convergence avec les manifestations du samedi. L’Union des travailleurs de la métallurgie CGT 38 déclare, par exemple, que « la place de la CGT n’est pas à côté, mais bien au milieu de cette irruption citoyenne et populaire de tous les laissés-pour-compte de la mondialisation libérale […] et appelle dès à présent les salariéEs à rejoindre les rassemblements des gilets jaunes, que ce soit sur les différents ronds-points du département ou lors des manifestations de gilets jaunes actuellement organisés chaque samedi, […] et les syndicats CGT de la Métallurgie à s’organiser avec les salariéEs dans les entreprises pour bloquer l’économie ce mardi 5 février ».
De nombreuses sections CGT, Solidaires ou FSU, poussent pour la réussite du 5 février et à la participation aux manifestations des Gilets jaunes le samedi.
« Grève, blocage, Macron dégage ! »
Confronté à la mobilisation prolongée et déterminée des Gilets jaunes, Macron a peur que les travailleurs·euses précaires, isoléEs, les chômeurs-euses, les retraitéEs, unissent leur force aux salariéEs du public et du privé plus organiséEs, issus de plus grosses entreprises ou de services publics, pour réclamer des augmentations de salaires et, plus largement, remettre en cause la politique globale que nous subissons.
Ce mardi 5 février doit être le signal qu’il est possible de gagner en bloquant l’économie, le meilleur moyen de gagner contre le gouvernement. Et pour cela, des grèves dans les entreprises et les services peuvent jouer un rôle important.
Pour gagner, il s’agit de tout mettre en œuvre pour construire un mouvement de masse sur la question des salaires, mais aussi pour dégager Macron, pour faire aboutir les revendications de chaque secteur, pour remettre en cause le pouvoir des capitalistes, et de ceux qui comme Macron sont à leur service, de décider à notre place.
Toutes et tous en grève le 5 février
Un millier à Rouen et à Tarbes, 2000 à Quimper, 3000 à Dijon et à Nantes, plus de 5000 à Bordeaux, 10 000 à Toulouse : la mobilisation des Gilets jaunes reste importante malgré les manœuvres de Macron et la répression policière. Le « Grand débat », ce grand bla-bla, ne fait pas illusion, et la seule tactique du gouvernement semble être les coups sur les manifestantEs : 160 blessures à la tête, 18 éborgnéEs, 4 mains arrachées ont été recensés à l’heure actuelle, sans parler de la loi anticasseurs en débat à l’Assemblée Nationale, qui vise à réduire la liberté de manifestation.
Un mouvement qui se structure
Les 26 et 27 janvier, une rencontre nationale de coordination s’est déroulée à Commercy. Elle a rassemblé 350 personnes, avec 75 délégations mandatées par des collectifs de Gilets jaunes locaux. C’est un point d’appui pour structurer la mobilisation. Elle appelle à la grève du 5 février initiée par la CGT, soutenue par Éric Drouet, Solidaires et de nombreuses sections locales de la FSU.
Il est urgent d’élargir la mobilisation. Les manifestations du samedi et les blocages ont montré leur limite, l’unification entre Gilets jaunes et salariéEs en grève doit se faire pour rendre possible une victoire contre Macron.
Pour une mobilisation du mouvement ouvrier organisé
Ainsi, dans de nombreux départements, des appels syndicaux reprennent l’idée d’une convergence avec les manifestations du samedi. L’Union des travailleurs de la métallurgie CGT 38 déclare, par exemple, que « la place de la CGT n’est pas à côté, mais bien au milieu de cette irruption citoyenne et populaire de tous les laissés-pour-compte de la mondialisation libérale […] et appelle dès à présent les salariéEs à rejoindre les rassemblements des gilets jaunes, que ce soit sur les différents ronds-points du département ou lors des manifestations de gilets jaunes actuellement organisés chaque samedi, […] et les syndicats CGT de la Métallurgie à s’organiser avec les salariéEs dans les entreprises pour bloquer l’économie ce mardi 5 février ».
De nombreuses sections CGT, Solidaires ou FSU, poussent pour la réussite du 5 février et à la participation aux manifestations des Gilets jaunes le samedi.
« Grève, blocage, Macron dégage ! »
Confronté à la mobilisation prolongée et déterminée des Gilets jaunes, Macron a peur que les travailleurs·euses précaires, isoléEs, les chômeurs-euses, les retraitéEs, unissent leur force aux salariéEs du public et du privé plus organiséEs, issus de plus grosses entreprises ou de services publics, pour réclamer des augmentations de salaires et, plus largement, remettre en cause la politique globale que nous subissons.
Ce mardi 5 février doit être le signal qu’il est possible de gagner en bloquant l’économie, le meilleur moyen de gagner contre le gouvernement. Et pour cela, des grèves dans les entreprises et les services peuvent jouer un rôle important.
Pour gagner, il s’agit de tout mettre en œuvre pour construire un mouvement de masse sur la question des salaires, mais aussi pour dégager Macron, pour faire aboutir les revendications de chaque secteur, pour remettre en cause le pouvoir des capitalistes, et de ceux qui comme Macron sont à leur service, de décider à notre place.
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