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Profitant de l'émoi général créé par les attentats, nos dirigeants tentent d'approfondir les mesures politiques contraires aux valeurs républicaines affichées le 11 janvier : poursuite la guerres en Irak, militarisation des espaces publics, surveillance généralisée de la population, maintien de la politique austéritaire... Ces recettes sécuritaires alimentent des ressentiments violents, favorisent donc le terrorisme, et pénalise toute la population ! Disons STOP à cette Stratégie du Choc
La « stratégie du choc » fort bien analysée par la journaliste Naomie Klein, caractérise l'instrumentalisation d'un traumatisme collectif par des gouvernants désireux de faire passer des mesures politiques qui en temps normal auraient suscité l'indignation. Plusieurs millions de gens ont clamé le 11 janvier dernier leur volonté de défendre à la fois la liberté d'expression ET la tolérance envers toutes les composantes du peuple, croyantes ou non. Mais au lieu d'en tirer des leçons qui eussent profité à tous, en lançant, par exemple un plan Marshall dans les quartiers populaires, des programmes de soutien à la jeunesse en désespérance sociale, ou de relancer le recrutement massif de travailleurs sociaux et d'enseignants, le gouvernement surfe sur le traumatisme national pour faire passer des mesures liberticides qui étaient depuis longtemps dans ses cartons. Une véritable stratégie du choc à la française...
Le Parlement Français a voté à la quasi unanimité la poursuite de la guerre en Irak. Valls a déclaré : « c'est bien une guerre contre le terrorisme que nous avons devant nous ». Or, cette guerre aux forts relents de pétrole dure déjà depuis 15 ans : elle a ruiné et en partie détruit le pays, le plongeant dans l'horreur de la guerre civile et maintenant du djihadisme. Le fanatisme religieux s'est renforcé comme jamais, prenant les apparences, justement, d'une guerre d'indépendance contre les troupes occidentales. Un échec dramatique que les députés ont choisi de prolonger !
Le premier ministre a annoncé le 20 janvier un renforcement massif des moyens policiers de lutte contre le terrorisme intérieur. Or un rapport de l'ONG Human Rights Watch1 met en lumière les nombreux abus déjà perpétrés au nom de la lutte anti-terroriste, et les conséquences dramatiques qu'ils génèrent sur la communauté musulmane. Comment croire que la militarisation des quartiers populaires va calmer les tensions et affaiblir les risques de radicalisation ?
Manuel Valls a également prévu d'accroitre les moyens juridiques de surveillance intérieure. Les Etats-Unis nous ont donné la preuve que les mesures d'exceptions sont en réalité appelées à durer. Elles accompagnent toujours les périodes d'accroissement des inégalités sociales en tentant de contenir la violence que ces inégalités ne manquent pas de susciter. Elles rendent plus difficile, au passage, l'organisation de la contestation de l'ordre social. Elles permettent enfin le développement d'un capitalisme sécuritaire alimentant les marchés très lucratifs de l'armement, de la surveillance, de la sécurité privée. La lutte contre le terrorisme est un alibi commode !
Le 17 janvier, des députés ont amendé la loi Macron pour y insérer la protection du "secret des affaires", qui prévoit une peine de 3 ans d'emprisonnement et de 375 000€ d'amende en cas de divulgation d'une information confidentielle et économiquement stratégique. Une façon de réduire fortement les libertés d'information et d'expression après les avoir proclamées la main sur le coeur suite à l'attentat du 7 janvier.
Nous refusons la poursuite de cette stratégie du choc à la française qui prétend profiter d'un traumatisme national pour imposer toujours plus de mesures impériales et sécuritaires qui alimentent justement le terrorisme et grignotent encore nos libertés. Nous demandons au contraire la fin de cet Apartheid français que même le Premier Ministre a fini par reconnaître ! Nous exigeons la réorientation des moyens de l'Etat vers la lutte contre la ségrégation sociale et raciale qui caractérise nos banlieues périphériques2. Nous souhaitons que la justice mette un terme à l'impunité des violences policières et aux violations des droits humains régulièrement dénoncées par la CEDH3. Enfin, nous condamnons la prévalence des intérêts économiques sur la politique intérieure et étrangère4.
Signons et faisons signer massivement cette signature pour exiger le renforcement de notre Démocratie et une meilleure application des Droits de l'Homme par la République Française !
1 http://www.hrw.org/sites/default/files/reports/france0708fr_1.pdf
2http://www.humanite.fr/societe/mathieu-rigouste-la-domination-des-surexploites-es-512870
3http://www.amnesty.fr/sites/default/files/EUR210032011_30nov11.pdf et http://www.slate.fr/monde/82129/cour-europeenne-des-droits-de-homme
4http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/06/23/francois-hollande-la-politique-etrangere-et-les-droits-de-l-homme_4443314_3232.html
Profitant de l'émoi général créé par les attentats, nos dirigeants tentent d'approfondir les mesures politiques contraires aux valeurs républicaines affichées le 11 janvier : poursuite la guerres en Irak, militarisation des espaces publics, surveillance généralisée de la population, maintien de la politique austéritaire... Ces recettes sécuritaires alimentent des ressentiments violents, favorisent donc le terrorisme, et pénalise toute la population ! Disons STOP à cette Stratégie du Choc
La « stratégie du choc » fort bien analysée par la journaliste Naomie Klein, caractérise l'instrumentalisation d'un traumatisme collectif par des gouvernants désireux de faire passer des mesures politiques qui en temps normal auraient suscité l'indignation. Plusieurs millions de gens ont clamé le 11 janvier dernier leur volonté de défendre à la fois la liberté d'expression ET la tolérance envers toutes les composantes du peuple, croyantes ou non. Mais au lieu d'en tirer des leçons qui eussent profité à tous, en lançant, par exemple un plan Marshall dans les quartiers populaires, des programmes de soutien à la jeunesse en désespérance sociale, ou de relancer le recrutement massif de travailleurs sociaux et d'enseignants, le gouvernement surfe sur le traumatisme national pour faire passer des mesures liberticides qui étaient depuis longtemps dans ses cartons. Une véritable stratégie du choc à la française...
Le Parlement Français a voté à la quasi unanimité la poursuite de la guerre en Irak. Valls a déclaré : « c'est bien une guerre contre le terrorisme que nous avons devant nous ». Or, cette guerre aux forts relents de pétrole dure déjà depuis 15 ans : elle a ruiné et en partie détruit le pays, le plongeant dans l'horreur de la guerre civile et maintenant du djihadisme. Le fanatisme religieux s'est renforcé comme jamais, prenant les apparences, justement, d'une guerre d'indépendance contre les troupes occidentales. Un échec dramatique que les députés ont choisi de prolonger !
Le premier ministre a annoncé le 20 janvier un renforcement massif des moyens policiers de lutte contre le terrorisme intérieur. Or un rapport de l'ONG Human Rights Watch1 met en lumière les nombreux abus déjà perpétrés au nom de la lutte anti-terroriste, et les conséquences dramatiques qu'ils génèrent sur la communauté musulmane. Comment croire que la militarisation des quartiers populaires va calmer les tensions et affaiblir les risques de radicalisation ?
Manuel Valls a également prévu d'accroitre les moyens juridiques de surveillance intérieure. Les Etats-Unis nous ont donné la preuve que les mesures d'exceptions sont en réalité appelées à durer. Elles accompagnent toujours les périodes d'accroissement des inégalités sociales en tentant de contenir la violence que ces inégalités ne manquent pas de susciter. Elles rendent plus difficile, au passage, l'organisation de la contestation de l'ordre social. Elles permettent enfin le développement d'un capitalisme sécuritaire alimentant les marchés très lucratifs de l'armement, de la surveillance, de la sécurité privée. La lutte contre le terrorisme est un alibi commode !
Le 17 janvier, des députés ont amendé la loi Macron pour y insérer la protection du "secret des affaires", qui prévoit une peine de 3 ans d'emprisonnement et de 375 000€ d'amende en cas de divulgation d'une information confidentielle et économiquement stratégique. Une façon de réduire fortement les libertés d'information et d'expression après les avoir proclamées la main sur le coeur suite à l'attentat du 7 janvier.
Nous refusons la poursuite de cette stratégie du choc à la française qui prétend profiter d'un traumatisme national pour imposer toujours plus de mesures impériales et sécuritaires qui alimentent justement le terrorisme et grignotent encore nos libertés. Nous demandons au contraire la fin de cet Apartheid français que même le Premier Ministre a fini par reconnaître ! Nous exigeons la réorientation des moyens de l'Etat vers la lutte contre la ségrégation sociale et raciale qui caractérise nos banlieues périphériques2. Nous souhaitons que la justice mette un terme à l'impunité des violences policières et aux violations des droits humains régulièrement dénoncées par la CEDH3. Enfin, nous condamnons la prévalence des intérêts économiques sur la politique intérieure et étrangère4.
Signons et faisons signer massivement cette signature pour exiger le renforcement de notre Démocratie et une meilleure application des Droits de l'Homme par la République Française !
1 http://www.hrw.org/sites/default/files/reports/france0708fr_1.pdf
2http://www.humanite.fr/societe/mathieu-rigouste-la-domination-des-surexploites-es-512870
3http://www.amnesty.fr/sites/default/files/EUR210032011_30nov11.pdf et http://www.slate.fr/monde/82129/cour-europeenne-des-droits-de-homme
4http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/06/23/francois-hollande-la-politique-etrangere-et-les-droits-de-l-homme_4443314_3232.html
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