C'est en observant plus particulièrement les chenilles au moment de leur procession vers le sol pour enterrer les cocons, que l'idée est venue de les intercepter dans leur trajet sans aucun produit, de les faire descendre dans un sac empli de terre où elles iraient migrer pour se transformer et seraient prises au piège. Jocelyne décoratrice de métier et Christian sculpteur de vocation, se sont aperçus que ce processus ne variait pas, ils ont donc mis au point un écopiège, puis fondé leur société, à Bages La mésange verte, du nom de l'oiseau qui est un des rares prédateurs.
Partis du désir, tout d'abord, de protéger leur chien, puis plus avant de canaliser la chenille qui progresse sur le territoire, ils se sont intéressés à elle et aux risques qu'elle présente tant pour les humains allant de l'urtication à la crise d'asthme jusqu'aux problèmes oculaires assez sévères, que pour les animaux, même sans contact direct, avec des atteintes pouvant aboutir à la nécrose de la langue par exemple. Le système de défense de la chenille tient au poison contenu dans les poils urticants d'une poche qu'elle libère en cas de danger ou de stress et qui se plantent dans la peau, c'est souvent le fait de se gratter qui libère le produit qui ronge les muqueuses. Passionnés, Jocelyne et Christian continuent à faire de la recherche et du développement étudiant toutes les séquences de l'insecte, ils se sont rapprochés de l'INRA, qui a effectué des tests et dont une section spécialisée est devenue leur meilleur préconisateur.
- Davantage d'effectifs en saison
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Pour plus de précisions, consulter : lamesangeverte.com
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