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Lundi 11 février :
Cinéma-débat
: " Italie, les années de plomb "
autour du film Piazza Fontana et d'un débat avec
Philippe Foro, Maître de conférences,
directeur du département d'Histoire à l'Université du
Mirail,
spécialiste de l'histoire italienne contemporaine.
à 20H00 à UTOPIA Toulouse.
PIAZZA
FONTANA
Marco Tullio GIORDANA - Italie 2012 2h VOSTF - avec
Valerio Mastandrea, Pierfrancesco Favino, Michela
Cescon,
Laura Chiatti... Scénario de Marto Tullio Giordana,
Sandro Petraglia et Stefano Rulli.
C'est un voyage fascinant et inquiétant dans les zones
grises de l'histoire récente, dans un monde où la
démocratie
pactisa avec le fascisme, dans un monde où les méchants
et les terroristes n'étaient pas forcément ceux que l'on
désignait à la vindicte populaire,
dans un monde où la peur servait à gouverner. Retour en
1969 en Italie, au début de ce que l'on appellera les
années de plomb.
Nous sommes en pleine guerre froide, alors que la
contestation contre l'impérialisme américain, embourbé
dans sa guerre au Vietnam,
est à son comble. Certains pensent à tort ou à raison
que l'Italie, pays a priori neutre et dirigé par un
gouvernement démocrate-chrétien
plus que bienveillant envers le camp occidental, peut
basculer de l'autre côté, dans cette période où le parti
communiste est extrêmement fort.
Les manifestations spectaculaires se multiplient, en
même temps que des attentats, de petite envergure certes
mais suffisants pour créer un
climat de tension qui incite la droite à demander des
lois d'exception.
Attentats attribués aux anarchistes, nombreux dans le
pays également, l'action directe, après les mouvements
de 68,
étant une option considérée par certains comme légitime.
http://www.cinemas-utopia.org/toulouse/index.php?id=1793&mode=film
Mercredi
13 février :
Cycle
de formation : Pourquoi le Marxisme au XXI° siécle ?
à 20H30 au local de la FSU, 52 rue Jacques Babinet,
immeuble Péri-ouest, 2° étage,
Métro Mirail Université, Toulouse.
Plan
:http://g.co/maps/74xzd
L'Université
Populaire de Toulouse propose plusieurs séances de
formation sur l'actualité du Marxisme au XXI° siècle
animés
par Emmanuel Barot, enseignant - chercheur en
philosophie à l'université de Toulouse-Le Mirail.
De l'atelier au marché : circulation et reproduction
du capital
(autour du Livre II du Capital).
Support de formation pour la séance :
http://www.universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article161
Bibliographie : K. Marx, Le Capital, Livre II. R.
Luxembourg, L'accumulation du capital, Paris, Maspero,
1967
Textes consultables sur :http://www.marxists.org/francais/index.htm
On pourra consulter utilement aussi :
E. Mandel, Le troisième âge du capitalisme, Paris,
Editions de la Passion, 1972/1995, ch. I.
S. Just, Aperçus sur les crises à l'époque impérialiste,
1983 (http://www.marxists.org/francais/just/crises_1/sj_crises1.htm)
Les
enregistrements des sessions précedentes sont
disponibles sur le site de
l'Université Populaire de Toulouse :
http://www.universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?rubrique29
Jeudi
14 février :
Conférence-débat
: Quelle guerre mène la France au Mali ? Avec quelles
conséquences ?
L'Université Populaire de Toulouse, l'association
Survie, les Amis du Monde Diplomatique
invitent Bernard Dréano et Danyel Dubreuil le jeudi 14
février pour une conférence-débat
à 20H30, salle Duranti, 6 rue du lieutenant colonel
Pelissier, Toulouse (Métro Capitole).
Bernard
Dreano est président du centre d'études
et d'initiatives de solidarité internationale
(CEDETIM) et membre fondateur du réseau
international Helsinki Citizens' Assembly (représenté
en France par l'Assemblée européenne des citoyens).
Il est l'auteur de La perle et le colonel, réflexions
sur les révolutions arabes, éditions Non Lieu, 2011.
Il participe au conseil international du Forum social
mondial (FSM) dont la prochaine rencontre à lieu à
Tunis du 26 au 30 mars2013
Danyel Dubreuil est salarié de l'association
Survie, qui depuis 1984 lutte pour un changement dans
la politique de la France en Afrique,
basée sur le respect de la souveraineté des peuples.
Il est par ailleurs un des animateurs du réseau "Areva
ne fera pas la loi au Niger".
Quelle
guerre mène la France au Mali ? Avec quelles
conséquences ?
Une opération militaire ponctuelle pour stopper
l'offensive des jihadistes ?
Beaucoup plus ambitieuse pour les « éradiquer » du
Sahara ?
Partie prenante d'une nouvelle version de la « guerre
globale contre le terrorisme » ?
Une opération militaire pour permettre au Mali de
recouvrer son intégrité territoriale ou une
participation à une guerre
civile contre les minorités arabo-touarègues ?
Une opération politico-militaire pour rétablir un Etat
malien défaillant ?
Ou pour assurer la stabilité dans la région et protéger
l'accès au ressources naturelles stratégiques
(en particulier l'uranium exploité au Niger et
exploitable au Nord Mali) ?
Le Mali, présenté longtemps comme un « miracle
démocratique », était en crise, l'Etat en déconfiture,
le pays en ruine,
la corruption galopante. Une situation résultant pour
une bonne part des pressions externes et « ajustements »
imposés
par les Occidentaux, à commencer par les Français. La
question des populations sahariennes minoritaires et
marginalisées,
largement une conséquence de la colonisation, est restée
sans solution après l'échec des accords de paix des
années 90 au Nord Mali
et la reprise des révoltes. La situation de ces
populations s'est encore aggravée avec l'arrêt brutal
des subsides versés par Kadhafi
et l'arrivée de ses anciens « légionnaires » et de leurs
armes.
Mais dans ce contexte, pourquoi et comment les
jihadistes ont-ils pu gagner de telles capacités ?
Les exactions des jihadistes et la menace qu'ils peuvent
représenter pour l'ensemble des populations du Mali
expliquent pourquoi,
en majorité, les Maliens soutiennent l'intervention
française (et notamment la grande majorité des Maliens
résident en France).
Faut-il pour autant donner carte blanche à l'armée
française et aux forces de la CEDEAO ?
Et quel rôle joue l'Algérie (et son allié américain) ?
Il est certain, dans ce contexte, que l'opération «
Serval » ne pourra pas se limiter à une guerre éclair où
les blindés Sagaies et
des Rafales français liquident les Toyota jihadistes
comme dans un jeu vidéo.
Mais quelle seront les conséquences d'une guerre
prolongée ? Dans les pays du Sahel ? Dans les pays du
Maghreb ?
En Europe et en particulier en France. Et que peut on
faire pour soutenir les maliens et les peuples de la
région, revenir à la paix ?
http://www.universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article157
Mercredi
20 février :
Conference-débat
autour du N°71 de la revue Mouvements : Qui veut la
peau de la recherche publique ?
L'Université Populaire de Toulouse invite Chloé Renaud
le mercredi 20 février à 20H30 au Bijou,
pour une conférence-débat autour du N° 71 de la revue
Mouvements.
Chloé
Renaud est doctorante en Sociologie,
rattachée au Centre Emile Durkheim (Université de
Bordeaux),
elle s'intéresse aux rapports entre Science-Industrie
et Pouvoir Publics.
L'article intitulé « Emergence de la recherche
contractuelle : vers une redéfinition du travail des
chercheurs ? »
est publié dans le n°71 de la Revue Mouvements.
Qui veut la peau de la recherche publique ?
Depuis plusieurs années, une idée revient régulièrement
parmi les responsables politiques et les grands commis
de l'État :
les établissements publics de recherche, du fait d'être
à la fois agences de moyen et d'évaluation, ne seraient
pas en mesure
d'organiser une recherche « réellement » compétitive. Ni
capables d'inciter les cher-cheurs à travailler
suffisamment pour permettre
à la France de participer à la « bataille pour
l'intelligence ». Cette idée sonne comme un écho à un
cliché communément véhiculé
dans différentes parties de l'espace social : le système
public français est inadapté aux conditions requises par
la concurrence
internationale, en partie parce que ses « serviteurs »
ne sont pas suffisamment « performants ».
Ces discours et les dispositifs pratiques visant à
transformer les mondes du travail au sein de la
recherche publique sont révélateurs
d'enjeux extrêmement importants sur au moins trois
plans. D'abord, ils traduisent la manière dont les
gouvernants perçoivent le lien
entre recherche et politique : qui décide - et pour quoi
? - des moyens et des buts des sciences ?
Ensuite, ils renseignent sur la manière de mener les
changements souhaités. À cet égard, l'étude de la
recherche publique offre
l'occasion de se pencher sur les effets de processus
initiés depuis plusieurs années dans le cadre de ce que
l'on a nommé la
« modernisation » puis la « réforme » de l'État.
Enfin, ils éclairent d'une manière crue les dynamiques
santé/travail vécues par beaucoup de fonctionnaires (et
de salariés du privé) :
dans quelle mesure le management top/down peut-il ne pas
provoquer des réorganisations ratées, une
déstabilisation des collectifs,
une baisse de la qualité du travail et une
multiplication des altérations de la santé des
travailleurs ?
.....http://www.mouvements.info/Qui-veut-la-peau-de-la-recherche,635.html
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