Source : France bleu
Le Secours populaire français publie
ce mardi son rapport annuel sur la pauvreté en France. L'une des
premières conséquences, c'est la précarité alimentaire.
Quand manger au quotidien devient un véritable défi. La dernier baromètre de la pauvreté publié ce mardi (11 septembre) par le Secours populaire français montre qu'un Français sur cinq n'a pas les moyens de faire trois repas parjour.
Les cinq fruits et légumes par jour sont bien loin. D'après l'étude, 27% des Français ont du mal à s'offrir des légumes et des fruits frais tous les jours. Pour le poisson, 20 % n'arrivent pas à s'en acheter au moins une fois par semaine.
Être pauvre c'est sauter des repas régulièrement, manger des produits gras, moins coûteux, ce qui entraîne : fatigue, anémie, diabète ou cholestérol. Être pauvre , ce n'est pas double peine, mais triple peine. Puisque ne pas pouvoir se nourrir seul entraîne un sentiment de honte et d'isolement.
Ces restrictions forcés concernent également la santé, puisque quatre Français sur dix ont des difficultés à payer certains actes médicaux mal remboursés par la sécurité sociale. Ils renoncent par exemple à l'achat de prothèses dentaires, de lunettes ou aux visite chez les spécialistes de la santé.
Un quart des Français a aussi du mal à payer son loyer, l’électricité, ou le chauffage. Finir à découvert à la fin du mois est source d'angoisse permanente. Surtout, les sondés n'ont pas vraiment confiance en l'avenir : 84 % pensent que leurs enfants auront encore plus de risques d'être pauvre un jour.
D'après 84% sondés, la distribution d'aide alimentaire permet de repérer d'autres problèmes et de répondre à d'autres besoins.
Marine LaugénieQuatre Français sur dix ont déjà connu la pauvreté
La pauvreté gagne du terrain en France. D'après le baromètre 2018 du Secours Populaire, 39% de Français ont déjà été pauvre. Soit deux points de plus par rapport à l'an dernier. L'une des premières conséquences, c'est la précarité alimentaire. Manger sainement est extrêmement difficile. Manger régulièrement aussi.Les cinq fruits et légumes par jour sont bien loin. D'après l'étude, 27% des Français ont du mal à s'offrir des légumes et des fruits frais tous les jours. Pour le poisson, 20 % n'arrivent pas à s'en acheter au moins une fois par semaine.
Être pauvre c'est sauter des repas régulièrement, manger des produits gras, moins coûteux, ce qui entraîne : fatigue, anémie, diabète ou cholestérol. Être pauvre , ce n'est pas double peine, mais triple peine. Puisque ne pas pouvoir se nourrir seul entraîne un sentiment de honte et d'isolement.
Loyer, chauffage, santé, loisirs ?
Quand on vit avec moins de 1 015 euros par mois, on rogne sur plusieurs budgets. D'après cette étude, c'est logiquement celui des loisirs qui diminue en premier. Environ, 41 % des Français ont du mal à partir une fois par an en vacances ou a faire des sorties en famille régulièrement.Ces restrictions forcés concernent également la santé, puisque quatre Français sur dix ont des difficultés à payer certains actes médicaux mal remboursés par la sécurité sociale. Ils renoncent par exemple à l'achat de prothèses dentaires, de lunettes ou aux visite chez les spécialistes de la santé.
Un quart des Français a aussi du mal à payer son loyer, l’électricité, ou le chauffage. Finir à découvert à la fin du mois est source d'angoisse permanente. Surtout, les sondés n'ont pas vraiment confiance en l'avenir : 84 % pensent que leurs enfants auront encore plus de risques d'être pauvre un jour.
Emmanuel Macron, c'est quoi son plan ?
Ce jeudi 13 septembre, le président de la République, Emmanuel Macron doit justement annoncer les mesures de son plan pour lutter contre la pauvreté. Pour ça, le chef de l'État peut s'appuyer sur un autre enseignement de ce baromètre : les Français sont massivement convaincus à 92% de l'importance de la préservation de l'aide alimentaire aux plus démunis.D'après 84% sondés, la distribution d'aide alimentaire permet de repérer d'autres problèmes et de répondre à d'autres besoins.
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