Source : Sciences et avenir
Préambule :
Nous avions déjà publié cet appel dans notre unique colonne d'info et de nombreux articles pour expliquer "le saccage" qu"est le projet inutile de l'aéroport de Notre Dame des Landes.
Compte tenu de l'actualité de la lutte là bas liée à l'obstination d'un gouvernement guidé par des intérêts mercantiles et financiers au nom d'une pseudo légitimité démocratique, nous republions cet appel que nous vous invitons à partager largement dans tous vos réseaux pour que ça se sache !
Le référendum européen de 2005 n'était pas légitime selon nos gouvernants, souvenons nous en, il fallait changer le Peuple. D'ailleurs, nous n'avons pas eu gain de cause, au final. Aujourd'hui, celui de NDDL le serait, parce qu'il sert mieux les intérêts financiers ?!
Et la liste ne s'arrête pas là...
Notre Dame des Landes est aujourd'hui, grâce aux Zadistes associés aux populations autochtones, un lieu de résistance créatif d'alternatives, un laboratoire du vivre ensemble, de ce que serait le monde de demain si nous ne laissons pas faire les gouvernements de l'argent et de la guerre.
Aujourd'hui, défendons la Zad. Zad partout !
Merci de publier cet appel.
Conseil national de la Résistance.
Créons, et soutenons des alternatives plus humaines, plus sociales, plus écologiques et coopérons ensemble pour construire l'alternative politique.
Aujourd'hui, défendons la ZAD !
A vos réseaux !
APPEL DES RESISTANTS (publié en 2004)
Appel lancé par les anciens du CNR de 44
Créer, c'est Résister.
Résister, c'est créer.
L'astrophysicien
Hubert Reeves s'associe à une tribune publiée par
l'association Humanité & Biodiversité dont il est le président
d'honneur. Une tribune intitulée "Chronique d'une catastrophe annoncée".
©ISA HARSIN/SIPA
NOTRE-DAME-DES-LANDES Chronique d'une catastrophe annoncée... et qui, de tant de manières, aurait pu être évitée.
Humanité et Biodiversité ne se consolera pas en se disant, et en disant : "on l'avait bien dit : un mauvais projet, une mauvaise analyse des alternatives possibles, une mauvaise consultation avec une question mal posée et un dossier d'information mal fait, et voilà le résultat...". Non, et même si par un heureux hasard ou par bonheur, des épisodes de violences sont évités, il reste que pourrait se réaliser un mauvais projet pour l'environnement comme pour les finances publiques, un projet qui laissera une profonde amertume dans l'esprit de tous ceux et toutes celles qui ont pris la peine de regarder le dossier de près, d’envisager et proposer des alternatives moins impactantes d’un point de vue social, environnemental et économique. Quand on est viscéralement hostile au règlement des conflits par la violence (ce qui anime les responsables de l’association Humanité et Biodiversité), on peut s’imaginer oser appeler à "la non-violence" ceux qui s'opposent au projet, et appeler à la "non-puissance" ceux qui s’autorisent à penser qu’ils ont raison avec 55% de oui à l'issue d'un referendum mal "ficelé" "et restreint géographiquement. "Ce n'est pas parce qu'on a tous les moyens d'exercer sa puissance qu'on doit le faire" écrivait Jacques Ellul dans son livre "Théologie et Technique - pour une éthique de la non-puissance". Ce ne serait ridicule, ni d'un côté, ni de l'autre. Et même en période électorale, il serait plus responsable et respectueux de la part de ceux qui exercent le "pouvoir" de sortir de ce conflit autrement que par la raison du plus fort. Suivre le sens de l'intérêt général, avec ouverture d'esprit et concertation, pour trouver la meilleure solution est essentiel pour accéder à un vivre ensemble harmonieux.
"Il est toujours possible d'arrêter un conflit
destructeur de destins et de valeurs démocratiques… La situation à
Notre-Dame-des-Landes offre cette opportunité: Humanité et Biodiversité
appelle nos responsables politiques à s’en saisir", commente Hubert Reeves. Il s’agit
d’éviter des affrontements qui, de musclés, pourraient devenir mortels.
Ajouter de la violence aux violences que subit déjà la société
française, est insupportable à qui souhaite une société apaisée. En
cette période pré-électorale, ne pas aviver les tensions sociales serait
plus conforme à ce que l’on attend du monde politique. La France
n’est-elle pas la patrie des philosophes des Lumières ?"Humanité et Biodiversité ne se consolera pas en se disant, et en disant : "on l'avait bien dit : un mauvais projet, une mauvaise analyse des alternatives possibles, une mauvaise consultation avec une question mal posée et un dossier d'information mal fait, et voilà le résultat...". Non, et même si par un heureux hasard ou par bonheur, des épisodes de violences sont évités, il reste que pourrait se réaliser un mauvais projet pour l'environnement comme pour les finances publiques, un projet qui laissera une profonde amertume dans l'esprit de tous ceux et toutes celles qui ont pris la peine de regarder le dossier de près, d’envisager et proposer des alternatives moins impactantes d’un point de vue social, environnemental et économique. Quand on est viscéralement hostile au règlement des conflits par la violence (ce qui anime les responsables de l’association Humanité et Biodiversité), on peut s’imaginer oser appeler à "la non-violence" ceux qui s'opposent au projet, et appeler à la "non-puissance" ceux qui s’autorisent à penser qu’ils ont raison avec 55% de oui à l'issue d'un referendum mal "ficelé" "et restreint géographiquement. "Ce n'est pas parce qu'on a tous les moyens d'exercer sa puissance qu'on doit le faire" écrivait Jacques Ellul dans son livre "Théologie et Technique - pour une éthique de la non-puissance". Ce ne serait ridicule, ni d'un côté, ni de l'autre. Et même en période électorale, il serait plus responsable et respectueux de la part de ceux qui exercent le "pouvoir" de sortir de ce conflit autrement que par la raison du plus fort. Suivre le sens de l'intérêt général, avec ouverture d'esprit et concertation, pour trouver la meilleure solution est essentiel pour accéder à un vivre ensemble harmonieux.
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