mercredi 8 janvier 2014

Ne vivons plus comme des esclaves ! projections débats

Salut à tou-te-s qui avez survécu à 2013 !

1984-2014 : voilà 30 ans que la mère Thatcher nous a balancé son TINA (there is no alternative !) dans la poire, en instaurant la résignation qui colle à leur canapé nos amis fatalistes. Aujourd'hui, Thatcher s'appelle Merkel, mais le piège est le même : on veut nous faire croire qu'on n'aurait pas d'autre choix que la mondialisation marchande, autoritaire et antisociale ou le repli nationaliste dans l'odeur du sang. Bleu ou bleu marine, la peste ou le choléra, l'abattoir ou les loups, l'esclavage dans les deux cas.

NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES n'est pas qu'une devise qui commence à traverser l'Europe (grâce à vous). Ce sont aussi des actes concrets, réjouissants, posés en exemple, montrant et prouvant que d'autres voies sont possibles et désirables. Ce slogan, cette idée, puis maintenant ce film, sont désormais disponibles en espagnol. A vous de diffuser de l'autre côté des Pyrénées ou de l'Atlantique, si vous avez des connaissances là-bas : mémé, pépé, tontons, tatas, cousins, amis, camarades, compagnons, même un chat s'il est gouttière ou noir, au Mexique, en Espagne, en Argentine ou ailleurs... C'est gratuit une fois de plus (merci à Lili Sanchez, Frédéric Carlier et le collectif x-pressed). Voici le lien vers la version espagnole YA NO VIVAMOS MAS COMO ESCLAVOS :
Rappel de la version anglaise LET'S NOT LIVE LIKE SLAVES, tant qu'à diffuser loin :

De notre côté, avec Maud, nous venons de rentrer de Belgique et d'Algérie où le film a été chaleureusement accueilli. Le Festival international du cinéma d'Alger l'a récompensé ("Film Résistant"), ce 26 décembre, en envoyant un MESSAGE DE SOUTIEN D'ALGÉRIE À LA RÉSISTANCE GRECQUE qui a aussitôt été largement relayé là-bas par tous les participants du film très émus :
Ce n'est donc PLUS SEULEMENT UNE HISTOIRE EUROPÉENNE. L'utopie en marche fait son petit bonhomme de chemin. Même là où on ne l'attendait pas ! Parmi d'autres, le quotidien Algérie News titre : "A comme Athènes, A comme Anar !" et fait une pleine page sur les luttes et les alternatives proposées par les utopistes grecs :
D'autres projections ont commencé sur tous les continents... à suivre...

Pendant ce temps, en France, les débats se multiplient autour du film en ce début d'année 2014. Si vous voulez voir le film avec nous et en discuter, venez nous retrouver — et faites passer le mot — aux PROCHAINES PROJECTIONS-DÉBATS pour entrer dans l'image (projections en haute définition, son mixé en auditorium), vivre les situations, apprécier les musiques, assister ou participer aux débats, savourer l'ambiance et le plaisir d'être ensemble :
06/01 TOULOUSE (31)
08/01 LYON (69)
12/01 ATHÈNES
15/01 THESSALONIQUE
20/01 PORT-DE-BOUC (13)
21/01 FRONTIGNAN (34)
22/01 MARSEILLE (13)
23/01 AIX-EN-PROVENCE (13)
24/01 GAILLAC (81)
28/01 CASTELNAUDARY (11)
29/01 LABRUGUIERE (81)
30/01 MONTPELLIER
31/01 BÉZIERS (34)
05/02 BARBEZIEUX (16)
06/02 CARCASSONNE (11)
07/02 ST-OUEN-L'AUMÔNE (95)
08/02 PARIS
09/02 (à 11h) PARIS
09/02 (à 18h) VIERZON (18)
10/02 MONSEMPRON (47)
11/02 MARTIGUES (13)
12/02 FORCALQUIER (04)
13/02 MARSEILLE (13)
17/02 COLMAR (68)
18/02 LURE (70)
19/02 MONTBÉLIARD (25)
20/02 BELFORT (90)
21/02 LAUTREC (81)
24/02 ARGELÈS-GAZOST (65)
25/02 TARBES (65)
27/02 AVIGNON (84)
28/02 ST-MARTIN/VERCORS (26)
01/03 CHAZELLES-SUR-LYON (42)
03/03 PARIS
04/03 LILLE (59)
05/03 VILLENEUVE-D'ASQ (59)...
Contact programmation et diffusion du film :
maud@nevivonspluscommedesesclaves.net
A signaler que pour ce lundi, Utopia Toulouse conseille de passer réserver les places ce dimanche pour être sûr d'avoir de la place lundi soir (ou venir un peu en avance lundi).

VOICI LA VIDÉO D'UN DÉBAT, juste après une projection de Ne vivons plus comme des esclaves, le 24 novembre dernier en clôture du Festival Images mouvementées, au cinéma La Clef à Paris. Un débat que j'ai animé AVEC THOMAS COUTROT (co-président d'Attac France et membre des économistes atterrés). Pas un débat hypocrite et convenu. On n'a pas hésité à exprimer fraternellement nos nuances (nature de la crise, rôle de l'État, diagnostic du néofascisme), comme nos convergences :
Pour chercher directement ce qui vous intéresse, voici un SOMMAIRE DES SUJETS ABORDÉS (illustrés par des extraits du film), avec l'intervenant entre parenthèse (merci Maud, Eric et Eve-Marie) :
1 min : Impact du film en Grèce (YY)
3 min : L'esclavage moderne (TC)
7 min : Vitalité des alternatives (TC)
8 min : Comment aider la résistance grecque ? (YY)
12 min : Bouleversements dans les médias (YY)
16 min : Anarchisme et marxisme (TC)
17 min : Démontage du mot crise (YY)
23 min : Marinaleda et Exarcheia (YY)
29 min : Ingérence politique ancienne (YY)
31 min : Comment l'un des lieux du film a été détruit (YY)
34 min : Les dessous de l'assassinat de Pavlos Fyssas (YY)
37 min : Violence et non-violence (YY)
39 min : Comment résister au fascisme ? (TC et YY)
45 min : Liberté de vivre autrement (YY)
47 min : L'exemple Islandais (TC)
50 min : Décroissance et État (YY)
52 min : L'esclavage par la surconsommation (YY)
55 min : Faire vivre ce film et le prolonger par des débats partout (TC)

Pour aller plus loin sur l'un des points abordés, je vous propose un papier que j'ai écrit pour Les Z'indigné(e)s : CE QUE CACHE LE MOT CRISE, repris par Basta Mag en ligne :
et un SINÉ MENSUEL bien piquant dans les kiosques :

À l'inverse, en retenant votre respiration, vous pouvez piquez une tête dans Le Figaro pour vérifier ce que vous saviez déjà. Voici la perle du mois : un article nauséeux (suivi du vomi des commentaires) qui s'indigne de l'IRRUPTION D'INFORTUNÉS DANS UN SUPERMARCHÉ à la veille du réveillon ! Une vraie caricature !
C'est pour ça que les "vœux de bonne année", franchement...

LES ÉCHANGES GRATUITS CONTINUENT DE DÉRANGER dans notre société où tout, ou presque, doit passer par l'argent : exemple du woofing poursuivi pour travail dissimulé !

Avec Maud (auteure des photos), nous serons dans quelques jours à Athènes pour remettre les premiers bénéfices de notre livre Exarcheia la noire, au cœur de la Grèce qui résiste au DISPENSAIRE SOCIAL ET SANITAIRE AUTOGÉRÉ DU QUARTIER D'EXARCHEIA, ainsi qu'une rallonge du Forum Social Tarnais et quelques soutiens (nous vous ramènerons un petit reportage photo et vidéo sur ce dispensaire, notamment pour remercier celles et ceux qui nous ont aidé ou nous aideront, ne serait-ce qu'en achetant le livre). Nous retrouverons également le comité de soutien de l'USINE AUTOGÉRÉE BIO-ME pour essayer de développer la diffusion de leurs nouveaux produits ménagers écologiques et favoriser les échanges de savoirs sur le passage en coopérative d'anciennes entreprises tombées en faillite, comme c'est souvent le cas en ce moment en Europe du Sud. Si vous désirez en savoir plus ou vous procurer directement le livre et/ou le DVD du film et/ou l'affiche du film, en soutien du dispensaire et d'autres actions à Exarcheia :
Par contre, nous vous déconseillons très fortement de lire ça :

DES PROJETS DE CENTRE SOCIAUX AUTOGÉRÉS SE MULTIPLIENT EN FRANCE. Exemple ces jours-ci à Lyon :
Pour le soutenir : csa-lyon@riseup.net

Certains d'entre vous aimeraient INVITER DES MUSICIENS parmi ceux qui ont chanté la bande originale du film Ne vivons plus comme des esclaves. Voici leur coordonnées. C'est sympa de penser à eux, pour des concerts, festivals, fêtes, projections-débats... et vous ne serez pas déçus !
muriel.pelca@wanadoo.fr pour joindre le groupe de rébétiko franco-grec TA LIMANIA XENA (basé à Toulouse) qui chante :
Pour se dire au revoir, en musique comme d'hab', je vous propose un dernier hommage à PAVLOS FYSSAS (alias Killah P), assassiné par des néo-nazis le 18 septembre au Pirée, à l'âge de 34 ans. Tout d'abord, un court portrait (désolé, c'est en grec, mais c'est chouette quand même) :
Une chanson en studio puis en live (image et son pourris, mais pour le plaisir de le voir en train de s'éclater avec ses potes) :
Mes infos en français sur Pavlos et, surtout, quelques mots du contexte en Grèce, extrait d'un entretien avec le journaliste britannique indépendant PATRICK CHALMERS :
Et, pour finir, sa chanson prémonitoire : Siga mi klapso, siga mi fovitho (je ne vais pas pleurer, je ne vais pas avoir peur) :

Bon, je la remets en veilleuse ! À la prochaine et BANZAÏ !

Yannis
Ce message a été envoyé à 7 532 destinataires, dont la vieille Tata de Yannis à Paros qui pique quand on l'embrasse.
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